Diététique et performances sportives Alimentation du sportif • • • • • Sur quoi se base-t-elle? Quels sont ses objectifs? De quoi doit-elle être composée? Comment la gérer? L’apport alimentaire seul est-il suffisant à assurer la performance? • Quelle place donner aux compléments/suppléments? Sportifs et Non Sportifs • « Bien manger » doit avoir pour objectifs : – Couvrir les besoins physiologiques – Assurer un apport adapté aux situations extraphysiologiques – Procurer du plaisir – Respecter les aspects socioculturels Les bases d’une alimentation équilibrée Quantité & Qualité Glucides Vitamines Lipides Sels minéraux Protides Oligoéléments Eau Fibres SOURCES ENERGETIQUES •GLUCIDES •LIPIDES •PROTIDES GLUCIDES Production et Sources FORME D’UTILISATION • Les glucides sont utilisés sous forme de glucose pour pouvoir ensuite produire de l’énergie. • Le glucose provient directement de la dégradation des glucides contenus dans les différentes sources alimentaires • Il provient aussi de sa production par le foie à partir d’autre substrats (Protéines, Lipides, Lactates: néoglucogenèse) FORME DE STOCKAGE • Les glucides sont stockés dans le corps sous forme de GLYCOGENE si l’apport est normal. • Ils sont stockés sous forme de GRAISSES si l’apport est excessif par rapport aux besoins • Le glycogène est stocké dans le MUSCLE et dans le FOIE STOCKS LIMITES • ATTENTION • Les stocks de glycogène et de glucose sanguin sont limités, ils ne peuvent pas augmenter au-delà de ces valeurs : • Glycogène hépatique 100 g, • Glycogène musculaire 350 g, • Glucose sanguin 5 g FORME D’UTILISATION PENDANT L’EXERCICE • Pendant l’exercice l’énergie des GLUCIDES provient surtout du glycogène musculaire. • Dans le foie : reconversion du glycogène en glucose c’est la glycogénolyse qui fournit du glucose aux muscles sollicités. • Si réserve hépatique épuisée et muscles encore en exercice : hypoglycémie (baisse du sucre dans le sang) avec faiblesse, faim, étourdissement pouvant aller jusqu’à produire des lésions cérébrales GLUCIDES Certains glucides non complexes apportent de l’énergie rapidement, mais pour moins longtemps que les glucides complexes. Les glucides complexes assurent une diffusion plus lente de l’énergie. C’est pour ça que les sportifs en consomment. Ils aident bien souvent à retarder le retour de la faim Les glucides complexes • Céréales et dérivés (pâtes, couscous, riz, pain…) • Légumineuses • Pomme de terre • Fruits secs • Fruits oléagineux Les glucides non complexes • • • • Fruits frais Légumes frais Lait et yaourts Sucre et sucreries Index glycémique • Le fait d’assimiler les sucres simples à des “sucres rapides” et les glucides complexes à des “sucres lents”, ont pendant longtemps induits en erreur. • D’où l’importance de la notion d’index glycémique (IG), qui reflète l’effet hyperglycémiant d’une portion de glucides. Index glycémique • Il permet de mieux comprendre la libération du glucose à des vitesses très variables selon – la source – les autres composants – les techniques subies par l’aliment. L’index glycémique • L’index glycémique = le rapport de l’aire sous la courbe de la glycémie pour l’aliment testé sur celle obtenue avec le glucide de référence (glucose ou pain). L’amidon • Il est le constituant polysaccharidique et donc la source énergétique, des graines de céréales et des tubercules. • Il est composé de deux substances différentes: l'amylose et l'amylopectine. Amylose unités de D-glucopyranose reliées par des liaisons a(1-4) unités de D-glucopyranose reliées par des liaisons a (1- 4) réunies entre elles par des liaisons a (1 6) Amylopectine permet aux enzymes digestives de libérer plus rapidement le glucose L’index glycémique • L’IG de l’amidon dépend de la proportion d’amylopectine et d’amylose qui est fonction de l’origine botanique. • Les aliments riches en amylopectine ont donc un index glycémique plus élevé que les aliments riches en amylose. • Plus la teneur en amylose est élevée plus l’IG est bas. Gélatinisation • Au-delà de la teneur en amylopectine, l’autre facteur majeur qui détermine l’index glycémique d’un aliment riche en amidon est l’état structural de l’amidon : gélatinisé ou non. • L’amidon se gélatinise lorsqu’il est cuit en présence d’eau. Ceci est visible par exemple, par le gonflement du riz au cours de la cuisson. L’amidon gélatinisé est très facilement transformé en glucose par les sucs digestifs. • Plus la gélatinisation de l‘amidon est importante, plus l’IG est élevé. • Ceci explique que l’IG des pâtes al dente est plus faible que celui des pâtes très cuites (40/55). Même chose pour le riz. • Dans le pain, l’amidon se trouve sous forme gélatinisée. En absence de fibres (pain blanc), il se comporte physiologiquement comme du glucose pur. Dans les biscuits secs (type petit-beurre) à l’inverse, l’amidon n’est pas gélatinisé. Si ces biscuits ne sont pas nappés de chocolat au lait ou de confiture, leur IG est modéré Présence de protéines et de lipides • L’IG d’un aliment dépend également de la présence d’autres nutriments comme les lipides et les protéines qui tendent à l’abaisser. • Le blé dur avec lequel on fait les pâtes ou boulgour, plus riche en gluten, a un IG inférieur à celui du blé tendre avec lequel on fait le pain ou pâtisserie. • Le gluten forme une barrière pour les enzymes digestives. • L’IG dépend également de la présence ou non de composés acides. Par exemple, le pain fermenté au levain est légèrement plus acide que le pain fermenté avec de la levure. Son index glycémique s’en trouve diminué. L’index glycémique est réduit en cas de • La présence de lipides réduit l’IG. (barres chocolatées, pommes chips ou crèmes glacées. • Attention ces aliments sont très riches en calories !) L’index glycémique est réduit en cas de • Les fibres telles que les pectines et certaines substances (phytates, tanins…) limitent l’effet hyperglycémiant des aliments en diminuant l’action des enzymes digestives • Un repas mixte atténue le pic hyperglycémique postprandial. L’index glycémique est augmenté en cas de • Les traitements mécaniques modifient la forme physique de l’aliment donc sa biodisponibilité • Les traitements hydrothermiques changent la structure de l’amidon et le rendent plus facilement hydrolysable (mie de pain, purée de pomme de terre ont un IG élevé). L’index glycémique est augmenté en cas de • La méthode de cuisson-extrusion (cracotte ou les biscuits salés exemple Tuc) augmente l’IG. • Les facteurs qui influencent la vitesse de la vidange gastrique affectent l’IG de l’aliment ou du repas (liquide ou solide, taille des particules, densité énergétique des aliments et leur composition en macronutriments) À retenir • L’IG des légumes est faible • L’IG des légumineuses (lentilles, haricots blancs, pois chiches) est faible • L’IG est plus faible pour des pâtes al dente que pour des pâtes très cuites • L’IG d’un jus de fruit est supérieur à l’IG du