UE 9 – Immunointervention - Immunopathologie Pr Pelluard Date : 07/02/2017 Promo : DFGSM2 2016-17 Plage horaire : 11h45 – 12h45 Enseignant : Pr Pelluard Ronéistes : FAKROUDINE Kenza PAUL Clémence ED n°2 I- Les ganglions lymphatiques 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) II- Généralités Structure du ganglion lymphatique Corticale externe Lymphopoïèse secondaire B lymphocytaire La paracorticale et lymphopoïèse secondaire T La médullaire Taille des ganglions La rate 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) Structure de la rate Circulation de la rate Corpuscule de Malpighi Le tissu lymphoïde est composé essentiellement de cellules T La pulpe rouge Veines et Lymphatiques efférents Fonction de la rate Conséquence de la splénectomie III- Formation lymphoïdes associées aux muqueuses IV- Les amygdales 1) Amygdales palatines 2) Amygdales linguales 3) Amygdales pharyngées et tubaires V- Plaques de Peyer et follicules lymphoïdes du tube digestif, lamina propria et appendice iléo-caecal VI- L’appendice ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 I. Ganglions lymphatiques 1) Généralités Les organes lymphatiques sont situés sur tous les vaisseaux lymphatiques, comme des espèces de filtres sur la circulation lymphatique. Cette circulation par rapport à la circulation vasculaire (circuit fermé pour origine la pompe cardiaque), a pour origine un capillaire lymphatique borgne dans le tissu de départ, et ce sont l’eau et les différents éléments des tissus qui vont se retrouver drainés et pénétrer à l’intérieur des lymphatiques pour ensuite remonter vers la circulation centrale et passer dans le sang au niveau du canal thoracique (il y a donc une communication entre les lymphatiques et la circulation sanguine systémique). Les ganglions lymphatiques appartiennent aux organes lymphoïdes secondaires au même titre que la rate, les amygdales et autres tissus lymphoïdes. Ce sont des petites structures en formes de haricots (réniformes), qui sont encapsulés par du tissu conjonctif (très important car les cellules cancéreuses (s’il y en a) va se stocker sous cette capsule). En générale, lorsque le ganglion n’est pas activé on a une taille de 0.5 à 1 cm, en cas d’activation (inflammation par exemple) il y a augmentation de la taille de plusieurs centimètres de diamètres (4 à 5 cm). Les gros ganglions ne sont pas forcément pathologiques, il faut faire un suivi. Il y a des points de confluence des ganglions lymphatiques. On distingue des ganglions superficiels (aisselles, aine, cou) qui peuvent être accessibles à la palpation, et profonds (thorax, abdomen) qui sont accessibles aux examens d’imagerie (ex : scanner) et non à la palpation. Ce sont des filtres de la lymphe avec une voie afférente et efférente unique pour le ganglion. Chaque territoire va se drainer sur un er ganglion privilégié. Le 1 ganglion d’un territoire qui reçoit la lymphe est appelé un ganglion sentinelle. Ils participent aussi aux défenses de l’organisme vis-à-vis des micro-organismes pathogènes ou des disséminations des cellules cancéreuses. C’est un organe de lymphopoïèse secondaire et donc permet d’adapter les lymphocytes (qui sort de la lymphopoïèse primaire) au contact des Ag pour qu’ils puissent affiner sa reconnaissance et être plus performant pour la lutte contre les infections (lieu de présentation Ag très important). En cas de tumeur du sein, on peut effectuer un curage ganglionnaire s’il y a métastase ganglionnaire afin de retirer un maximum de tumeur. Ceci permet également d’éviter la dissémination des cellules cancéreuses dans le reste de l’organisme. En cas de retrait du ganglion, on coupe le circuit pour la lymphe, il faut donc mettre en place un drainage lymphatique pour favoriser la remontée de la lymphe. Remarque : dans le cancer des cordes vocales, il n’y a pas de ganglion dans les parages, donc il n’y aura pas de dissémination. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 2) Structure du ganglion lymphatique Il possède 3 régions : - Périphérique = cortex Intermédiaire = paracortex Central = médullaire avec la voie d’entrée des vaisseaux sanguins (= hile) La lymphe va circuler de la périphérie en traversant la capsule pour se diriger vers le hile et pour sortir au niveau du lymphatique efférent. Le ganglion est vascularisé. On a une artère qui arrive au niveau du hile, qui traverse tout le ganglion pour arriver à un système de capillaires, et on termine par une veine qui ressort au niveau du hile. Ils ont une structure encapsulée avec une fine capsule conjonctive et en dessous on a le cortex caractérisé par des zones arrondies appelées follicules lymphoïdes. Ces follicules sont essentiellement composés de cellules lymphoïdes