2Division euclidienne, unicité du quotient et du reste
Remarques 1 :
1. Si r= 0, alors bdivise a.
2. bq n’est pas nécessairement le multiple de ble plus proche de a.
Exemple :14 = 2 ×5 + 4 (a= 14,b= 5). Or 15 est un multiple de bplus proche de aque 2b= 10.
Corollaire 1 : Soit (a, b)∈N×N∗. Il existe un unique couple (q, r)∈N2tel que a=bq +r, avec
r < b.
démonstration :Si a < b,q= 0. Sinon, a−r=bq > 0, donc q∈N.
Descente de Fermat
0ba
u0v0
u1v1
u2v2
··· ···
֒→ ←֓
֒→ ←֓
֒→ ←֓
տ=v0−1×b
(un, vn) = (q, r), où vnest le premier des viconstruits tels que vn< b. L’algorithme se termine car
vn=a−nb ⇔a6(n+ 1)b, et Zest archimédien (donc ∀a, b ∈N,∃c∈N|cb >a).
10.2 Sous-groupes de Zet algorithme d’Euclide
Théorème 2 : Pour tout sous-groupe Gde Z, il existe un unique a∈Ntel que G=aZ.
démonstration :Supposons G6={0}. Soit P=G∩N∗.Ppossède un plus petit élément a > 0. Par
récurrence, aZ⊂G. Soit alors b∈G. Par division euclidienne, b=aq +ravec 06r < a.Gétant
un groupe, r=b−aq ∈G, et donc r∈P∪ {0}car r>0. Mais par définition de a, et comme r < a,
rne peut appartenir à P, donc r= 0 et par suite, b=aq. Il vient que G⊂aZ.
Proposition 1 : Soit (a, b)∈Z2.Gab =aZ+bZ={au +bv |(u, v)∈Z2}est un sous-groupe
de Zet il existe un unique d∈Ntel que Gab =dZ.
démonstration :0∈Gab, et x=au +bv, y =au′+bv′⇒x−y=a(u−u′) + b(v−v′)∈Gab,
donc Gab est un sous- groupe de Z. Le théorème précédent assure l’existence de dtel que Gab =dZ.
Proposition 2 : Soit (a, b)∈Z2.dest l’unique entier naturel tel que :
(i) d|aet d|b;
(ii) (c|aet c|b)⇒c|d.