HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C DU DEPISTAGE AU TRAITEMENT INTRODUCTION : • • • • • L’hépatite virale C est un problème de santé publique : 3 % population mondiale est infectée soit environ 200 millions de personnes Prévalence en Algérie estimée: 1- 3% Cause majeure de cirrhose et de CHC 1ère cause de transplantation en Europe Actuellement plus de 70% des patients guérissent avec les nouveaux traitements VIRUS HEPATITE C : • • • • Découverte du virus en 1989 ARN monocaténaire Famille des flaviviridae ; genre hépacivirus 6 génotypes et un grand nombre de sous types HISTOIRE NATURELLE : Une maladie silencieuse. ASPECTS CLINIQUES : Incubation : 6 semaines (4 - 12). Hépatite aiguë sans caractère spécifique : • Asymptomatique : 90% cas • Avec ictère : 5- 10% des cas • Fulminante : 1/10000 cas. VARIATIONS INDIVIDUELLES : 1 FACTEURS DE RISQUE D’ÉVOLUTION CIRRHOGÈNE : • • • • • • • • • • • • Age à l’infection. Sexe Masculin. Co-infection VIH. Co-infection VHB. Immunosuppression. Activité hépatique. Surpoids Alcool Stéatose Tabac Surcharge en Fer Insulino-résistance MANIFESTATIONS CLINIQUES DE L’INFECTION VIRALE C : • • • • Guérison. Hépatite minime (asymptomatique). Hépatite active : Asthénie. Cirrhose, cancer décès. Manifestations extra hépatiques : Forte association : Cryoglobulinémie mixte. Syndrome sec. Désordres Lymphoprolifératifs. Porphyrie cutanée tardive. Glomérulonéphrite membranoproliferative. Neuropathie cryoglobulinémique. Vasculite (leucocytoclastique). Association possible : Ulcer cornéen (Mooren ulcers). Thyroïdopathie. Lichen plan. Fibrose pulmonaire. Diabète type 2. Vasculite systémique (PAN, polyangéite microscopique). Arthralgies, myalgies. Polyarthrite inflammatoire. Thrombocytopénie Autoimmune. EXAMEN CLINIQUE : ANAMNÈSE : • • Facteurs de risque de contamination virale Présence et la chronicité des symptômes: Ictère. Asthénie +++ 2 • • Co-morbidité(s) connue(s) Facteurs aggravants: Éthylisme. EXAMEN PHYSIQUE : • • • • • Signes d’hépatopathie Complications: ascite, EH Surpoids: BMI+++ Examen somatique complet Manif. extra- hépatiques: cutanées, thyroïdiens… MODES DE CONTAMINATIONS : TRANSMISSION PAR LE SANG : • • • • • TRANSFUSION AVANT 1995 ++ (en Algérie). Usage de drogues intraveineuse ++ (actuellement cause la plus fréquente). Piercing et tatouage (Instruments mal stérilisés). Contamination familiale : Rasoir, peigne, pince à épiler, coupe ongles. Brosse à dent. TRANSMISSION NOSOCOMIALE : • • • • • Hémodialyse ++ (séroprévalence (10-65%). Soins dentaires ++ si instrument mal stérilisés. Endoscopie avec biopsies. Transplantation d’organe. Cathétérisme cardiaque. RISQUE PROFESSIONNEL : SOURCE DE RISQUE : • • • Accidents percutanés : piqûres, coupures… Projection de sang ou liquide contaminé sur les muqueuses oculaires, nasales, buccales... Exposition au sang d’une peau présentant une dermatite chronique RISQUE DE TRANSMISSION PAR PIQÛRE D’AIGUILLE : • • • HCV ≈ 1-5%. HBV ≈ 10-30%. HIV ≈ 0,3%. TRANSMISSION SEXUELLE : • • • Contamination possible Le risque faible <2% < VHB et VIH Risque 8%: Partenaires multiples, HIV ou MST DÉPISTAGE : DÉPISTAGE OBLIGATOIRE : • • Donneurs de sang et ses dérivés. Donneurs d’organes, de tissus ou de cellules. DÉPISTAGE-SITUATIONS À RISQUE : • • • • Comportements ou gestes à risques. Infection par d’autres virus. Contage familial. Sources hospitalières nosocomiales. 3