SPECTRE DE SOPHOCLE Toi aussi tu as résolu tes petites énigmes qui ont fait avancer ta vie et croître ton pouvoir. Donc, c'est peut-être par habitude (dans le monde ne comptent que le pouvoir, l'argent et la victoire...) que tu as cru que ton fils lui aussi était une énigme. Et tu t'es mis, plein de bonne volonté, à la résoudre. Et si ç'avait été une énigme, tu l'aurais sûrement résolue. Soit par le biais de la religion, soit par celui de la folie, ou enfin, comme c'était le plus probable, par celui, justement, de la raison. Moi non, mais toi, tu as le culte de la raison. Et c'est à travers elle, en effet, je le répète, que se résolvent les énigmes, dont est terriblement parsemé l'espace qui s'étend entre l'homme et son pouvoir sur la réalité. A travers la science, la raison n'a rien fait d'autre pendant des siècles que résoudre les énigmes, et c'est pareil pour son frère cadet, le sens commun. Tu es riche, homme qui geins, tu as le pouvoir ; en toi le monde ne se discute pas ; il y a en toi une intégrité profonde ; gagnée en résolvant les diverses difficultés de la lutte les résistances – je répète – qu'oppose le monde à qui le veut. Mais le difficulté engendre la difficulté ; chaque solution est éphémère. Dis-moi! A quoi cela a-t-il servi à mon Oedipe de résoudre l'énigme? A prendre le pouvoir? Il l'a pris et il l'a perdu. Et, c'est là où je voulais en venir, il l'a perdu sans avoir rien su du mystère. Affabulazione, Pier Paolo Pasolini Martin, enfant recruté pour la création de la Vie est un Songe, posant devant les guitares du spectacle CALDERON de Pier Paolo Pasolini Edition BABEL Texte français de Michèle Fabien Mise en scène Raphaël Gimenez distribution Carla Figliolini Virginie Simms Maelys Castets Marie Lansac Raphaël Gimenez Ken Michel Bruno Pottier Nicole Leplat Christel Rossel presque tous Première Rosaura Deuxième Rosaura Troisième Rosaura Stella, Carmen, Agostina Le speaker Sigismond, Pablo, Enrique Manuel, Le prêtre, Basilio Basilio, Manuel La reine Dona Lupe, La mère Carmen Le Choeur, Melainos et Leucos. Atelier amateur de Création théâtrale dans le cadre du Jardin d'Essai mis en place par la Compagnie Olinda et aussi en partenariat avec la Compagnie le Mille-Feuille REPRESENTATIONS En JUIN 2009 au THEATRE AINSI DE SUITE 23 rue Gaston de Saporta - Aix-en-Provence Lundi 22 Mardi 23 Vendredi 26 Samedi 27 Dimanche 28 19 h 19 h 22 h 22 h 19 h En JUILLET 2009 à 22h au CLOîTRE DU LYCEE PROFESSIONNEL VAUVENARGUES (en extérieur) 60 boulevard Carnot - Aix-en-Provence (entrée impasse du Gallet Cantant) Mardi 7 Mercredi 8 Jeudi 9 RENSEIGNEMENT & RESERVATION 06 60 21 99 27 (Raphaël Gimenez) [email protected] Compagnie Olinda - 3 Rue Jaques de La Roques – 13100 Aix-en-Provence Compagnie Le Mille-Feuille – 1 Rue Tavan – 13100 Aix-en-Provence Présentation des Compagnies associées au projet LA COMPAGNIE OLINDA http://www.fonderie-aix.com Une compagnie pour une école du spectateur. L’association Compagnie Olinda est née à Marseille en 1989. Présente depuis 1991 à Aix, Olinda est à l’origine du projet global de La Fonderie. D’abord Compagnie de Théâtre professionnelle, Olinda veut s’adresser à tous les publics, tout en portant une attention particulière aux plus jeunes, qui sont les spectateurs de demain. Ainsi, parallèlement à une diffusion toutpublics de ses Créations, Olinda a développé une politique scolaire dense. Avec plus de 30 Créations à son actif et plus de 120 000 spectateurs depuis 1989, Olinda est devenu une valeur sûre de la scène régionale. Dans la logique d’une volonté affirmée d’émulation créative, Olinda a mis en place un ensemble d’Ateliers de Pratiques pour Amateurs ouverts à partir de 5 ans. Ainsi, La Compagnie Olinda propose depuis 1994 des Ateliers hebdomadaires de pratique du théâtre à destination des amateurs. Enfin Olinda accueille et abrite le travail d'autre compagnies. Ouverts à tous, nos Ateliers s’articulent autour de la pratique du travail de comédien et de la scène vivante. Improvisation, entraînement de l’acteur, création, travail sur les textes classiques et contemporains Depuis leur création de nombreuses personnes ont ainsi pu découvrir ou approfondir leur rapport à la scène. Ces Ateliers sont des espaces d’expression intime autant que collective. Nombre d’entre eux donnent lieu en fin de saison à une création collective donnée en public. LA COMPAGNIE LE MILLE-FEUILLE http://lemillefeuille.unblog.fr La jeune compagnie de théâtre le Mille-Feuille, sous l'impulsion de Ken Michel, qui en est aujourd'hui le responsable artistique et administratif, est née en décembre 2005 à Aix-en-Provence. Le Mille-Feuille : collectif