Merci, Monsieur le président. Je suis vraiment honoré d`avoir l

Merci, Monsieur le président.
Je suis vraiment honoré d’avoir l’occasion de prendre la parole aujourd’hui à titre de
comotionnaire du discours du trône de la session qui s’amorce. C’est la première session
complète à laquelle je participerai depuis que j’ai eu la chance d’être réélu à titre de député pour
représenter la belle circonscription de Restigouche-la-Vallée à l’Assemblée législative.
Il s’agit d’une responsabilité que je prends très au sérieux, Monsieur le président, comme tous les
parlementaires. Nul honneur ne peut surpasser celui d’être choisi pour représenter les intérêts des
gens du Nouveau-Brunswick, puisque nous adoptons des lois en vue de façonner l’avenir de
notre magnifique province.
Ma circonscription se distingue nettement de celle de mon éminent collègue, le député de Saint
John-Est, qui vient de proposer la motion en appui au discours du trône. Il représente une
circonscription très urbanisée. Je représente une des circonscriptions les plus rurales du
Nouveau-Brunswick.
Toutefois, les gens de Restigouche-la-Vallée ressemblent beaucoup aux gens de Saint John-Est
dont mon collègue vient de parler. Ils travaillent fort pour payer les factures et subvenir aux
besoins de leur famille. Étant donné que j’ai toujours habité la région et que j’ai eu beaucoup de
conversations lors de l’élection partielle plus tôt dans l’année, je sais que, pour les gens que je
représente, une question en particulier est plus importante que toutes les autres : les emplois.
De Rivière-Verte à Saint-Léonard, jusqu’à Saint-Quentin et Kedgwick, les gens veulent
travailler. Même si les emplois sont assez faciles à décrocher dans certaines régions de la
province, ce n’est pas nécessairement le cas dans Restigouche-la-Vallée.
Vous le savez probablement tous, l’industrie forestière est l’employeur le plus important de ma
région. Bon nombre des hommes et des femmes que je suis si fier de représenter travaillent dans
la forêt et dans les scieries et les usines qui sont axées sur l’industrie forestière.
Les dernières années ont cependant été très difficiles pour l’industrie, et pas seulement dans ma
circonscription. Vous n’avez qu’à demander aux gens de Nackawic, de Miramichi,
d’Edmundston, de Dalhousie et de Plaster Rock : toutes ces collectivités ont été durement
touchées par le ralentissement économique majeur que l’industrie a connu. Les travailleurs du
secteur forestier de ces collectivités ont perdu leur emploi ou vivent dans la crainte constante
d’apprendre de mauvaises nouvelles.
Le gouvernement a fait ce qu’il a pu pour aider l’industrie pendant cette période difficile. La
tâche n’est toutefois pas facile. Nous vivons actuellement dans une économie mondiale, et nos
industries doivent être capables de faire concurrence sur la scène mondiale. La situation est
devenue de plus en plus difficile au cours des dernières années pour une industrie qui a
longtemps servi de fondement économique à notre magnifique province.
Les propriétaires et exploitants d’entreprises dans notre industrie forestière vous diront que l’un
des coûts d’exploitation les plus élevés est le coût de l’électricité. Cela m’amène au protocole
d’entente que notre gouvernement a signé avec le Québec pour vendre un grand nombre des
biens d’Énergie NB en échange de tarifs d’électricité beaucoup plus bas.
Selon des critiques qui ont été formulées, si l’affaire en question est conclue, une tranche des 5
milliards de dollars en réductions tarifaires, dont jouiront les gens du Nouveau-Brunswick, ira à
l’industrie. Monsieur le président, les tarifs de l’industrie seront immédiatement ramenés au
même niveau que ceux de nos voisins du Québec, de sorte que notre industrie forestière, qui
emploie des milliers et des milliers de personnes du Nouveau-Brunswick, jouira de certains des
tarifs d’électricité les plus bas de l’Amérique du Nord. Je peux vous dire, Monsieur le président,
que les personnes que je connais chez Groupe Savoie pensent qu’il s’agit là d’une très, très
bonne affaire.