B qui vont y effectuer leur lymphopoïèse secondaire. Cortex : LB Paracortex : LT Entre la médullaire et le cortex, il y a le paracortex. Cette région paracorticale est le lieu de localisation des cellules lymphoïdes T. C’est dans le paracortex qu’aura lieu leur lymphopoïèse secondaire. et de système veineux particulier appelé veinules post capillaire qui sont très abondantes dans cette région. En profondeur on a la zone médullaire qui va rassembler un certain nombre de sinus lymphatique et de cordon cellulaire (définition). Les sinus correspondent à des voies de transit de la lymphe et les cordons cellulaires vont essentiellement contenir des plasmocytes et des macrophages. Suite à leur lymphopoïèse secondaire, les lymphocytes B et T vont se jeter dans la médullaire pour repartir dans la circulation lymphatique générale. Circulation de la lymphe La circulation de la lymphe se fait à partir des lymphatiques afférentes (au niveau de la capsule), la lymphe entre, et va traverser tout le ganglion pour ressortir au niveau du hile c’est pour ça que les premières cellules métastatiques on va les retrouver sous la capsule car c’est le passage d’arrivé de la lymphe et certaines cellules vont se coincer sous la capsule pour se multiplier et donner une métastase ganglionnaire. La lymphe va passer par les sinus sous-capsulaires qui sont composés de macrophages. Ces derniers permettent de prendre en charge des anti-gènes qui traverseraient la capsule. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Où on peut trouver des micrométastases (premières métyastases atteignant les ganglions) Description histologique On a la capsule (autour des adipocytes), la zone corticale caractérisée par la présence de follicules lymphoïdes essentiellement des lymphocytes B, une zone paracorticale avec essentiellement des lymphocytes T qui sont disséminés, la région médullaire avec les sinus médullaires et des cordons médullaires. Dans les follicules, la présence de lymphocyte B et non T. On s’approche de la capsule (T. Fibreux collagénique), en dessous on a le sinus sous-capsulaire (c’est là que la lymphe va rentrer et c’est dans ce sinus qu’on va avoir les première cellules métastatiques) puis on trouvera un follicule lymphoïde un peu plus bas. On se rapproche de plus près, dans le sinus sous-capsulaire, on a énormément de macrophages (M) pour attraper les Ag qui arrivent et les présenter aux lymphocytes pour les stimuler et les faire multiplier contre ces Ag. On a le cortex avec sa capsule fibreuse, dessous le para-cortex avec nettement mois de follicules et si on veut voir la répartition entre Ly T et B, on utilise les techniques d’immunohistochimie. - Anti-corps anti-lymphocytes B: anti-CD20 (les follicules sur l’image 2) Anti-corps anti- lymphocytes T: anti-CD3 (marque tout le reste, surtout para-cortex) ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 On voit donc que le paracortex est colonisé par LT et le cortex par LB. Et entre les follicules dans les cortex, on a la zone du manteau (ZM) ou marginale. 3) Corticale externe Les follicules lymphoïdes au départ sont vraiment tout homogènes (que des lymphocytes, des points noirs et pas l’image en dessous, tout violet foncé) = follicule primaire. Il est composé de lymphocytes B, quelques lymphocytes T inducteurs et suppresseurs et de rares plasmocytes. Ils vont se transformer en follicules lymphoïdes secondaires quand ils sont activés. Attention QCM : follicule à centre clair = secondaire et non primaire. Quand le follicule n’a pas attaqué sa lymyhopoïèse secondaire (= follicule primaire), c’est une boule bleue homogène Follicule secondaire ZM= zone marginale, CG= centre germinatif La zone du manteau (zone marginale) est composée de lymphomes, que l’on appelle lymphome du manteau. A l’intérieur de cette corticale, on va trouver aussi des cellules présentatrices des Ag aux lymphocytes B, ce sont des cellules folliculaires dendritiques. Il ne faut jamais oublier qu’il y a toujours de la réticuline dans tous les organes lymphoïdes (en règle générale dans les organes hématopoïétiques). ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Lorsque le ganglion commence sa lymphopoïèse secondaire suit à une stimulation antigénique, il va y a avoir, dans le centre germinatif, une multiplication cellulaire intense. Ceci va entrainer une hyperplasie folliculaire, avec de nombreux centres clairs. C’est à ce moment-là que les ganglions peuvent être palpés. 