
Signature génétique et 
réponse aux médicaments
La levure fournit des 
indices génétiques 
sur la réponse aux 
médicaments
à l'honneur
Pour la première fois, des chercheurs ont pu identi-
fier, de façon séparée, les facteurs génétiques et en-
vironnementaux liés aux effets des médicaments, 
nous permettant, ainsi, de pouvoir prédire, davan-
tage, comment un médicament nous affectera. 
Des chercheurs de l'Université de Colombie-Bri-
tannique (UBC) ont exposés 6.000 souches de 
levure à 3000 médicaments. Les souches de le-
vure ont été modifiées de sorte que leur réponse 
puisse être mesurée. Les chercheurs ont constaté 
que les cellules de levure ont, environ, 50 princi-
pales façons de réagir, en réponse à tous les mé-
dicaments. Ces 50 principaux types de réaction, 
connus comme étant des signatures de gènes, 
sont comme les empreintes digitales, qui identi-
fient tous les gènes et leur pertinence pour un 
traitement spécifique.
Ce nombre, relativement faible, de signatures gé-
nétiques signifie qu'il pourrait être possible d'uti-
liser, par la suite, le génome d'une personne, pour 
prédire sa réponse aux médicaments. Il rendrait, 
également, plus facile l'identification de traite-
ments plus ecaces. "Il s'agit d'une carte de ré-
férence de départ, pour comprendre la variation 
de la réponse aux médicaments", explique le Pr. 
Guri Giaever, Professeur à la Faculté des Sciences 
pharmaceutiques d’UBC, et auteur principal de 
l'étude, publiée dans la revue Science. "Cela sera 
pas simple, mais nos résultats suggèrent que 
c'est un problème qui peut être résolu."
Le Pr. Corey Nislow, également Professeur à la 
Faculté de UBC et auteur de l'étude, explique 
que cette recherche nous permettra de mieux 
comprendre comment et pourquoi certains 
médicaments fonctionnent et pas d'autres, 
 
sur des individus.
ÉVÈNEMENT
Santé-MAG
N°30 - Mai 2014 2121
tation fréquentes, vomissements, 
reflux gastro-œsophagien(RGO); 
diarrhée, constipation, douleurs 
abdominales; selles sanglantes, 
anémie ferriprive
symptômes dermatologiques: der-
matite atypique (DA), urticaire, 
gonflements des paupières et des 
lèvres;
symptômes respiratoires et ORL: 
écoulement nasal, toux chronique, 
otites, asthme du nourrisson;
- l'anaphylaxie représente 9% des 
cas et peut se traduire par la mort 
subite du nourrisson. Les formes 
retardées donnent lieu à une 
symptomatologie digestive (50-
60%), cutanée (50-60%), ou respi-
ratoires (20-30%).
Dans l'urgence, que faire quand 
l'allergie se manifeste ? 
Dans ce cas précis, les parents 
du patient doivent posséder une 
trousse d'urgence contenant:
 Adrénaline (ANAPEN stylo, prêt 
à l'emploi),
 Antihistaminiques (liste longue),
 Corticoïdes (nombreuse formes 
galéniques), afin d'intervenir, en 
cas d'erreurs de régime.
Quels sont les tests de diagnostic ?
Il existe trois tests, pour l'orienta-
tion diagnostique:
 les prick-tests, de réalisation fa-
cile;
 les patch-tests, ou test épicu-
tané (DIALLERTEST, qui coûte 22 
Euros);
 le dosage unitaire des IgE sé-
riques spécifiques des protéines 
du lait de vache (cap RAST et 
techniques comparables);
 un test pour le diagnostic de cer-
titude: le test de provocation oral 
(TPO).
Quelles sont les complications de 
l'APLV?
Si elle n'est pas diagnostiquée au 
bon moment et prise en charge à 
temps, une APLV peut provoquer 
des lésions de l'intestin et diminuer 
l'absorption des nutriments. Des 
carences peuvent se développer 
et nuire à la croissance de l'enfant.
Comment évolue la maladie ?
L’évolution se fait vers l'acquisition 
d'une tolérance l'APLV IgE-médiée 
et guérit, spontanément, dans la 
majorité des cas: 45% à 2 ans, 74% 
à 5 ans et 85% à 8,6 ans. Seul un 
petit nombre d'enfants ne gué-
rissent pas spontanément.
Quel est son traitement ?
Le meilleur traitement est de faire 
un régime d'épreuve d'éviction 
(exclusion) du lait, avec utilisa-
tion d'un produit de substitution 
adapté (lait de régime), avec sur-
veillance clinique et biologique, 
basée sur le suivi dans le temps du 
taux d'IgE spécifiques, qui aident à 
déterminer l’âge de la réintroduc-
tion (régime alimentaire normal), 
qui se fera progressivement; géné-
ralement, vers l’âge de un an. Les 
nourrissons allergiques aux PLV 
ne doivent pas être nourris avec 
du lait de chèvre, de brebis, de 
jument, ou de lait dit "de SOJA".
Comment prévenir ce type d'aller-
gie ? 
 Éviter de donner des biberons de 
lait, à la maternité;
 Prolonger l'allaitement mater-
nel (au sein) pendant les quatre à 
six premiers mois. Dans le cas où 
l'allaitement maternel n'est pas 
possible, le pédiatre peut conseil-
ler l'usage de laits dits hydrolysats 
poussés (hydrolysat extensif des 
PLV). Il en existe plusieurs types:
 hydrolysats de protéines du lacto-
sérum:
ALFARE. PEPTIJUNIOR. ALLER-
NOVA AR. ALTHERA 
 hydrolysats de caséine: 
GALLIAGENE. PREGESTIMIL. NU-
TRAMIGEN. NUTRIBEN. Peptide 
EHF.
D’autres alternatives utilisations 
d’hydrolysats poussés de pro-
téines de RIZ.
En cas d'échec d'hydrolysat pous-
sé, donné en première intention, 
la prescription, en deuxième in-
tention, d'une préparation à base 
d'acides aminés (NEOCATE) est 
justifiée (lait de synthèse, réservé 
aux patients présentant une aller-
gie aux hydrolysats; mais, à coût 
très élevé) 
*Docteur Larbi Mariche,
Pédiatre et auteur de plusieurs 
ouvrages-références:
- Asthme de l’enfant; 
- Acné juvénile; 
- Allaitement maternel; 
- Fièvre et douleurs de l’enfant; 
- Pas d’alternative au lait maternel.