fruit entier. Les liquides sucrés ont un IG supérieur aux aliments solides sucrés (plus la vidange de l’estomac est rapide, plus l’IG est élevé). • La cuisson, le broyage, la réduction en purée augmente l’IG • La réponse glycémique à l'ingestion d'un aliment ne peut pas être considérée comme proportionnelle, ni donc prédictive, de la réponse insulinique; d'autres facteurs sont primordiaux : – remplissage gastrique, – cinétique de sécrétion des autres hormones digestives, – degré d'obésité, – âge, Aliment IG Portion contenant 50 g de glucides Équivalent en g Lipides en g pour la portion considérée Pain baguette 95 2/5 d’une baguette 90 0.6 PT frites 82 < ½ d’un petit bol 142 29 Pain blanc 80 3 T de 2 doigts 90 2.8 PT bouillies 77 4 PT moyennes 294 0.3 Pain maison 70 ¼ tabouna 94 1.7 Croissant 66 2 croissants 90 22.8 Melon 65 1 cantaloup 417 0.4 Couscous 65 10 CS bombées 200 0.2 Carottes 61 1 Gd assiette creuse 714 2.1 Aliment IG Portion contenant Équivalent en 50 g de glucides g Lipides en g pour la portion considérée Riz blanc cuit 61 1 petit bol 180 0.3 Pâtes blanches 57 1/3 d’assiette creuse 170 2.6 Haricot cuit 44 1 bol 250 1.2 Petit pois 41 2 bols 500 2 Oranges 41 4 oranges épluchées 500 1 Pâtes blanches « al dente » 40 1/3 d’assiette creuse 170 2.6 Pommes 38 3 pommes 420 1.1 Lait entier 28 4 bols 1000 35 Lentilles 22 1 ½ bol 350 0.7 • L’IG est un paramètre qui ne doit servir qu’à comparer des aliments de même catégorie. • L’IG ne suffit pas à lui seul à définir la qualité nutritionnelle d’un aliment. Charge glycémique • La charge glycémique (CG) prend en considération à la fois l’IG de l’aliment et la quantité de glucides disponibles dans la portion consommée. (Glucides Disponibles : glucides utilisables comme source d’énergie pour l’organisme = amidon et sucres solubles) Charge glycémique • CG en grammes (portion Z, aliment Y) = (IG de Y) x (glucides disponibles dans Z) / 100. • Elle exprime la quantité de glucose qu’il faut consommer pour avoir la même réponse glycémique que la portion de l’aliment en question. Équivalences glucidiques à partir de la charge glycémique • Les équivalences se font entre aliments glucidiques du même groupe • Il faut prendre un aliment référence pour chaque groupe ensuite fixer la ration moyenne ou usuelle consommée, calculer sa charge glycémique. Équivalences glucidiques à partir de la charge glycémique • Pour tous les autres aliments du groupe calculer la ration qui permet d’avoir la même charge glycémique • La charge glycémique journalière dépend du taux global de glucide permis. LIPIDES • Ce sont les graisses de l’organisme • Ils sont stockées dans tissu adipeux • 2 types de lipides : – Ceux qui sont visibles et donc faciles à contrôler : l’huile, le beurre, … – Ceux qui sont cachées et contenus dans les charcuteries, les fromages, les plats cuisinés, les sauces, les pâtisseries. Lipides • La qualité des lipides dépend de leur composition en Acides Gras; – Les acides gras saturés – Les acides gras mono-insaturés – Les acides gras polyinsaturés • Ce qui est important c’est le rapport entre les différents AG – La nature des AG influence les taux de cholestérol sanguin mais surtout la qualité du cholestérol sanguin (LDL et HDL cholestérol) Les lipides • Un aliment est d’autant plus hypercholestérolémiant qu’il est à la fois riche en acides gras saturés et en cholestérol. • Le risque cardiovasculaire augmente par la consommation d’aliments riches à la fois en AG saturés, en cholestérol mais aussi en Acide gras Trans industriel et en déséquilibre du rapport oméga 6/oméga 3 et absence de fibres. LIPIDES Les graisses d’origine animale, riches en acides gras dits « saturés » = dans les viennoiseries, les pâtisseries, les charcuteries, le beurre, la margarine, la crème fraîche et les fromages. Les graisses d’origine végétales sont riches en acides gras insaturés, se retrouvent dans les huiles Le cholestérol n’existe que dans les graisses d’origine animale Dans les graisses d’origine végétale c’est le phytostérol qui existe et entre en antagonisme avec le cholestérol PROTIDES • Sont le matériel de construction de organisme (muscle) formés d’un assemblage d’acides aminés • La structure chimique des protéines comprend des acides aminés dont huit sont appelés essentiels ou indispensables car notre organisme ne sachant pas les fabriquer, ils doivent être obligatoirement fournis par l'alimentation PROTIDES • • • • L'origine des protéines est animale et végétale. - les protéines végétales: les céréales ( blé), les féculents (pâtes, riz, lentilles, haricots) légumes secs, soja. - les protéines animales: les produits lactés, les viandes, les volailles, les poissons et produits de pêche, l'œuf. Les protéines d'origine animale ont une meilleure valeur biologique que les protéines d'origine végétale souvent carencées d'un ou plusieurs de ces acides aminés fondamentaux. L’AA qui est en déséquilibre représente le Facteur Limitant car il limite l’absorption des protéines de l’aliment. Pour améliorer l’assimilation il faut complémenter les protéines d’origine végétale. La qualité des protéines végétales s’améliorent par celles d’origine animale PROTIDES • Les protides sont nécessaires pour la croissance et l'élaboration de l'os, de la peau et des membranes des cellules • Ils sont surtout le constituant fondamental indispensable au développement de la masse musculaire • Le développement musculaire ne peut se faire qu’avec un bon pourcentage de protéines dans la ration alimentaire VITAMINES • Les vitamines sont des substances organiques qui n'apportent pas d'énergie mais qui sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. • Elles participent à de nombreux échanges vitaux • L’organisme n’étant pas capable de les synthétiser, ou en quantité insuffisante, elles doivent être apportées régulièrement et en quantité suffisante par l'alimentation • On distingue les vitamines : – hydrosolubles (solubles dans l’eau) : A,D,E et K – liposolubles (solubles dans les graisses) : B et C VITAMINES • Les vitamines sont présentes dans une alimentation équilibrée. Parmi les plus importantes citons : • La Vitamine A ( rétinol ) qui favorise la croissance • Le groupe des vitamines B : qui ont une action importante dans tous les métabolismes de l’organisme humain • La vitamine C : l’acide ascorbique, qui joue un rôle important dans la stimulation des défenses immunitaires. Quand elle est absorbée en dose excessive, elle est éliminée par les reins. L’EAU • • • • L’eau est le principal constituant du corps humain La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d’eau pour une personne de 70 kilogrammes La teneur totale en eau du corps humain diminue avec les années, car plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent À l’intérieur de l’organisme, l’eau n’est pas répartie uniformément, sa concentration varie d’un organe à l’autre, elle est de 90 % dans le