pluriel qui se conjugue au singulier de la rencontre pour un art vivant, résolument vivant : organique. Un tout uni vers la créativité. Le Mille-Feuille, moins pour revendiquer telle esthétique que pour une pratique du texte qui soit autant active que sensible, basée sur l'échange tout en restant ouvert à la transdisciplinarité. Nous aurions aimé pouvoir représenter Le Funambule de Jean Genet, texte manifeste de la fascination, plaidoyer d'un véritable rapport amoureux entre l'artiste et son image. Son outil, son partenaire, et son art. "Qui peut savoir quelle est la réalité des rêves, Outre celle de nous rendre anxieux de la vérité." Pier Paolo Pasolini, Porcherie. Il y a deux ans que La Compagnie Olinda a créé le JARDIN D’ESSAI. Il a fleuri de nombreuses envies de théâtre, et c’est avec plaisir, et dans la continuité des ces envies communes entre amateurs et professionnels, que la Cie Olinda a encore semé cette année les graines à germer de nouvelles créations. Le Jardin d’essai est un espace d'Ateliers Amateurs mis en place par Christel Rossel, la directrice de la Compagnie, où de jeunes metteurs en scène ont l’opportunité de travailler dans de bonnes conditions de confort : une salle assez grande (située dans l'école Jean-Jaurès II), un accompagnement, une communication, un lieu promis de représentation. Cette année il s'agit du théâtre Ainsi-de-Suite. présentation de l'atelier CALDERON de PIER PAOLO PASOLINI dans la plaquette d'information du lancement du Jardin d'Essai saison 2008/2009: CALDERON de Pier Paolo Pasolini <> Jeudi soir de 19h à 22h Dans CALDERON, Pier Paolo Pasolini s’inspire de La vie est un songe* de Pedro Calderon de la Barca, y mèle le tableau Les Ménines de Velasquez, conjugue politique et poétique, essences principales de ce philtre vivant entre rêve et réalité nommé théâtre, et se plait à mettre en relation le mythe et l’histoire, l’intime et l’universel... La folie côtoie le quotidien comme un poison frôle la mort pour rêvéler la vie... Nous vous invitons à venir partager ce travail sur l'univers baroque et déjanté de Pasolini, variation en spirale autour du thème du théâtre luimême. S’agissant d’un atelier de création ambitieux, les participants se verront confrontés à la réalité théâtrale et artistique de manière directe : un projet exigeant qui ne saurait aboutir sans l’implication sérieuse et assidue de tous. « Pasolini, avec une ambition folle, convoque tout le théâtre dans son théâtre. Il invite à sa table, Eschyle et le siècle d’or, Shakespeare et Brecht pour mieux toucher à l’universel. » Laurent Fréchuret – directeur du CDN de Sartrouville * Cet atelier fait écho à la création de La vie et un songe réalisée l'année dernière avec la compagnie Le Mille-Feuille ( Cie avec laquelle nous nous sommes associé pour cet atelier), et de nombreux ponts seront jetés cette saison entre ces deux travaux menés de front commun puisque l'atelier La vie est un songe continu ; peut-être même ne s’agira-t-il que d’une seule pièce… L'année passant, l'envie que ce ne soit qu'une seule pièce regroupant La vie est un Songe de Calderon et Calderon de Pasolini, s'est mutée en la création confirmée d 'un triptyque sur la question ''Est-ce que la Vie est un Songe?'' dont Calderon forme le deuxième volet. Le troisième volet sera une tentative de réponse cette fois collective, avec des acteurs issus des deux pièces précédentes, La vie et Songe et Calderon, et d'autres désireux de tenter l'aventure théâtrale et réflexive avec nous. NOTE D'INTENTION Bribe pasolinienne du metteur en scène. Première note d'intention écrite quelques jours après la première lecture de Calderon. « ce spectacle doit être une fête vaudou, ancestrale, épique, les étoiles dansent en riant aux éclats lorsque des diables les chatouillent. Un tourbillon ascensionnel vers le réveil. A moins que ce ne soit une chute... La pesanteur y perd elle même ses repères. On patauge, on respire, on glisse, on respire, on vole, on respire, on suffoque, on respire, on rit, on respire... On - silence respire - silence - On crie en silence... on s'élève, on tombe, on se réveil. On retrouve son enfance. On joue. On sent. Sensations. Ouverture au monde. Regard neuf. Douceur autour. on respire, on s'élève, on tombe. La vieillesse. Rides, visage fripé, corps fatigué, lourdeur. Sagesse. Le poids du temps sur les épaules. on tombe. on s'élève. On meurt. Sensation, sagesse, on respire plus. Mais ce n’est pas l’apnée, ni le bâillon trop serré. poids du temps sur les épaules évaporé. on est léger. Comme une plume d’oie dans la mais habile d’un écrivain du XVI siècle, non, d’un calligraphe