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Correction DL N˚1
PSI
Exercice 1 (Endomorphismes nilpotents).
Problème (École des Mines : Albi, Alès, Douais, Nantes).
1. Soit (α0 , α1 , ..., αk ) des scalaires tels que :
1. On montre que (f1 , f2 , f3 , f4 ) est une base de E en utilisant la méthode du pivot
sur la matrice de passage de (e1 , e2 , e3 , e4 ) dans (f1 , f2 , f3 , f4 ) :
On doit prouver que cette matrice est de rang 4 et donc qu’elle représente une
matrice
de changement

 de base.


2 1 −1 0
1 1 −1 0

1 0 1
1
1
 ( C1 − C3 → C3 )
 = rg  0 0 1
rg 


−1 1 1
−2 1 1
0
0
1 0 1 −1
 0 0 1 −1

4 1 −1 0
0 0 1
1
 ( C1 − 2C2 → C1 )
= rg 
0 1 1
0
0 0 1 −1


4 1 −1 0
0 0 1
1
 ( L4 − L2 → L4 )
= rg 
0 1 1
0
0 0 1 −2
4 1 −1 0
0 1 1
0
( inversion entre L2 et L3 )

= rg 
0 0 1
1
0 0 0 −2
=4
(Le rang vaut 4 car la matrice est triangulaire supérieure et les coefficients sont
tous non nuls, elle est donc inversible.)
La matrice de passage est inversible donc (f1 , f2 , f3 , f4 ) est également une base de
E.
2. On montre facilement en calculant les images que :
α0 x + α1 f (x) + ... + αk f k (x) = 0E .
Soit j le plus petit entier tel que f j (x) = 0E , alors
f j−1 (α0 x + α1 f (x) + ... + αk f k (x)) = 0E = α0 f j−1 (x).
2.
3.
4.
5.
6.
Donc α0 = 0.
On montre par récurrence en composant à chaque fois par f que, pour tout i ∈
{0, ..., k}, αi = 0.
Donc la famille (x, f (x), f 2 (x), ..., f k (x)) est libre.
Si, pour un élément x de E, f n (x) 6= 0E , alors la famille (x, f (x), f 2 (x), ..., f n (x))
est libre. C’est impossible car elle comporterait n + 1 vecteurs et dim(E) = n.
On en déduit que : ∀x ∈ E, f n (x) = 0E .
Si f est nilpotente d’indice p, alors il existe un vecteur x de E tel que f p−1 (x) 6= 0E
donc la famille (f (x), f 2 (x), ..., f p (x), f p−1 ) est libre. Donc rg f > p − 1.
Soit λ un scalaire non nul et x dans Ker (f − λIdE ).
On a : f (x) = λx, donc f n (x) = λn x = 0. or λ 6= 0 donc x = 0E .
Comme E est de dimension finie et que f − λIdE est injective, alors f − λIdE est
bijective.
On remarque que (f − λIdE ) ◦ (IdE + λf + ... + λn−1 f n−1 ) = IdE − f n = IdE
donc (f − λIdE )−1 = (IdE + λf + ... + λn−1 f n−1 ) .
(a) (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), ..., f n−1 (x0 )) est une famille libre comportant n éléments
de E donc c’est une base de E.
(b) On remarque que l’image par f d’un vecteur de cette base est égale au vecteur
suivant, sauf, l’image de f n−1 (x0 ) qui est nulle. La matrice de f dans cette
base est donc :


0 0 ... ... 0

.. 
1 0 . . .
.



2
n
.
.
..
. . ... 
Mat(f (x0 ), f (x0 ), ..., f (x0 )) = 0 1



. .

. . . . . . . . 0
 ..
0 ... 0
1 0
s(f1 ) = f1 , s(f2 ) = f2 et s(f3 ) = −f3 , s(f4 ) = −f4 .
s est donc bien la symétrie décrite. Comme s est une symétrie, s−1 = s et S −1 = S.
3. B 0 est l’image de B par l’isomorphisme s donc B 0 est une base de E.
4.


