Un houlog´
en´
erateur pendulaire
I. — Caract´
erisation de la houle
Dans une mod´
elisation simplifi´
ee, le probl`
eme est suppos´
e illi-
mit´
e selon la direction b
eyet invariant vis-`
a-vis de la variable x. La
houle en surface est caract´
eris´
ee par l’´
equation de la surface libre
z=H+
ξ
(y,t)o`
u
ξ
(y,t) = acos(
ω
t−ky)
o`
uHest la profondeur au repos,
ξ
(y,t)l’´
el´
evation par rapport `
aH
due `
a la houle,
ω
la pulsation et~
k=kb
eyle ≪vecteur d’onde ≫de
la houle, tous les deux r´
eels. On leur associe la p´
eriode temporelle
Tet la longueur d’onde
λ
.
FIGURE 1 – Param´
etrisation de la
houle
On s’int´
eresse `
a l’´
ecoulement de l’eau de mer entre le fond plat et imperm´
eable en z=0 et la
surface libre en z=H+
ξ
(y,t). Cet ´
ecoulement est param´
etr´
e par les champs eul´
eriens de vitesse
~v(y,z,t) = vy(y,z,t)b
ey+vz(y,z,t)b
ezet de pression P(y,z,t). Pour cette ´
etude, on se place dans le cadre
de l’approximation a≪
λ
, dite ≪acoustique ≫, o`
u les champs pr´
ec´
edents traduisent une ´
evolution de
≪faible amplitude ≫de la particule fluide autour de sa position au repos (y,z).
On suppose que l’eau de mer est un fluide incompressible de masse volumique
µ
=1,00 ·103kg.m−3
en ´
ecoulement irrotationnel. La pression atmosph´
erique P
0et le champ de pesanteur ~g=−gb
ezsont
uniformes, on prendra g=9,81 m.s−2. Enfin, dans le r´
ef´
erentiel terrestre (Oxyz), l’´
ecoulement v´
erifie
l’´
equation de Navier-Stokes
µ
h
∂
~v
∂
t+ (~v·−−→
grad)~vi=−−−−→
gradP+
µ
~g−2
µ
~
Ωt∧~v+
η
∆~v
o`
u~
Ωtd´
esigne le vecteur rotation de la Terre autour de son axe polaire et
η
la viscosit´
e dynamique de
l’eau de mer. Pour les application num´
eriques on prendra
η
=10−3Pa.s.
Pour l’´
etude envisag´
ee, l’´
equation de Navier-Stokes peut ˆ
etre grandement simplifi´
ee dans le cadre des
approximations suivantes :
– A1 : le terme de viscosit´
e est n´
egligeable devant le terme de convection ;
– A2 : le terme de Coriolis est n´
egligeable devant le terme de convection ;
– A3 : la d´
eriv´
ee convective est n´
egligeable devant la d´
eriv´
ee temporelle locale.
1 — En consid´
erant acomme distance caract´
eristique du d´
eplacement d’une particule fluide,
traduire litt´
eralement chacune des approximations sous forme d’une in´
egalit´
e en ordre de grandeur
portant sur les quantit´
es a,T,
λ
, et les constantes du probl`
eme.
2 — Proposer des valeurs num´
eriques pour
µ
et Ωt. En d´
eduire les ordres de grandeurs inf´
erieur
et sup´
erieur pour
λ
impos´
es par les approximations A1 et A2 dans le cas d’une houle telle que
a=1 m et T=5 s. Ces approximations sont-elles justifi´
ees ?
3 — Quelle propri´
et´
e doit v´
erifier le champ de vitesse ~vpour qu’il existe un potentiel des vitesses
scalaire Φ(y,z,t)tel que ~v=−−−−→
grad Φ. Quelle est l’´
equation v´
erifi´
ee par Φ?
4 — Simplifier l’´
equation de Navier-Stokes dans le cadre des approximations A1 , A2 et A3 .
En d´
eduire que la quantit´
e
ε
=
∂
Φ
∂
t+P
µ
+gz est uniforme dans l’´
ecoulement. Quelle signification
physique peut-on donner `
aP
µ
+gz ?
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