4) Lymphopoïèse secondaire B lymphocytaire La lymphopoïèse secondaire B lymphocytaire se fait au niveau des organes lymphoïdes secondaires (ganglions, rate, amygdales) et est dépendante de l’antigène. Elle peut se faire soit à partir d’un follicule primaire soit à partir d’un follicule secondaire par les lymphocytes B mémoire ou lymphocytes B naïfs. Le follicule primaire va contenir des lymphocytes B naïfs. Le follicule secondaire aura la même disposition avec lymphocyte naïfs au centre et lymphocyte B mémoire autour pour former la zone du manteau. Au centre du follicule secondaire, les lymphocytes B naïfs vont se transformer en cellules blastiques (cellules jeunes qui peuvent se diviser) Il existe 3 types de blastes : - Immunoblastes B qui sont des grandes cellules avec un noyau avec un gros nucléole central Centroblastes qui sont des cellules plus petites avec moins de cytoplasme et un noyau avec 2 ou 3 nucléoles Centrocytes qui sont beaucoup plus petits et caractérisés par un noyau clivé et des nucléoles plus petits Ces cellules blastiques ont un noyau clair car les cellules sont en division. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Tous ces blastes coexistent dans la région centrale. Associées à ces blastes on a des cellules dendritiques responsables de la présentation d’antigène, des lymphocytes T CD4+ (helper) et des macrophages (pour débarrasser les cellules en apoptose). Sur le plan de la lymphopoïèse, l’organisme met en place des milliers et des milliers de LB naïfs tous différents les uns des autres. Chaque lymphocyte est dit différent de son voisin par son récepteur à l’antigène (recombinaison VDJ et ajout ou délétion de bases aléatoires). Ces lymphocytes vont circuler et certains d’entre eux vont se localiser au niveau des ganglions en formant les follicules primaires ou en se mettant autour des follicules secondaires. Lorsqu’arrive un antigène, on a une présentation de l’antigène par les cellules présentatrice aux LB naïfs. Il va y avoir un contact entre l’antigène présenté et le récepteur de surface qui est une Ig M ou D de surface pour LB naïfs. La reconnaissance antigénique déclenche un phénomène cellulaire au niveau des lymphocytes qui entraine une stimulation (flèche rouge sur schéma). Cette stimulation va conduire à la transformation du LB naïf : il va grossir et se transformer en blaste (= immunoblaste B). Ce blaste réacquière la possibilité de se diviser. Il y aura une multiplication de ces blastes (= expansion clonale) qui vont ensuite se retransformer en lymphocytes plus petits. Donc du fait de la présence de l’antigène on a une transformation blastique puis une expansion de ces blastes qui ensuite se différencient en pré-plasmocytes ou lymphoplasmocytes qui vont tous porter le même réarrangement que le lymphocyte initial. Ces lymphoplasmocytes vont migrer soit très proche en passant par le centre germinatif, la corticale et venir dans la médullaire, ou soit de manière plus lointaine en passant dans la zone paracorticale, les sinus veineux post-capillaire et passer dans la circulation sanguine. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Après la migration, ces lymphoplasmocytes vont s’installer sur place et se différencier en cellules de plus grande taille : les plasmocytes. Ces plasmocytes sont reconnus par leur noyau en périphérie et de leur cytoplasme assez abondant. Ils vont sécréter des Ig de type M et éventuellement de Ig de type D qui vont ensuite gagner la circulation sanguine. Cette lymphopoïèse secondaire s’appelle la « réponse primaire ». Les pré-plasmocytes peuvent aussi migrer dans la médullaire ou aller plus loin en passant par la voie sanguine vers les organes lymphoïdes secondaires (rate, ganglion, moelle…). Dans certains cas, au niveau de l’expansion clonale, quelques blastes persistent et vont se transformer en centroblaste pour former le centre germinatif (zone de prolifération cellulaire) où va être initiée la « réponse secondaire » de la lymphopoïèse secondaire. Cette réponse se fait exclusivement dans le centre germinatif (différent de la réponse primaire). Au niveau du centre germinatif, les centroblastes vont proliférer et donner des pools de centroblastes qui vont tous être identiques. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 En vert est représenté le follicule. Le lymphoblaste qui était à l’origine dans la MO, puis on a le Ly B naïf qui se balade dans le sang, puis arrive au niveau du follicule lymphoïde pour rencontrer l’Ag 1, qui va rentrer dans le centre germinatif où il va se transformer en cellules blastiques. Cettedernière va repartir dans le sang où elle sera transformée en plasmocytes et elle va fabriquer des Ig M. C’est la réponse primaire. Mais il y a des cellules qui sont capables de rester dans le centre germinatif, et qui se souviennent d’avoir été en contact avec l’Ag, elles vont donc pouvoir quitter le follicule, se transformer en plasmocytes et migrer jusqu’aux muqueuses (ex : digestives, respiratoires…) pour aller se défendre localement. Ensuite lors de la réponse secondaire, il y a apparition d’un phénomène très spécifique appelé hypermutation somatique des gènes codants pour les récepteurs. Ce phénomène permet d’acquérir des mutations spontanées sur certaine région de l’ADN et en particulier sur les régions VDJ qui sont des régions qui vont coder pour la protéine qui va reconnaitre le motif antigénique. Donc ce phénomène va transformer quelques bases et va, à partir d’une charpente commune, permettre la modulation des récepteurs à l’antigène. Ce phénomène est totalement aléatoire. On ne peut donc pas savoir si ce récepteur à une affinité plus grande ou moins grande pour les Ag. Les centroblastes se différencient en centrocytes et ces centrocytes vont bénéficier d’interaction avec la cellule interdigitée (présentant l’Ag). A ce moment-là, il va y avoir un test d’affinité Ac/Ag : soit il y a une faible affinité ou la même que celle d’avant et il y aura apoptose du centrocyte ou soit il y a une forte affinité, il y aura un signal survie de cette colonie de blaste. A partir de ce moment-là, il va y avoir la commutation isotypique du gène des chaines lourdes, et c’est là que le Ly T helper vient l’aider. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Réponse 1aire : IgM réponse immédiate au premier contact avec un pathoG Réponse 2aire : IgA et IgE IgG circulantes er après avoir eu un 1 contact La commutation isotypique va en fait déléter les cases µ et ∂ qui permettaient de fabriquer des IgM et des IgD, et on va sélectionner celles qui restaient sur le schéma qui correspond à la fabrication des IgG, IgA et des IgE. Donc on a des cellules qui sont capables de fabriquer des IgG, A et E, en fonction de la réaction immunitaire. Si on fait une prise de sang et qu’on a beaucoup de IgM, ça veut dire qu’on est au début de la réaction (dans les heures voire jours qui suivent la contamination), alors que si on a des IgG en très grande quantité, on a eu le temps de faire la sur-spécialisation donc on est immunisé. Une fois que le centrocyte a survécu on a un autre phénomène important qui survient : l’interaction entre un centrocyte et un LyT helper CD4 +. Il y aura une interaction directe entre les 2 cellules avec CD40 pour le centrocyte et CD40L pour le LyT. Cette interaction CD40/CD40L va enclencher un complexe de remodelage au niveau du chromosome 14 (plus précisément sur le gène Ig H (H=heavy) codant pour les chaines lourdes des Ig) appelé commutation isotypique. Cette commutation est facultative car elle ne se fait que s’il y a interaction entre centrocyte et LyT. Comment marche cette commutation? Ici notre gène ne code que pour les Ig M et D du fait des exons constants « mu » et « delta ». La commutation va éliminer ces exons « mu et delta » mais aussi d’autres régions constantes. Ensuite la cellule er va se servir du 1 exon constant persistant pour coder 1 chaine lourde de l’Ig. Exemple : Pour une région constant G on aura 4 types d’I g G (1, 2, 3, 4). Pour une région constante A, on aura 2 types d’Ig A et pour E on aura aussi 2 types. (L’helper ici sert à activer la commutation isotypique grâce à un contact direct). Donc de phénomène de commutation permet au centrocyte de produire des Ig autres que M et D. Il est définitif, pas de retour possible en arrière car on il y a élimination de l’ADN. Ensuite ce centrocyte va se différencier soit en LB mémoire soit en lymphoplasmocyte. Le LB mémoire est une cellule qui aura une durée de vie très longue et qui va garder la trace de commutation isotypique. Le LB mémoire va recirculer dans l’organisme et venir se coller aux petits LB naïfs en général à l’extérieur au niveau de la zone marginale. Les lymphoplasmocytes quittent le follicule lymphoïde et vont migrer dans la région paracorticale ou éventuellement la médullaire, ou alors ils vont emprunter la voie vasculaire pour se diffuser dans l’organisme et venir ensuite se différencier en plasmocytes et libérer les Ig. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 5) La paracorticale et lymphopoïèse secondaire T En gros, le paracortex est un champ de lymphocytes, avec préférentiellement de lymphocytes T, avec des veinules qui permettent de gagner la circulation. Les régions paracorticales sont le lieu de 2 phénomènes : - Voie de communication grâce aux veinules post-capillaires à endothélium haut qui va permettre aux cellules de sortir ou d’entrer dans le ganglion. - Lieu des LT et de Lymphopoïèse secondaire T La lymphopoïèse secondaire T est beaucoup plus simple que pour les LB car il n’y a qu’un seul type de réponse, il n’y a pas d’affinage, pas d’hypermutation. Une stimulation des LT naïf par une cellule présentatrice d’antigène va activer la transformation blastique des immunoblastes T. Ces immunoblastes T vont se multiplier (ils portent les mêmes récepteurs TCR et mêmes phénotypes CD4 ou CD8 que la cellule de départ). Ensuite ils vont recirculer et vont aller exercer leur fonction d’immunité. 