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BCE
Projections macroéconomiques pour la zone euro établies par les services de la BCE
Septembre 2015
PROJECTIONS MACROÉCONOMIQUES DE SEPTEMBRE 2015
POUR LA ZONE EURO ÉTABLIES PAR LES SERVICES DE LA
BCE
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1. LES PERSPECTIVES POUR LA ZONE EURO : VUE DENSEMBLE ET CARACTÉRISTIQUES-CLÉS
La reprise de lactivité dans la zone euro devrait se poursuivre, bien qu’à un rythme un peu plus faible
que prévu, et cette évolution se traduit par de légères révisions à la baisse des perspectives de croissance.
Cette reprise sera soutenue par la dynamique interne favorable, alors que lenvironnement externe est
devenu moins porteur. L’inflation resterait très faible en 2015 et devrait progresser sur lhorizon de
projection, pour sétablir à 1,7 % en 2017. Selon les anticipations actuelles, la hausse du taux dinflation
annuel se matérialiserait un peu plus lentement que prévu en juin. Dès lors, la projection relative à la
progression de lIPCH a été également révisée à la baisse en raison, dans une large mesure, du repli des
cours du pétrole.
Les projections sont fondées sur des hypothèses concernant les cours du pétrole et les taux de change
pour lesquelles la date darrêté est le 12 août 2015. Les évolutions des prix du pétrole et du taux de
change de leuro depuis la date darrêté font apparaître des risques à la baisse pour les projections
macroéconomiques des services de la BCE relatives à la croissance du PIB en volume et à la progression
de lIPCH.
La reprise économique devrait se poursuivre, bien quà un rythme un peu plus faible que prévu. La
dynamique interne se renforcerait progressivement, soutenue par la politique monétaire de la BCE, et
notamment les mesures non conventionnelles. Au niveau mondial, les perspectives sont devenues moins
favorables, reflétant les évolutions négatives observées dans certaines économies de marché émergentes.
Toutefois, dans lensemble, les anticipations vont encore dans le sens dun raffermissement de la
croissance mondiale sur lhorizon de projection, tirée principalement par lévolution favorable de
l’activité dans les économies avancées.
La contribution des facteurs externes à lactivité économique dans la zone euro devrait être plus
faible que celle prévue par les projections de juin 2015. Alors que la croissance attendue dans les
économies avancées demeure globalement inchangée par rapport aux projections de juin 2015, les
perspectives pour lactivité et les importations dans les principales économies de marché émergentes ont
fait lobjet dune révision à la baisse sensible. En conséquence, la demande étrangère adressée à la zone
euro devrait se redresser à un rythme notablement plus faible que celui anticipé par les projections de
juin 2015. Toutefois, la dépréciation antérieure de leuro exercerait encore une incidence favorable sur la
croissance des exportations de la zone euro.
Les effets favorables des mesures non conventionnelles de la BCE continuent de se transmettre à
l’économie. Les taux des prêts bancaires ont encore baissé au deuxième trimestre de cette année et
1 Les projections macroéconomiques établies par les services de la BCE apportent une contribution à lévaluation par le Conseil
des gouverneurs des évolutions économiques et des risques pour la stabilité des prix. Des informations sur les produres et les
techniques utilisées pour létablissement des projections sont fournies dans le document intitulé A guide to Eurosystem staff
macroeconomic projections exercises, publié par la BCE en juin 2001 et disponible sur son site Internet. La date darrêté pour
les hypothèses techniques telles que les cours du pétrole et les taux de change est le 12 août 2015 (cf. encadré 2). Celle des
autres informations présentées dans cet exercice est le 21 août 2015.
Le présent exercice de projection macroéconomique couvre la période 2015-2017. Les projections calculées sur un horizon
aussi long étant très incertaines, il convient de les interpréter avec beaucoup de précautions. Cf. larticle intituUne évaluation
des projections macroéconomiques établies par les services de lEurosystème du Bulletin mensuel de la BCE de mai 2013.
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demeureraient à un niveau historiquement bas sur lhorizon de projection. La demande globale et, plus
particulièrement, la formation de capital fixe ainsi que les exportations devraient bénéficier de
l’orientation très accommodante de la politique monétaire.
