Dossier de Presse
Musée Gourmand
du Chocolat
Le chocolat est sans doute l’un des aliments préférés des enfants comme des adultes.
Tout le monde l’aime, mais connaît-on vraiment ses origines, sa fabrication, son histoire ?
Le musée Gourmand du Chocolat à Paris est là pour répondre à toutes ces interrogations.
Il retrace l’histoire du cacao et présente les différentes méthodes de fabrication et de dégustation du
chocolat à travers le temps.
Grâce à une collection privée remarquable de plus de 1000 objets, le public découvre des ustensiles et objets
aussi insolites que fascinants. La boutique et les ateliers pour petits et grands permettent quant à eux
d’emporter chez soi un peu de l’histoire du chocolat.
Le musée de 850 m2 sur 3 étages, est divisé en 3 parties :
- La première partie revient sur les origines du cacao avec une présentation du cacaoyer et une immersion
dans les cultures Maya et Aztèque.
- La seconde partie du musée présente l’introduction du chocolat en Europe, se penche sur sa composition
et montre comment la production est devenue industrielle au 19
ème
siècle.
-
La dernière partie aborde enfin le chocolat sous son aspect plus contemporain et comprend entre autres
une salle de démonstration qui permet de voir en direct la fabrication d’un bonbon chocolaté et bien
évidement de le déguster !
Contacts Presse : Maryse Masse, Marion Lambert et Pascaline Le Gal
Maryse Masse Communication
243 bis, bd Pereire - 75017 Paris
Tél. : 33 (0)1 40 54 72 50 ou 33 (0)6 22 468 468
E-mail : contact@marysemasse.com
Une première partie qui revient sur les origines du cacao
La visite du musée démarre par une présentation du cacaoyer dont les fèves
vont permettre de fabriquer le chocolat. D’où vient le cacao ? Comment
pousse un cacaoyer ? Dans quelles conditions ? Dans quels lieux ? Comment
récolte-t-on les fèves de cacao ?
Le cacaoyer
Le cacaoyer poussait à l’origine à l’état sauvage dans la forêt d’Amazonie, mais il se
cultive désormais dans de nombreuses régions tropicales. Cet arbre aime l’humidité et
la chaleur mais craint le vent et le soleil. Il existe 3 principales variétés de cacaoyers : le
Criollo, le Forastero et un croisement des deux, le Trinitario. Le cacaoyer peut
atteindre 8 à 10 mètres de haut mais sa hauteur est volontairement limitée à 3 ou 4
mètres afin de faciliter la récolte. Les fruits du cacaoyer, les cabosses, poussent
directement sur le tronc de l’arbre. Chaque cabosse contient de 20 à 40 fèves.
Le cacaoyer
La récolte a lieu 2 fois par an. Les fèves et la pulpe sont retirées et recouvertes
de feuilles de bananier pour la fermentation. La fermentation est une étape
capitale car c’est elle qui va permettre d’obtenir le goût et l’arôme du chocolat.
Ensuite les fèves sont séchées au soleil afin de faire baisser le taux d’humidité.
Etape nécessaire pour assurer la conservation durant leur transport.
Le Saviez-vous ?
Plus de 75 % du cacao est désormais produit en Afrique de l’ouest avec en tête des pays producteurs la
Côte d’Ivoire.
Le cacao : divin nectar chez les Olmèques, les Mayas et les Aztèques
L’avancée des recherches archéologiques permet de conclure que les pré-Olmèques utilisaient le cacao au
sein de boissons 2000 ans avant Jésus-Christ.
Le cacao a donc 4 000 ans d’histoire !
Apres les Olmèques, ce sont les Mayas (250 avant JC 900 après JC) qui ont développé la culture du
cacaoyer, puis les Aztèques (1150 – 1500 après JC) se sont mis à vénérer le cacaoyer.
La première partie du musée explique et présente ensuite à travers une
collection d’objets authentiques les rites des Mayas et des Aztèques autour
du Cacao. En effet, dans ces cultures, le cacao est considéré comme le «
divin nectar », la nourriture des dieux pour les dieux. Le dieu Quetzalcoatl
(le serpent à plumes) joue selon la tradition un rôle important dans
l’histoire du cacao : il serait le grand maître du cacao qui aurait appris à
l’homme comment cultiver et préparer le « Tchocoatl ».
Dieu Quetzalcoatl
Les outils pour la récolte
A cette époque le cacao est une boisson amère préparée à base de masse de cacao, d’eau et
d’épices. Elle était réservée aux empereurs et aux guerriers car elle était censée donner de la
vigueur. Elle était aussi utilisée comme offrande pour les Dieux par les prêtres qui
mélangeaient leur sang avec les fèves ou la boisson.
Offrande Maya
Le Saviez-vous ?
A l’époque des Aztèques, le cacao était une denrée rare donc précieuse. La fève de cacao a également servi
de monnaie d’échange. On pouvait par exemple acheter un lapin avec 10 fèves de cacao.
2
ème
partie de la visite : de l’introduction du chocolat en Europe à la composition du
chocolat et à l’industrialisation de la production
L’Introduction du chocolat en Europe
Si Christophe Colomb est le premier européen à déguster la boisson à base de cacao « tchocoatl » en 1502,
il passera complètement à côté, jugeant cette boisson bien trop amère.
