Les « cartes mentales »
2. Cartes mentales de concepts grammaticaux
1. Principe et usage des « cartes mentales »
Tony Buzan, psychologue anglais a conduit des recherches centrées sur la mémorisation
et la prise de note. Il propose de représenter les idées par des configurations visuelles
non linéaires, sous forme de dessin ou de schéma. Le principe est de rassembler les
principaux éléments qui définissent un concept et de les disposer graphiquement sur une
même page, de « mettre ensemble ce qui va ensemble » en passant par des mots clés.
Des flèches relient ces différents éléments et font apparaître les relations entre les mots-
clés (idées associées, attributs du concept, exemples).
1. Principe et usage des « cartes mentales »
Suivant les auteurs et l’orientation donnée à ces techniques, on trouve différentes
désignations de ce type d’outil : cartes mentales, conceptuelles, heuristiques, cognitives,
mind map, topogramme…
Dans tous les cas, ces outils sont une aide destinée à organiser sa pensée. On a deux
grandes orientations : la planification d’une action (bâtir un projet, écrire un livre,
préparer un exposé) et l’exploration d’un domaine (brain storming), ou bien la prise de
note ou de la mise en forme de connaissances et leur mémorisation.
Règles de base :
Eviter la présentation linéaire : ne pas commencer par le haut de la page mais par le
centre (concept ou thème central).
Ecrire le mot clé central en majuscules et faire toutes les ramifications (idées secondaires,
chapitres) à partir de là. On peut utiliser les flèches, des codes (point d’interrogation,
d’exclamation, croix...), des couleurs, des images.
Chaque schéma peut avoir un aspect différent des autres. On peut utiliser des formes
géométriques ou des dessins.
Plus on s’éloigne du centre, moins l’idée est importante. La proximité des idées
correspond à la proximité spatiale.
Dans l’exemple qui suit, le concept central (« triangle ») figure au centre.
Le prototype (triangle à base horizontale, isocèle) est représenté ainsi qu’un autre
exemple éloigné du prototype.
Les attributs du concept sont isolés et reliés à la catégorie générale dans laquelle on
trouve des triangles (polygones).
Des contre-exemples ou des contraires permettent de discriminer les traits pertinents.
Les sous-catégories (isocèle, équilatéral, quelconque).
Enfin une définition standard est rédigée dans la forme classique d’un texte.
Triangle
3 côtés, 3
sommets Figure plane
fermée 3 angles (somme
180°)
Définition : un triangle est un polygone à trois côtés qui forment trois
angles. Un triangle rectangle comporte un angle droit. Un triangle
isocèle a deux côtés égaux. Un triangle équilatéral a trois côtés égaux.
Triangle rectangle, isocèle,
équilatéral
Polygone
Ce fonctionnement peut facilement être généralisé : un point central à partir duquel des
branches font apparaître les caractéristiques permettant de reconnaître et de définir le
concept et accompagné d’exemples à fonction de prototype, d’exemples non
prototypiques, de contre exemples.
La forme générale peut être la suivante :
1 / 12 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !