-Phase de première administration à l’homme
-Population: volontaires sains (sauf exception anticancéreux, antirétroviraux administration
chez des patients par soucis de déontologie)
-Faible nombre de participants
-Durée courte (semaine)
On ne mesure pas forcément l’effet, on va donner des doses importantes pour voir les effets
secondaires et les effets indésirables qu’on n’aura pas décelé dans les modèles in vitro ou
sur les animaux.
Les volontaires sains sont souvent recrutés dans les villes étudiantes en Métropole en échange
d’une rémunération, mais ce n’est évidemment pas sans risque.
2. Objectifs: Évaluation de la sécurité
→ Déterminer l’ordre de grandeur des doses tolérées (DMT): voir à quelle posologie on
va avoir les effets secondaires.
→ Déterminer les caractéristiques pharmacocinétiques chez l’homme. C’est la première
phase d’administration à l’Homme!
On est très peu dans des essais cliniques structurés et méthodologiques, on est surtout dans
des essais pharmacocinétiques. On ne va pas comparer un groupe de sujets sains à un autre.
- Réalisés sur de petits effectifs;
- Administrations uniques de doses croissantes (doses croissantes à différents groupes, pas à la
même personne) et répétées (mais pas sur la même personne);
- Etudes pharmacocinétiques (prises de sang, prélèvements d’urine, LCR…);
- Identification des métabolites;
- Etude de biodisponibilité, de linéarité;
- Études des voies d’administration;
- Etudes du polymorphisme génétique des biotransformations du médicament. Aujourd’hui on
se rend compte que les modèles in vitro sont parfois plus pertinents que les modèles humains.
La pharmacocinétique est évaluée en priorité chez les sujets sains. Risque maîtrisé mais existe
quand même, même si sociétés très sérieuses (Ex: essai de Rennes.).
3. Méthodologie
Recherche de la dose: études non comparatives.
Modalités de recherche de la dose
1. Dose de départ
2. Progression de la dose:
- Objectifs parfois opposés: innocuité ou efficacité.