COMPLICATIONS URINAIRES APRES TRAITEMENT PAR RADIOFREQUENCE DES TUMEURS DU REINS A Sadfi 1, JM Correas 1, A Khairoune 1, MO Timsit 2, A Méjean 2, O Hélénon 1 Service de Radiologie Adultes (1) et Urologie (2) Groupe Hospitalier Necker Enfants Enfants-Malades, Paris, France Université Paris Descartes, Faculté de Médecine INTRODUCTION – Les petites tumeurs rénales doivent bénéficier d’une prise en charge spécifique, en raison de : - l’augmentation de leur incidence liée à l’étude des reins sur les examens d’imagerie pratiqués pour une autre raison ( 11% 1 (+11% 1993-2004, 1993004 surtout 77-9ème è dé décade; d 60% f fortuite)) - l’augmentation de l‘incidence de l’insuffisance rénale chez le sujet âgé - l’efficacité « carcinologique » du traitement conservateur démontrée par la prise en charge chirurgicale (tumorectomie….) – Parallèlement les techniques de traitement percutanées « minimini-invasifs »se sont développées (ablation radiofréquence ou ARF, cryothérapie, ablation micro micro-onde…) Cooperberg J Urol 2008; Ahar Expert Rev Anticancer Ther 2006 INTRODUCTION • Le traitement de référence reste la résection partielle)) chirurgicale (si possible par chirurgie partielle • Le problème du traitement des petites masses posé chez le sujet j âgé g : rénales reste p - surveillance active avec examens d’imagerie répétés ou - traitement conservateur (mini invasif invasif)) ? => MAIS, la longévité augmente et, même en cas de multiples facteurs de comorbidité, comorbidité, la durée de vie est non prédictible => Un autre argument est la fréquence des métastases, métastases, qui, même pour les tumeurs < 4 cm de diamètre, diamètre, varie de 2 2-6% Crispen BJU Int 2007; Pahernik J Urol2007; Abouassaly J Urol 2008 LES INDICATIONS – Après validation de l’indication en réunion de concertation multidisciplinaire – Les iindications ndications de l’ARF sont : - une tumeur solide < 44-5 cm de diamètre de localisation plutôt exo exo-rénale les tumeurs à caractère familial (VHL…) la présence d’un rein unique ou d’une insuffisance rénale la présence de contre contre-indications opératoires Il faut abolir le dogme chirurgical des 3 cm et traiter la tumeur dès qu’elle apparaît accessible à la ponction LE PRINCIPE DE L’ARF • L’ARF repose sur l’application d’ondes de radiofréquence de 300300-500 kHz qui vont entraîner un échauffement des tissus, qui aboutit à une nécrose de coagulation • La température é léthale é des cellules est atteinte au au-delà à de 55° 55°C • Il existe de multiples systèmes d’ARF différents : - monopolaire, bi et multipolaire - utilisant une électrode refroidie (« cool cool-tip »), unique, triple (cluster), ou multiples (switch) - ou une électrode qui déploie de multiples baleines LA PROBLEMATIQUE • Parmi les complications rapportées, rapportées, qui sont le plus souvent mineures, mineures, les lésions des voies urinaires peuvent p u être sévères et aboutir u à u une dérivation définitive des urines ou à une néphrectomie • Les tumeurs centrales sont les lésions dont le traitement exposent le plus à l’atteinte de la voie excrétrice Gervais AJR 2005; Johnson J Urol 2004; Johnson Urology 2003; Rhim Radiographics 2004; Margulis J Urol 2005 LA PROBLEMATIQUE • La protection du bassinet peut se faire par refroidissement de la voie excrétrice obtenu par injection d’un liquide glacé (sérum glucosé 5%) dans une sonde urétérale • L’efficacité de cette technique a été surtout évaluée chez l’animal, par voie rétrograde ou plus récemment, par néphrostomie percutanée • Ce refroidissement pourrait diminuer la fréquence et l’importance des