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Epidémiologie:
L'incidence des métastases cérébrales a été longtemps sous-estimée, mais il apparaît qu'elles
représentent la plus fréquente des tumeurs intracérébrales, dépassant l'incidence de
12 cas /100 000 habitants par an. En fonction des séries, 25-35 % des patients porteurs d'un
cancer vont développer une ou plusieurs localisations cérébrales. La fréquence des
interventions neurochirurgicales a également augmenté avec le temps pour passer de 3,5 à
près de 12 % plus récemment. Une étude de la littérature permet de connaître la fréquence des
métastases cérébrales en fonction du cancer. Quelques données épidémiologiques comme la
fréquence de l'association à d'autres métastases ou le délai de survenue après la découverte du
cancer primitif sont utiles pour mieux juger de l'intérêt d'un geste chirurgical. Il est ainsi
possible de distinguer des cancers à très forte probabilité de métastases cérébrales qui seront
rarement opérées, des cancers donnant lieu tardivement à des métastases cérébrales pour
lesquelles l'indication chirurgicale dépendra de l'état général du patient et finalement des
cancers à faible taux de métastases cérébrales, plus volontiers chirurgicales
Environ 2/3 des métastases cérébrales sont secondaires à :
Cancer broncho-pulmonaire : 40-50%
Cancer du sein : 05-15%
Mélanome malin : 15-50%
1.1 Métastases cérébrales parenchymateuses de cancer du sein
a) Incidence des métastases cérébrales
Une femme sur huit est atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie, 5 à 15 % d’entre elles
présentent une métastase cérébrale (Barnholtz-Sloan 2004, Schouten 2002).
Les données autopsiques objectivent une prévalence nettement plus élevée, autour de 30 %,
chez les femmes ayant un cancer métastatique laissant supposer une sous-estimation de la
fréquence des métastases cérébrales dans les séries publiées (Tsukada 1983).
L'incidence des métastases cérébrales varie selon le sous-type moléculaire de cancer du sein
(Arslan 2011, Kennecke 2010, Lin 2008) :
• 25-46 % pour les cohortes de phénotype basal, triples négatives (HER2 non surexprimé
(HER2-), récepteurs aux estrogènes négatifs (RE-) et récepteurs à la progestérone négatifs
(RP-))
• 25-49 % pour les cohortes avec des tumeurs surexprimant HER2 (HER2 surexprimé,
quelque soit le statut RE ou RP)