Au lendemain de la crise, le processus dajustement de léconomie se poursuit, soutenant la
croissance. Aps les nombreuses années dassainissement budgétaire qui se sont succédé jusquen 2013,
l’orientation budgétaire, mesurée comme la variation du solde primaire ajusté du cycle hors soutien
accordé par les pouvoirs publics au secteur financier, devrait être légèrement expansionniste sur lhorizon
de projection. Les conditions doffre de crédit se sont encore améliorées, comme en témoigne le net
assouplissement des critères doctroi et des conditions de financement dont fait état la dernière enquête
sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro. Lendettement des sociétés non financières
(mesuré par le ratio dette/fonds propres) a continué de se contracter début 2015, revenant à ses niveaux
d’avant la crise. Les ménages ont accompli de nouveaux progrès dans la réduction de leur endettement et
leur patrimoine net a encore progressé au cours des derniers trimestres. Parallèlement, les prix de
l’immobilier résidentiel semblent avoir atteint un point bas et ont entamé, en moyenne, une remontée dans
la plupart des pays de la zone euro. En dernier lieu, le marché du travail a connu un retournement de
tendance et soutient de plus en plus la croissance de la consommation privée.
Toutefois, plusieurs facteurs continuent de peser sur les perspectives de croissance. L’endettement
des secteurs public et privé demeure à des niveaux très élevés dans certains pays. Le chômage structurel
reste également élevé, en particulier dans plusieurs pays en difficulté de la zone euro. Les préoccupations
relatives au potentiel de croissance à long terme et à la lenteur des progrès réalisés dans la mise en œuvre
des réformes structurelles continueront de freiner les dépenses dinvestissement. Enfin, les événements
récents survenus en Grèce impliquent une révision à la baisse significative des perspectives pour ce pays.
Graphique 1 Projections macroéconomiques
1)
(données trimestrielles)
PIB en volume de la zone euro
2)
IPCH de la zone euro
(variations trimestrielles en pourcentage) (variations annuelles en pourcentage)
1) Les fourchettes de projection sont calculées à partir des écarts entre les réalisations et les projections antérieures établies depuis
plusieurs années. Lamplitude de ces intervalles est égale à deux fois la valeur absolue de lécart moyen observé entre projections et
alisations. La méthode utilisée, comprenant un ajustement pour tenir compte dévénements exceptionnels, est présentée dans la
publication de la BCE intitulée New procedure for constructing Eurosystem and ECB staff projection ranges, décembre 2009,
disponible sur le site Internet de la BCE.
2) Données corrigées du nombre de jours ouvrés.
La hausse de lIPCH sest globalement stabilisée à de faibles taux positifs au cours des derniers
mois. L’inflation globale a oscillé autour de 0,2 % au cours de la période allant jusquen août 2015, après
être remontée par rapport au point bas de - 0,6 % atteint en janvier 2015. Largement inchangé ces derniers
-3,5
-3,0
-2,5
-2,0
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
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3,0
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4,0
4,5
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mois, le taux dinflation masque des évolutions divergentes de ses composantes. La baisse de lIPCH
énergie et produits alimentaires traduit le recul des prix du pétrole et des matières premières alimentaires
qui, dans le cas du pétrole, a été atténué en partie par une forte augmentation des marges de raffinage. En
revanche, la progression de lIPCH hors énergie et produits alimentaires a légèrement accéléré au cours
des derniers mois, sous leffet de la hausse des prix des produits manufacturés hors énergie, tandis que
l’augmentation des prix des services a été relativement stable.