complications urinaires Landman J Endourol 2002; Wah J Vasc Interv Radiol 2005; Margulis J Urol 2005; Hwang Radiology 2010 LA PROBLEMATIQUE • Cependant, le refroidissement du bassinet expose à de multiples inconvénients : - geste invasif supplémentaire, alourdissant la procédure - anesthésie générale chez l’homme - difficultés techniques pouvant aboutir à l’échec, à la perforation de l’uretère et au caillotage de la voie excrétrice - complications infectieuses (pyélonéphrite aiguë) - complications de la néphrostomie percutanée (hématome, fistule artérioartério-veineuse, faux faux-anévrisme) - diminution de l’efficacité de l’ARF OBJECTIFS • Le but de notre étude était d’étudier le type, l fréquence la f é ett lles f facteurs t d de risque i d des complications urologiques après traitement par radiofréquence des tumeurs du rein MATERIELS ET METHODES • Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur une période de 7 années avec 182 patients âgés de 61± 61±17 ans (min 18 – max 90 ans) avec un sexsex-ratio de 1,56 (111H / 71F) • Un total de 295 tumeurs ont été traitées traitées, avec: - 2 procédures pour 18 tumeurs, 3 procédures pour 4 tumeurs, 4 procédures pour 2 tumeurs et 5 procédures pour 1 tumeur • 60 patients étaient porteurs de tumeurs dans le cadre de maladies héréditaires (maladie de von Hippel Lindau (56),syndrome de Birt Birt-Hogg Hogg-Dubé (2), Sclérose Tubéreuse de Bourneville (2)) MATERIELS ET METHODES • Parmi les 320 procédures, 113 étaient réalisées chez un patient porteur d’un rein unique (35%) • Le débit de filtration glomérulaire estimé (MDRD) était : - Cl< 60 ml/min: 130 procédures (44%) (insuffisance rénale légère) - Cl< 40 ml/min: 56 procédures (19%) (insuffisance rénale modérée) • La moyenne du diamètre maximal des 295 tumeurs traitées initialement était de 25,0 ± 9,4 mm (min 8,7– 8,7–max 58 mm) • La moyenne du volume tumoral (produit des 3 diamètres x 0.52) était de 8,5 ± 10,7 ml (min 0.19 – max 75 ml) MATERIELS ET METHODES • La biopsie rénale était systématique avant ou pendant la procédure sauf dans les cas suivants: - antécédents de cancer du rein, récidive locale ou contro contro-latérale avec des caractéristiques identiques en imagerie imagerie, apparition/augmentation de la taille sur les examens de suivi - maladie de Von Hippel Lindau, aspect évocateur de cancer à cellules rénales, apparition/augmentation de la taille sur les examens de suivi - syndrome de BirtBirt-Hogg Hogg-Dubé et cancer papillaire familial, aspect évocateur de cancer papillaire (hyposignal T2 en IRM) • Le type histologique était: cancer à cellules claires prouvé/probabiliste 61%; cancer papillaire prouvé/probabiliste 9,1%; cancer chromophobe 3,1%; oncocytome 1,7%; angiomyolipome 1,3%; échec de biopsie (19%) ou biopsie non faite (4,4%) 23,4% MATERIELS ET METHODES • Les tumeurs étaient classées en 5 stades en fonction de leur position : - stade stade stade stade stade I : plus de 75% du volume tumoral est exo rénal II : 5050-75% du volume tumoral est exo rénal III : 25 25-50% du volume tumoral est exo rénal IV : la tumeur est intra parenchymateuse V : la tumeur est sinusale stade I stade II stade III stade IV stade V LE REFROIDISSEMENT DE LA VOIE EXCRETRICE • Le refroidissement de la voie excrétrice était réalisé par montée rétrograde d’une sonde urétérale 7F (drainage interne /externe), / t rn ), voire o r de 2 son sondess quan quand less con conditions t ons techniques t chn qu s le permettaient, et mise en place d’une sonde vésicale • En début de procédure, une poche de 3 l de sérum physiologique glacé avec 60 ml de produit