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Cycle de contamination (voie la plus
fréquente par ingestion de volaille)
Les Facteurs de riques sont nombreux mais
ce qu’il faut retenir c’est vraiment la
consommation de viande de bœuf ou de
poulet crue.
3. Pathologie :
Manifestations cliniques digestives, avec des troubles gastro intestinaux, des vomissements et des diarrhées.
Il y a peu de variations de manifestations cliniques entre les différentes espèces de campylobacter. Il y a peu
de différences par rapport aux autres infections du tube digestif. (par exemple entre shigella et
campylobacter : il n’y aura pas une symptomatologie plus bruyante que l’autre).
Elle survient surtout chez l’enfant de moins de 5 ans sous forme de diarrhées aigües.
L’incubation est de 1 à 10 jours après ingestion de la bactérie.
La phase initiale : 2jours avec fièvre élevée frissons (aspécifique)
La phase digestive : nausées, vomissements, douleurs, abdos, diarrhées aqueuses puis muqueuses,
sanglantes, purulentes (entéroinvasif + toxines)... (toujours aspécifique)
La durée de l’expression clinique est de 8-10jours mais il y’a expulsion fécale de Campylobacter pendant
plusieurs semaines post infection (contamination possible par manque d’hygiène)
Ainsi on a 2 types d’épidémies : nosocomiales et communautaires
On observe 25% de rechutes (symptômes moins marqués)
La distribution saisonnière est moins marquée que pour Salmonella mais il y’a un pic en saison chaude
L’espèce la plus fréquente est donc Campylobacter jejuni (75%).
Le nombre de cas annuel estimé en France est non négligeable avec 18 000 cas/ans pour C.jejuni dont 3000
hospitalisations), avec des cas de septicémie qui sont rares (moins de 1% des infections qui surviennent
plutôt pour des terrains fragilisés comme les immunodéprimes ou les âges extrêmes de la vie) pour C jejuni
mais plus fréquents avec C fetus.
Si on considère toutes les infections à Campylobacter pour les enfants, il y a 50% des hospitalisations
pédiatriques. Donc à bien rechercher chez les enfants
C’est la première cause de gastroentérite bactérienne.
Des complication secondaires peuvent apparaître. Elle sont de type arthritiques (1% des complications)
On peut avoir des complications graves : syndrôme de Guillain-Baré (polyradiculonévrite ascendante
régressive postinfectieuse) :
trouble de déglutition voire paralysie des muscles respiratoires (ventilation artificielle)
mimétisme moléculaire entre le LPS de certains sérogroupes de C jejuni et la constitution des gaines de
myéline
Symptômes débutent en général 1 à 3 semaines après l'infection