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L’épilepsie est une décharge hyper synchrone des neurones de l’ensemble ou d’une partie li-
mitée du cortex.  
 
 
Il y a différentes formes d’épilepsie : 
 
- L’épilepsie généralisée (celle qu’on connaît le plus) est caractérisée par une crise tonico- 
clonique de type grand mal durant plusieurs minutes. Elle possède 3 phases :  
- une phase tonique caractérisée par morsure de la langue 
 
- une phase clonique traduit par une alternance de contraction-décontraction des  
muscles. 
 
- une phase de résolution qui se traduit par un coma plus ou moins profond, avec perte 
d’urine 
 
- L’absence de type petit mal qui dure quelques secondes (parfois on ne les remarque pas). 
Elle apparaît brutalement et s’arrête aussi brutalement. 
 
- L’épilepsie partielle qui n’atteint qu’une partie du cortex (elle n’est pas généralisée). La cli-
nique de cette maladie épileptique dépend de la zone corticale touchée (crises motrices, sensi-
tives, auditives, visuelles, comportementales). 
 
- Il existe des formes rares et graves d’épilepsie, comme le syndrome d’épilepsie myoclo-
nique juvénile.  
 
- La crise photosensible de type grand mal ou petit mal. 
 
- La complication majeure correspond à l’état de mal épileptique où il y a un risque d’arrêt 
cardio-respiratoire. Ce sont des états de crises qui se succèdent et qui ne s’arrêtent pas, sans 
retour à la conscience. Là, il faut un traitement d’urgence : benzodiazépines en intraveineuse, 
diazépam, ventilation assistée, anti-épileptiques (acide valproïque qui est la dépakine en bo-
lus puis en perfusion ,gardenal en intraveiseuse lente, et si cela ne marche pas on peut rajou-
ter de la phénytoine en IV lente), contrôle ECG...  
 
Concernant la physiopathlogie, plusieurs choses sont imbriquées : 
 
- On a des phénomènes inter-neuronaux, qui correspondent à un défaut d’inhibition synap-
tique GABA-ergique : le GABA est diminué. Il y a donc un défaut de l’action inhibitrice du 
GABA, et du coup une augmentation de l’excitation synaptique. 
On trouvera aussi une augmentation de l’excitabilité synaptique qui se traduit par une aug-
mentation de glutamate et d’aspartate. 
 
- On a une hyperexcitabilité neuronale intrinsèque qui est due à des anomalies innées ou 
acquises (on peut devenir épileptique suite à un accident, ou à la naissance s’il y a des complica-
tions lors de l’accouchement) des propriétés et/ou de la structure de la membrane cellulaire 
touchant les canaux ioniques voltages dépendants. On aura une augmentation du flux sodique 
et du courant calcique qui est à l’origine des décharges électriques. 
 
- Il y a aussi des phénomènes intriqués variables selon le syndrome épileptique du patient.