contemporain qui sait danser le tango et le flamenco. Au feu les rêves volés. La mort, petite, comme une fête tentaculaire. L'ivresse éternelle. Ou plutôt non, être comme ivre pour l’éternité. Ce n’est pas pareil. La différence intime entre une profonde conviction et une certitude étalée. La réalité : le véritable instant présent. Comment ? Quel jugement ? Le votre ? Ou celui que j’écrase sur cette feuille de mes propres doigts ? Comment ça quelle colère m’anime ? Je ne fais que porter en moi la colère ancestrale de ces hommes vivants entre terres arides et soleils torrides, toréadors et corridas, sanguins, berserks à l’approche d’un steak quand l’horloge organique de la faim résonne. Toutes mes vrais volontés nouvelles sont teintées de la vibration de mon sang originel. Et pas unes qui ne fassent battre mon coeur. Je veux mettre en scène Calderon! » « Je me suis rendu compte en mettant en scène La Vie est un Songe de Pedro Calderon de la barca, que la question soulevée par cette pièce de théâtre laissait le gouffre d'une réponse sans voix résonner étrangement entre les murs millénaires de notre actualité. Je me suis rendu compte, donc, que cette question : « Est-ce que la vie est un songe? » fluctue le manichéisme d'une tentative de réponse, selon les circonstances, mais pose toujours le souci de la réalité comme principe fondateur de cette réponse. Aussi moi-même, pris au piège de ce questionnement sans fin, (est-ce que la vie est un songe?), j'ai longuement cherché à y répondre. Je compris que ce n'était pas la bonne manière de procéder. Toutefois, dans ma recherche, puisque cette réponse inaccessible est devenue recherche, je trouve sur internet le dossier de Laurent Fréchuret sur sa mise-en-scène de Calderon de Pier Paolo Pasolini. Je lis Calderon. J'y trouve une interrogation de plus, qui est presque une réponse à cette question devenue décidément pressante comme une obsession: « est-ce que, bon sang, la vie est un songe, oui ou non? ». Je décide donc de mettre en scène Calderon de Pasolini. Je trouve la possibilité d'une réponse à mes propres interrogations, le pouvoir, l'engagement face à la vrai nature de la vie. La vision de Pier Paolo Pasolini sur la vie, son marxisme affirmé ou infirmé par son mysticisme, répondent en partie pour lui à cette question. Il nomme la réponse réalité. Je mets en scène, avec, constamment en tête deux idées qui se confrontent, l'esthétique et la réalité : réalité esthétique d'un théâtre iconique, rêvé spectaculaire d'un côté, de l'autre, réalité esthétiquement décelable au sein même de ce qui nous constitue et nous porte, qui nous entoure, la vie. L' Art et la Vie. La vie réelle et sa représentation. La vie et l'idée de la vie. La Vie et les songes. La vie et le mensonge. Dans le songe pourtant, nous laissons nos angoisses s'agiter, se concrétiser en images mentales presque palpables, afin d'en mieux supporter les dommages et intérêts culpabilisateurs dans la vie. « Dans la véritable vraie vie » (dit Jean-Michel Basquiat dans La Révolte des Anges d'Enzo Cormann). Dans la réalité nous camouflons nos angoisses derrière le masque d'une vérité, alors même qu'elles s'expriment à travers nous. D'un côté cette question et ces tentatives de réponses, avec des théories artistiques en conception qui me sont propres issues d'une confrontation de bribes d'autres théories plus prestigieuses mais aussi ma propre réalité, ma vie, mes doutes et mes besoins. Et de l'Autre, cette réalité là: Le Plateau. D'un côté la salle vide où trônent sur leurs fauteuils encore imaginaires les fantômes de cette foule rêvée des spectateurs de la première représentation. De l'autre cet espace vide, ou flotte le fantasme d'un spectacle vivant, divertissant et sensationnel pour les badauds, sensationnel pour les esthètes et les intellos, fascinant pour tous, dérangeant pour les bourgeois, « c'est à dire la majorité, la majorité ». Fantasme flouté par les comment et les pourquoi de cette pièce. Mais toujours la nécessité ultime de cette pièce. Toujours cette évidence : celle d'un doute. L'évidence et le malaise. Tentative d'une mise-en-scène, donc d'une mise en évidence d'un doute et d'un malaise. Le malaise qui accompagne les écrits de Pasolini. Le malaise de notre société. Le malaise de notre Histoire. Et l'évidence de son immuabilité. l'évidence d'un abandon. Nous sommes tous coupables. Autant que tous les hommes et les femmes de ce monde peuvent être des pères et des mères (d'après Pasolini), mais sont en fait surtout et avant tout les fils et les filles de leurs parents. Des enfants à qui l'on transmet l'abandon. Sentiment ancestrale d'abandon