LES APPORTS DES NEUROSCIENCES
AU PROFIT DE L’ÉDUCATION
ET DE L’ATTACHEMENT
Document réalisé par Richard Robillard
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TABLE DES MATIÈRES
Les neurosciences et l’éducation.
Les caprices des enfants et les neurosciences.
Conclusion.
Références.
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LES NEUROSCIENCES
ET L’ÉDUCATION
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LES NEUROSCIENCES ET L’ÉDUCATION
«Les neurosciences signent l’étude scientifique du système nerveux, tant
du point de vue de sa structure que de son fonctionnement.
L’imagerie cérébrale a permis de gros progrès dans le champ des
neurosciences cognitives.
Les avancés récentes permettent de se questionner sur leurs applications
possibles et souhaitables dans le domaine de l’éducation et notamment,
l’éducation des tout-petits, par la compréhension de leurs comportements au
regard du développement de leur cerveau.»
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LES NEUROSCIENCES ET L’ÉDUCATION
«Les recherches actuelles ont mont que les méthodes d’éducation
classiques employées avec les tout-petits génèrent souvent stress et
incompréhension à cause de l’immaturité cérébrale du jeune enfant.
Ces recherches ont clairement démontré que les clefs d’un développement
cérébral harmonieux étaient : l’écoute, l’empathie et l’affection.
Le tout-petit a besoin, avant tout, d’être protégé, compris, respecté et
encouragé. Chez l’enfant de moins de 6 ans, ces besoins sont exacerbés par le
fait que son cerveau, résolument immature, est en construction et
organisation permanente.»
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LES CAPRICES DES ENFANTS
ET LES NEUROSCIENCES
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LES CAPRICES DES ENFANTS
ET LES NEUROSCIENCES
«Illustrons nos propos en nous interrogeant sur les “caprices” * :
Quand un jeune enfant se met en colère et pique une crise, demandons nous
d’abord : “Qu’est-ce qui se passe ?”
Une chose est sûre : l’enfant ne cherche ni à piéger, ni à tester ses parents,
car il n’en a tout simplement pas les capacités intellectuelles.»
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LES CAPRICES DES ENFANTS
ET LES NEUROSCIENCES
«Ce que nous appelons habituellement « caprices», sont en réalité des
réponses du cerveau de l’enfant à des situations trop complexes pour lui:
Il pourra s’agir d’une réponse à un état physiologique, fréquent chez les
petits de 1 à 3 ans. Sachons que la faim modifie la glycémie dans le cerveau,
que la sensation de soif ou de fatigue, les perturbations intestinales, l’excès
ou le manque de stimulation inondent le cerveau et le corps d’hormones
de stress.»
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LES CAPRICES DES ENFANTS
ET LES NEUROSCIENCES
«Il pourra s’agir de manifestations de détresse du système nerveux. Quand
les besoins de contact de l’enfant ne sont pas suffisamment satisfaits, ses
circuits cérébraux sont en manque. Ce seront alors les échanges de « je
t’aime », les câlins, les jeux parent/enfant qui pourront recharger son
organisme en ocytocine, cette merveilleuse hormone qui se libère dans le
contact physique, détend et donne une sensation de sécurité et de bonheur.
Il pourra s’agir d’une réaction de décharge des tensions accumulées, quand le
système nerveux de l’enfant est surchargé. Dans cette situation, le parent
demandera à l’enfant de se calmer, alors que, cette crise est sa manière de se
calmer ! L’enfant, en proie à cette tempête nerveuse qui l’envahit et lui fait
peur, aura besoin d’être contenu et sécurisé, en étant tenu tendrement et
solidement.»
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CONCLUSION
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