nécessairement identiques dans les circulations pulmonaire et systémique (ainsi que dans chaque secteur circulatoire):
environ 6 L/ min
(cas contraire : le sang s’accumulerait dans un des deux systèmes collecteurs et ferait défaut dans l’autre avec comme
conséquence un désamorçage de la pompe ventriculaire en aval)
Attention : une petite partie du sang veineux de la circulation systémique (correspondant à certaines des veines drainant la
circulation coronaire et la circulation bronchique) ne retourne pas dans l’oreillette droite mais dans l’oreillette gauche
la circulation pulmonaire est « shuntée » et l’on parle, à ce propos de shunt anatomique expliquant que le débit
systémique soit plus élevé de quelques % que celui de la circulation pulmonaire
Remarque : lorsque l’on se pose la question du rôle physiologique de l’égalité des débits entre la circulation
pulmonaire et la circulation systémique dans le fonctionnement du cœur, on néglige l’existence de ce shunt
Pressions des deux pompes
Les pressions ventriculaires droites sont basses par rapport à celles du ventricule gauche
La pression dans l’artère pulmonaire est plus basse que celle de l’aorte.
Cette (quasi) égalité de débit avec des pressions différentes entre les deux circulations s’explique par des résistances à
l’écoulement du sang plus élevées dans la circulation systémique que dans la circulation pulmonaire.
Pour vaincre les résistances (dites périphériques) et permettre l’écoulement du flux sanguin, le ventricule gauche doit
élever davantage la pression hémodynamique que le ventricule droit. Le travail fourni par le ventricule gauche pendant
un cycle cardiaque est plus élevé que celui du ventricule droit.
Les tissus périphériques sont placés en parallèle dans la circulation systémique tandis que le poumon est placé en série
entre le coeur droit et le coeur gauche. Pour chacun des tissus périphériques dont les circulations sont placées en
parallèle, on parle de circulations régionales (ou locales).
La fraction extraite de dioxygène n'est pas identique dans tous les tissus périphériques de sorte que la consommation
locale en dioxygène n'est pas proportionnelle aux débits locaux.
Pour certains tissus, la quantité de dioxygène extraite est
primordiale pour leur fonctionnement :
exemple : le muscle cardiaque, les muscles striés
Pour d’autres tissus, la valeur quantitative du débit (davantage
que le contenu en dioxygène) est essentielle à leur
fonctionnement
exemple : le foie, les reins
Description fonctionnelle du cœur
Cœur : 4 cavités + 4 valves (qui empêchent le reflux sanguin)
Remplissage ventriculaire
Valves tricuspides (droite) et mitrales (gauche) ouvertes
Valves sigmoïdes fermées
Ventricules relachés
Poreillettes > Pventricules
Ejection ventriculaire
Valves tricuspides (droite) et mitrales (gauche) fermées
Valves sigmoïdes ouvertes
Ventricules contractés
Pventricules > Partères (aorte et pulmonaire)
Cycle cardiaque : remplissage + contraction ventriculaire + relaxation
Valves mitrale et tricuspide : entre oreillettes et ventricules
Valves sigmoïdes : entre ventricule et artères
La fermeture des valves est indispensable pour empêcher le sang de refluer des ventricules vers les oreillettes durant la phase d’éjection et
des artères vers les ventricules durant la phase de remplissage ventriculaire.
Les deux pompes en parallèle que constituent les deux ventricules fonctionnent à un débit identique (au shunt anatomique près) mais à des
pressions différentes.
Circulation systémique : dans les veines caves
(désoxygéné)
Circulation pulmonaire : dans les veines pulmonaires
(oxygéné)
naît de vaisseaux capillaires présents dans les tissus à proximité des vaisseaux capillaires sanguins vaisseaux
lymphatiques collecteurs vaisseaux lymphatiques afférents des ganglions lymphatiques vaisseaux lymphatiques
efférents vaisseaux lymphatiques de gros calibre veines systémiques
pas un circuit circulaire mais un réseau collecteur qui vient se surajouter au système veineux systémique