6) La médullaire Il y a essentiellement plein de sinus bordés par un épithélium. Elle est composée de sinus et de cordons cellulaires (=localisation de plasmocytes). Dans les ganglions, comme c’est un filtre, on peut retrouver tout un tas de cochonneries (image 3 : cellules pigmentées = macrophages) comme la présence de goudron chez les fumeurs, surtout au niveau des ganglions près des poumons ! ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 7) Taille des ganglions Ils ont une taille très variable en fonction des stimulations. Toutes les stimulations aboutissent à l’augmentation de la taille du ganglion par augmentation du nombre de cellules : c’est un phénomène d’hyperplasie. On peut avoir une hyperplasie corticale pour les Ly B, paracorticale pour les Ly T, médullaire pour les plasmocytes ou le plus souvent une hyperplasie mixte. En fonction des virus ou bactéries, on a des différentes réactions ganglionnaires, la mononucléose infectieuse on palpe les ganglions derrière dans la nuque qui vont augmenter de volume. Résumé : - Cortex : Lymphopoïèse secondaire B secondaire Paracorticale : Lymphopoïèse secondaire T secondaire Médullaire : Ly B qui ont fini de se différencier donc présence de beaucoup de plasmocytes, puisqu’ils sont sortis des follicules pour aller regagner la médullaire où il y a les vaisseaux sanguins pour partir à l’extérieur. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 II- La rate Elle se situe en région > gauche, sous le diaphragme Elle pèse environ 200g Elle est gros organe lymphoïde secondaire chez l’Homme Elle n’est pas indispensable à la vie (c’est-à-dire que si l’on retire la rate, on sera juste plus sensible aux infections) Elle n’est pas reparable à la palpation, seulement si elle est plus volumineuse que la normale. - Dans quells cas retire-t-on la rate (=splenectomie) ? La rate peut être retirée dans le cas où il y a un traumatisme de rate car elle est très hémorragique. En effet, c’est un organe extrêmement vascularisé et une fracture de la rate peut provoquer une grande quantité de petits saignements impossibles à traiter indépendamment. Le saignement reste quand même conséquent et peut engager le pronostic vital, on retire donc la rate pour éviter le risqué hémorragique. De même dans le cas de thrombopénie, on peut retirer la rate pour éviter le risque hémorragique aussi. Quelles sont les fonctions de la rate? • La rate a une fonction essentielle dans l’épuration du sang : Destruction des hématies Destruction des cellules vieillissantes • Elle a sert aussi de lieu de stockage des plaquettes (1/3 des plaquettes sont stockées dans la rate). D’ailleurs, c’est pourquoi, une thrombopénie idiopathique peut être une indication à une splénectomie : on retire la rate pour empêcher ce stockage et ainsi faire remonter la concentration de plaquettes dans le sang. • Enfin, de par son tissu lymphoïde, la rate joue un rôle de filtre immunologique. En effet la rate est le premier filtre que les pathogènes traverseront par voie sanguine et donc initie une réponse immunitaire • La prof precise aussi que chez le nouveau-né, l’hématopoïèse se fait au niveau du foie et de la rate avant que la moelle osseuse ne prenne le relai après la naissance. Il faut donc faire attention lors de la palpation de ces organes chez les nouveaux-nés pour ne pas diagnostiquer d’hépatomégalie et de splénomégalie à tort. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 1) Structure de la rate • La rate est entourée d’une capsule (100microns) qui correspond à une fine couche de tissu conjonctif dense. Cette capsule envoie des septa incomplets à l’intérieur de la rate. Le hile correspond à la voie d’entrée des vaisseaux sanguins avec une veine et artère splénique qui va se ramifier. Cette artère splénique donnera un réseau de capillaires. De même, le hile sera le lieu de sortie du capillaire lymphatique. • L’intérieur de la rate, le parenchyme ou la pulpe splénique comporte deux régions : La pulpe blanche correspond à une arteriole avec un manchon lymphoïde (violet) tout autour. Ce manchon lymphoïde est constitué de lymphocytes B regroupés en follicules primaires ou en follicules secondaires s’ils sont activés. Dans ce dernier cas, il apparaîtra un halo plus clair au centre du follicule. En coupe, elle apparaît très foncée du fait de la densité en lymphocyte. Sur une coupe la pulpe blanche est bordée par une section d’une artère. La pulpe rouge