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Oraux : mécanique du point.
Extraits de rapports de jury :
- La relation fondamentale de la dynamique est correctement maîtrisée, ce qui n’est pas toujours le cas
du théorème du moment cinétique (le moment cinétique du solide est trop souvent confondu avec son
énergie cinétique ou avec le moment cinétique d’une masse ponctuelle). Le calcul du moment des
actions pose problème et l’identification du « bras de levier » est souvent maladroite. Les candidats
confondent intégrale première et équation du mouvement et ne font pas la différence entre poids et
force de gravitation. Les bilans de force sont souvent incomplets : les forces de contact, les réactions
d’axe sont oubliées. Il est dans les capacités exigibles d’établir le caractère périodique d’un
mouvement par la méthode énergétique.
- Pour la détermination de la force d’inertie d’entraînement, on peut regretter des développements
calculatoires donnant souvent des erreurs de signe, que le candidat a vraiment du mal à rectifier par
des considérations qualitatives (aspect centrifuge de la force d’inertie). L’accélération de Coriolis,
quant à elle, est totalement oubliée.
- Les candidats ont beaucoup de difficulté à écrire la relation de rappel d'un ressort. L'expression de
l'énergie potentielle du poids est souvent fausse : signe, problème d'orientation des axes.
Régulièrement, la force d'interaction gravitationnelle est rajoutée au poids.
- On ne peut appliquer un théorème mécanique ou thermodynamique sans définir le système auquel on
l’applique
- Les candidats sont trop souvent bloqués par des problèmes de géométrie, tels que la projection des
vecteurs. Ils devraient faire systématiquement des schémas « propres » qui les aideraient dans leurs
résolutions.
- Une erreur fréquente est revenue : comme r=cst pour un mouvement circulaire, l’accélération est
nulle.
- Le théorème de l’énergie cinétique ne fait pas partie des classiques, alors qu’il a été vu en terminale.
- dès que l’on aborde les référentiels non galiléens, c’est la panique. Les forces d’inertie sont peu
connues (elles sont parfois introduites dans un référentiel galiléen), et il est impossible d’avoir une
expression correcte de l’accélération d’entraînement que ce soit par dérivation vectorielle ou par le
point coïncidant.
- Forces d’inertie : elles sont de temps en temps introduites en référentiel galiléen : le bilan des forces
étant souvent incomplet, les candidats rajoutent les forces d'inertie, au cas où….
- Les exercices avec les satellites sont aussi mal maitrisés (des souvenirs très lointains) et la relation
entre la constante des Aires et la loi des Aires n’est pas claire. Le calcul de l’aire balayée n’est pas
connu.
- Pour les satellites, l’approche énergétique est oubliée par beaucoup de candidats et les notions d’états
liés ou de diffusion à partir de l’énergie potentielle effective sont confuses.
- La question « proposer deux constantes du mouvement » ne consiste jamais à deviner une relation
inédite mais presque toujours à rechercher une propriété énergétique et une autre associée à une
composante du moment cinétique ; le jury est toujours surpris de voir des candidats qui n’ont même
pas essayé de se ramener à ces deux éléments classiques.
Exercice 1 – Mesure de la viscosité cinématique (ouvert)
On dispose d’un ressort, d’une masse métallique m sphérique de rayon a et de masse volumique µ.
On donne la force de trainée de Stokes de norme 6.a..vz où est la viscosité cinématique d’un
fluide.
1. Proposer une méthode expérimentale de mesure de la masse volumique
2. Faire de même pour mesurer la viscosité cinématique.
Exercice 2 – Mouvement à force centrale
On étudie le transfert d’une sonde de l’orbite terrestre à celle de la planète Mars que l’on
approximera à des cercles de rayons r1 et r2 avec r2 =1,5 r1 et r1 =1,5.108 km.