Cas clinique
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Périodique de formation
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DOSSIER
Les temps forts
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-GU 2013
(rein, testicules, tumeurs urothéliales)
Coordonné par S. Oudard et P. Beuzeboc
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CONGRÈS-RÉUNION
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de la prise en charge
de l’après-cancer
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Sarah Dauchy et al.
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Gestion des effets secondaires
des thérapeutiques
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N
o
59
Janv.-fév.-mars 2013
ÉDITORIAL
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Cancer du sein:
peut-on infl uer sur son destin?
Coordonné par les Drs Brigitte Raccah-Tebeka et Christian Jamin
Faut-il arrêter
le traitement hormonal
de la ménopause
après 5 ans?
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Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition
Vol. VIII - n° 1 - Janvier-février 2013
DOSSIER
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SPÉCIAL
ABONNEMENT
SFH 2013
Voir page 52
-40
%
Les avancées scientifiques majeures de l’année, préfigurant une nouvelle prise en charge de
vos patients, seront présentées ; les publications et les communications des congrès 2012,
sélectionnées par la rédaction de “Correspondances”, seront argumentées et débattues.
Jean-Yves Cahn
(Service d’hématologie, clinique universitaire d’hématologie, CHU Grenoble)
IMMUNO-HÉMATOLOGIE
Paul Coppo
(Service d’hématologie, hôpital Saint-Antoine, Paris)
LEUCÉMIE LYMPHOÏDE CHRONIQUE
Pierre Feugier
(Service d’hématologie et de médecine interne,
hôpital d’adultes de Brabois, Vandœuvre-lès-Nancy)
MYÉLODYSPLASIES/LAM
Thomas Prebet
(Institut Paoli-Calmettes, Centre de Lutte
Contre le Cancer, Marseille)
LYMPHOMES
Sylvain Choquet
(Service d’hématologie clinique, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris)
MYÉLOMES
Xavier Leleu
(Service d’hématologie, CHRU de Lille)
Lydia Roy
(Service d’oncologie hématologique et thérapie cellulaire,
CHRU de Poitiers)
Bertrand Godeau
(Service de médecine interne, hôpital Henri-Mondor, Créteil)
Véronique Leblond
(Service d’hématologie clinique, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris)
François Dreyfus
(Service d’hématologie, hôpital Cochin, Paris)
Thierry Lamy
(Service d’hématologie, hôpital Pontchaillou, CHU de Rennes)
Michel Attal
(Service d’hématologie, pavillon Dieulafoy, hôpital Purpan, Toulouse)
François Guilhot-Gaudeffroy
(Service d’oncologie hématologique et thérapie cellulaire,
CHRU de Poitiers)
Le contenu scientifique de cette réunion est sous la seule responsabilité des orateurs.
Président
Orateurs Débatteurs
FR/HML/0014/12 - Décembre 2012 - © Laboratoire GlaxoSmithKline
LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE/SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS
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Lymphome de Hodgkin
Coordonné par Steven Le Gouill
• Définir des groupes pronostiques thérapeutiques
C. Fermé
• Traitement de première ligne des lymphomes
de Hodgkin localisés – T. Gastinne
• Traitement de première ligne des lymphomes
de Hodgkin avancés – R.O. Casasnovas
• Traitement des rechutes – M. André
• Traitement du lymphome de Hodgkin de l’enfant :
évolution des protocoles thérapeutiques en Europe
T. Leblanc
• Perspectives thérapeutiques – P. Brice
…PRÈS DE VOUS
VOCABULAIRE
Vocabulaire
44
ne peut donc suffire à elle seule à affirmer le diagnostic
de TGA. Cependant, FOXL2 est exprimée dans toutes
les TGA avec mutations (3).
Une approche diagnostique dans le futur pourrait être,
dans un premier temps, la réalisation d’un test immuno-
histochimique, suivi, s’il est positif, d’un test moléculaire
(séquençage direct ou technique de SNaPshot) [4]. La
limitation actuelle à la diffusion de l’immunohistochimie
réside dans son absence de standardisation, avec des
anticorps de recherche non validés pour le diagnostic.
L’inhibine est le marqueur tumoral sérique le plus large-
ment utilisé car son taux est élevé chez presque toutes
les patientes ayant une TGA primitive ou récidivante.
Elle n’est pas spécifique de la TGA et son élévation se
voit avec d’autres tumeurs ovariennes. Cependant, une
fois que le diagnostic de TGA est porté, l’inhibine peut
être utilisée dans le suivi du traitement et la surveillance
des récidives. ■
1. Shah SP, Köbel M,
Senz J et al. N Engl J Med
2009;360(26):2719-29.
2.
Jamieson S, Fuller PJ. Endocr
Rev 2012;33(1):109-44.
3. Al-Agha OM, Huwait HF,
Chow C et al. Am J Surg Pathol
2011;35(4):484-94.
4. Kommoss S, Anglesio MS,
Mackenzie R et al. Mod Pathol
2013, Jan 25 (Epub ahead of print).
Références
* © Le Courrier de la Transplantation 2007;4:185.
>>
L’ANTICORPS* Par Alain Rey, directeur de la rédaction
du Robert, Paris
A
pparu vers 1900, le mot fait partie de l’im-
mense famille des composés en anti-, ce qui
lui donne la valeur d’une action contraire.
Contraire à ce que désigne la racine, corps, ce qui
nécessite un choix parmi quantité de significations
différentes. Déjà en latin, corpus ne désigne pas seu-
lement l’organisme humain, la personne physique,
mais aussi un objet matériel ou la partie principale
d’un ensemble.
Ce sens a été appliqué dès le Moyen Âge aux astres,
appelés “corps célestes”, puis au XVIe siècle aux sub-
stances, le concept moderne de “substance chimique”
se dégageant au XVIIIe siècle (c’est un mot fréquent
dans l’œuvre de Lavoisier). Parmi toutes ces sub-
stances, avant même qu’elles ne soient analysées,
on a parlé de corps simples – les éléments – et
composés, de corps inorganiques et organiques :
la biologie et la médecine étudient l’action de ces
substances, à côté de celle des micro-organismes
révélés par Pasteur, et il a fallu nommer celles qui
combattaient les effets pathogènes des bactéries,
virus et autres éléments étrangers à l’organisme et
qui peuvent l’envahir. Le paradoxe de la vie fait que
ces “anticorps” n’apparaissent, devenant capables de
reconnaître l’agent toxique et de le combattre – cela
fait partie de la définition de ces protéines –, que s’il
est présent dans l’organisme concerné : le langage
ne reflétant pas toujours la relation cause-effet, ces
antigènes ne sont nommés qu’en 1904, après les
anticorps. C’est du moins la chronologie des mots
en français, et ces mots, pour indispensables que
soient les notions qu’ils désignent, sont bien mal
formés : l’antigène dit qu’il forme, engendre (-gène)
non pas un anti, ce qui n’aurait aucun sens, mais un
anticorps. Mot-valise, comme l’inepte handisport.
Quant à l’anticorps, à quel “corps” s’oppose-t-il, après
l’avoir identifié ? À l’antigène, précisément. Si le spé-
cialiste se servant de ces mots s’y retrouve et peut
faire avancer la connaissance, le profane, on peut
l’avouer, n’est pas aidé par les mots. Consolons-nous
en reportant la responsa bilité de ces désignations
sur la langue allemande, l’anglais et le français ayant
immédiatement suivi.