qui correspond à une zone hémorragique lorsque la rate est fracturée. La pulpe rouge présente une alternance de cordons cellulaires de Billroth, / capillaires sinusoides. C’est une zone très éosinophile. On peut également définir la zone marginale qui correspond à la zone d’interface entre la pulpe rouge et la pulpe blanche. La zone marginale comprend des sinus vasculaires et des macrophages. C : Capsule externe conjonctive Septa Fibreux PB : Pulpe blanche Section d’artère PR : Pulpe Rouge ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 2) Circulation de la rate La circulation sanguine au niveau de la rate est assez particulière. Le sang arrive par l’artère trabéculaire qui se prolonge, dans la rate, par l’artère centrale. De ce point, il y a deux circulations possibles. Remarque : La prof insiste très peu sur cette partie, il faut juste savoir que l’artère et la veine sortent du hile. Le sang continue dans l’artère centrale, puis dans les artérioles pénicillées qui la prolongent. Le sang se jette dans les cordons de Billroth et quitte momentanément la circulation. Ces cordons de Billroth sont très riches en macrophages et autres cellules. Le sang est ensuite collecté dans les sinus veineux de la rate où les capillaires sinusoïdes vont se drainer dans le système veineux aboutissant à la veine trabéculaire. Il faut bien comprendre que les cordons de Billroth sont très denses en cellules, notamment en macrophages. C’est donc ici, dans la pulpe rouge, qu’a lieu la fonction de filtre de la rate. Cette circulation est dite ouverte car elle se fait en partie hors du système circulatoire (analogie avec les chambre intervilleuses du placenta). La majeure partie du sang emprunte cette voie. Sinon, le sang passe par le réseau capillaire de la zone marginale pour rejoindre directement les sinus veineux de la pulpe rouge. Cette circulation est dite fermée ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 3) Les corpuscules de Malpighi (Non traité en cours) 4) Le tissu lymphoïde est composé essentiellement de cellules T (lecture de la diapo) • Pulpe blanche : GLPA (T) + corpuscules de Malpighi • Zone marginale Tissu lymphoïde lâche Nombreux sinus vasculaire autour des follicules lymphoïdes Macrophage très actifs et quelques lymphocytes Filtre sanguin Piège les antigènes sanguins et réponse immunitaire Elimination des débris antigéniques par les macrophages 5) La pulpe rouge • Cordon splénique Au niveau de la pulpe rouge il y a des cordons de Billroth avec une trame de cellules réticulées et de fibres de réticulines. Les cordons de Billroth hébergent des macrophages et des cellules en transit cellules B, cellules T, plasmocytes, globules rouges et plaquettes •Sinusoïdes Les sinusoïdes font suite aux cordons de Bilroth et collectent le sang avec une membrane basale discontinue. Il y a la présence de macrophages et une armature de fibre de réticuline Cellules endothéliales allongées reliées par des jonctions et des prolongements Revêtement discontinu : passage de cellules des cordons vers la lumière Membrane basale discontinue Macrophage dans les interstices Fibres de réticuline enroulées en tonneau Cellules endothéliales sinusoïdes Macrophages entre 2 cellules endothéliales voisines Remarque : La prof dit qu’il faut simplement connaître que la pulpe rouge correspond à une alternance entre cordons de Bilroth et sinusoides ! ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 6) Veines et lymphatiques efférents (Non traité en cours) 7) Fonctions de la rate : défense contre les envahisseurs La rate est un filtre sanguin avec un phénomène de phagocytose très actif : elle détruit les bactéries, les virus, les particules inertes, les globules rouges et les plaquettes sénescentes. La rate joue aussi le rôle de l’hématopoïèse durant la période in utéro (comme dit plus haut). Histopathologie : • Rupture post traumatique • Rupture post infectieuse • Purpura thrombopénique idiopathique : touche souvent les femmes jeunes, thrombopénie, ablation de la rate pour éviter qu’elle ne séquestre les plaquettes. • Anémies auto-immunes • Splénomégalie myéloïde : métaplasie myéloïde +MF • Lymphome splénique de la zone marginale • Atteinte secondaire dans les lymphomes /hémopathies ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 8) Conséquences de la splénectomie Quand le sujet est splénectomisé, il n’y aura pas d’élimination des cellules vieillies donc le frottis sanguin montrera des plaquettes et GR déformés. De plus, les sujets ayant subis une ablation de la rate seront plus sensibles aux infections en particulier aux infections bactériennes (streptococcus pneumoniae, méningocoque). Ainsi une vaccination est recommandée à ces sujets de manière