PRESENTATION NAME

publicité
Les Troubles Spécifiques
des Apprentissages
Stéphanie Mouriaux Ferreira
Chargée de Mission TSA 67
12/02/2014
SOURCES
 Les DYS…. Une présentation
Alain Pouhet, médecin de rééducation fonctionnelle
 Michèle MAZEAU
Neuropsychologie et troubles des apprentissages
aux éditions MASSON 2005
 Diaporamas de Sylvie Castaing et de Frédérique
Lahalle.
 …… Site de l’ASH
SOMMAIRE
1. Les difficultés et l’échec scolaires
2. Apports des neurosciences
3. Définitions
4. Les différents troubles
SOMMAIRE
1. Les difficultés et l’échec scolaires
2. Apports des neurosciences
3. Définitions
4. Les différents troubles
1. Les difficultés et l’échec scolaires
Causes, différentes situations :
• L’apprentissage arrive à un moment où l’enfant n’a pas acquis la
maturité suffisante pour l’intégrer = retard.
• L’enfant n’est pas « disponible » pour cet apprentissage
(charge affective, blocages, inhibitions)= causes psychologiques.
• L’enfant présente une déficience intellectuelle.
• L’enfant présente une pathologie neurodéveloppementale.
Sans présenter de lésions, le cerveau de l’enfant présente des
dysfonctionnements au sein des faisceaux de neurones ou au
niveau de la transmission de l’information = TSA.
1. Les difficultés et l’échec scolaires
Trouble ou retard ?
Le mot retard implique :
Un développement
« normal » des
acquisitions mais avec
un décalage
chronologique.
Sous entend un
rattrapage, sans
séquelles.
Le mot trouble implique :
Le non respect des stades
d’acquisitions.
Une persistance malgré
toutes les différenciations
pédagogiques.
Des déviances
importantes.
1. Les difficultés et l’échec scolaires
Symptôme ou diagnostic ?
Ne pas confondre !
Ex. de symptôme :
L’enfant parle tard, mal, peu ou pas.
Diagnostic différentiel :
QI, environnement social et affectif, compétences
relationnelles, bilinguisme, capacités auditives …
1. Conclusion : qui fait quoi ?
Qui fait quoi ?
Repérage : action de percevoir des
signes évocateurs par comparaison
à la norme.
• Dépistage : action de poser des
hypothèses diagnostiques à l’aide
de compétences et outils
spécifiques.
• Diagnostic : acte par lequel une
équipe pluridisciplinaire, groupant
des symptômes, croisant des
données, les rattache à une
maladie (identification du trouble).
SOMMAIRE
1. Les difficultés et l’échec scolaires
2. Apports des neurosciences
3. Définitions
4. Les différents troubles
2. Apports des neurosciences
Le développement intellectuel de l’enfant :
• Le cerveau de l’enfant a des potentialités innées,
structures pré-câblées, spécialisées pour effectuer
telle ou telle fonction mentale.
• Mais sous l’influence des échanges entre l’enfant et
son environnement (matériel et psychoaffectif), ces
réseaux vont être initialisés et vont mûrir. Ceci va
favoriser, effacer ou stabiliser certaines connections
et structurer le cerveau d’une façon unique.
2. Apports des neurosciences
Fonctionnement modulaire du cerveau (1) :
• Des fonctions mentales différentes sont supportées
par des réseaux de neurones totalement ou
partiellement différents.
• Lors du fonctionnement mental « normal », ces
systèmes spécialisés travaillent en étroite
interdépendance.
Systèmes isolables mais pas isolés.
2. Apports des neurosciences
Développement
fonctionnel des territoires corticaux
2. Apports des neurosciences
Imagerie par résonance magnétique
fonctionnelle
Voir des mots
Écouter des mots
Prononcer des mots
2. Apports des neurosciences
Circuit de la prononciation d’un mot entendu
2. Apports des neurosciences
Les circuits de la lecture
2. Apports des neurosciences
Modules cérébraux
Isolables mais interdépendants et complémentaires
2. Apports des neurosciences
Fonctionnement modulaire du cerveau (2) :
• En cas de « panne », ce n’est donc pas l’ensemble du
développement qui est atteint, qui est dysfonctionnant,
mais au contraire, spécifiquement un module, les autres
étant intacts.
• Ces atteintes électives se traduisent par une
symptomatologie particulière (« les dys ») qui se dévoile
progressivement au fur et à mesure de la maturation et du
développement de l’enfant.
• C’est dans ce cas que l’on parle de
« troubles spécifiques » qui se traduira par un TSA.
2. Apports des neurosciences
La plasticité cérébrale :
• Si une zone est défaillante, la fonction pourra se
développer à partir d’un autre réseau neuronal mais de
façon moins performante.
• La performance d’un réseau neuronal augmente avec
la stimulation de ce réseau.
• Un entrainement reste nécessaire et utile.
Ex : IRMf d’un enfant dyslexique avant et après
rééducation. (lect G  coté droit)
2. Apports des neurosciences
Conclusion
• On va retrouver chez les enfants « dys » des
fonctions déficitaires ou déviantes et des
fonctions intactes, préservées voire
surinvesties.