de contraste iodé était connectée • L’injection se faisait au goutte à goutte, avec vérification sur les différentes acquisitions de l’absence de dilatation de la voie excrétrice et de l’absence d’extravasation Topogramme montrant la position des 2 sondes urétérales Les coupes TDM confirment la bonne position des 2 sondes et l’opacification de la voie excrétrice sans dilatation LE REFROIDISSEMENT DE LA VOIE EXCRETRICE • L’indication de la mise en place du refroidissement de la voie excrétrice était posée par la réunion de RCP lorsque le risque d’atteinte de la voie excrétrice était important sur les critères suivants : - tumeur centrale (stade V), avec ou sans contact avec la voie excrétrice ou insuffisance rénale - tumeur stade IV et V, avec rein unique, avec ou sans contact avec la voie excrétrice - tumeur stade I à III, contact avec la voie excrétrice, surtout en cas de rein unique et/ou d’insuffisance rénale MATERIELS ET METHODES • Le protocole d’imagerie reposait sur l’échographie de contraste (ECUS), la TDM avec injection (TDMIV) et l’IRM avec injection (IRMIV), et dépendait de l’âge et de la fonction rénale des patients p • Typiquement, il comprenait : - avant la procédure : ECUS + TDMIV ± IRMIV à J1 : ECUS + TDMIV à 6 6-8 sem : ECUS + TDMIV ± IRMIV à 6 mois : ECUS + TDMIV/IRMIV à 12 mois puis tous les ans pendant 5ans : ECUS ou TDMIV/ IRMIV en alternance • Le taux de succès primaire était de 77% toute tumeur confondue MATERIELS ET METHODES • L’étude statistique (Dr C Elie, Département de Biostat Biostat.) .) a consisté au calcul des moyennes, écartécart-types, valeurs min. et max. pour tous les paramètres étudiés • Les patients ont été classés en 2 groupes groupes, avec et sans complication urologique. Une corrélation avec les paramètres suivants a été testé par un test de Fisher avec p= 0,05 : - sexe, présence d’un rein unique côté traité contact avec la voie excrétrice - maladie familiale nombre de procédure présence d’une sonde position de la tumeur (stade) • Le test de Wilcoxon a été utilisé pour les paramètres âge, diamètre max et volume tumoral. RESULTATS • 8 complications urinaires (6 patients) ont été retrouvées : - 1 fistule urinaire limitée au territoire tumoral (FIT) - 2 fistules urinaires limitées au rétropéritoine juxtarénal (FPR) - 1 fistule urouro-pleurale (FUP) - 2 FPR compliquées d’hydronéphrose (HN): - 1 sténose de la jonction urétérale et destruction du parenchyme rénal - 1 sténose avec rétraction du bassinet avec multiples localisations tumorales du bassinet, aboutissant à la parenchyme destruction du rénal RESULTATS Complication Pat1 FIT1 Délai après ARF Traitement 20 mois Pas de traitement Pat2 FPR1 isolée 9 mois Pas de traitement Pat3 FPR2 isolée 6 semaines Pat4 FUP J2 Pat5 FPR3 puis HN J8 6 semaines Pat6 FPR4 puis jonction + HN J7 après 8 mois Sonde JJ pendant 6 sem Sondes urétérale + vésicale Pas de traitement, régression spontanée de la FPR et apparition de multiples tumeurs Sonde JJ retirée à 2 mois pour mauvaise tolérance Synthèse des patients présentant une complication urinaire Patient Pat1 Pat2 Pat3 Pat4 Pat5 Pat6 FIT1 FPR1 FPR2 FUP FPR3+HN FRP4+HN StadeDiam StadeDiam max (mm) IV IV IV IV IV I Sonde Contact VE Histo N N N N N N O N O N O N RCC Tum mixtes RCC RCC Méta KTP 15 19 28 17 30 26 Caractéristiques de l’ensemble des procédures réalisées Localisation Nb tum (%) Contact VE (%) Sonde (%) Moy Diam Stade I 42 (14) 7 (17) 0 (0) 27,3 Stade II 45 (15) 10 (22) 2 (4) 23,7 Stade III 72 (24) 35 (49) 4 (6) 26,4 Stade IV 128 (43) 68 (53) 13 (10) 22,4 Stade V 33 (11) 32 (97) 17 (52) 18,9 