plasma sanguin et les organes les plus riches en eau sont le cœur et le cerveau. L’EAU • Le corps humain élimine en permanence de l’eau via les excrétions (l’urine), la respiration, et surtout la transpiration. • Les quantités d’eau ainsi perdues varient en fonction des conditions atmosphériques et des activités : plus la chaleur et/ou l’activité physique sont importantes, plus la transpiration est abondante. • La quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort physique particulier, est d’environ 2,5 litres par jour dont environ 1 litre est apporté par les aliments et 1,5 litre par les boissons. L’EAU • La soif est un mécanisme par lequel l’organisme " avertit " qu’il est en état de déshydratation et c’est pourquoi il n’est pas bon d’attendre d’avoir soif pour boire. • L’EAU • La plus grande part de toute l’eau de l’organisme siège à l’intérieur des cellules et dans le sang. Elle circule en permanence dans tout l’organisme. • Outre ce rôle de constituant essentiel des cellules, l’eau remplit plusieurs fonctions fondamentales : - elle participe à de nombreuses réactions chimiques du corps humain - elle permet l’élimination des déchets métaboliques - elle aide au maintien d’une température constante à l’intérieur du corps L’EAU • L’eau est éliminée de diverses manières : - les reins filtrent le sang : ils éliminent par l’urine un certain nombre de déchets métaboliques • - chaque expiration, les poumons rejettent de l’air qui contient de la vapeur d’eau - les glandes sudoripares situées dans la peau produisent la sueur. Celle-ci augmente lorsqu’il fait chaud, car la sueur, qui produit du froid en s’évaporant, permet de réguler la température corporelle Bases fondamentales = Le moulin métabolique Alimentation ENERGIE METABOLITES Métabolisme Métabolisme À jeun Après repas Métabolisme ÉNERGIE DES ALIMENTS • Les substrats énergétiques sont apportés par l’alimentation On distingue 3 états en fonction du temps qui sépare de la dernière prise alimentaire • La période post prandiale : elle correspond aux 8 heures qui suivent la prise alimentaire • La période post absorptive entre 8 et 16 heures • Le jeûne au-delà de 16 heures • Les aliments ingérés sont partiellement utilisés par l’organisme, le reste est excrété, après transformation, par les urines et les matières fécales. • Cette élimination s’accompagne de perte énergétique : L’énergie métabolisable ou utilisable est la charge énergétique de l’aliment qui peut être utilisée par l’organisme, c’est à dire la différence entre l’énergie brute de l’aliment et les pertes fécales et urinaires. • Une partie très variable des constituants alimentaires n’est pas digérée dans l’intestin et est éliminée par les selles, d’où la notion du Coefficient d’ Utilisation Digestive des aliments ou CUD. • CUD = [(Quantité ingérée – Quantité excrétée)/ Quantité ingérée] x 100. • Dans le cas d’un régime classique l’erreur est négligeable mais dans le cas où le régime serait très riche en fibres, il est conseillé d’estimer que l’énergie métabolisable des fibres est de 2 kcal/g (8.4 kJ). Énergie métabolisable en kcal/g • Glucides : 4 calories/g • Protides : 4 calories/g • Lipides : 9 calories/g • L’énergie utilisable ou métabolisable n’est pas entièrement utilisée car il y a une partie de cette énergie qui va servir aux réactions métaboliques des nutriments. • Cette quantité d’énergie dépend de la nature du nutriment considéré et de la voie métabolique qu’il adopte. • Ainsi à côté de l’énergie brute et de l’énergie métabolisable, il existe une énergie dite nette qui est égale à l’énergie métabolisable moins l’énergie perdue au cours des réactions métaboliques des nutriments. • Cette énergie nette qui sert à couvrir les dépenses et favorise l’épargne des réserves corporelles est difficile à déterminer. • C’est pour cela qu’en pratique la valeur énergétique d’un aliment est assimilée à son énergie métabolisable. Les nutriments énergétiques ont un triple rôle 1. Satisfaire les besoins immédiats d’ATP par leur oxydation dans le cycle de Krebs. 2. Reconstituer les réserves de glycogène et de protéines (période postprandiale) 3. Stocker les substrats excédentaires sous forme de triglycérides • L’énergie chimique des nutriments est sous forme de ATP. • La principale réaction chimique libérant de l’énergie est la transformation de ATP en ADP ; cette réaction est réversible. • Le rendement énergétique n’est pas de 100 %. Le coût de la synthèse d’ATP dépend des nutriments : • à partir des glucides 17,7 calories • à partir des lipides 18,3 (Acide Palmitique) • A partir des protides 16,5 (Alanine). • En général on considère un coût moyen de 18 calories/molécule d’ATP. L’hydrolyse de l’ATP donne 12,5 calories/mole. • Le rendement n’est donc que de 69 %. Il y a donc perte énergétique sous forme de chaleur dissipée d'environ 30 %. Cette énergie est transportée jusqu’aux cellules pour y être métabolisée. • Tous les substrats peuvent être oxydés. • Le choix des substrats va dépendre de l’état métabolique et hormonal : • Les acides gras sont oxydés quand leur niveau est élevé dans le sang (période post absorptive et jeûne) • Les glucides sont oxydés en période post prandiale par les tissus insulinodépendants et en permanence par les tissus non insulinodépendants (cerveau, éléments figurés du sang) • Les protéines sont oxydées en cas d’afflux important (foie en période post prandiale) • Le rendement du transfert d’énergie sur les liaisons riches en énergie n’est pas la même pour toutes les voies métaboliques : • Le glucose provenant de la glycolyse donne de l’énergie avec un rendement de 66 %, il y a perte en chaleur de 34 % ce qui est un bon rendement. • Dans l’organisme le glucose est transformé en lipides stockés au niveau du tissu adipeux. • Ces graisses sont transformées pour être utilisés. • Pour obtenir une molécule de palmitate, il faut 4 molécules de glucose. Ce palmitate par bêta-oxydation donnera de l’acétyl Co A, qui par oxydation donnera de l’énergie. • Dans ce cas le rendement n’est plus que de 35 % donc perte de 65 %. • Quelle que soit la voie métabolique utilisée, l’oxydation du glucose s’accompagne toujours de la production de la même quantité d’énergie. Selon la voie d’oxydation directe (immédiate) ou retardée par stockage sous forme de lipides, la quantité d’énergie utilisable ou la quantité de déperdition de chaleur n’est pas la même. SUBSTRATS ÉNERGÉTIQUES CIRCULANTS • Les glucides circulent sous 4 formes – Glucose venant de l’alimentation, de la glycogénolyse ou de la néoglucogénèse hépatique. – Lactate venant du métabolisme du glycogène dans le muscle et du glucose dans les hématies ; Peut être directement oxydé dans le rein et le cœur ou converti en glucose dans le foie et le rein. – Pyruvate : intermédiaire clé du métabolisme du glucose – Glycérol libéré à partir des triglycérides adipocytaires peut être converti en glucose ou en TG