Dans un futur proche, la hausse de lIPCH devrait rester faible et saccentuer vers la fin 2015. Alors
quelle devrait sélever, en moyenne, à 0,1 % en 2015, elle s’accélérerait à 1,1 % en 2016 et à 1,7 % en
2017. Des effets de base haussiers, conjugués à la remontée prévue des cours du pétrole en termes
d’euros, engendreraient une atténuation de la contribution à la baisse de la composante énergie de lIPCH
à partir du quatrième trimestre 2015. Toutefois, les contributions positives de la composante énergie à la
progression de lIPCH global ne devraient se concrétiser quà partir du quatrième trimestre 2016. La
hausse de lIPCH hors énergie se renforcerait progressivement sur lhorizon de projection, traduisant une
augmentation plus forte des salaires et des marges bénéficiaires. La réduction de la sous-utilisation des
capacités productives dans léconomie et sur le marché du travail ainsi que laccentuation des tensions sur
le marché du travail, se reflétant dans le repli du taux de chômage à 10,1 % en 2017, devraient pousser
l’inflation sous-jacente à la hausse au cours des prochaines années. En outre, lamplification des tensions
inflationnistes dorigine externe résultant de lincidence prolongée de lévolution des taux de change sur
les prix à la consommation et les tensions exercées par la remontée prévue des prix de lénergie et des
matières premières hors énergie contribueront au rebond de l’inflation sous-jacente.
2. LÉCONOMIE RÉELLE
La reprise de lactivité dans la zone euro se poursuivrait, bien quà un rythme un peu plus faible
que prévu. Après avoir connu une forte accélération sous leffet du recul des prix du pétrole fin 2014-
début 2015, lactivité, au deuxième trimestre 2015, n’a pu maintenir entièrement la dynamique observée
au début de cette année. La croissance du PIB en volume a fléchi à 0,3 % au deuxième trimestre, et son
rythme dexpansion devrait atteindre un ordre de grandeur similaire au second semestre 2015. Alors que
les perspectives moroses concernant les échanges commerciaux freinent la dynamique de la croissance
dans la zone euro, la dépréciation antérieure du taux de change effectif de leuro et le bas niveau des taux
d’intérêt sont de nature à soutenir linvestissement des entreprises tandis que lévolution favorable des
marchés du travail et la décrue des prix de lénergie conforteront la consommation. Toutefois, compte
tenu des perspectives de croissance moins favorables dans les économies de marché émergentes et de la
contraction de la demande extérieure, la reprise conjoncturelle sera plus faible que prévu et lécart de
production négatif persistera encore quelque temps. En moyenne annuelle, la croissance du PIB en
volume devrait nettement se raffermir, passant de 0,9 % en 2014 à 1,4 % en 2015, 1,7 % en 2016 et 1,8 %
en 2017.
Les dépenses de consommation privée devraient rester le facteur déterminant de la reprise. Les
perspectives à court terme pour la croissance du revenu réel disponible restent favorables, grâce à
l’incidence du nouveau recul des prix de lénergie sur le revenu réel. Par la suite, les revenus salariaux
devraient augmenter dans un contexte de croissance régulière de lemploi et daccélération de la
rémunération nominale par personne occupée, tandis quune hausse des autres revenus des ménages est
également prévue au fur et à mesure de la reprise de lensemble de léconomie. Le faible niveau des coûts
de financement et lassouplissement des conditions de financement, renforcés par les mesures non
conventionnelles de la BCE, devraient soutenir la consommation privée et, jusquà un certain point,
l’accroissement du patrimoine net des ménages, traduisant à la fois la hausse des prix des actifs financiers
en 2015 et les nouvelles améliorations constatées sur les marchés de limmobilier au cours de la période
2016-2017. Globalement, la croissance annuelle de la consommation privée sélèverait à 1,7 % en
moyenne sur lhorizon de projection (après une hausse de 1 % en 2014).
