UE 9 – Immunointervention - Immunopathologie Pr Pelluard

publicité
UE 9 – Immunointervention - Immunopathologie
Pr Pelluard
Date : 23/02/2016
Promo : DFGSM 2015-16
Plage horaire : TD
Enseignant : Pelluard
Ronéistes :
FENG Laurent
GOKALSING Virgile
ED n°2
I-
Les ganglions lymphatiques
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
II-
Généralités
Structure du ganglion lymphatique
Corticale externe
Lymphopoïèse secondaire B lymphocytaire
La paracorticale et lymphopoïèse secondaire T
La médullaire
Taille des ganglions
La rate
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
Structure de la rate
Circulation de la rate
Corpuscule de Malpighi
Le tissu lymphoïde est composé essentiellement de cellules T
La pulpe rouge
Veines et Lymphatiques efférents
Fonction de la rate
Conséquence de la splénectomie
III- Formation lymphoïdes associées aux muqueuses
IV- Les amygdales
1) Amygdales palatines
2) Amygdales linguales
3) Amygdales pharyngées et tubaires
V-
Plaques de Peyer et follicules lymphoïdes du tube digestif, lamina
propria et appendice iléo-caecal
VI- L’appendice
I-
Ganglions lymphatiques
1) Généralités
Les organes lymphatiques sont situés sur tous les vaisseaux lymphatiques, comme des espèces de filtres sur
la circulation lymphatique. Cette circulation par rapport à la circulation vasculaire (circuit fermé pour origine
la pompe cardiaque), a pour origine un petit capillaire dans le tissu de départ, et ce sont l’eau et les différents
éléments des tissus qui vont se retrouver drainés et pénétrer à l’intérieur des lymphatiques pour ensuite
remonter vers la circulation centrale et passer dans le sang au niveau du canal thoracique (il y a donc une
communication entre les lymphatiques et la circulation sanguine systémique).
Les ganglions lymphatiques appartiennent aux organes lymphoïdes secondaires au même titre que la rate,
les amygdales et autres tissus lymphoïdes.
On a environ entre 500 et 1000 ganglions lymphatiques répartis sur notre organisme. Ce sont des petites
structures en formes de haricots (réniformes), qui sont encapsulés par du tissu conjonctif (très important
car les cellules cancéreuses (s’il y en a) va se stocker sous cette capsule). En générale, lorsque le ganglion
n’est pas activé on a une taille de 0.5 à 1 cm, en cas d’activation (inflammation par exemple) il y a
augmentation de la taille de plusieurs centimètres de diamètres (4 à 5 cm). Les gros ganglions ne sont pas
forcément pathologiques, il faut faire un suivi.
Ces ganglions sont des points de confluence des voies lymphatiques. On distingue des ganglions superficiels
(aisselles, aine, cou) qui peuvent être accessibles à la palpation, et profonds (thorax, abdomen) qui sont
accessibles aux examens d’imagerie et non à la palpation. Ce sont des filtres de la lymphe avec une voie
afférente et efférente unique pour le ganglion. Chaque territoire va se drainer sur un ganglion privilégié. Le
1er ganglion d’un territoire qui reçoit la lymphe est appelé un ganglion sentinelle. Ils participent aussi aux
défenses de l’organisme vis-à-vis des micro-organismes pathogènes ou des disséminations des cellules
cancéreuses. C’est un organe de lymphopoïèse secondaire et donc permet d’adapter les lymphocytes (qui sort
de la lymphopoïèse primaire) au contact des Ag pour qu’ils puissent affiner sa reconnaissance et être plus
performant pour la lutte contre les infections (lieu de présentation Ag très important).
Remarque : dans le cancer des cordes vocales, il n’y a pas de ganglion dans les parages, donc il n’y aura pas
de dissémination.
2) Structure du ganglion lymphatique
Il possède 3 régions :
-
Périphérique = cortex
Intermédiaire = paracortex
Central = médullaire avec la voie d’entrée
des vaisseaux sanguins (= hile)
Ils ont une structure encapsulée avec une
fine capsule conjonctive et en dessous on a
le cortex caractérisé par des zones arrondies
appelées follicules lymphoïdes. Ces
follicules sont essentiellement composés de
cellules lymphoïdes B mais pas
exclusivement, il y a entre autres des
cellules de soutien. Entre ces follicules
lymphoïdes on a une région dite inter
folliculaire qui va se prolonger dans la partie
profonde du ganglion par la région
paracorticale.