L’introduction du cacao en Europe passera par la rencontre entre l’empereur aztèque Moctezuma et
Hernando Cortes, un conquistador Espagnol.
C’est par cette rencontre que démarre la 2
ème
partie du Musée.
En effet, lorsque Cortes débarque au Mexique le 21 avril 1519 arborant une barbe, son
armure (des écailles brillantes), un casque surmonté de plumes et une croix (le signe de
4 directions), Moctezuma pense que Quetzalcoal, le Dieu serpent à plumes qui avait été
chassé est revenu.
Cette méprise permettra à Cortes d’être reçu avec tous les honneurs et de déguster la
boisson cacaotée.
Hernando Cortes
Si les espagnols n’apprécient que peu cette boisson amère, ils finiront par y prendre
goût après en avoir diminué les épices et y avoir ajouté du sucre. En 1527, Cortes
importe les fèves de cacao en Espagne et le « Chocolate » devient la boisson préférée
de la cour espagnole. La boisson cacaotée sucrée se répand ensuite dans les cours
royales des autres pays d’Europe dès le 17
ème
siècle. Les premiers salons de thé et de
chocolat apparaissent à cette époque mais jusqu’à la fin du 18
ème
siècle le chocolat
reste un met réservé aux plus fortunés.
Chocolatières
Le Saviez-vous ?
C’est Anne d’Autriche, fille de Philippe III, Roi d’Espagne, qui introduira le chocolat à la cour de France en
épousant Louis XIII en 1615. Elle arrivera en France accompagnée de sa « molina », une servante experte
dans la préparation de la boisson cacaotée.
Dans cette partie du musée on retrouve une superbe collection de tasses à chocolat : « Mancerina » et
« Trembleuse » et de chocolatières en cuivre, porcelaine, céramique ou argent.
Mancerina
Trembleuse
Chocolatière
Le Chocolat sous toutes ses formes et à la portée de tous
La seconde partie du musée se poursuit par une présentation des découvertes et avancées qui ont permis
de varier la manière de consommer le chocolat (liquide ou solide, noir ou au lait), de le démocratiser et d’en
faire un aliment de consommation courante, produit à grande échelle grâce à l’industrialisation.
En 1828, Van Houten couvre le procédé permettant de séparer le beurre de cacao des
solides. Cela permet d’ajouter du beurre de cacao à la masse de cacao afin de pouvoir faciliter
le démoulage. Le chocolat se diversifie et peut désormais se déguster sous de nouvelles
formes : barres, tablettes…
Van Houten
….Et pour tous les goûts ! Il est désormais possible de réaliser du chocolat noir base de masse de cacao,
de sucre et de beurre de cacao), du chocolat au lait (en ajoutant à cette préparation de la poudre de lait) et
du chocolat blanc (composé de beurre de cacao de sucre et de lait).
Chocolat noir
Chocolat au lait
Chocolat blanc
Le Saviez-vous ?
La grand majorité des consommateurs de chocolat ignore la composition du chocolat blanc et se demande
même si c’est vraiment du chocolat. Il est composé de beurre de cacao, de sucre et de lait. Il contient donc
l’un des composants essentiels du cacao : le beurre de cacao. C’est donc bien du chocolat.
Cette seconde partie du musée s’attarde enfin sur le perfectionnement des
méthodes de production qui permettent au chocolat de devenir un produit de
grande consommation au 19
ème
siècle grâce à la révolution industrielle et
présente fondoir et ustensiles utilisés par les chocolateries dans les années 50 et
actuellement.
Une 3
ème
partie dédiée à la place du chocolat de nos jours
Cette dernière partie du musée est consacrée à la place du chocolat dans notre univers contemporain.
Plusieurs espaces, le centre de démonstration, la salle de projection, l’espace dédié aux expositions
temporaires, permettent d’affiner sa connaissance du chocolat.
Le Centre de démonstration
Des démonstrations réalisées par un chocolatier ont lieu tout au long de la journée afin de présenter de
manière détaillée comment fabriquer un bon chocolat à la fois brillant et croquant.
Une dégustation des bonbons chocolatés (praline) est bien entendu proposée afin de satisfaire tous les
gourmands !
Le Saviez-vous ?
Le mot « Praline » est originaire de France. On le doit à Monsieur Choiseul, comte de Plessis-Praslin,
officier français et diplomate du XVIIème siècle, dont le cuisinier a créé une amande trempée dans du sucre
bouilli qui fut appelée « praslin ». C’est Jean Neuhaus qui invente la praline en 1912. Il remplit une coupelle
en chocolat de praliné et l’appela « Praline ».
La salle de projection
Cette dernière partie du Musée est équipée d’une salle de projection qui diffuse un documentaire retraçant
toutes les étapes de la production du cacao jusqu’à sa transformation finale en chocolat.
L’espace dédié aux expositions temporaires
Deux fois par an le Musée Gourmand du Chocolat organise une exposition autour de thématiques liées au
chocolat : « le Chocolat et la Santé » etc.
« Quel chocolat est fait pour vous ? »
Un questionnaire réalisé sur écran tactile permet selon les réponses de
déterminer quel type de chocolat nous correspond le mieux parmi la gamme
de grands crus du musée.
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