à render leur immunité plus performante. III- Formations lymphoïdes associées aux muqueuses (MALT) Cela correspond à tout le tissu lymphoïde qui est disséminé en dehors des structures lymphoïdes organisées (ganglions et rate). Les MALT se trouvent en bordure des cavités creuses de l’organisme et ont donc un contact avec l’extérieur (le tube digestif, les voies aériennes, les voies urinaires et génitales). L’accumulation des MALT représenterait une masse énorme de tissu lymphoïde diffus. Les MALT ont un revêtement fragile et sont perméables aux Ag. Au niveau du tube digestif, le MALT correspond aux amygdales, aux plaques de Peyer localisées au niveau de l’iléon, un certain nombre de follicules dispersés dans le tube digestif allant de l’intestin au côlon et l’appendice qui comprend des follicules accolés. Le tube digestif est le lieu principal des MALT. Normalement au niveau de l’œsophage et de l’estomac, il n’y a pas de follicules lymphoïdes, il n’y a que quelques lymphocytes intraépithéliaux et au niveau du chorion, il y a des plasmocytes, des lymphocytes T. Cependant en cas d’infection, le patient peut acquérir des follicules au niveau de l’œsophage et de l’estomac, par exemple dans la gastrite à Hélicobacter pilori, entrainant une gastrite chronique avec mise en place de follicules lymphoïdes qui peuvent dégénérer en lymphomes. Les voies urinaires et le sein comprennent des cellules relativement dispersées. Le MALT est une barrière immunitaire associée aux épithéliums qui jouent le rôle d’interface entre le milieu intérieur et le milieu extérieur. Le MALT est doué de système capable de prélever des antigènes à partir de la surface de l’épithélium. Le MALT est donc une barrière immunitaire : Système d’immunité à médiation humorale - Immunité B dépendante avec pour finalité la production Ig - Commutation isotypique préférentielle pour les IgA - Sauf au niveau des amygdales avec une commutation isotypique pour les IgG Système d’immunité à médiation cellulaire - Cytotoxicité Echange d’information – Transfert d’immunité - Les cellules lymphoïdes sont formées à un endroit et vont diffuser pour se relocaliser à distance sur d’autres muqueuses, d’autres follicules lymphoïdes et ainsi diffuser l’information immune à d’autres cellules. Associé à des mécanismes de défenses non spécifiques - Mécanique : mucus-péristaltisme - Chimique : HCL ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 L’amygdale de l’oropharynx est recouverte d’un épithélium de surface qui envoie des cryptes bordées de tissus immunitaires associés à des follicules. Au niveau de ces cryptes, il peut y avoir des infections qui vont aboutir au gonflement des amygdales et qui ainsi, peuvent être une condition au retrait des amygdales. Au niveau de l’iléon, le rassemblement de 20 à 40 follicules forme les plaques de Peyer. Au niveau de la muqueuse bronchique, il y a essentiellement des lymphocytes T intra épithéliaux. IV- Amygdales Au niveau de l’oropharynx, les amygdales formant un anneau : le cercle amygdalien de Waldeyer. Palatines (2) (celles qu’on se fait retirer) Linguales (>2) dans la partie postérieure du V lingual Pharyngée (1) Tubaires (2) de part et d’autre des trompes d’Eustache. 1) Amygdales palatines (Non traité en cours) Elles sont entourées d’une bordure d’un épithélium malpighien non kératinisé pavimenteux envoyant des cryptes borgnes qui entourent un certain nombre de follicules. Les cellules de Langerhans qui sont associées aux épithéliums malpighiens non kératinisés sont très nombreuses et importantes pour capter les antigènes et venir les présenter aux cellules immunitaires sous-jacentes. Il y a également les thèques de cellules T intra épithéliale qui passent dans la lumière des cryptes. Les amygdales palatines comprennent une thèque de cellules T intra épithéliale qui parfois va passer dans la lumière des cryptes. Sur l’image, on peut voir les longs prolongements cryptiques. Ces prolongements cryptiques peuvent être responsables d’angines et vont être le lieu d’abcès (phlegmon). Indications à leur ablation : Angines à répétition ayant un retentissement sur l’état général, apnée du sommeil, amygdales de volume trop important pouvant gêner l’alimentation, abcès amygdalien. •Follicules lymphoïdes et zones inter-folliculaires •Hémi-capsule basale : tissu conjonctif dense ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 2) Amygdales linguales (la prof lit uniquement la diapo) Elles situent au tiers postérieur de la langue, elles plus petites que les amygdales palatines mais plus nombreuses. Elles sont formées d’un épithélium malpighien non kératinisé pavimenteux. Même structures que les amygdales palatines. 