Cette région paracorticale est le lieu de localisation des cellules lymphoïdes T et de système veineux
particulier appelé veinules post capillaire qui sont très abondantes dans cette région. En profondeur on a la
zone médullaire qui va rassembler un certain nombre de sinus lymphatique et de cordon cellulaire (définition).
Les sinus correspondent à des voies de transit de la lymphe et les cordons cellulaires vont essentiellement
contenir des plasmocytes et des macrophages.
Circulation de la lymphe et du sang
La circulation de la lymphe se fait à partir des lymphatiques afférentes (au niveau de la capsule), la lymphe
entre, et va traverser tout le ganglion pour ressortir au niveau du hile, c’est pour ça que les premières cellules
métastatiques on va les retrouver sous la capsule car c’est le passage d’arrivé de la lymphe et certaines cellules
vont se coincer sous la capsule pour se multiplier et donner une métastase ganglionnaire.
Le hile va être pénétré par une artère qui va ensuite se ramifier à l’intérieur du ganglion et donner un réseau
capillaire au niveau du cortex, et ce sang est ensuite drainé par une veine qui a quitté le ganglion. Au niveau
de la région paracorticale, la veine va être un peu différente, elle va avoir un endothélium haut et discontinu,
et particulièrement adapté au passage cellulaire à travers la paroi : ce sont les veinules post capillaire.
Le ganglion reçoit plusieurs vaisseaux afférents de lymphe dans sa partie convexe. Ces lymphatiques sont
munis de valves anti reflux et donc à trajet unidirectionnel. On a soit des sinus sous capsulaire ou des sinus
pénétrant pour permettre à la lymphe d’entrer.
Description
histologique
Où on peut trouver des
micrométastases
(premières métyastases
atteignant les ganglions)
On a la capsule (autour des adipocytes), la zone corticale caractérisée par la présence de follicules lymphoïdes
(F) sous la capsule, une zone paracorticale avec des lymphocytes qui sont disséminés, la région médullaire
avec les sinus médullaires et des cordons médullaires.
Dans les follicules, la présence de lymphocyte B et non T.
On s’approche de la capsule (T.
Fibreux collagénique), en dessous
on a le sinus sous-capsulaire (c’est
là que la lymphe va rentrer et c’est
dans ce sinus qu’on va avoir les
première cellules métastatiques)
puis on trouvera un follicule
lymphoïde un peu plus bas.
On se rapproche de plus près,
dans le sinus sous-capsulaire, on
a énormément de macrophages
(M) pour attraper les Ag qui
arrivent et les présenter aux
lymphocytes pour les stimuler et
les faire multiplier contre ces Ag.
On a le cortex avec sa capsule fibreuse, dessous le para-cortex avec nettement mois de follicules et si on veut
voir la répartition entre Ly T et B, on utilise les techniques d’immunohistochimie.
-
Anti-corps anti-lymphocytes B: anti-CD20 (les follicules sur l’image 2)
Anti-corps anti- lymphocytes T: anti-CD3 (marque tout le reste, surtout para-cortex)
On voit donc que le paracortex est colonisé par LT et le cortex par LB. Et entre les follicules dans les cortex,
on a la zone du manteau (ZM) ou marginale.
3) Corticale externe
Les follicules lymphoïdes au départ sont vraiment tout homogènes (que des lymphocytes, des points noirs et
pas l’image en dessous, tout violet foncé) = follicule primaire. Il est composé de lymphocytes B et quelques
lymphocytes T ainsi que de plasmocytes.
Ils vont se transformer en follicules lymphoïdes secondaires quand ils sont activés.
Attention QCM : follicule à centre clair = secondaire et non primaire.
Follicule secondaire
ZM= zone marginale, CG= centre germinatif
A l’intérieur de cette corticale, on va trouver aussi des cellules présentatrices des Ag aux lymphocytes B. Il
ne faut jamais oublier qu’il y a toujours de la réticuline dans tous les organes lymphoïdes (en règle générale
dans les organes hématopoïétiques).
