Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio Les 11 et 18 Fevrier 2011 , MACROECONOMIE ! Etat stationnaire : situation dʼéquilibre de long terme pour laquelle la variation du Kal par tête est nulle . Cʼest donc une situation où le stock de Kal par tête et donc la prod° par tête cessent de croître. Lʼétat stationnaire est un état qui ne connait pas de fluctuation. Cʼest une situation dʼéquilibre car toute économie qui a atteint cette situation ne bouge plus , ce qui implique forcément que toute économie nʼayant pas atteint cet état va converger vers ce même état. ! Lʼaugmentation du taux dʼépargne fait que lʼéconomie globalisée va sʼenrichir , tout simplement par le passage à un état stationnaire supérieur ( /K₂) . Cela se traduit par une hausse du stock de capital par tête . Cependant , le taux dʼépargne ne pourra pas entretenir indéfiniment un taux de croissance positif du revenu par tête. La propension optimale à consommer optimale est la maximisation de la consommation par tête à lʼétat stationnaire. La croissance démographique dans le modèle de Solow joue un rôle important , lorsque la démographique augmente , on va passer à un état stationnaire supérieure . Le PIB par tête est inversement proportionnel à la croissance démographique. K , Y et L augmentent au même taux . La variation de la démographie va donc permettre dʼexpliquer la variation du PIB , mais nʼexplique pas le taux de croissance du PIB par tête. La croissance démographique affecte également le /K ʻorʼ . Les variables par tête à lʼétat stationnaire ont un taux de variation nul. La production croit au même rythme que la population. Le modèle de Solow rend compte de plusieurs faits stylisés . Dʼune part , que le rapport K/Y reste constant. Dʼautre part , il nʼexplique pas le taux de croissance du PIB par tête. Au fur et à mesure que lʼéconomie se rapproche de lʼétat stationnaire , la croissance ralentit avant de s'arrêter. Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio Plus k est élevé , plus le produit moyen du Kal par tête est faible . La différence entre la courbe décroissante et la droite (S +gn ) représente le taux de croissance du Kal par tête . Une économie croît donc dʼautant plus vite que son stock de Kal par tête est éloigné de sa valeur dʼétat stationnaire. Intégration du progrès technique : En général , la façon la plus simple est dʼajouter le progrès technique à coté de lʼun des facteurs de production ( K ou L : F(AK,L) ou F(K,AL ) ) . On va généralement lʼintégrer auprès du L . Cela veut donc dire quʼune unité de L va devenir de plus en plus efficace au fur et à mesure que le progrès technique augmente. Comme dans le modèle de Solow le PT est exogène , cela explique quʼune unité de travail va devenir de plus en plus efficace au fur et à mesure des périodes ( T0 , T1 .... Tn ). Il nʼy a que le PT qui permet dʼexpliquer que le PIB par tête ( Y/n ) connait une croissance positive et continue . Conclusion du modèle de Solow : Un pays dont lʼaccumulation du capital est relativement importante connaitra un revenu par tête supérieur à des pays qui ont un investissement relativement faible. Puisque dans le modèle de Solow , I = S , cela revient à dire quʼun pays qui épargne plus aura un niveau de vie supérieur. Un pays qui connait un taux de croissance démographique relativement important tend à sʼappauvrir tout simplement car il est plus difficile de maintenir un volume de capital par tête lorsque la croissance démographique est rapide. Des modèles autres que celui de Solow vont introduire de l'hétérogénéité dans le L . Ces modèles , dits entre autre de Lucas ou de Romer prennent également en compte le capital humain dans lʼaccumulation de K ( pas seulement physique ). On va introduire dans les modèles de croissance des différences entre niveau dʼéducation et qualifications du travail. On intègre ainsi le Kal humain , noté H , soit F (K,H) . Ce H est fonction de lʼinvestissement en éducation dʼun pays. La