face au pouvoir insurmontable de la nature, et encore et toujours aujourd'hui plus qu'hier, abandon comme un vide que nous emplissons de nos dogmes, de nos idéologies. Et voulant lutter contre cet abandon nous forgeons des armes, des armes vaines pourtant politiquement, vaines poétiquement, vaines humainement. D'où la folie, le crime, le désenchantement. Des armes dont on se sert un temps et qu'on abandonne. L' Histoire témoigne pour nous. Voilà ce à quoi nous en sommes arrivés. « après la trahison, plus besoin de traîtres » (dit Sigismond dans la Vie est un Songe, alors que ces traître-là l'on sauvé), car comme toujours « à la fin du cycle on a le code »(dit Basilio dans Calderon), mais ce code, nous n'en faisons qu'un rêve, et non pas la réalité. Nous rêvons notre gloire, notre liberté, notre pouvoir, notre avènement, nous rêvons tout, nous rêvons tous, et quand on arrive au sommet du rêve, ce rêve devenant réalité, cette nouvelle réalité-là est alors rêvée à sont tour par d'autres, qui armés pour nous en détacher et s'en emparer à leur tour deviendrons euxmême des êtres dont les rêves devenus réalité seront rêvés par d'autres etc. Et les bourreaux deviendrons des victimes, et les victimes des bourreaux. « Car au sein même des exclus il y a des exclus. » s'affirme Pablo dans Calderon. L'avidité, les autres, la cupidité, les autres, la souffrance, les autres, le fantasme, les autres, la folie, les autres, l'envie, les autres, l'orgueil, les autres, L'envie, nous autres. Le besoin, les autres. La Peur, les autres. Le courage, le dépassement de soi. L'abandon, l'abandon de soi. La peur de l'abandon. La solitude. L'autre, notre ennemi, l'autre notre nécessité. » Raphaël Gimenez Résumé de la pièce L'ambiance est à la cruauté, le temps et prêt à tomber comme une guillotine sur la tête de Rosaura, suspendu jusqu'à la dernière réplique de chacun de ses rêves, ou de ses réalités. Trois réalités ambigûes comme un rêve, trois réveils où elle ne se souvient plus, la mémoire perdue de ce rêve, la mémoire perdue de son identité. Rêve et réalité liés par la mémoire et l'oubli. Au premier réveil, elle est fille d'Aristocrate, de la plus haute Aristocratie, roi et reine sont ses parents. Elle est une Infante. Mais ce n'est pas elle. Un bel Homme arrive dan l'embrasure de cette porte hermétiquement close de l'aristocratie sur le monde. Les Ménines de Vélasquez ont beau l'entourer, Un mal la ronge : Le déni de son identité , et l'acceptation de l'oubli, la nature ayant horreur du vide, la folie la rattrape. Elle tombe amoureuse de ce bel homme, sans savoir qu'il est son père. « Maintenant Rosaura est prête à énoncer la plus extrême vérité : le vie est un lager, où l'homme qui dort ne pourra plus jamais, à l'instar du narrateur proustien, « tenir serré autour de lui dans le sommeil, le fil des heures, l'ordre des années et des mondes » (Marcel proust, du côté de chez Swann). « Sade à donc été utilisé pour être renversé : non pas approché, selon la belle définition de Barthes ; « grâce à la phrase sur un condensé d'inceste, c'est à dire sur une signification » (Roland Barthes, L'Arbre du crime) car, à peine une connotation est-elle entrevue que Pasolini la précipite dans l'illusion d'une forme littéraire. « Le Songe de la Littérature dévore ainsi le Songe de la Vie, la narration devient un spasme ininterrompu qui annule l'action parce qu'elle la fond dans une fuite infinie de rotations... » Le théâtre de Pasolini, d'Enrico Groppali, traduit par Dominique Grisoni, dans Pasolini, Séminaire dirigé par Maria Antonietta Macciocchi, éditions Bernard Grasset, Paris, 1980, p. 314 Au deuxième réveil, elle est fille prolétaire, De la plus basse ''prolétature'', sa soeur le lui confirme : elle est prostituée. Mais ce n'est pas elle. Les accents de la révolution ont beau résonner dans les propos d'un beau jeune homme, ce terrible mal la ronge encore : ce n'est pas elle, mais elle ne sait décidément pas qui elle est. Elle tombe amoureuse cette fois de ce beau jeune homme mais elle ne sait pas encore son identité. Un prêtre le lui avoue : c'est son fils. Au troisième réveil, elle est comme vous et moi. Bourgeoise. d'un milieu bourgeois, ce pourrait être les attentistes de la seconde Guerre mondiale, voir même les résistants de septembre 44, ce pourrait être les bourgeois de Mai 68 commentant la révolte devant la télévision, ce pourrait être les bourgeois d'aujourd'hui : décadence, déni et abandon. Et même si nous y croyons, ce ne sont pas nos petites actions qui changeront le monde, et ce, même si la révolution totale, même si nous pouvons marcher un jour sur l'Eclipse du Soleil. Elle