DEPARTEMENT DES RELATIONS EXTERIEURES Communication Recherche Aéropole de Charleroi Rue des Professeurs Jeener et Brachet, 12 – 6041 Charleroi Nathalie Gobbe, T +32 (0)71 60 02 06, +32 (0)474 84 23 02, M [email protected] Nancy Dath, T +32 (0)71 60 02 03, M [email protected] COMMUNIQUÉ DE PRESSE Bruxelles, le 24 juin 2011 Diététique : une étude de l’Unité de psychologie sociale de l’ULB observe l’impact de la taille des snacks sur leur consommation Des chercheurs de l’Unité de psychologie sociale – Faculté des Sciences psychologiques et de l’Education – de l’Université libre de Bruxelles ont analysé le lien entre taille des aliments (en l’occurrence des snacks) et la consommation de nourriture. Pour la première fois, des chercheurs analysent ce lien simultanément dans un contexte libre et individualisé, donc mieux contrôlé et plus naturel. Les chercheurs de l’ULB ont offert en remerciement à deux groupes d’étudiants, des bonbons à consommer pendant leur participation à une étude sur ordinateur (faisant office de tâche de distraction) : une assiette de bonbons entiers au 1er groupe et une assiette de bonbons coupés en deux au 2e groupe (quantité identique de bonbons). Résultat ? Les étudiants ont tous consommé le même nombre de bonbons (6,2 vs 6,9). Or, étant donné que les bonbons étaient coupés en deux pour le 2e groupe, ceux-ci ont en réalité mangé deux fois moins de bonbons (consommation réduite de 14 grammes, soit 60 calories). Ces résultats ont été confirmés dans une autre étude portant sur des biscuits servis à des enfants de 1re et 6e primaires (article en révision dans le Journal of Nutrition Education and Behavior). Les résultats de cette recherche menée par David Marchiori sous la supervision d’Olivier Klein viennent de paraître dans la revue JADA, Journal of the American Dietetic Association. Ils tentent à démontrer qu’une stratégie diététique simple pourrait être de réduire la taille des snacks pour limiter l’apport en calories de ces grignotages occasionnels. En effet, les individus se situent aujourd’hui souvent dans une « zone d’indifférence biologique », où les décisions alimentaires sont basées sur des normes ou biais cognitifs plutôt que sur des indices physiologiques de faim ou de satiété. Lorsque nous consommons des bonbons ou d’autres aliments caractérisés par une forme précise (biscuits, sushis, etc), la quantité est le plus souvent exprimée en nombre. Par conséquent, modifier la taille des aliments revient à modifier la quantité de nourriture consommée, comme indiqué par la différence de quantité de bonbons mangés par les deux groupes de l’expérience. Réduire la taille des aliments pourrait donc réduire la quantité absorbée… Toutefois, la modification de la taille des aliments doit être raisonnable : des recherches futures aideront à établir les limites inférieures et supérieures acceptables pour obtenir un effet sur la consommation. Informations scientifiques : Unité de psychologie sociale, ULB David Marchiori, 02 650 67 87, [email protected]