dans le foie. • Les lipides • Acides gras (liés à l’albumine) • Corps cétoniques formés par le foie à partir des AG lors du jeûne prolongé, peuvent être oxydés au niveau du cerveau du rein et du muscle • Les triglycérides transportés soit par les chylomicrons formés dans l’intestin en période post prandiale, soit par les VLDL produits au niveau du foie. • Les protéines • Circulent sous forme d’acides aminés Les filières énergétiques Il existe 3 filières énergétiques différentes: La filière ANAEROBIE ALACTIQUE La filière ANAEROBIE LACTIQUE La filière AEROBIE Courbe de HOWALD La filière anaérobie alactique: Filière des efforts très brefs et très intenses, par exemple 100m sprint en athlétisme. Pas besoin d’oxygène et pas de production d’acide lactique Ce sont les réserves en créatine phosphate (produit par l’organisme en quantité largement suffisante) qui limite cet effort. La filière anaérobie lactique Filière des efforts intenses et prolongés (jusqu’à 2min environ) Dès qu’il n’y a plus de CP dans l’organisme, c’est le glycogène qui entre en jeu sans apport d’O2 et avec production d’acide lactique. C’est cet acide lactique qui entraîne une baisse du pH cellulaire qui est le facteur limitant. La filière aérobie C’est la filière des sports d’endurances. Oxygène, glucides, lipides entrent en jeu. Le facteur limitant au niveau puissance est la consommation max d’O2(VO2max). La capacité est fonction des glucides et lipides. La filière aérobie devient prépondérante après environ 2 min d’effort. Alimentation - Métabolisme Apport en moins Apport en plus Après repas Après repas Stockage glucides Stockage glucides hépatiques hépatiques, muscles À jeun Déstockage glucides et lipides À jeun Stockage lipides selon profil génétique À retenir • Notion d’équilibre entre apports et dépenses • Apport doit tenir compte de: –Quantité (Combien??) –Qualité (Quoi??) –Moment (chrono nutrition) (Quand??) Sur quoi se baser pour définir l’alimentation du sportif? • TYPE DE SPORT • MUSCULATURE DU SPORTIF • AGE ET SEXE DU SPORTIF • INTENSITE DE L’ENTRAINEMENT • ÉTAT NUTRITIONNEL DU SPORTIF Quels sont ses objectifs? • Assurer un état nutritionnel parfait • Assurer une musculature adéquate en fonction de la discipline sportive • Assurer une performance maximale • Éviter les accidents (déchirures musculaires, les tendinites, la fragilité osseuse…) • Éviter les troubles métaboliques (les hypoglycémies, l’acidose, l’hyponatrémie, la déshydratation, les hyper uricémies …) Poids idéal • • • • La formule de LORENTZ: (Taille en cm – 100)- [(T – 150)/x] X = 2,5 femme X = 4 homme Le poids • Varie en fonction du sexe et de l’âge • L’ossature intervient également • La masse grasse (% et localisation) PI selon morphologie formule de CREFF • Poids idéal (en Kg) d'un individu possédant une morphologie "normale" = • (Taille (en cm) - 100 + Age (en années) / 10 ) * 0,9. • Poids idéal (en Kg) d'un individu possédant une morphologie "gracile" = • (Taille (en cm) - 100 + Age (en années) / 10 ) * 0,9 * 0,9. • Poids idéal (en Kg) d'un individu possédant une morphologie "large" = • (Taille (en cm) - 100 + Age (en années) / 10 ) * 0,9 * 1,1. Formule de Monnerot-Dumaine • Poids idéal (en Kg) = • (Taille (en cm) - 100 + (4 * Circonférence du poignet (en cm)) ) / 2. • • • • • • • L’indice de masse corporelle ou BMI: BMI : poids (kg)/T² maigre < 18,5 kg/m² normal entre 18,5 et 25 (22) kg/m² surpoids entre 25 et 30 kg/m² obésité > 30 BMI = notion subjective État nutritionnel • Poids et taille et IMC • Évolution du poids et taille • L’IMC est une méthode fiable pour les adultes de 20 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées. Composition corporelle • Le corps peut être décrit selon des compartiments ( ou des masses ) qui sont des éléments du corps ayant des valeurs physiologiques voisines, mais pas forcément proches d'un point de vue anatomique ou moléculaire. Modèles • • • • • • 4 compartiments Masse hydrique Masse osseuse Masse protéique Masse grasse 2 compartiments – Masse grasse – Masse maigre • La masse grasse est formée par les lipides présents dans le corps, principalement des triglycérides. • La masse grasse constitue 15 % de la masse totale de l'homme et 23 % de celle de la femme. • Femmes : (0,713 poids/taille² - 9,74) x Taille² • Hommes : (0,715 poids/taille² - 12,1) x Taille² • IMG d’une femme (en %) = 1,2 x IMC + 0,23 x âge - 10,8 x 0 - 5,4 • IMG d’un homme (en %) = 1,2 x IMC + 0,23 x âge - 10,8 x 1 - 5,4 • La masse maigre est composée d'eau, de protéines et d'os. Cette masse est vitale ; on risque de mourir si la masse maigre est inférieure à 50 % de la masse totale. • 73 % de sa masse provient de l'eau. • On peut remarquer qu'elle possède une concentration constante en ions potassium de 65 mmol/kg. • L'information la plus simple à obtenir est la masse totale d'un individu, il suffit de le peser. Une autre méthode assez simple à mettre en pratique est la morphométrie ( ou l'anthropométrie pour un humain ), qui consiste à mesurer des parties du corps. Rapport taille/hanche Ce rapport doit être inférieur à 0,8 chez la femme, et à 0,95 chez l'homme. Impédance bioélectrique • L'organisme est un bon conducteur d'électricité grâce à l'eau et aux ions qu'il contient, tandis que la graisse ne conduit pas l'électricité. On mesure ainsi la résistance à travers certaines parties du corps, dont on connaît le volume. • En fonction de la fréquence utilisée, on peut mesurer la masse d'eau extracellulaire, ou la masse hydrique totale. On détermine ensuite la masse maigre et enfin la masse grasse. • Cette mesure est très pratique, mais elle dépend énormément de la morphologie. Il faut prendre en compte l'âge, le sexe et l'espèce de l'individu. Masse grasse Masse grasse homme Constitutif 3% femme Rôle 12% Fonctionnement cellulaire, organes vitaux, reproduction INDISPENSABLE Reserve 12% 15% Matière grasse totale 15% 27% Protection contre le RESERVE Il faut minimum 17 % de masse grasse pour avoir des menstruations et 22 % pour avoir un cycle menstruel normal Le poids idéal chez le sportif • Permet d’avoir suffisamment d’énergie pour effectuer les entraînements et les compétitions • Soit facile à maintenir sans trop d’efforts • Permet de manger des aliments parmi les différents groupes alimentaires (notion d’équilibre) Poids idéal = • Poids “souhaitable” + % de MASSE GRASSE IDEAL selon : • L’âge • La discipline • La saison • Le niveau • Les objectifs Chez le sportif peut-on perdre du poids et garder ses performances? • OUI si-perte de kilos superflus (> poids de forme ) • perte PROGRESSIVE (MAX 1 % du poids / semaine) • perte de graisse uniquement (et non masse maigre) • régime pas trop strict-limité dans le temps Chez le sportif peut-on perdre du poids et garder ses performances? • • • • NON si -uniquement si une question de silhouette -déséquilibré et trop rapide Le bien-être et les performances vont-elles s’améliorer