se réveille, se souvient de son rêve : elle est prisonnière d'un camp de concentration de la Shoah, mais c'est le moment de la Libération. Ces hommes qui étaient ouvriers, paysans, devenus soldats pour l'Armée Rouge, chantant en choeur le chant des partisans, le lui confirment: « vous êtes libres. Vous êtes libres. » Là se termine le rêve. Ce rêve qui a été la réalité. Mais pour Basilio, dans la réalité d'aujourd'hui, cette liberté-là n'est qu'un rêve, rien qu'un rêve. Ainsi toutes les formes de libération, parce que nous sommes terriblement humains, ne durent qu'un temps. Parce que notre mémoire est courte. Parce que le pouvoir, plus fort qu'un virus pandémique, s'infiltre partout, mute, mue, se transforme, nous submerge jusque dans nos rêves. Et pas une classe sociale qui ne soit pas atteinte. Là se termine CALDERON. Deuxième volet d'un triptyque sur la question « Est-ce que la vie est un songe? » Réponse de Pasolini à Adriano Sofri copié du dossier de l'Atelier Jean Vilar sur Calderon mise en scène par Martin de Staes-Polet Adriano Sofri, le leader de Lotta continua (parti de gauche) a déclaré, lors de la sortie de la pièce, que “d'un point de vue personnel la tragédie l'intéresse tout de même, mais que d'un point de vue politique, il n'a pas de commentaire à faire, son importance est nulle, elle ne fait pas le poids”. Voici la réponse de Pasolini à ce commentaire, où il explique sa position quant à une quelconque valeur politique de son texte. Il oppose la valeur politique « particulière », propre à chaque époque et société à une valeur politique « générale » qui essaie de présenter le rapport au pouvoir tel qu’il existe toujours. « La pièce de théâtre sur laquelle Adriano Sofri a prononcé son jugement “impersonnel” est de moi : elle s'intitule Calderon et elle est sortie ces jours-ci (mais je l'ai commencée en 1965, à vrai dire, pour la refaire plusieurs fois par la suite : le dernier apport important date de 1972). « Je suis certain que Calderon est une de mes plus sûres réussites formelles... « ...Je ne veux pas défendre le “caractère politique” de Calderon. Une lecture de mon texte à travers la grille de l'actualisme politique est une lecture, qu'en tant qu'auteur, je ne peux que considérer comme réductrice. Je désirerais plutôt, si la chose était possible, que la grille fût celle d'une politique platonicienne, celle du Banquet ou du Phèdre (car l'ambition d'un auteur ne connaît pas de limites). Par ailleurs, je ne puis nier que les “évènements” de Calderon appartiennent totalement, surtout dans les derniers “épisodes”, à l'actualité politique. Si dans les deux premières parties, Rosaura se réveille du sommeil métaphorique caldéronien dans un état “aristocratique” et “sous-prolétarien” (en s'adaptant ensuite à la réalité de ce réveil), dans la troisième partie, en se réveillant dans le lit d'une petitebourgeoise de l'époque de la consommation, l'adaptation s'avère beaucoup plus difficile pour elle ; elle en vit l'aliénation et la névrose (exemplairement) et assiste à un véritable changement de nature du pouvoir. Elle assiste, en outre, à la contestation de 1967 et de 1968, comme à un nouveau type d'opposition au pouvoir et à l'aube d'un nouveau siècle où la classe ouvrière n'a été qu'un rêve, rien qu'un rêve. Les “discours” des personnages tournent donc nécessairement autour de ces thèmes d'actualité politique. « Or, en fait, dans mon drame, tout cela est contemplé (sur la base d'une foi dans le caractère absolu des valeurs formelles), comme si j'étais un habitant du cosmos ; et je comprends que cela puisse paraître inacceptable à quelqu'un qui serait engagé dans une lutte politique quotidienne, si donnant l'illusion que cette fois-ci est la bonne (exigeant donc un état d'urgence où tout lui serait soumis). « Je ne veux pas opposer une vision qui me serait propre et qui serait historiquement conditionnée par l'expérience, bien ou mal vécue, à celle de Adriano Sofri et de ses camarades. Je ne suis pas père, je n'ai pas voulu être père. Bien des fois, je suis au contraire dans la situation d'un fils, par rapport à ces jeunes, quand ils parlent comme des ministères publics, alors que moi, au lieu de me trouver à la place d'un sénateur, je suis assis au banc des accusés. « Malheureusement, je n'ai jamais su croire, ces dernières années, que nous étions vraiment dans l'imminence de l'Avent ; malheureusement, je n'ai pas vécu la veille d'une Révolution. Tant pis pour moi. Je sais bien que c'est manquer d'ingénuité, peut-être aussi d'amour. Par ailleurs, j'aurais eu horreur de revendiquer pour les “pauvres” l'appartement d'un immeuble avec