• Ce qui va se traduire par :
Des dissociations étranges dans les
performances au quotidien. Des
hétérogénéités significatives dans les tests
étalonnés.
SOMMAIRE
1. Les difficultés et l’échec scolaires
2. Apports des neurosciences
3. Définitions :
Troubles spécifiques, neuro-développementaux, durables
Diagnostic
4. Les différents troubles
3. Définition : TROUBLES SPECIFIQUES
• Le trouble d’apprentissage est spécifique à la
fonction qui est partiellement atteinte ou qui fait
défaut chez la personne.
• Il y a donc des troubles d’apprentissage reliés à
l’attention, à la perception (visuelle et auditive), à la
mémoire, au langage (en expression et en réception
à l’oral et à l’écrit), à la motricité, au traitement de
l’information et aux fonctions exécutives.
3. Définition : TROUBLES NEURODEVELOPPEMENTAUX
• Ce sont des anomalies biologiques qui se traduisent
au cours du développement du cerveau et qui sont
présentes dès la naissance ...
• Ils sont indépendants :
D’une déficience (mentale, motrice, sensorielle)
D’un trouble psychique
D’une carence éducative grave
D’une fréquentation scolaire aléatoire
D’une lésion cérébrale
3. Définitions : TROUBLES DURABLES
• Ils sont durables, persistants et significatifs.
• Mais ils peuvent évoluer positivement et / ou être
compensés. (enjeu des rééducations et des
adaptations pédagogiques)
• L’amélioration est possible grâce à la capacité du
cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux en
fonction des expériences vécues. Cette plasticité
permet parfois de compenser les effets des
dysfonctionnements.
2. Définitions : DIAGNOSTIC
Par élimination, troubles indépendants :
• D’une déficience (mentale, motrice, sensorielle)
• D’un trouble psychique
• D’une carence éducative grave
• D’une fréquentation scolaire aléatoire
• D’une lésion cérébrale
Regard pluridisciplinaire obligatoire.
(Médecins et thérapeutes en libéral et / ou CRTA, AETA … )
SOMMAIRE
1. Les difficultés et l’échec scolaires
2. Apports des neurosciences
3. Définitions
4. Les différents troubles
4. Les différents troubles :
les dys …
• Dysphasies : trouble du langage oral.
• Dyslexies/dysorthographies : trouble du langage
écrit.
• Dyspraxies : trouble de la planification et de
l’autonomisation des gestes volontaires.
• TDAH : trouble déficitaire de l’attention avec ou
sans hyperactivité.
• Dyscalculies : trouble des outils de logique et de
mathématiques.
4. Les différents troubles :
• Handicap émergeant ?
La fréquence des DYS est encore très sous-estimée.
5% à 10% = 1 à 3 enfants par classe
Trouble sévère = 1%
• Les multidys :
Pour plus de la moitié des enfants « dys », il y a
une association des dys.
4. Les différents troubles :
4. Les différents troubles :
Modalités d’aides pédagogiques (AP) :
• Définir les « canaux » à privilégier pour les
apprentissages …
• Quelles sont les capacités préservées ?
• S’appuyer sur les points forts de l’enfant
• Réfléchir aux types d’adaptations en fonction
des besoins de l’élèves
Créativité et bon sens !
Types d’adaptation
• Adaptations du support
• Adaptations du temps
• Adaptations de la quantité
• Adaptations du mode de communication :
Message émis par l’élève / Message reçu par l’élève
• Adaptation du mode de transcription
• Adaptation par la fourniture d’outils d’aide
LES POLICES
 Time new roman : Importance de la police, des
espaces, des couleurs. Aérer, agrandir les
supports.
 Arial : Importance de la police, des
espaces, des couleurs. Aérer, agrandir les
supports.
 Comic Sans MS : Importance de la police,
des espaces, des couleurs. Aérer,
agrandir les supports.
ESPACES, INTERLIGNES ET FONDS
Time new roman : Importance de la police,
des espaces, des interlignes, des couleurs.
Aérer, agrandir les supports.
Arial : Importance de la police, des
espaces, des couleurs. Aérer, agrandir
les supports.
Présentation tirée d’un manuel
Présentation retravaillée en lignes
Tracer un triangle ABC équilatéral de
côté 10 cm. Placer les milieux I, J et K
respectivement des côtés [BC], [AC] et
[AB].Tracer les segments [AI], [BJ] et
[CK]. Placer le point d’intersection O de
ces trois segments. Tracer le cercle de
centre O et de rayon [OA].
Tracer un triangle ABC équilatéral de côté 10 cm.
Placer le milieu I du segment [BC],
le milieu J du segment [AC]
et le milieu K du segment [AB].
Tracer le segment [AI],
puis le segment [BJ]
et le segment [CK].
Placer le point d’intersection O de ces trois
segments.
Tracer le cercle de centre O et de rayon [OA].
Carte mentale / carte heuristique
En conclusion : conséquences des TSA
Questions ?
Téléchargement