Résumé
La prise en charge optimale de la DPO et sa reconnaissance sont indispensables, et doivent
être une préoccupation permanente du personnel médical et paramédical. Malgré l’évolution
qu’a connue l’analgésie post opératoire, la prise en charge de la DPO au service de chirurgie
A reste faible. C’est une étude prospective descriptive qui a porté sur 71 patients dont l’âge
moyen est de 50 ans. Différents types de chirurgie ont été inclus : abdominale, thoracique et
cervicale, sous anesthésie générale et /ou locorégionale. L’évaluation a été réalisée par une
échelle verbale simple(EVS) pendant les 72 premières heures postopératoires. L’analgésie
péridurale a été faite systématiquement pour les chirurgies lourdes douloureuses, la majorité
des autres protocoles analgésiques ont été administrés a la demande du patient, le paracétamol
en monothérapie(67,6%) était l’antalgique le plus prescrit, l’association d’un anesthésique
local et d’un morphinique par voie péridurale a présenté(15,5%) des cas, d’autres associations
des antalgiques ont été utilisés(14%).les voies d’administration les plus courantes étaient la
voie intraveineuse (78,9%) et la voie péridurale(15,5%).A j0 la douleur modérée a été la plus
représentée (47,9%) suivi de la douleur forte (25,4%) et la douleur faible (21,1%).durant les
72h postopératoires, une régression de l’intensité de la douleur a été majoritairement observée
(88,7%). l’incidence des effets secondaires était faible(8,4%).En fin d’hospitalisation, la
douleur faible a occupé la place prédominante(73,2%). De cette étude, il ressort que
l’analgésie postopératoire a encore besoin de s’améliorer sur le plan de sa prise en charge.
Mots-clés : analgésie, chirurgie, postopératoire, évaluation.