Pre ARF1 J1 post ARF1 2 mois post ARF2 6 mois post ARF2 20 mois post ARF2 2 mois post ARF2 12 mois post ARF2 Pat1: Fistule intra intra-tumorale retardée (20 mois) 20 mois post ARF2 Homme 59 ans, petit un cancer à cellules rénales polaire inférieur gauche. A J1, résidu tumoral sur la face interne du lit tumoral. A 2, 6 et 12 mois après la 2nde ARF, l’aspect est satisfaisant. A 2 ans (après une bronchite aiguë) petite fistule intra intra-tumorale asymptomatique Pre ARF 9 mois post ARF Pre ARF 9 mois post ARF 24 mois post ARF 24 mois post ARF Pat2: Fistule péripéri-rénale retardée (9 mois) Homme 41 ans, tumorectomies bilatérales itératives (cancers à cellules rénales, oncocytome et carcinome chromophobe). Tumeur du 1/3 moyen du rein gauche. Aspect satisfaisant à 2 mois. A 9 mois, apparition de douleurs lombaires gauches modérées faisant réaliser une TDM => fistule péripéri-rénale postérieure de faible abondance. Abstention thérapeutique et régression spontanée à 2 ans Pre ARF1 6 sem post ARF2 6 mois post ARF1 6 mois post ARF2 Pat3: Fistule péripéri-rénale Patiente 37 ans, maladie de von Hippel Lindau, tumorectomies bilatérales puis ARF itératives. Tumeur centrale du pôle supérieur du rein droit Après la 1ère ARF, nécrose centrale très limitée. Six semaines après la 2nde ARF, douleurs et inflammation cutanée, attribuées par erreur à une infection => ouverture et mèche (écoulement urineux stérile). Après mise en place d’une sonde JJ pendant 2 mois, la fistule se tarit. 2j post ARF2 Pre ARF1 2 mois post ARF1 12 mois post ARF1 Pat4: Fistule urouro-pleurale 12j post ARF2 Patiente 35 ans, maladie de von Hippel Lindau, tumorectomies bilatérales puis ARF itératives. Tumeurs multiples du pôle supérieur du rein gauche Après la 1ère ARF, évaluation difficile du résultat. A 1 an récidive tumorale locale Deux jours après la 2nd ARF, douleurs lombaires gauche avec douleurs inspiratoires => fistule urinaire se drainant dans le cul de sac pleural responsable d’une pleurésie avec atélectasie pulmonaire de contact 2mois post ARF2 21j post ARF2 21j post ARF2 2mois post ARF2 Pat4: Fistule urouro-pleurale (suite) Le drainage initiale par la sonde urétérale est inefficace (extrémité sous pyélique) Après repositionnement à J16, le contrôle à J21 montre la diminution rapide du volume de la pleurésie avec persistance de la fistule pleurale A 35 j, ablation de la sonde urétérale A 2 mois, disparition de la fistule et de l’épanchement pleural Pre ARF 2 mois post ARF 8j post ARF Pat5: Fistule péripéri-rénale avec sclérose rétractile du bassinet Patiente 57 ans, métastase unique d’un cancer adénoïde kystique du rein droit. Huit jours après l’ARF, fistule périrénale postérieure avec atteinte du psoas En raison de sa bonne tolérance clinique, abstention thérapeutique. A deux mois après l’ARF, la fistule persiste pratiquement inchangée; notez l’altération très modérée de la néphrographie tubulaire => syndrome obstructif 8 mois post ARF 1 an post ARF 2 ans post ARF 2.5 ans post ARF Pat5: Fistule péripéri-rénale avec sclérose rétractile du bassinet (suite 1) A 8 mois l’ARF, quasiquasi-disparition de la fistule, majoration progressive de la dilatation des cavités pyélopyélo-calicielles (DCPC) A 1 an, doute sur la persistance d’un reliquat tumoral profond et DCPC nette A 2 et 2,5 ans apparition d’autres localisations tumorales, atrophie parenchymateuse avec majoration de la DCPC 4 ans post ARF 3.5 ans post ARF Pat5: Fistule péripéri-rénale avec sclérose rétractile du bassinet (suite 2) A 3,5 et 4 années après l’ARF, progression de la maladie avec apparition de