(a + b)2
0
0
0
 0
(a − b)2
0
0 

D(a, b) = 
2
2
 0
0
a −b
0 
0
0
0
a2 − b2
(c) On en déduit que f est de rang n − 1 car les n − 1 premières colonnes de la
matrice sont libres.
Lycée de l’Essouriau
18 Septembre 2012
(a) La matrice D(a, b) est une matrice diagonale, elle est inversible si et seulement
si tous les coefficients de la diagonale sont non-nuls.
1
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ua,b est bijectif si et seulement si (a + b)2 6= 0 ; (a − b)2 6= 0 ; a2 − b2 6= 0
On a donc : ua,b est bijectif si et seulement si a2 6= b2 .
(b) Soit a2 6= b2 , la matrice de [ua,b ]−1 s’obtient en inversant les termes de la
diagonale de D(a, b). On remarque que :
1
1
= 2
× (a − b)2
(a + b)2
(a − b2 )2
1
1
= 2
× (a + b)2
(a − b)2
(a − b2 )2
1
1
= 2
× (a2 − b2 )
2
2
(a − b )
(a − b2 )2
1
On en déduit que la matrice de [ua,b ]−1 est égale à 2
D(a, −b).
(a − b2 )2
5. D’après la formule de changement de base pour la matrice d’un endomorphisme :
M (a, b) = PB 0 ,B D(a, b)PB,B 0 . Or par définition PB,B 0 = S et PB 0 ,B = S −1 = S,
donc :




(a + b)2
0
0
0
1 1
1
1

 0

(a − b)2
0
0 
 × 1 1 −1 −1 −1
M (a, b) = 21 S × 
2
2
2
 0
1 −1 1 −1
0
a −b
0 
2
2
0
0
0
a
−
b
1 1 −1 −1
 


(a + b)2
(a + b)2
(a + b)2
(a + b)2
1 1
1
1
1 −1 −1 −1 (a − b)2 −(a − b)2 −(a − b)2
(a − b)2 
× 2

M (a, b) = 41 
2
2
2
2
2
1 −1 1 −1  a − b
−(a − b )
a −b
−(a2 − b2 )
1 1 −1 −1
a2 − b2
a2 − b2
−(a2 − b2 ) −(a2 − b2 )
 2

a ab ab b2
ab a2 b2 ab

M (a, b) = 
ab b2 a2 ab
b2 ab ab a2
6. (a) Toujours d’après la formule de changement de base, M (a, b) = SD(a, b)S,
donc :
[M (a, b)]−1 = S −1 D(a, b)−1 S −1
[M (a, b)]−1 = SD(a, b)−1 S
a
b
[M (a, b)]−1 = SD( 2
,
)S
a − b2 a2 − b2
b
a
, 2
)
[M (a, b)]−1 = M ( 2
2
a − b a − b2
−1
On en déduit que [M (a, b)] appartient à L.
(b) On peut vérifier par le calcul que :
D(a, b) × D(a0 , b0 ) = D(aa0 + bb0 , ab0 + ba0 )
On en déduit à l’aide de la formule de changement de base que :
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18 Septembre 2012
M (a, b) × M (a0 , b0 ) = SD(a, b)S × SD(a0 , b0 )S
M (a, b) × M (a0 , b0 ) = SD(a, b)D(a0 , b0 )S
M (a, b) × M (a0 , b0 ) = SD(aa0 + bb0 , ab0 + ba0 )
M (a, b) × M (a0 , b0 ) = M (aa0 + bb0 , ab0 + ba0 ).
(c) On cherche les matrices M (a, b) orthogonales.
Comme M (a, b) est symétrique cela revient à M (a, b)2 = I4 .
En calculant M (a, b)2 , on obtient alors 2 égalités à vérifier en égalant ses
coefficients avec ceux de I4 :
4
2
a + 2(ab)2 + b4 = 1
(a2 + b2 )2 = 1
a + b2 = 1
⇐⇒
⇐⇒
3
3
2
2
2a b + 2ab = 0
2ab(a + b ) = 0
2ab = 0
Ce système admet 4 couples (a, b) de solutions : (−1,0), (1, 0), (0, −1),
 (0, 1).
0 0 0 1
0 0 1 0

Ils correspondent à deux matrices seulement : I4 et 
0 1 0 0.
1 1 0 0
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