frigidaire et vidéo, plus quelque chose de joyeux et d'extrêment flou, qui semblait être l'idéal de Lotta continua (“prenons la ville”). J'ai eu le sentiment, justement ces dernières années, en contradiction avec tout, que la pauvreté n'était pas le plus grand des maux. J'ai plutôt commencé à regretter désespérément la pauvreté, la mienne et celles des autres. « Calderon est donc un drame politique que Adriano Sofri et en général les jeunes révolutionnaires n'entendent pas considérer comme tel. Je crois, de mon côté, qu'il y a dans cette oeuvre des éléments de caractère politique qui devraient les intéresser et précisément dans la mesure où ils peuvent influer sur l'action politique et le modifier. « Dans ces trois réveils, Rosaura se trouve dans une dimension entiérement occupée par le sens du pouvoir. Notre premier rapport, à la naissance, est donc un rapport avec le pouvoir, c'est-à-dire avec le seul monde possible que la naissance nous assigne. Ceux qui, comme Rosaura, sont inadaptables ou mal adaptables, au lieu de vivre cette existence préconstituée en tant que “membre normal”, la vivent en “bouc émissaire” : Si Rosaura, au lieu de rester dans ces limbes réservées aux âmes malheureuses et nobles, naïves et héroïques, avait pu avancer dans la conscience de soi et donc de ses propres droits, prenant une position polémique et même révolutionnaire contre le pouvoir, elle n'aurait pourtant jamais pu éviter d'entretenir avec lui ce “rapport d'intimité” ... « Il y a en Basilio quelque chose représentant le pouvoir dans la pièce, une totale identification avec sa propre fonction dans le dernier rêve. C'est le pouvoir bourgeois, mais il a le caractère absolu du pouvoir, quelle que soit sa qualification (pouvoir des Soviets ou pouvoir de l'Imagination). Aucun de nous ne peut espérer s'en retrouver intact. Accuser les autres de quelque connivence avec le pouvoir, c'est exercer une forme (inconsciente) bien plus grave de pouvoir. « Les gauchistes pendant des années (“Gauchisme -dit-on dans Calderon- maladie verbale du marxisme!”) ont fait du pouvoir (appelé “système”) l'objet d'un “transfert” : sur cet objet, ils ont déchargé toutes les fautes, délivrant ainsi, par le moyen d'un mécanisme extrêmement archaïque, leur “conscience malheureuse” petite-bourgeoise... « ...On ne peut mener une lutte intelligente contre un ennemi considéré comme un crétin invétéré. Les jeunes de Lotta continua ont donc été limités dans leur action politique par ces deux données : a) ils n'ont pas su ou voulu reconnaître ce quelque chose d'”intime” qui les liait au pouvoir, dans l'espace duquel ils sont nés et ils se sont éduqués, en conservant de nombreux caractères sous l'étiquette de pureté absolue qu'ils se sont naïvement attribuée ; b) ils ont prononcé sur le pouvoir un jugement a priori négatif de stupidité, qui a fini par retomber sur leur lutte. « Une méditation, non démagogique, sur ce qu'est réellement le pouvoir, serait fort utile à ces jeunes révolutionnaires, même en ce qui concerne l'action politique immédiate, qui est la seule qu'ils considèrent (peut-être à juste titre) comme valable. » 18 novembre 1973 » « Descriptions de descriptions », Pier Paolo Pasolini, traduction de René de Ceccaty, Rivage Poche/bibliothèque étrangère, 1995, p. 133-137 SCENOGRAPHIE Un immense voile recouvre la totalité de la scène. Flotte, ondule. disparaît. Les rivages et les torsions du songe. devient drap, rideau, robe, toile de projection. Des miroirs envahissent par moment la scène : reflets des spectateurs, reflets des personnages et des figures de la pièce, du songe, ou de la réalité. Comme si nous pouvions passer à travers. Voir les ombres des coulisses. Très peu d'objets, maniés avec soin : deux chaises, une petite table basse, deux tasses de thé. Une poupée. Une bouteille de champagne, quelques verres. Projections photographiques ou vidéos. Mais pas un envahissement constant. Utilisées deux fois, à deux moment précis de la pièce. Les corps et les voix des comédien(ne)s. Et l'espace vide. AMBIANCE SONORE Quelque chose tremble dans nos entrailles, à moins que ce ne soit celles de la terre. Ambiance lourd, comme celle qui précède l'orage noir qui pointe à l'horizon. Un son chargé d'un tremblement roque et profond fait vriller le temps et l'espace de la représentation. Un petit chant murmuré entre les lèvres de Rosaura. Peut-être un peu de Jimmy Hendrix. Puis une musique classique aimée et connue, annonce la décadence de notre bourgeoisie festive. Bruit de flashs. Et le silence. LE SYSTEME D'ECRTITURE DE LA PAROLE La forme pasolinienne de l'écriture, le retour à la ligne érige le