3) Amygdales pharyngées et tubaires (végétations) Elles occupent la région supérieure et postérieure du pharynx. Elles sont revêtues d’un épithélium cilié de type respiratoire. La muqueuse comporte des replis mais à la différence des autres amygdales, il n’y a pas de cryptes. Les amygdales pharyngées et tubaires sont associées à du tissus lymphoïdes diffus et des follicules. Capsule fine Végétations Pathologie : se retirent en cas d’obstruction des trompes d’Eustache. Remarque : la prof est passé très vite sur cette partie et explique qu’il faut retenir que les amygdales pharyngées et tubaires présentent un épithélium cilié de type respiratoire. Elle precise aussi qu’il n’y a pas de risque d’abcès sur les végétations. Elle passe très vite sur plaques de Peyer. Plaques de Peyer et follicules lymphoïdes du tube digestif, lamina propria et appendice iléo-caecal. V- Remarque : la prof est passée extrèmement vite sur les plaques de Peyer, elle precise que dans cette partie, la notion importante à retenir concerne les cellules M. Les plaques de Peyer sont des accumulations de follicules lymphoïdes qui sont macroscopiquement visibles, comportant 20 à 40 follicules côte à côte. Ils occupent essentiellement l’iléon au niveau de son bord libre et des dômes ovalaires, on en compte environ 250. Ils sont particulièrement développés dans la seconde partie de l’enfance avec un pic vers l’âge de 11-14ans. A ce niveau, il y a un épithélium spécialisé sans villosité avec des cellules M qui vont s’associer aux entérocytes. Cellules M : IMPORTANT - Elles se situent au niveau de l’épithélium digestif - A côté des entérocytes - Prélève l’Ag present dans la lumière via des pseudopods et le transmet par transcytose au niveau de la LB pour le présenter aux Lymphocytes du chorion. - Ces derniers vont faire la lymphopoïèse secondaire et vont donc devenir plasmocytes - Ainsi les cellules basales peuvent avoir un échantillonnage des antigènes présents dans la lumière et ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 développer une réponse immunitaire, avec des cellules T et des cellules présentatrices d’antigènes qui vont transporter l’antigène vers les cellules immunocompétentes. Cellules M Antigènes LES ANTIGENES TRAVERSENT PAR TRANSCYTOSE L’EPITHELIUM DE SURFACE GRACE A LA PRESENCE DE RECEPTEURS SPECIFIQUES SITUE SUR LES CELLULES M (MICROFOLD) ET SONT AMENES AU CONTACT DES LYMPHOCYTES DE LA MUQUEUSE. Lame basale macrophage lymphocytes ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Epithélium : Cellules M Cellules épithéliales spécialisées, Mb basale discontinue (tube digestif perméable) Récepteurs aux IgA Invaginations membrane -> interaction avec λ et CPA Captation et transmission d’Ag aux CPA -Migration des macrophages et des lymphocytes -Initiation de la réponse immunitaire Les plasmocytes à IgA sont préférentiellement produits par ce type de système. Les IgA sont libérées au niveau du liquide interstitiel et couplées au composant sécrétoire. Remarque : La prof precise que cette partier sur la transcytose des IgA est un detail à ne pas retenir. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 Remarque : La partie sur la lamina proparia présente dans le PDF de cours n’est pas traitée. VI- L’appendice L’appendice est un équivalent de la plaque de Peyer avec un diverticule cylindrique de 5 à 10 cm de long, d’un petit diamètre 1 cm avec une lumière étroite. La lumière est bordée d’un épithélium de type intestinal avec de gros follicules lymphoïdes au pourtour. Par conséquent lors des réactions immunitaires, les follicules vont grossir et la lumière va disparaître en favorisant la prolifération de bactéries et des problèmes inflammatoires. Appendicite : inflammation avec lésion de la paroi Péritonite : perforation de la paroi A l’histo, on va distinguer les PNN et les lymphocytes au niveau de l’appendice en cas d’une appendicite. L’histo est souvent faite sur l’appendice pour confirmer le diagnostic de l’appendicite et mettre de côté le risque tumoral. Dans le cas d’une péritonite : les PNN se trouvent dans le péritoine, cette situation est plus grave que l’appendicite. Attention la prolifération de bactéries va provoquer un appel de PNN. Le terme d’appendicite signifie que des PNN sont présents dans la paroi. Ça n’a rien à voir avec les lymphocytes qui sont présents ici de façon naturelle dans leur follicule. Si cet appel de PNN provoque un déchirement de paroi, on parlera de péritonite. NOTE CONCERNANT LES ANNALES : Concernant cette partie à proprement parler, il n’y a pas de QCM. Les QCM tombés sont essentiellement ceux du TD 1, cf ronéo de ce TD. ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17 ED n°2 – Pr Pelluard – Immunointervention, Immunopathologie, UE9 – 7/02/17