Lorsque l’on a une stimulation antigénique et qu’on a une réponse lymphoïde B, on a une hyperplasie
folliculaire et donne les centres clairs.
4) Lymphopoïèse secondaire B lymphocytaire
La lymphopoïèse secondaire B lymphocytaire se fait au niveau des organes lymphoïdes secondaires
(ganglions, rate, amygdales) et est dépendante de l’antigène. Elle peut se faire soit à partir d’un follicule
primaire soit à partir d’un follicule secondaire par les lymphocytes B mémoire ou lymphocytes B naïfs.
Le follicule primaire va contenir des lymphocytes B naïfs au centre et en périphérie des lymphocytes B
mémoire. Le follicule secondaire aura la même disposition avec lymphocyte naïfs au centre et lymphocyte B
mémoire autour pour former la zone du manteau. Au centre du follicule secondaire, on a une région plus claire
peuplée de blastes B.
Il existe 3 types de blastes :
-
Immunoblastes B qui sont des grandes cellules avec un noyau avec un gros nucléole central
Centroblastes qui sont des cellules plus petites avec moins de cytoplasme et un noyau avec 2 ou 3
nucléoles
Centrocytes qui sont beaucoup plus petits et caractérisés par un noyau clivé et des nucléoles plus petits
Tous ces blastes coexistent dans la région centrale. Associées à ces blastes on a des cellules dendritiques
responsables de la présentation d’antigène, des lymphocytes T CD4+ (helper) et des macrophages (pour
débarrasser les cellules en apoptose).
Sur le plan de la lymphopoïèse,
l’organisme met en place des milliers
et des milliers de LB naïfs tous
différents les uns des autres. Chaque
lymphocyte est dit différent de son
voisin par son récepteur à l’antigène
(recombinaison VDJ et ajout ou
délétion de bases aléatoires).
Ces lymphocytes vont circuler et
certains d’entre eux vont se localiser
au niveau des ganglions en formant
les follicules primaires ou en se
mettant autour des follicules
secondaires.
Lorsqu’arrive un antigène, on a une présentation de l’antigène par les cellules présentatrice aux LB naïfs. Il
va y avoir un contact entre l’antigène présenté et le récepteur de surface qui est une Ig M ou D de surface
pour LB naïfs.
La reconnaissance antigénique déclenche un phénomène cellulaire au niveau des lymphocytes qui entraine
une stimulation (flèche rouge sur schéma). Cette stimulation va conduire à la transformation du LB naïf : il
va grossir et se transformer en blaste (= immunoblaste B).
Ce blaste réacquière la possibilité de se diviser.
Il y aura une multiplication de ces blastes (= expansion clonale) qui vont ensuite se retransformer en
lymphocytes plus petits. Donc du fait de la présence de l’antigène on a une transformation blastique puis une
expansion de ces blastes qui ensuite se différencient en pré-plasmocytes ou lymphoplasmocytes qui vont
tous porter le même réarrangement que le lymphocyte initial. Ces lymphoplasmocytes vont migrer soit très
proche en passant par le centre germinatif, la corticale et venir dans la médullaire, ou soit de manière plus
lointaine en passant dans la zone paracorticale, les sinus veineux post-capillaire et passer dans la circulation
sanguine.
Après la migration, ces lymphoplasmocytes vont s’installer sur place et se différencier en cellules de plus
grande taille : les plasmocytes. Ces plasmocytes sont reconnus par leur noyau en périphérie et de leur
cytoplasme assez abondant. Ils vont sécréter des Ig de type M qui vont ensuite gagner la circulation
sanguine. Cette lymphopoïèse secondaire s’appelle la « réponse primaire ».
Les pré-plasmocytes peuvent aussi migrer dans la médullaire ou aller plus loin en passant par la voie sanguine
vers les organes lymphoïdes secondaires (rate, ganglion, moelle…).
Dans certains cas, au niveau de l’expansion clonale, quelques blastes persistent et vont se transformer en
centroblaste pour former le centre germinatif (zone de prolifération cellulaire) où va être initiée la
« réponse secondaire » de la lymphopoïèse secondaire. Cette réponse se fait exclusivement dans le centre
germinatif (différent de la réponse primaire). Au niveau du centre germinatif, les centroblastes vont
proliférer et donner des pools de centroblastes qui vont tous être identiques.
En vert est représenté le follicule.