en perdant du poids? • • • • • • • • Oui si Au moins 25 kcal/kg/jour 1,2 gr/kg de protéines Au moins 55 % de glucides dans la ration Minimum en acides gras essentiels maintenu Alimentation réfléchie Bonne hydratation Motivation et persévérance Risques des pertes de poids rapides • A court terme : Baisses des performances • A long terme : Effet “YOYO” À court terme • • • • Épuisement des réserves de glycogène Diminution de la masse musculaire Perte d’eau (déshydratation) Baisse de la force musculaire / endurance / puissance • Manque de concentration • Diminution de la résistance aux infections • Augmentation risque de blessures et/ou convalescence plus longue Effet YOYO Effet YOYO Conséquences de l’effet YOYO • • • • • • • • Diminution du métabolisme de base Cycle menstruel perturbé Augmentation du risques de carence en Vit & Min Difficulté à contrôler son poids Augmentation du risque d’obésité à long terme Relation négative avec la nourriture Perte du plaisir de manger Détérioration de l’estime de soi Comment contrôler son poids • Réapprendre à détecter la sensation de faim • Attention aux fausses faims! • Influencées par des stimuli externes : « C’est l’heure », odeur, envie, les autres mangent… • Influencées par des émotions : se récompenser, se réconforter, tromper l’ennui… • Être à l’écoute de la SATIÉTÉ : • Sensation de confort du ventre juste bien rempli • Sensation de regain d’énergie après avoir eu faim • Satisfaction gustative qui diminue Comment contrôler son poids • Pour bien sentir les signaux de faim et de satiété : • S’asseoir confortablement • Éviter les distractions (télévision, lecture…) • Manger lentement (20 minutes minimum) • Ne pas arriver affamé au repas • Se servir ou demander des portions raisonnables Comment contrôler son poids • Augmenter la consommation de fruits et de légumes entiers • Diminuer l’apport en jus de fruits • Boire beaucoup d’eau (1,5 l / J + 0,5 l/h d’effort) • Choisir des produits céréaliers à grains entiers • Diminuer la grosseur des portions habituelles (30 % en moins) • Augmenter le nombre de prises alimentaires • Diminuer les lipides surtout invisibles Diminuer les lipides • Beurre, margarine et autres matières grasses à tartiner (pâte à tartiner du petit déjeuner) • Fritures • Viandes grasses et industrielles (merguez, hamburgers, farces) • Tartes (pâte feuilletée) • Produits chocolatés • Chips et biscuits salés Remplacer les aliments trop gras par • Lait demi-écrémé ou écrémé au lieu de lait entier • Fromages basses calories ou allégés au lieu de fromage ordinaire • Cuisson à la vapeur , au four et grillade au lieu de frites • Poulet, poisson ou viande maigre à la place des viandes grasses,.. • Fruits frais au lieu des confiseries et produits chocolatés • Assaisonner au fromage blanc, yaourt, à la place de la mayonnaise • Oter la peau du poulet et de la dinde • Choisir les morceaux maigres de la viande, enlevez le plus de gras apparent possible Causes d’échec • Plan alimentaire inadéquat / métabolisme lent • Sous évaluation de l’apport nutritionnelPersonnalisation insuffisante (goûts / dégoûts) • Effet YOYO • Les “folies d’après match” • Moments de relâche +++ • Alcool • Restaurants (tardifs !!) et desserts • Grignotage • Absence de petit-déjeuner Causes d’échec • Les grignotages du soir voire de la nuit – Causes d’un échec à une perte de poids – Télévision – Ennui, stress, colère… • Objectifs fixés trop ambitieux (ne jamais viser plus de 10% de l’excès) – Découragements – Perte de départ trop rapide / palier «mémoire» • Perturbations psychologiques – Convictions de départ – Décès, travail stressant… Comment prendre du poids sainement? • COMBINER EXERCICES adaptés et REGIME réfléchi • Les séances de musculation sollicitent et épuisent les réserves de glycogène (et partiellement celles de graisse) DEPENSE D’ENERGIE CONSIDERABLE • HYDRATATION OPTIMALE • COLLATIONS INDISPENSABLES • DIGESTION FACILITEE Comment prendre du poids sainement? • • • • L’alimentation à suivre : Augmenter l’apport quotidien d’environ 500 kcal Absorber 1,7 à 2,0 gr de protéines par jour Viser une prise de poids progressive(0,5 à 1 kg par mois) • Prendre au moins 5-6 repas et en-cas par jour (toutes les 2 à 3 h) • le gain de poids dépend du bagage génétique, de la conformation corporelle et de l’équilibre hormonale Comment prendre du poids sainement? • Associer une protéine et un glucide à IG haut • Opter pour une nourriture à petit volume et nourrissante :Fruits secs, boissons à base de lait, yaourts, jus de fruits, barres aux noix, amandes, barres énergétiques…. • Limiter les aliments très caloriques ou très gras: biscuits, chocolat, gâteaux, sauces, fastfood… La perte de poids • Quelques conseils pour un régime réussi : • Réduire l'apport de lipides et augmenter l'apport de fibres • Boire beaucoup d'eau • Respecter les heures et le nombre de repas • Bien manger le matin et moins manger le soir (le corps a besoin de moins d'énergie durant le sommeil) • Manger varié • En complément au régime, il est bon de prévoir un exercice aérobic d'endurance 2 à 3 fois/sem. Comment gérer l’alimentation du sportif? •Avant •Pendant •Après Activité Physique Les lois à respecter ou la structuration des repas • • • • • LOI DES 3 HEURES RATION PRE-COMPETITIF RATION D’ATTENTE RATION DE LA MI-TEMPS RATION DE RECUPERATION BESOINS EN ENERGIE • La détermination des besoins énergétiques doit tenir compte du type d’activité: – intensité, – durée, – fréquence • Le degré d’entraînement • La corpulence du sujet (poids et taille, si possible mesure de la composition corporelle). • Des saisons (élevés lors de compétition, plus faibles en intersaison). BESOINS EN ENERGIE • La détermination des besoins énergétiques et le conseil nutritionnel du sportif se font après une évaluation des apports alimentaires comparée à l’évaluation de la dépense énergétique. • Évaluation se fait par un entretien nutritionnel : – Une enquête alimentaire (plusieurs techniques) – Une appréciation des habitudes alimentaires (erreurs alimentaires) – Une évaluation de la corpulence (composition corporelle) Une alimentation correcte du sportif de quoi doit-elle être composée? • D’un apport énergétique correspondant aux besoins et variables selon le niveau d’activité du sportif. • D’un équilibre entre les macroéléments : G-L-P variable selon la discipline et le niveau d’activité (variabilité intra et interindividuelle) • D’un apport nécessaire et suffisant (sans carence ni excès) de micro éléments (vitamines, sels minéraux, oligoéléments, eau et fibres) Une alimentation correcte du sportif de quoi doit-elle être composée? • Des principaux groupes d’aliments : – Céréales et dérivés et autres féculents – Produits lactés – Produits carnés (VVPO) – Légumes et fruits – Matières grasses d’assaisonnement – Produits sucrés Ce qu’elle ne doit pas apporter • L’alcool • Les matières grasses cuites (fritures, viennoiseries…) • Les