procédé de l'engagement de la parole au théâtre. C'est ce que depuis l'année dernière et la création de la Vie est un Songe je demande aux acteurs: suivre le sens formel de la versification comme un code du langage, de son sens à travers la respiration ponctuée à chaque fin de vers, et non, paradoxalement à la ponctuation. La ponctuation induit alors des ruptures de la paroles, une recherche de celle-ci en devenir au fur et à mesure qu'elle s'exprime. Je suis parlé à travers le texte et sa ponctuation, je suis pensé par la respiration à la fin du vers. La respiration c'est la suspension de la pensée dans la parole. Le poète a parfaitement saisi à sa manière le procédé de la parole et la poésie formelle de celle-ci dans la vie. Il transpose le réel. Il est résolument a son service. II s'agit bien d'une parole faite de pensée et de chair, corps parlant à travers son image, corps parlant à travers les sons articulés s'échappant de celui-ci. Cette omniprésence du rythme versificateur de l'écriture régule le propre rythme physique, organique de la parole, avec ses imperfections, ses aspérités, ses erreurs, ses doutes. Lutte constante de l'acteur pour articuler le fond et la forme, tout en étant en accord avec soi-même. « Je » sera ainsi un autre à travers son personnage. EXTRAIT Rosaura Je voudrais vous aimer encore... Sigismond As- tu...as-tu jamais lu à l'école cette pièce de Calderón qui s'appelle La vie est un songe? Rosaura J'en ai seulement entendu parler. Sigismond Il y avait un roi, un prophète, qui avait lu dans le futur que son fils (Sigismond, comme moi, le hasard, tu vois?) le tuerait. Il le fit alors enfermer dans une tour, enchaîné, le tenant éloigné de la vie comme un monstre. Mais un jour, le roi se repentit. Et il voulut faire une expérience, pour vérifier ses prophéties. Il fit libérer son fils, après l'avoir fait endormir profondément avec de légendaires narcotiques, il le fit se réveiller au Palais Royal, dans un lit extraordinaire, tout de lin et de brocarts. Pour Sigismond, cela était un rêve, évidemment. Dans le rêve, cependant, il vit une femme, dont il tomba amoureux. Le rêve devait avoir une fin (et de fait, Sigismond réendormi fut de nouveau enfermé dans sa tour) : le rêve devait avoir une fin, mais non cet amour. Dans le nouveau rêve, un sentiment persistait. Qu'est-ce qu'il a voulu dire par là, Calderón ? RAPHAËL GIMENEZ – curriculum vitae 32 Rue Mignet, 13100 Aix-en-Provence Tél : 06.60.21.99.27 mail : [email protected] 27 ans (né le 2mars 1982) à Aix-en-Provence Numéro Sécurité Sociale : 1 82 03 13 001 022 39 Numéro Congé Spectacle : J 40 54 29 COMEDIEN 2009 Mr. Martin, La Cantatrice Chauve, d'Eugène Ionesco MeS Dominique Lamour, théâtre du Carré Rond - Marseille depuis 2008 Renart, Le Roman de Renart, Adaptation de Christel Rossel, Conte pour enfants, Cie Olinda depuis 2007 Daniel, Les Combustibles, d'Amélie Nothomb MeS Charles Ribard, Cie Premier Acte 2008 L'homme, Les Projections d'Alexandre Dauzincourt, Mise-en-scène Ken Michel, Cie le Mille Feuille Henri, Ames-sœurs d’Enzo Cormann Mise-en-scène Ken Michel, Raphaël Gimenez, Cie le Mille-Feuille Comédien/Danseur dans Ne pas Attendre/Expérience commune création d’Hélène Ferracci Cie Le Mille-feuille et Association L’Atelier de Dimanche Le Prophète, Le Prophète de Khalil Gibran MeS Hamid Aouameur, Cie La Salamandre 2007 & 2008 Alceste, Le Misanthrope, de Molière, Théâtre de la Récréation, MeS Bernard Pelinq 2006 Luc, Dialogues d’esclaves de François Cervantès. MeS Alain Simon, Compagnie d'Entrainement, théâtre des Ateliers Homme, Là-bas, écriture et MeS: Annabelle Verharghe Atelier de théâtre de l’Université de Provence, Théâtre Antoine Vitez Le Sage Bahira, conte Brésilien pour enfants MeS Alain Simon, Compagnie d'Entrainement, Théâtre des Ateliers 2005 M. Ponza, A chacun sa vérité, de Luigi Pirandello Théâtre de la Récréation, Mises en Scène Bernard Pelinq 2005 Sganarelle, Le Médecin malgré lui, de Molière MeS : J-F Pellez, Atelier de théâtre de l’Université de Provence, Théâtre Antoine Vitez 2004 & 2005 Leonardo, Noce de sang, de F. G. Lorca MeS: Mathieu Lelarge, Atelier de théâtre de l’Université de Provence, Théâtre Antoine Vitez 2004 2004 2003 2003 2003 Comédien/danseur, Balleti, écrit et MeS par Gilbert Combe, Cie Mimesis «Démons et merveilles» Marc Später, Les Prétendants, de Jean-Luc Lagarce, Théâtre de la Récréation, MeS Bernard Pelinq Lingk, Glengarry Glen Ross, de David Mamet, MeS: Vincent Schimenti Henri, Le Dragon, d’Evgueni Schwartz, Théâtre de la Récréation, MeS Bernard Pelinq Marvin Macy, La Ballade du café triste, Carson McCullers MeS Frédérique Saura, Atelier