Le taux dépargne devrait afficher un profil en forme de cloche au cours des prochains trimestres,
reflétant dans une certaine mesure le lissage de la consommation étant donné l’évolution atone des
cours du pétrole observée récemment. Après la faible progression du taux dépargne au cours de
l’année 2015, sachant que la hausse du revenu liée à la baisse des cours du pétrole est en partie affectée à
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l’épargne, une légère diminution du taux dépargne est attendue courant 2016 lorsque cette incidence se
sera dissipée. Abstraction faite de cette répercussion temporaire, le taux dépargne demeurerait
globalement inchangé sur le restant de lhorizon de projection, reflétant des effets compensatoires. Dune
part, les revenus dintérêts très bas tendent à décourager lépargne par le biais dun effet de substitution
intertemporel. De plus, dans certains pays, un nouveau renforcement de la confiance des consommateurs,
conjugué à la réduction progressive du chômage, pourrait provoquer une diminution de lépargne de
précaution. En outre, les ménages pourraient procéder de plus en plus à des achats importants reportés
jusquà présent, ce qui réduirait le taux dépargne. Dautre part, les niveaux de chômage et dendettement
élevés maintiendraient une certaine pression à la hausse sur lépargne. Par ailleurs, le très faible niveau
des taux dintérêt pourrait se traduire par la nécessité de constituer, dans certains pays, une épargne
supplémentaire en vue de la retraite.
L’investissement résidentiel dans la zone euro devrait se redresser, à partir dun niveau faible
toutefois. Après la récession sévère enregistrée durant huit ans et une baisse cumulée de plus de 25 %,
l’investissement résidentiel devrait se stabiliser en 2015. À terme, il devrait connaître une dynamique plus
forte sur l’horizon de projection, à la faveur de la croissance soutenue du revenu réel disponible, des taux
hypothécaires très bas et de lassouplissement des conditions de financement, renforcé par les mesures
non conventionnelles de la BCE. Cela devrait engendrer une plus forte croissance des prêts consentis aux
ménages. Ceci étant, le haut niveau dendettement des ménages dans certains pays et des effets
démographiques défavorables dans dautres sont susceptibles denrayer une augmentation plus marquée
de linvestissement résidentiel.
L’investissement des entreprises devrait progressivement saccélérer, sous leffet des mesures non
conventionnelles de la BCE et de la reprise conjoncturelle. Les conditions sont propices à un
redressement progressif. La tendance de la demande, la nécessité de remplacer le stock de capital après
plusieurs années dinvestissement atone, lorientation très accommodante de la politique monétaire et une
augmentation des marges bénéficiaires devraient soutenir les dépenses dinvestissement. De surcroît, la
pression globale résultant du désendettement des entreprises dans la zone euro devrait, sur lhorizon de la
prévision, peser dans une moindre mesure que par le passé sur linvestissement des entreprises. Toutefois,
la reprise de linvestissement des entreprises sera encore freinée par les goulets détranglement financiers
subsistants et les niveaux élevés dendettement dans certains pays ainsi que par les anticipations dune
croissance potentielle plus faible que précédemment.
La demande étrangère adressée à la zone euro devrait se renforcer progressivement sur lhorizon
de projection, mais son rythme dexpansion sera plus lent que prévu en raison dune croissance des
importations beaucoup moins soutenue dans les économies de marché émergentes. La dynamique de
la demande étrangère adressée à la zone euro serait sensiblement moins forte que celle enregistrée avant
la crise, reflétant à la fois le ralentissement de lactivité mondiale et une diminution de lélasticité du
commerce international par rapport à la croissance, laquelle est attribuable, pour une large part, à la
révision à la baisse du contenu attendu en importations de la croissance dans les économies de marché
émergentes (cf. encadré 1).
La croissance des exportations hors zone euro devrait néanmoins se redresser modérément sur
l’horizon de projection, grâce également à la dépréciation antérieure du taux de change de leuro.
Les parts de marché à lexportation hors zone euro devraient saccroître. La progression des importations
de la zone euro en provenance du reste du monde devrait saccélérer graduellement sur lhorizon de
projection, reflétant le renforcement de la demande totale dans la zone euro. Lexcédent du compte
courant augmenterait, passant de 2,1 % du PIB en 2014 à 3,0 % en 2015, sous leffet de lévolution des
termes de léchange, avant de revenir à 2,7 % en 2017.
L’écart de production devrait se réduire, principalement en liaison avec la faible croissance du PIB
potentiel. Selon les estimations, la croissance potentielle se situerait aux alentours de 1 % sur lhorizon
de projection, demeurant nettement en deçà de son taux davant la crise. La progression attendue du PIB
en volume étant supérieure à son potentiel, lécart de production négatif devrait se resserrer
progressivement sur lhorizon de projection.