Monsieur le président, l’entente proposée, qui vise à réduire les tarifs pour aider l’industrie
forestière à mieux faire concurrence sur le marché mondial, donne de l’espoir en l’avenir aux
travailleurs du Groupe Savoie. L’entente proposée donne de l’espoir en l’avenir aux travailleurs
du secteur forestier dans l’ensemble de la province, Monsieur le président.
Je comprends qu’il peut être politiquement avantageux pour les parlementaires d’en face de
dénoncer l’entente proposée, mais, à quiconque représente une circonscription comme la mienne,
je dirais qu’un tel geste n’est pas dans l’intérêt supérieur des gens de sa circonscription.
Les députés de York et de York-Nord connaissent la situation que les gens de Nackawic ont
vécue lorsque l’usine de leur ville a dû fermer ses portes. Mes collègues du nord-ouest de la
province, la députée d’Edmundston et le député de Madawaska-les-Lacs, savent que l’entente
favorisera la viabilité à long terme de l’usine Fraser. Ils savent aussi que, grâce à l’entente, les
emplois rémunérateurs des gens de leurs circonscriptions seront conservés.
Les députés de Charlotte-Campobello et de New Maryland—Sunbury-Ouest ont tous les deux
dans leur circonscription des employeurs importants du secteur forestier. Si ces députés ne
comprennent pas l’importance de l’entente pour la viabilité à long terme de telles exploitations,
ils devraient consulter les gens de leurs circonscriptions. Je les encourage à le faire. Une fois
qu’ils auront eu de telles conversations, ils pourront décider s’ils veulent suivre le scénario qui
leur a été donné pour la session ou s’ils veulent faire ce qui s’impose et défendre les intérêts
supérieurs des gens de leurs circonscriptions.
Monsieur le président, voilà justement la raison pour laquelle j’ai été élu : représenter les gens de
ma circonscription du mieux que je peux. Voilà pourquoi, lors de la dernière élection partielle
que j’ai eu la chance de remporter, j’étais fier d’appuyer ma campagne électorale sur le bilan du
gouvernement actuel en matière de création d’emplois et de développement économique. La
réduction des impôts a de l’importance dans ma circonscription, Monsieur le président, parce
que, dans le Nord, il nous faut plus, et non moins, de développement économique. Afin de
favoriser la croissance économique dans le Nord, il faut réduire le coût de faire des affaires.
Appuyer l’industrie, faire des investissements en capital dans l’infrastructure et réduire les
impôts, voilà autant de façons d’aider le Nord, Monsieur le président.
Je pense que des tarifs d’électricité plus bas non seulement aideront les gens du Nouveau-
Brunswick à réaliser des économies importantes dans leur budget personnel, mais ils se
traduiront aussi par plus de possibilités d’emploi. Voilà qui est particulièrement vrai pour le
Nord. Le gouvernement actuel cherche à diversifier notre économie dans le Nord, mais les
industries axées sur les ressources joueront toujours un rôle critique dans le mieux-être
économique du Nord. Les industries ont besoin de tarifs d’électricité plus bas pour que leurs
installations et leurs usines restent ouvertes. Voilà ce que le gouvernement actuel essaie de leur
donner.
De nombreuses questions feront l’objet de discussions au cours de la session qui s’amorce, mais
j’ai l’impression que l’entente proposée d’Énergie NB sera discutée en profondeur. Monsieur le
président, j’ai trouvé important aujourd’hui de dire que j’appuie la réduction des tarifs
d’électricité, parce que je veux que les gens de Restigouche-la-Vallée conservent leur emploi
actuel et qu’ils aient plus de perspectives d’emploi dans l’avenir.
Voilà pourquoi j’ai le grand plaisir d’appuyer la motion d’adoption du discours du trône.
Thank you, Mr. Speaker.
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