aliments difficiles à digérer (les repas copieux, les viandes fibreuses, les viandes collagèneuses…) • Les aliments à risque (les légumes et fruits mal lavés, les fromages à base de lait cru, le lait cru, les viandes et poissons mal cuits, les charcuteries…) • C’est la quantité et le type d'aliments qu'une personne doit consommer par jour pour subvenir aux besoins de son corps • Les valeurs de base pour un sujet de 20 à 40 ans : – 2000 à 2200 cal pour l’homme et 1800 à 2000 cal pour la femme • Le calcul en consultation doit être individualisé = DER x NAP • DER dépend du sexe, âge, poids actuel et taille. • DER = (259 H et 230 F)x P0.48xT0.50xA-0.13 • NAP dépend de l’activité physique Concrètement • Pour faciliter l’évaluation et l’éducation nutritionnelle se baser sur – La notion pyramidale. – La recherche et correction des erreurs alimentaires : • • • • • Grignotage Déstructuration des repas « Snacking » ou « junky food » Alcoolisme des week-ends Monotonie des repas LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE Bases à respecter et erreurs à chercher Les en cas non justifiés Deviennent du grignotage Saut d’un repas Erreurs possibles EXCES PROTEINES ANIMALES GRAISSES CACHEES CARENCES Erreurs possibles ALIMENTATION DESEQUILIBREE : FRITURES CHARCUTERIES SODAS Erreurs possibles ALIMENTATION DESEQUILIBREE + RECOURS AUX COMPLEMENTS ET SUPPLEMENTS SPECIFICITES DE L’ALIMENTATION DU SPORTIF • Nature des glucides change selon l’effort, la durée de l’effort et le moment de l’effort. • Quantité des protides change en fonction de l’état nutritionnel du sportif et du moment de l’effort • Quantité de lipides change en fonction de la composition corporelle du sportif et du type d’effort. • Représentent 55% de l’apport énergétique total au minimum et peuvent atteindre jusqu’à 70% dans certains sports. • Divisés en 2 catégories Ceux qui seront pris Ceux qui 1. Pendant l’effort 1. Constituent les réserves 2. Avant et après l’effort. 2. Maintiennent la glycémie L’alimentation en vue de la compétition • Objectif : Optimiser les stocks de glycogène • Le glycogène et son épuisement est le facteur limitant • Gestion des glucides 5 à 12 g /kg poids corporel / jour (chez le sédentaire 4 à 5 g/kg de poids idéal) • Si excès de glucides : oxydation / transformation en triglycérides (stockage) Type de glucides Loin de l’activité > 3 H • Glucides complexes = Féculents, céréales et dérivés • Glucides simples = légumes, fruits, laitages • Index et charge glycémiante bas et moyens Proche de l’activité < 1 H ou pendant • Glucides facilement absorbés, IG élevé • De préférence sous forme liquide • Selon le cas de densité nutritionnelle + importante • Grande variabilité interindividuelle des IG • Interférence entre les aliments (protéines, lipides) % des glucides totaux sucre et sucreries 6% produits laitiers 19% légumes et fruits 25% féculents et céréales 50% L'alimentation pré-compétition • L'alimentation pré-compétition débute de 1 à 2 jours avant l'évènement. En effet, le corps met de 24 à 48 heures pour faire ses réserves de glycogène. • Quoi manger ? • Un repas contenant principalement des glucides, tel que des pâtes alimentaires, du riz, des pommes de terres,... • Les aliments riches en lipides sont à éviter. L'alimentation pré-compétition • L'objectif du repas pré-compétition est d'apporter des glucides afin d'assurer un renouvellement des réserves dans l'organisme. • Il doit apporter suffisamment d'énergie mais ne pas gêner l'athlète lors de la digestion. C'est pourquoi le repas doit contenir des aliments qui se digèrent facilement et rapidement. • Il est déconseillé de manger moins d'une heure avant l'effort. • Il faut tenir compte que la nervosité ralentit le métabolisme de la digestion. • Il faut également éviter les aliments très sucrés qui peuvent causer une hypoglycémie réactionnelle. Glucides • Alimentation pré-compétitive - gérer les stocks de glycogène. –2 phases : • La semaine précédant la compétition où l'on doit remplir les réservoirs de glycogène • Le jour J où il faut maintenir et épargner les stocks. Glucides • LA CONSTITUTION DU STOCK • Privilégier les glucides complexes, lents (féculents ATTENTION LES CEREALES DU PD SE COMPORTENT COMME S RAPIDE MM QD NON SUCREES) • Attention, en particulier dans certains sports (course à pied, triathlon) à réduire ou suppression dans les 48 heures précédent l'épreuve les résidus flatulents afin de prévenir d'éventuels troubles digestifs (apportés par l’excès de certains fruits frais, les légumes verts, les légumes secs). • On autorise dans ce laps de temps des légumes tendres, des fruits cuits et mixés (compotes), des céréales non complètes bien cuites et pommes de terre. Les Glucides • 8 à 12 h avant Glucides complexes d ’IG bas (pâtes, riz, blé…) • 3 à 4 h avant : Le dernier repas Glucides complexes et simples d ’IG intermédiaires jusqu’à 70 % de l’apport énergétique. • Le repas précompétitif sera glucidoprotidique, digeste. Les glucides • La ration d'attente Le maintien indispensable d'une glycémie stable avant et au moment du départ de l'épreuve justifie le délai d'environ 3 heures. • Pour pallier les pics d'hyper et d'hypoglycémie liés aux réactions individuelles de stress ration d'attente et ceci jusqu'à l'échauffement Ration d’attente • Ration d’attente • Apports de glucides simples 0,25 g / kg du poids corporel / 30 min • 125 ml/30 min d'une boisson de 1 litre contenant 20 gr de fructose ou de miel • Régulièrement 1 h après le repas • Ingestion d’une boisson au fructose dans les 10-15 min avant le départ. • Glucide pendant l'effort Dépend de plusieurs facteurs : – Du type de sport, – De l'intensité et de la durée de l'effort, – Des tolérances digestives – Des goûts individuels, – De la température ambiante, – De l'hygromètre, – De la tenue vestimentaire. • Elle ne devient obligatoire qu'au delà de 2 heures d'effort pour maintenir les réserves énergétiques et lutter contre la déshydratation. L'apport en glucides sera à base de saccharose ou de polymères de glucose. Ration pendant l’épreuve • Objectifs : Apporter un substrat énergétique rapidement oxydé • Contrôler la glycogénolyse musculaire • Economiser les acides aminées ramifiés (cycle alanine - glucose) • Protéger le capital protéique musculaire • Efficacité maximale : mélange de glucose et de fructose ou de saccharose • Solutions iso ou hypotoniques • Attention si hypertonique : plus de glucides mais appel d ’eau augmentation de la déshydratation • Monosaccharides : 30 à 80 g / l • Di et polysaccharides : 40 à 180 g / l • Electrolytes utiles mais augmentation de l’osmolarité de la boisson • Sodium (facilite l’absorption de l ’eau, du glucose) est nécessaire • Le dosage sera variable en fonction de la température. – Par temps chaud, on privilégie l'hydratation avec un apport d'environ 60 g/litre de solution. – Par temps frais, on privilégie l’énergie en augmentant