MESSAGE DE LA SOUS-MINISTRE
ADJOINTE DU SECTEUR DES SCIENCES
Alors que de nouvelles initiatives de recherche novatrices et les programmes de surveillance
permanente battent leur plein, cette année, le Secteur des sciences du ministère des Pêches et
des Océans (MPO) a plongé dans ses racines puisque la Station biologique de St. Andrews et
la Station biologique du Pacifique ont fêté leur centième anniversaire. Depuis longtemps, ces
stations constituent des pôles de recherche halieutique et aquatique sur les côtes Est et Ouest
du Canada.
Aujourd’hui, le Secteur des sciences du MPO perpétue la tradition d’excellence qui a vu le
jour à la Station biologique de St. Andrews et à la Station biologique du Pacifique, en améliorant sans cesse son
programme de recherche pour qu’il soit utile et efficace, en harmonie avec le mandat du Ministère et conforme aux
priorités ministérielles et pangouvernementales. Le
Programme de recherche quinquennal (2007-2012)
, qui adopte une
approche écosystémique à l’égard de dix priorités de recherche, avance bon train. Parallèlement, nous disposons d’une
marge de manœuvre pour donner suite à de nouvelles priorités, de nouveaux défis et de nouvelles possibilités.
Le présent rapport expose en détail le travail réalisé en 2008-2009, qui s’articulait autour des cinq fonctions clés du Secteur
des sciences : recherche, surveillance, gestion des données et de l’information, avis scientifiques, et produits et services.
Pour qu’un programme scientifique soit fructueux, il faut concilier ces cinq secteurs mais aussi favoriser les partenariats et
les collaborations en vue d’accroître la capacité du programme. Comme l’illustre le rapport, nos chercheurs participent à
un large éventail de collaborations et partenariats régionaux et nationaux faisant appel notamment à des universités, des
municipalités, des propriétaires fonciers, des collectivités des Premières nations et des groupes de conservation. Le Secteur
des sciences du MPO joue également un rôle prépondérant dans de nombreuses initiatives de recherche internationales,
comme IndiSeas et l’Évaluation de la biodiversité de l’Arctique. Ces collaborations encouragent le partage des connaissances
au profit des pêches et des enjeux aquatiques à l’échelle régionale, nationale et internationale.
Dans le cadre de ses efforts visant à rendre son programme efficace et abordable, le Secteur des sciences s’attache
également à optimiser l’intégration des activités de recherche, comme en témoigne la synergie entre ses programmes de
surveillance océanographique, l’Initiative des Sciences sur le changement climatique, les Initiatives régionales de recherche
écosystémique et les Centres d’expertise. La mise en place de plusieurs centres d’expertise virtuels a également accru la
collaboration, réduit les chevauchements et offert un point de service unique propre à répondre à de nombreux besoins
en matière de recherche.
Mais les données et l’information scientifiques ne suffisent pas. C’est pourquoi nous nous efforçons inlassablement de faire
en sorte que les avis scientifiques soient pris en compte dans l’élaboration des politiques et la prise de décisions, et que
les Canadiens soient informés des produits, des services et de l’information que nos activités mettent à leur disposition.
Quand ce rapport sera publié, j’occuperai mon nouveau poste de directrice générale adjointe et de secrétaire exécutive
de la Commission océanographique intergouvernementale (COI). Les États membres de cette organisation internationale
relevant de l’UNESCO collaborent dans les domaines de la recherche, de la surveillance, des systèmes d’observation, de
l’atténuation des risques et du renforcement des capacités en vue de favoriser le développement durable et la protection du
milieu marin. Le Canada est un membre important de la COI et j’aurai plaisir à travailler avec mes nombreux collègues hors
pair du MPO dans le cadre de mes nouvelles fonctions.
Wendy Watson-Wright, Ph.D.
Sous-ministre adjointe
Secteur des sciences, ministère des Pêches et des Océans
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