part de temps en éducation est notée u . Ainsi , on note ᵁH=eᵠᵘ . L . Lorsque u = 0 , on note H = L . En revanche , lorsque u > 0 , les variations de u entre les pays vont entrainer des différences de croissance. ((∆H/H)/du)=ᴪ Une année supplémentaire dʼétude rapporte selon diverses enquêtes +10% . Un pays est dʼautant plus riche quʼil consacre du temps à la formation et à lʼéducation. Le modèle se Solow permet de justifier un principe dit de rattrapage ou de convergence. On constate empiriquement que les pays qui connaissent un certain retard ( PIB relativement faible ) ont un taux de croissance des plus exponentiel. Logiquement , à un moment donné , ces pays vont rattraper les pays les plus riches . On appelle ceci le phénomène de convergence . On vérifie cela notamment pour les pays dʼune même zone économique ( exemple OCDE ) mais non à un niveau mondial . Pourquoi ? Les pays dʼune même zone économique ont un état stationnaire sensiblement identique , et des conditions économiques à peu près similaires. La faiblesse du modèle de Solow reste lʼaspect exogène du progrès technique. Ce modèle nʼexplique pas la source de ce progrès technique . Aujourdʼhui , on endogénéise ce progrès dans les divers modèles de croissance. Ainsi , on essaie de comprendre en Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio premier lieu quelles sont les forces économiques qui le sous-tende. Ces forces sont issues de la recherche par les entreprises du profit ( cela induit les firmes à investir en R&D ). Cette recherche de nouvelles idées permet de repousser toujours plus loin la frontière technologique dʼune économie et permet ainsi une forme de croissance infinie. Potentiellement , la croissance s'arrêterai alors uniquement si le progrès technique tend vers 0. Cependant , ce processus , dans un aspect réel , ne peut pas s'arrêter du fait que chaque découverte entretient la découverte suivante (auto-entretien du progrès technique). Le modèle de Romer a introduit la notion de production dʼidée pour expliquer le modèle de croissance. Le point de départ de ce modèle est un principe économique selon lequel les idées ne sont pas des biens standards. Ces connaissances là ont une caractéristique économique de non rivalité ( utilisation de mêmes biens au même moment ) . Cette caractéristique vient modifier la forme de la fonction de production agrégée. Pourquoi ? Lorsque que lʼon parle de production dʼidée , celle-ci engendre au départ des couts fixes importants . Une fois que ceux-ci ont été engagés , cʼest à dire à la première unité produite , il est ensuite possible de produire à cout marginal faible et constant. Graphique ** Chapitre 3 : Lʼéquilibre de court terme. Les modèles de long terme étudiés sont des modèles dʼoffre . Cela veut dire que cʼest lʼoffre qui détermine le revenu national. A court terme , du fait dʼune certaine forme de rigidité des prix , lʼoffre va dépendre de la demande agrégée. Le modèle de demande agrégée le plus répandu est le modèle dit IS-LM . Il va permettre dʼidentifier les sources de variation de la demande agrégée et ainsi des fluctuations du revenu national. La plus Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio grosse fluctuation connue reste la «grosse» dépression durant laquelle les modèles économiques classiques nʼarrivaient pas à en expliquer la cause. Pour expliquer ces fluctuations , les modèles de demande agrégée ont été et sont toujours très étudiés. La relation négative entre la demande et les prix peut être expliquée par la théorie quantitative , soit par le modèle IS-LM. Ce dernier modèle permet de déterminer le revenu national à court terme , ainsi que le taux dʼintérêt , et ce pour chaque niveau de prix. Le revenu national dans ce modèle fluctue lors des déplacements des courbes IS et LM . Cʼest donc en gros un modèle qui permet dʼanalyser les raisons de déplacement des courbes mais aussi de comprendre comment se produisent les fluctuations. A la base du modèle IS-LM , il y a tout dʼabord la notion dʼéquilibre Keynésien qui montre que cʼest essentiellement la demande globale qui affecte le revenu global. Chez Keynes , une augmentation de la demande génère une augmentation de la production , qui enfin génère une augmentation de lʼemploi et du revenu national . Le modèle Keynésien : ! Dépenses Prévues = Dépenses effectives ( C , I , G = dépenses publiques) Graphique ***, **** et ***** ( Taux dʼinteret = cout de lʼinvestissement ...etc . Relations génératrice expliquées par les 3 graphiques. ! ! Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio ! ! ! La courbe IS représente lʼensemble des combinaisons ( Ti , Revenu national ) qui sont compatibles avec lʼéquilibre sur le marché des biens et services. Marché monétaire : Graph ****** ! Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio LM : cʼest lʼensemble des combinaisons ( Ti , RN ) qui sont compatibles avec lʼéquilibre sur le marché monétaire. Lʼintersection entre IS et LM représente lʼéquilibre simultané du marché des biens et services et du marché monétaire. Pour tout montant de dépense publique , dʼimpôt , dʼoffre monétaire ( OM ) et de niveau des prix ( P ). Les variations du RN dʼéquilibre sont dues à des variations des courbes IS et LM . Ces déplacements de IS et LM sont dus à des mouvements de variables qui affecte le marché de biens et services ainsi que le marché monétaire. Les mouvements de variables sont dû à des chocs et sont classés en deux catégories : - Variations de la demande agrégée. Ce sont des chocs qui engendrent un climat dʼincertitude dans lʼéconomie ( perte de confiance des ménages et des investisseurs ) . Cela se traduit ainsi généralement par une dépression de la demande . - Les politiques publiques. En général , les politiques économiques sont là pour amortir les premiers types de chocs . Cependant , elles peuvent aussi créer des chocs plus ou moins violent sur lʼéconomie . ISLM en économie ouverte : ! On parlera ici de modèle de Mundell et Flemming. Ici , lʼéquilibre selon Keynes est respecté ( produit national = demande de biens nationaux ). C+I+G : Demande de biens ⊖ Demande de biens étrangers ⊕ Demande extérieur de biens nationaux Ainsi : Y = C ⊕ I ⊕ G ⊕ X ⊖ εM. Les importations sont forcément fonction positive du revenu national. Le taux de change réel est le prix des biens étrangers en biens nationaux. E = valeur de la monnaie étrangère en monnaie nationale. ε = E ⊗( p ext / p nat° ) = E ⊗ ( Déflateur PIB Ext / Déflateur PIB National ) Déflateur PIB = PIB nom / PIB réel Les importations dépendent négativement du taux de change réel . Si le taux de change réel augmente , les exportations seront diminuées . Les exportations sont fonction positive du revenu étranger et fonction positive du taux de change réel. Y = C (Yd) ⊕ I(i) ⊕ G ⊕ X( Yext , ε ) ⊖ εM ( Ynat , ε ) -> NX ( Ynat , Yext , ε ) Influence de ε sur NX ( exportations nettes ) Lorsquʼil y a augmentation du taux de change réel , les exportations augmentent , les importations diminuent . De plus , la facture dʼimportation va augmenter. Licence dʼEconomie et de Gestion , 2ème Année ! Mme Nathalie-Audrey Rubio On a souvent recours à la condition de Marshall-Lerner . Cette condition va démontrer que lʼaugmentation du taux de change réel va augmenter les exportations nettes. Cʼest une condition pour quʼune dépréciation réelle induise une augmentation des exportations nettes . Sur le marché financier , en économie ouverte , un arbitrage est à prendre en compte . Cʼest lʼarbitrage entre titres nationaux et étrangers. Ce choix est essentiellement dû à lʼouverture des marchés financiers. Condition de parité du taux d'intérêt 1,00 € ➜ ( 1 + iᵗ nat ) ! ! ! ! ( 1 / Eᵗ ) . $ ➜ (1/ Eᵗ).(1+iᵗ ext ). $ ➜ (1/Eᵗ).(1+iᵗ ext ). Eᵗ+1 a € ! ( a = anticipation ) Pour quʼil y ai équilibre sur le marché des changes , il faut que le taux de rendement des titres nationaux soit le même que le taux de rendement des titres étrangers.