les sucres à 80 - 100 g/litre de solution. • Les aliments solides ne seront consommés que dans les sports dépourvus d'onde de choc à l'appui au sol (cyclisme, randonnée...) ou en attente prolongée entre des épreuves (tennis, tournois, etc... ). • Leur prise sera fractionnée, en petites quantités. • • • • Si exercice > 1 heure Prise régulière = 150 à 300 ml Toutes les 15 à 30 min Solution de glucose ou/et de fructose ou de saccharose • 30 à 100 g / l de glucides • Sels minéraux et micronutriments en fonction des pertes sudorales • Si exercice > 2 heures • Apports solides toutes les heures • Eléments énergétiques (glucides d ’IG très élevés, protéines d ’assimilation rapides…) • Eléments physiologiques (petites prises, digestibilité) • Eléments psychologiques tolérance personnelle et goût • Pour les sucres solides en cas où l’épreuve dépasse les 2 heures, on utilise • Les fruits secs, • Les pâtes de fruit, • Les bananes, • Biscuits • Tartelettes • Barres de céréales, • Gâteaux de semoule. • • • • • • Si exercice > 5 heures prévoir Petits repas Glucides simples et complexes Protéines attention : Biodisponibilité des aliments et digestibilité • • • • La ration de récupération Compenser la déshydratation Renouveler les stocks glycogéniques Lutter contre le catabolisme protéique marqué. • Favoriser l'élimination des déchets • Combattre l'acidité liée à l'effort • Dès la fin de l'épreuve, on apporte une quantité de 50 gr de glucose ou saccharose par tranche de 2 heures (soit 25 gr par une boisson sucrée ou un soda et 25 gr par une barre alimentaire) jusqu'au repas suivant où l'on ingérera des glucides lents • Le repas suivant apportera des légumes et fruits frais, sucres lents. Glucides • Objectif : resynthèse du glycogène musculaire • Dès la fin de l ’exercice : Boissons : glucose et fructose 0,15 à 0,25 g / kg du poids corporel / toutes les 15 min / 2 à 4 heures • A partir d ’une heure après l ’exercice : • Apports solides de glucides et protéines • Toutes les 2 heures sur plus de 6 heures ou plus la quantité de glycogène resynthétisée dépend de la quantité de glucides (jusqu’à 1012 g / kg / jour) • Représentent 15% de l’apport énergétique total. • 1 à 1,5 gr de protéines par kg de poids / par jour pour un sportif qui a déjà constitué sa masse musculaire. • 2 à 2,5 gr de protéines par kg de poids / par jour pour un sportif adolescent ou en phase de constitution de sa masse musculaire • On consommera – du poisson 2 fois par semaine, – de la viande rouge une à 2 fois par semaine – les viandes blanches et les volailles 2 fois par semaine. – Foie 1 fois par semaine • Ration de viande selon les besoins (astuce = 1.6 x QT P) ATTENTION AU TYPE DE CUISSON • On consommera – 2 verres de lait (écrémé ou demi-écrémé pour adultes et entier pour adolescents) – 2 yaourts (nature + fruits ou céréales ou fruits oléagineux ou fruits secs) – 100 g de ricotta ou 60 g de fromage frais ou 30 g de fromage pâte dure. LA VALEUR DU CALCIUM EST INCHANGEE EN CAS DE CUISSON • • Alimentation pré-compétitive (gestion des stocks glycogénique) La constitution du stock Apport protéique normal (volailles, poissons, laitages allégés). Pas de viandes grasses, œufs, charcuterie, et de modes culinaires qui ralentissent la vidange gastrique. Le dernier repas Le repas pré-compétitif sera glucido-protidique, digeste • La ration d'attente Si l'attente dépasse 3 heures, compléter l’apport hydrique et glucidique avec un apport protéiné facile à digérer (jambon de dinde ou de poulet, yaourt à boire) Protides • Alimentation pendant l'effort Les protides ne seront données que lors des sport où l’attente entre les épreuves est prolongée. • Leur prise sera fractionnée, en petites quantités. (jambon de poulet ou dinde, yaourt, fromages allégés, barres de céréales chocolatées, fruits oléagineux en pâte) • La ration de récupération 2 heures après la fin de l’épreuve une collation protidique est intéressante (yaourt à boire ou yaourt avec quelques fruits secs) Le repas suivant apportera des légumes et fruits frais, sucres lents, et protéines (choisir les moins uréo formateurs). Place des protéines en récupération • ENDURANCE : Addition Protéines stimule l’anabolisme protéique, sans modifier la synthèse de Glycogène(G/G+P) • FORCE : Addition Protéines stimule l’anabolisme protéique / eau pure • RESISTANCE : Addition Protéines stimule l’anabolisme protéique, sans modifier la synthèse de Glycogène • Ils représentent 30 % de l’apport énergétique total. • Dans l’alimentation du sportif ils vont être de 2 ordres ceux qui vont compléter la ration énergétique et fournir les vitamines et acides gras indispensables (huiles végétales, beurre et fruits oléagineux) ceux qui sont déjà ramenées par les autres constituants de la ration et dont le choix est primordial et change selon l’âge et la corpulence. Certaines lipides seront à éviter quelque soit l’âge, la discipline et la corpulence car leur présence déséquilibre la balance lipidique et augmente les risques cardio-vasculaires. Leur usage doit être des plus minimes possible: Les viennoiseries, les biscuits salés, les produits chocolatés, les pâtes à tartiner, les charcuteries, la margarine. Le mode culinaire peut changer l’effet des lipides (fritures, sautées…) Le choix des huiles est indispensables Le choix des poissons (préférer les poissons bleus les jours d’entraînement et de préparation et les poissons blancs le jour de la compétition et lors des repas de récupération) Les viandes choisir les moins grasses car plus riches en protides. Attention la peau des volailles ne change pas de composition selon l’alimentation de l’animal Attention les œufs ou margarine enrichis en oméga 3 n’apportent pas de bénéfices réels Attention les huiles riches en oméga 3 sont très fragiles (air et chaleur) • La quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort physique particulier, est d’environ 2,5 litres par jour dont environ 1 litre est apporté par les aliments et 1,5 litre par les boissons. • La soif n’est pas un bon indicateur du besoin en eau. Il faut boire avant d’avoir soif (déshydratation) • Il faut boire avant d’avoir soif. • Il faut boire régulièrement et par petites quantités : avant, pendant et après l’effort • Il faut boire d’autant plus que la température est élevée • Par heure d’exercice, il faut : – En hiver 1l d’eau – En été 1,5 l d’eau La soif ou comportement dipsyque • La sensation de soif n ’est pas un bon reflet de l’état d ’hydratation corporelle. • Elle est tardive, quand le sujet est déjà déshydraté d’au moins 1 % du poids de son corps. • Elle ne permet de compenser que très partiellement (50 %) les pertes. • Le sportif doit s'obliger à boire, pendant l'effort, à boire spontanément, avant toute sensation de soif, en respectant certaines règles. • Ingestion maximale de 500 à 600 ml/heure, en prises fractionnées tous les ¼ d'heure. • Eau fraîche (10° a 15°) mais jamais