nouvelles localisations (hépatiques), et du nombre et de la taille des lésions rénales Pre ARF J0 J0 Pat6: Fistule péripéri-rénale et syndrome de la jonction Patient 35 ans, cancer papillaire héréditaire, multiples tumeurs traitées par chirurgie et ARF; tumeur polaire inférieure gauche A J0, les électrodes du cluster (Radionics, CoolCool-tip RF; 1515 -25) sont en place; A J1, le territoire de stéatostéato-nécrose englobe la tumeur et vient au contact de l’uretère initial J1 post ARF 6 j post ARF 17 j post ARF Pat6: Fistule péripéri-rénale et syndrome de la jonction (suite 1) A J6, la zone de stéatonécrose englobe la jonction pyélopyélo -urétérale A J17, la fistule urinaire s’est constituée et l’urinome est développé au pôle inférieur et dans la gaine du psoas Une sonde JJ est mise en place 6 mois post RFA 2 ans post RFA Pat6: Fistule péripéri-rénale et syndrome de la jonction (suite 2) La sonde JJ est retirée à 2 mois et permet le tarissement de la fistule. A 6 mois de l’ARF, il persiste une dilatation très modérée des CPC. En raison d’une tolérance médiocre, elle ne sera pas remise en place. A 2 ans de l’ARF, le rein gauche est pratiquement détruit. RESULTATS • L’analyse statistique des résultats est limitée par le faible nombre des complications urologiques, et ne retrouve pas de corrélation entre la présence d’une complication urinaire et : - l’âge (p= 0,11), le sexe (p= 0,69), le côté (p=0,42) - le diamètre maximal (p= 0,64), le volume tumoral (p= 0,75) - la présence d d’un un cancer héréditaire (p= 1) - la présence d’un rein unique (p= 0,09) mais toutes les complications sont survenues chez des patients avec 2 reins fonctionnels (prise de risque supplémentaire ?) - l’existence d’un contact avec la voie excrétrice (p= 1) - la présence d’une sonde de refroidissement (p= 1) mais toutes les complications sont survenues chez des patients sans sonde urétérale permettant le refroidissement de la voie excrétrice - la localisation de la tumeur (stade) (p= 0,34) mais 5 des 6 complications sont survenues pour des stades IV RESULTATS • Le seul facteur favorisant statistiquement significatif i ifi tif estt lle retraitement t it t pour un résidu tumoral (p= 0,01) CONCLUSION • Les complications urinaires après ARF rénale sont rares (2,5% des procédures) • La sonde JJ est efficace pour les fistules modérées et p t être peut êt remplacée mpl é par p une n sonde nd urétérale été l • Le seul facteur favorisant statistiquement significatif est le retraitement du site tumoral • Les 2 complications graves conduisant à la perte de la fonction du rein intéressent toutes deux : - des tumeurs hypovasculaires (échauffement excessif ?) - pour lesquelles le drainage des urines a été insuffisant CONCLUSION • La mise en place d’une sonde urétérale/JJ n’est pas dénuée de complication et alourdit la procédure d’ARF (ici 1 insuffisance rénale aiguë avec pyélonéphrite aiguë sur obstacle sur rein unique, 3 cas de pyélonéphrite/prostatite aiguë) • Elle peut être recommandée pour les patients présentant: - un rein unique fonctionnel - une insuffisance rénale chronique modérée ou sévère • L’indication « tumeur centrale avec un contact étendu avec la voie excrétrice » n’est pas validée par cette étude, mais la puissance des tests statistiques est limitée par le faible nombre de complications urinaires CONCLUSION • Le choix de la voie d’abord, la précision lors du guidage et le positionnement précis de l’extrémité des électrodes dans le volume tumoral juxta sinusal sans effraction capsulaire demeurent un élément majeur de la prévention de ces complications