de théâtre de l’Université de Provence, Théâtre Antoine Vitez 2002 Miloun, Le théâtre ambulant Chopalovitch, de Lioubomir Simovitch Théâtre de la Récréation, MeS Bernard Pelinq 2000 1999 Ost, Colloque de bébés, de Roland Fichet. MeS: B. Pelinq, Opt. théâtre du lycée Cézanne Néchoude, Bérénice d’Egypte, d’Andrée Chédid. MeS: Nicole Barras. Nominé Interprétation Masculine. La pièce obtient le Mistral d’Or du festival de théâtre de Villecroze (83) MISE-EN-SCENE 2007/2008 2005 2003/2004 La vie est un songe, de Pedro Calderon de la Barca, Cie le Mille-Feuille, Aix La Révolte des Anges et Ames Soeurs d’Enzo Cormann, Cie Le Mille-feuille, Aix/Marseille Lisa’ Story, de Marina Gimenez, avec les enfants de l’association La Voie Lect’A, Marignane (13) Association éducative et sociale Chère Eléna Serguéievna, de Ludmilla Rasoumovskaïa Théâtre des Caquetants, Ventabren (13) ANIMATION depuis janvier 2009 Animation d'un atelier de théâtre hebdomadaire pour l'Unité Oxalis de l'Hôpital Montperrin pour des adolescents hospitalisés pour troubles psychologiques. Encadrement d'un semaine d'enfants autistes à L'IME « La Bourguette » dans le Vaucluse. - Ateliers « Poivre » pour les élèves de l'école Albéric Laurent (Aix) : 4 Ateliers de théâtre autour des Contes de Charles Perrault. - Direction de deux ateliers de création théâtrale pour adultes : La Vie est un Songe de P. Calderòn de la Barca, Calderòn de Pier Paolo Pasolini Direction d'un atelier de création théâtrale pour adultes : La Vie est un Songe de Pedro Calderòn de la Barca Animation d'un atelier de théâtre en MECS, à L'institut Fréderic Corsy (Aix), sur L' Histoire du Tigre de Dario Fo Janvier 2009 2008/2009 2007/2008 2006/2007 LECTURES PUBLIQUES Mai 2008 Lecture de Poèmes palestiniens contemporains pour L'association Lecture du Monde au Festival du Cinéma Palestinien à Marseille. Depuis 2006 Avec La Cie Le Mille-feuille, divers lieux, en appartement ou dans des salons de thé: Le Prophète, de Khalil Gibran / Couvre-feu de Kamel (partenariat avec l'éd. Le Grand Souffle) / Le Sourire au pied de l'échelle de Henry Miller, Les Lettres à un Jeune Poète de Rainer Maria Rilke / Comment faire du Théâtre avec succès de Pit Goedert et Pierre Bésier / Les Dénommés Rops (monogloses solipsistiques) de M-L Shultze... CINEMA & AUDIOVISUEL 2009 Figuration dans Affaire Classé, France 3, diffusé en Septembre 2009 2007 Figuration dans long-métrage Lady Jane de Robert Guédiguian Présentation de Et les Nuits de Lune Blanche, écrit par Cécile Parisot, enregistrée et diffusée sur Radio ZinZine (Radio Locale du Pays d’Aix), Cie Le Mille-feuille avril 2006 Lecture de Voisin, Pièce de théâtre écrite par François Cervantès, enregistrée et diffusée sur Radio ZinZine (Radio Locale du Pays d’Aix) Mars 2006 2005 2003 Présentateur du Journal culturel sur la chaine locale Pays d'Aix Tv Figuration dans Moyen-métrage Puranova, réalisé par Krishna Bagdiya Rôle Principal dans court-métrage Almeria,fiction dramatique réalisée par Mathieu Lelarge FORMATION juin à Septembre 2008 Laboratoire d'étude sur le thème « aprés la mort » dirigé par Bruno Deleu avec la compagnie Le Souffle à Marseille, Résidence au théâtre du Centaure, et au Comptoir de la Victorine Avril 2008 stage sur le jeu burlesque dirigé par Bruno Deleu au Studio des Bernardines, Marseille 2007/2008 Training hebdomadaire de l'acteur à Marseille (en collectif ''sauvage'') dirigé par Francesca Giromella Avril à Juillet 2007 Stage de formation de l’acteur : théâtre et danse, avec Christine TzerkesosGuérin, au Comptoir de La Victorine à Marseille Février 2006 Stage inter-conservatoires organisé par l’ERAC La Friche Belle de Mai et La Criée, Marseille, dirigé par Agathe Rouillier et Stéphane Tisch-Rotenberg, Dramaturgie: Michel Corvin, Danse: Nina Dipla 2005/2006 Formation professionnelle au métier de comédien, dirigée par Alain Simon (Compagnie d’entraînement du Théâtre des Ateliers) Aix-enProvence. 2005-2006 Etudiant en Licence 3 d’Arts plastiques, Université de Provence 2004 2001 1998 à 2001 1996-1997 DEUG Arts Plastiques, Université de Provence Baccalauréat série L, mention assez bien - Option Arts plastiques Option théâtre aux lycées Jean Aicard (Hyères) et Cézanne (Aix) Atelier d’improvisation dirigé par Christel Rossel, Cie Olinda, Aix DIVERS Notion d'Anglais / Graphiste pour diverses structures : Conception de dossiers, d'affiches, de plaquettes, de tracts (Photoshop, World, NéoOffice) / Autres centres d’intérêts : Arts plastiques, photographie, cinéma, écriture, musique (notion de guitare, conception sur ordinateur, ambiances), danse, voyage / Sports : marche, footing, handball