L’implication d’un facteur génétique dans la transmission de l’asthme est une évidence
clinique. Il y a souvent des cas familiaux, une composante environnementale forte, qui vont
amener à ce syndrome inflammatoire chronique. Il y a présence d’un terrain atopique d’hyper-
réactivité bronchique qui se transmet assez facilement de parent à enfant.
•Pathologie non monogénique (gènes impliqués nombreux et encore non décrits) : on pense
que ce sont des gènes liés à la régulation de l'inflammation.
-gènes intervenant dans l’hyperréactivité bronchique
-gènes intervenant dans l’orientation cytokinique de la réponse immunitaire (Th2 = production
IgE qui emmène à des réponses inflammatoires pour avoir de l’asthme après)
•Composante environnementale prédominante (allergie et inflammation).
Il y a de plus en plus de patients asthmatiques : c'est surtout du à l'augmentation des facteurs
déclenchant de l'asthme à savoir les allergènes, l'exposition à des toxiques, ou à des polluants
(dans l'air) qui vont amener à des déséquilibres du système immunitaire (activer des
lymphocytes) ammène une inflammation de type allergique et induire de l'asthme chez les
patients. Il existe des cas familiaux d’asthmes : si vous êtes asthmatique et que votre conjoint
l’est également, vos enfants auront de fortes chances d'avoir de l'asthme.
Principales anomalies pulmonaires sur le plan physiopathologique
- Modification morphologique des voies aériennes (à cause de la réponse inflammatoire):
bronchoconstriction (immédiate: réduction du calibre des voies aériennes supérieures) qui amène
à une difficulté à respirer, une sensation d’étouffer (asthme persistant).
- Hyperréactivité bronchique : c'est une réaction bronchique exagérée de type
bronchoconstriction, lors d'une exposition à un stimulus qu'il soit physique, chimique ou
pharmacologique. Dans 80% des cas 1 sujet asthmatique a souvent comme syndrome associé une
hyper-réactivité bronchique.
- Inflammation bronchique : commune à toutes les formes d’asthme. Même l’asthme léger, qui
ne nécessiterait pas de prise d’anti-inflammatoire, est dû à un phénomène inflammatoire.
NB : Le prof insiste beaucoup sur l'inflammation, et que donc pour soigner les asthmatiques il
faut traiter l'inflammation et non donner de la ventoline seulement. L’inflammation peut être liée
à plein de chose, et dans l’asthme, l’inflammation est la plupart des cas d’allergie.
On a des relations entre les trois niveaux d’anomalies, à savoir bronchoconstriction,
inflammation et hyper-réactivité bronchique, l’inflammation étant l’élément central. Elle va
donc être la cible principale des traitements antiasthmatiques.
Le phénomène inflammatoire est complexe, c’est une forme de réponse immunitaire, et dans
l’asthme très souvent dans 90% des cas ressemble à de l’allergie, et dans l’allergie, il y a très
souvent des IgE (avec ou sans IgE).
Dans 90 % des cas l'asthme est d'origine allergique.
Dans 100% des cas, l’asthme est lié à des réactions inflammatoires.
L’IgE est le médiateur de l’inflammation type allergie. Les mastocytes, les PNB (polynucléaires
basophiles) ont à leur surface des récepteurs aux IgE. Lorsqu’on a des appariements
d’IgE avec un Ag (antigène), des activations mastocytaires vont produire tous les phénomènes de