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Encadré 1
LENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
La croissance mondiale reste aussi progressive quinégale. Elle a été modérée au premier trimestre de
l’année et les derniers indicateurs et données suggèrent, également à court terme, une faible activité
internationale. À plus long terme, la croissance mondiale devrait se renforcer. Le bas niveau des prix du
pétrole, le maintien de conditions de financement accommodantes à léchelle internationale, le
ralentissement des processus dassainissement budgétaire, lamélioration de la situation sur les marchés
du travail et le renforcement de la confiance devraient favoriser une accélération de la croissance dans les
économies avancées. En revanche, les perspectives se sont nettement assombries dans les économies de
marché émergentes alors que certains des risques à la baisse identifiés dans les projections antérieures se
sont matérialisés. Des obstacles structurels ainsi que des déséquilibres macroéconomiques freinent la
croissance dans certaines économies de marché émergentes tandis que dautres subissent les effets
défavorables de la baisse des cours des matières premières, de lincertitude politique et du resserrement
des conditions de financement externes. Après un lent redémarrage en début dannée, la progression du
PIB mondial (hors zone euro) devrait saccélérer et passer de 3,2 % en 2015 à 4 % dici 2017.
Les échanges internationaux ont nettement marqué le pas au premier semestre 2015 et ne devraient
se ressaisir que graduellement sur lhorizon de projection. La forte chute des importations, dans
certaines des grandes économies de marché émergentes, a pesé sur les importations mondiales même si
les échanges relatifs aux économies avancées sont plus résilients. Étant donné les surprises baissières qui
ont ponctué les quatre dernières années en termes déchanges mondiaux et la persistance attendue de
perspectives médiocres concernant les importations des économies de marché émergentes, la probabilité
que les échanges mondiaux enregistrent un brusque rebond est désormais écartée. Les enquêtes et les
modèles à court terme indiquent une reprise très modeste pour le restant de lannée. Par la suite, les
importations mondiales devraient progresser au même rythme que le PIB mondial. Quant à la demande
extérieure adressée à la zone euro, elle devrait samplifier de 1,5 % en 2015 à 4,1 % dici 2017.
Par comparaison avec les projections établies par les services de la BCE publiées en juin, lactivité
économique mondiale a été révisée à la baisse sur la totalité de lhorizon de projection, reflétant la
détérioration des perspectives pour les économies de marché émergentes. La demande extérieure
adressée à la zone euro a également fait lobjet dune révision à la baisse significative, ce qui traduit
l’hypothèse selon laquelle la faiblesse de lactivité dans les économies de marché émergentes pèsera sur
les importations avec plus de vigueur que prévu.
L’environnement international
(variations annuelles en pourcentage)
Note : les révisions sont calculées à partir de chiffres non arrondis.
1) Calculé comme la moyenne pondérée des importations.
2) Calculée comme la moyenne pondérée des importations des partenaires commerciaux de la zone euro.
L’amélioration de la situation sur le marché du travail dans la zone euro devrait se poursuivre sur
la période de projection. Au premier semestre 2015, lemploi a crû de 1,9 million de postes par rapport à
son point bas de la mi-2013, tout en restant inférieur de 3,9 millions à son niveau maximum davant-crise.
La hausse des effectifs employés devrait nettement se confirmer sur lhorizon de projection,
principalement en raison de la reprise économique et, dans certains pays, à la faveur dincitations fiscales,
de la modération salariale et des réformes antérieures des marchés du travail. Le nombre dheures
2014 2015 2016 2017 2015 2016 2017 2015 2016 2017
PIB mondial en volume (hors zone
euro)
3,7 3,2 3,8 4,0 3,4 4,1 4,1 -0,2 -0,3 -0,1
Commerce mondial (hors zone euro)
1)
3,2 1,4 3,3 4,1 2,0 4,8 5,2 -0,6 -1,5 -1,1
Demande extérieure de la zone euro
2)
3,3 1,5 3,3 4,1 2,2 4,6 5,0 -0,7 -1,2 -0,9
Septembre 2015
Juin 2015
Révisions depuis
juin 2015
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