III-Acides aminés et pathologies impliqués
1. Epilepsie :
A. Définition & Généralités :
L’épilepsie est une décharge hyper synchrone des neurones de l’ensemble ou d’une partie limitée du
cortex.
Il y a différentes formes d’épilepsie :
-L’épilepsie généralisée (celle qu’on connaît le plus) est caractérisée par une crise tonico- clo-
nique de type grand mal durant plusieurs minutes. Elle possède 3 phases :
- une phase tonique caractérisée par morsure de la langue
- une phase clonique traduit par une alternance de contraction-décontraction des
muscles.
- une phase de résolution qui se traduit par un coma plus ou moins profond, avec perte d’urine
- L’absence de type petit mal qui dure quelques secondes (parfois on ne les remarque pas). Elle
apparaît brutalement et s’arrête aussi brutalement.
- L’épilepsie partielle qui n’atteint qu’une partie du cortex (elle n’est pas généralisée). La clinique
de cette maladie épileptique dépend de la zone corticale touchée (crises motrices, sensitives, audi-
tives, visuelles, comportementales).
- Il existe des formes rares et graves d’épilepsie, comme le syndrome d’épilepsie myoclonique ju-
vénile.
- La crise photosensible de type grand mal ou petit mal.
- La complication majeure correspond à l’état de mal épileptique où il y a un risque d’arrêt cardio-
respiratoire. Ce sont des états de crises qui se succèdent et qui ne s’arrêtent pas, sans retour à la
conscience. Là, il faut un traitement d’urgence : benzodiazépines en intraveineuse, diazépam, venti-
lation assistée, anti-épileptiques (acide valproïque qui est la dépakine en bolus puis en
perfusion ,gardenal en intraveiseuse lente, et si cela ne marche pas on peut rajouter de la phénytoine
en IV lente), contrôle ECG...
Concernant la physiopathlogie, plusieurs choses sont imbriquées :
- On a des phénomènes inter-neuronaux, qui correspondent à un défaut d’inhibition synaptique
GABA-ergique : le GABA est diminué. Il y a donc un défaut de l’action inhibitrice du GABA, et du
coup une augmentation de l’excitation synaptique.
On trouvera aussi une augmentation de l’excitabilité synaptique qui se traduit par une augmentation
de glutamate et d’aspartate.