glacée (accélération de la vidange gastrique). • Pour les efforts de longue durée (> 1 heure d'effort soutenu) il est nécessaire d'ajouter des sucres. • ATTENTION par temps chaud, c'est le déficit hydrique qui limitera le premier la performance, alors que la disponibilité des glucides limitera la performance des exercices intenses réalisés en climat froid. • hydratation pré-compétitive Une hydratation correcte avec un apport minimum de 1,5 litre/jour (1ml/cal, comptabiliser l’eau des aliments). • La ration d'attente Une hydratation correcte (entre 0,5 et 1l/h). • hydratation pendant l'effort Elle ne devient obligatoire qu'au delà de 2 heures d'effort pour lutter contre la déshydratation. De l'eau plate, peu minéralisée, fraîche (10° a 15°) dès le début de l'épreuve puis toutes les 20 minutes environ (apport de 0,5 à 0,6 libre/heure). Au-delà de 2 heures d'effort continu (marathon, cyclisme) on peut ajouter 0,6 à 1 gr de chlorure de sodium à la solution. • La ration de récupération Compenser une déshydratation plus ou moins importante et élimination des déchets • Boire 250 ml toutes les ½ heure (2 heures) une boisson plate ou bicarbonatée (Garci) contribue a diminuer l'acidose. • Aucune supplémentation vitaminique n’est indispensable chez le sportif. • Une complémentation peut s’avérer nécessaire si l’apport alimentaire est déséquilibré (en attendant d’acquérir les bonnes règles nutritionnelles) • Attention les excès peuvent diminuer la biodisponibilité. • Attention aux modes culinaires et de conservation. Les minéraux : le calcium • 900 à 1200 mg/ jour (croissance, masse osseuse) • Au moins 4 laitages par jour • Le calcium du lait à le meilleur CUD • Calcium dans l’eau ?: absorption 8%, pour être riche en Ca > 150mg/l (aucune) Les minéraux : le fer • • • • • • 12 à 16 mg/ jour VVP et surtout foie : Fer héminique Attention œuf, thé et oxalates inhibiteurs Vit C facilitateur Fer végétal : non héminique Ne pas se baser sur les aliments d’origine végétale uniquement Personnaliser • Chaque individu doit rester autonome vis à vis de ses choix alimentaires et de l'importance de ses rations • Chaque portion doit rester individuelle et être adaptée en fonction de l'activité de chacun. Attention • Le sport n’est pas une maladie le sportif n’a pas besoin de suppléments ni vitaminiques ni en acides aminés • Se rappeler que tout excès en un élément nutritif, indépendamment du dopage, entraîne une mauvaise utilisation d’un autre!! (effets compétitifs entre nutriments ou inhibition) Compléments alimentaires • Définition : « les compléments alimentaires sont des produits destinés à être ingérés en complément de l’alimentation courante, afin de pallier l’insuffisance réelle ou supposée des apports journaliers » • Leurs composants sont naturellement présents dans les aliments, donc retour aux sources, donc à l’aliment. 177 Pourquoi? • Pas de prise musculaire malgré un entraînement sérieux …malgré des apports suffisants… • Changer son alimentation, avec une réponse rapide en terme de poids et de performance • Fait « parce que tout le monde le fait » • Une offre commerciale scientifique et publicité Les différents ergogènes 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. des glucides Le pollen apicole Le bore Le chrome Le coenzyme Q10 L’inosine et la choline Le vanadium Le pyruvate Le glycérol Les solutions tampons 1. Suppléments en acides aminés 2. La L-carnitine 3. La caféine 4. La créatine 5. Les TCM et W3 PERFORMANCE MAX MIN Insuffisance d’apport ANC Complément Carence clinique Déficience biologique Apports Apport au-delà ANC S U PP LE M E N Effets T Secondaires A T TOXICITE I O N Compléments Alimentaires • Objectif : – Permettre à chaque individu composant une population de couvrir ses besoins nutritionnels • Objectif réel : – Atteindre un "état de santé optimal" (?) • Problème des allégations fonctionnelles et des allégations de santé 12 QUESTIONS PREALABLES 1 Pour quoi faire: besoin f spécifique démontré? 2 Pourquoi: justification scientifique des allégations? 3 Quel respect règles sportives, éthique, déontologie ? 4 Quels risques santé/ quels bénéfices performances? 5 Pour qui: quels sportifs (spécialité, niveau, âge…)? 6 Quoi: quelle qualité, composition réelle (étiquetage)? 7 Quelles interférences avec autres produits? 8 Quand: à quel moment entraînement, compétition? 9 Combien: quelle quantité, fréquence, durée…? 10 Comment: sous quelle forme (per os, IM, IV…)? 11 A quel coût/ aliments courants, BEAG… 12 Par qui (conseillés) : rôles, missions (méd, diét, kiné, phm, ES…?) » G Pérès ([email protected] ) SUPPLEMENTS AA • afin de créer un milieu hormonal (stimulation de la production naturelle par l’organisme d’hormones anaboliques : testostérone, GH, insuline…) qui permette de faciliter la synthèse protéique du muscle squelettique. • Chez le sportif correctement alimenté aucun effet supplémentaire • Une Supplémentation excessive en protéines n’a aucun effet sur la resynthèse protéique dans la phase de récupération COMPOSITION EN AA (g/100 g de Protéines) 25 20 15 FL 10 5 0 leucine isoleucine lysine méthionine +phénylalanine valine cystine +tyr osine mélanges thr éonine tr yptophane œufs sér ine glutamine acide aspar tique lactosérum glycine pr oline Carnitine - Créatine • La carnitine pourrait faciliter l’oxydation des acides gras et préserver les réserves en glycogène, on ne peut pas augmenter le contenu du muscle en carnitine par une charge orale car un exercice de longue durée ne diminue pas les niveaux cellulaires en carnitine. • La créatine aurait des propriétés ergogéniques, en favorisant la reconstitution du stock de phosphocréatine.Elle n’améliore pas la performance de sportifs de bon niveau. Caféine • Caféine antagoniste des récepteurs à l'adénosine une activation des neurones. l’hypophyse à relâcher des hormones qui vont faire produire davantage d’adrénaline. Oméga 3 • Permettent une meilleure diffusion sanguine dans le muscle à l'effort. • Sont précurseurs de prostaglandines antiinflammatoires, ce qui limite les effets des entraînements intensifs. Les boissons énergisantes • Taurine + Caféine • Fabriquée par l’organisme et aucun supplément n’est nécessaire. • Excès de caféine • Excès de taurine dont on ignore les effets à long terme (interdite dans plusieurs pays européens) Rôles des vitamines Aucun intérêt de Supplémentation Conclusion • Une alimentation équilibrée peut, dans la majorité des cas, suffire à couvrir les besoins métaboliques. • L'utilisation de compléments alimentaires "autorisés" doit être préconisée seulement dans le cas d'une carence avérée et sous avis d’un spécialiste. • On évitera donc l’automédication car risque de produits dopants!!! • Je ne peux pas vous démontrer que bien manger suffit à améliorer vos performances Mais • Je peux vous prouver qu’une alimentation inadaptée à votre sport conduira à une baisse de vos performances • Pr Maughan