premièreimpression qui va être subjective, ça se base sur une première inspection
puisqu’on voit le patient, on voit comment il est, on déduit les premières
informations (faut-il réagir tout de suite ou peut-on attendre ?)
- Les constantes vitales relevées systématiquement dès l’accueil du patient.
L’enquête clinique est similaire à une chasse aux informations. L’entretien directement avec le
patient est souvent compromis car si l’état du patient ne permet pas l’entretien, on ne pourra
pas en tirer beaucoup d’informations.
En urgence, l’entretien est moins ouvert, les questions et les examens sont focalisés sur
l’appareil défaillant (= schéma général de sémiologie désorganisée). En plus, il faut faire face à
une situation.
La relation médecin/patient est dominée par le sentiment d’urgence. Notre attitude envers le
patient, dans le cadre de l’urgence, est directive et limitée à l’essentiel ; c’est une attitude qui
est un peu différente par rapport à l’attitude d’écoute, d’échanges ouverts…
Pour l’examen clinique, la conduite diagnostique s’accompagne aussi d’une conduite
thérapeutique. La séquence classique est remplacée simultanément par une conduite
diagnostique et thérapeutique qui est ciblée sur l’appareil défaillant.
Priorité aux signes de gravité, aux mesures thérapeutiques de sauvetage. Dans la sémiologie
d’urgence, on peut dire que l’examen clinique et la thérapeutique se mélangent, étape par
étape. Dès l’évaluation immédiate, il se peut qu’on voit déjà comment mettre en place une
thérapie tout de suite, pour sauver le patient avant de poursuivre ensuite les différentes étapes
(examen clinique). Les évaluations cliniques doivent être répétées et il y a même une
surveillance continue au score qui est nécessaire lors de la prise en charge.
Ici, on a un exemple d’un monitorage. - 1ère ligne : La fréquence cardiaque
avec un tracé du cardioscope. La norme de la
fréquence cardiaque (pour un adulte) est comprise
entre 50 et 90 battements par minute. Ici, c’est
donc normal.
- 2ème ligne : La pression artérielle
systolique et diastolique.
- 3ème ligne : La fréquence
respiratoire avec sa courbe associée. La norme est
entre 12 et 20 cycles par minute. Ici, c’est donc
normal.
- 4ème ligne : Mesure de la saturation
en oxygène par l’oxymètre de pouls. La norme est
supérieure à 95%. C’est un moyen de dépister une
hypoxémie, mais ce n’est pas un moyen de
dépistage qui remplace l’analyse des gaz du
sang artériel.
En rouge (au milieu à gauche) : la température.
Parfois, on rajoute également la conscience.