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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Bruxelles, le 24 juin 2011
Diététique : une étude de l’Unité de psychologie sociale de l’ULB observe
l’impact de la taille des snacks sur leur consommation
Des chercheurs de l’Unité de psychologie sociale – Faculté des Sciences psychologiques
et de l’Education – de l’Université libre de Bruxelles ont analysé le lien entre taille des
aliments (en l’occurrence des snacks) et la consommation de nourriture. Pour la première
fois, des chercheurs analysent ce lien simultanément dans un contexte libre et
individualisé, donc mieux contrôlé et plus naturel.
Les chercheurs de l’ULB ont offert en remerciement à deux groupes d’étudiants, des
bonbons à consommer pendant leur participation à une étude sur ordinateur (faisant
office de tâche de distraction) : une assiette de bonbons entiers au 1er groupe et une
assiette de bonbons coupés en deux au 2e groupe (quantité identique de bonbons).
Résultat ? Les étudiants ont tous consommé le même nombre de bonbons (6,2 vs 6,9).
Or, étant donné que les bonbons étaient coupés en deux pour le 2e groupe, ceux-ci ont
en réalité mangé deux fois moins de bonbons (consommation réduite de 14 grammes,
soit 60 calories). Ces résultats ont été confirmés dans une autre étude portant sur des
biscuits servis à des enfants de 1re et 6e primaires (article en révision dans le Journal of
Nutrition Education and Behavior).
Les résultats de cette recherche menée par David Marchiori sous la supervision
d’Olivier Klein viennent de paraître dans la revue JADA, Journal of the American
Dietetic Association.
Ils tentent à démontrer qu’une stratégie diététique simple pourrait être de réduire
la taille des snacks pour limiter l’apport en calories de ces grignotages
occasionnels.
En effet, les individus se situent aujourd’hui souvent dans une « zone d’indifférence
biologique », où les décisions alimentaires sont basées sur des normes ou biais cognitifs
plutôt que sur des indices physiologiques de faim ou de satiété. Lorsque nous
consommons des bonbons ou d’autres aliments caractérisés par une forme précise
(biscuits, sushis, etc), la quantité est le plus souvent exprimée en nombre. Par
conséquent, modifier la taille des aliments revient à modifier la quantité de nourriture
consommée, comme indiqué par la différence de quantité de bonbons mangés par les
deux groupes de l’expérience.
Réduire la taille des aliments pourrait donc réduire la quantité absorbée… Toutefois, la
modification de la taille des aliments doit être raisonnable : des recherches futures
aideront à établir les limites inférieures et supérieures acceptables pour obtenir un effet
sur la consommation.
Informations scientifiques :
Unité de psychologie sociale, ULB
David Marchiori, 02 650 67 87, [email protected]
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