Le lymphoblaste qui était à l’origine dans la
MO, puis on a le Ly B naïve qui se balade dans
le sang, puis arrive au niveau du follicule
lymphoïde pour rencontrer l’Ag 1, qui va se
transformer et rentrer dans le centre germinatif
où il va se transformer en centroblaste (CB) et
ensuite en centrocyte (CC) qui va ensuite
quitter le centre pour aller dans la zone du
manteau qui va se transformer en préplasmocyte et va sortir au niveau du paracortex au niveau du hile pour rejoindre la
circulation, et peut aller n’importe où.
Ensuite au niveau de ce centre il y a
apparition d’un phénomène très spécifique
appelé hypermutation somatique des
gènes codants pour les récepteurs.
Ce phénomène permet d’acquérir des
mutations spontanées sur certaine région de
l’ADN et en particulier sur les régions VDJ
qui sont des régions qui vont coder pour la
protéine qui va reconnaitre le motif
antigénique.
Donc ce phénomène va transformer quelques bases et va, à partir d’une charpente commune, permettre la
modulation des récepteurs à l’antigène. Ce phénomène est totalement aléatoire.
Les centroblastes se différencient en centrocytes et ces centrocytes vont bénéficier d’interaction avec la
cellule interdigitée (présentant l’Ag).
A ce moment-là, il va y avoir un test d’affinité Ac/Ag : soit il y a une faible affinité ou la même que celle
d’avant et il y aura apoptose du centrocyte ou soit il y a une forte affinité, il y aura un signal survie de cette
colonie de blaste.
A partir de ce moment-là, il va y avoir la commutation isotypique du gène des chaines lourdes, et c’est là
que le Ly T helper vient l’aider.
Réponse 1aire : IgM réponse brutale au
premier
contact
avec
un
pathoG
Réponse 2aire : IgA et IgE IgG circulantes
après avoir eu un 1er contact
La commutation isotypique va en fait déléter
les cases µ et ∂ qui permettaient de fabriquer
des IgM et des IgD, et on va sélectionner
celles qui restaient sur le schéma qui
correspond à la fabrication des IgG, IgA et
des IgE. Donc on a des cellules qui sont
capables de fabriquer des IgG, A et E, en
fonction de la réaction immunitaire.
Si on fait une prise de sang et qu’on a beaucoup de IgM, ça veut dire qu’on est au début de la réaction (dans
les heures voire jours qui suivent la contamination), alors que si on a des IgG en très grande quantité, on a eu
le temps de faire la sur-spécialisation donc on est immunisé.
Une fois que le centrocyte a survécu on a un autre phénomène important qui survient : l’interaction entre un
centrocyte et un LyT helper CD4 +. Il y aura une interaction directe entre les 2 cellules avec CD40 pour le
centrocyte
et
CD40L
pour
le
LyT.
Cette interaction CD40/CD40L va enclencher un complexe de remodelage au niveau du chromosome 14 (plus
précisément sur le gène Ig H (H=heavy) codant pour les chaines lourdes des Ig) appelé commutation
isotypique. Cette commutation est facultative car elle ne se fait que s’il y a interaction entre centrocyte et
LyT.
Comment marche cette commutation ?
Ici notre gène ne code que pour les Ig M et D du fait des exons constants « mu » et « delta ». La commutation
va éliminer ces exons « mu et delta » mais aussi d’autres régions constantes. Ensuite la cellule va se servir du
1er exon constant persistant pour coder 1 chaine lourde de l’Ig.
Exemple : Pour une région constant G on aura 4 types d’I g G (1, 2, 3, 4). Pour une région constante A, on
aura 2 types d’Ig A et pour E on aura aussi 2 types.
(L’helper ici sert à activer la commutation isotypique grâce à un contact direct).
Donc de phénomène de commutation permet au centrocyte de produire des Ig autres que M et D. Il est définitif,
pas
de
retour
possible
en
arrière
car
on
il
y
a
élimination
de
l’ADN.
Ensuite ce centrocyte va se différencier soit en LB mémoire soit en lymphoplasmocyte.
Le LB mémoire est une cellule qui aura une durée de vie très longue et qui va garder la trace de commutation
isotypique. Le LB mémoire va recirculer dans l’organisme et venir se coller aux petits LB naïfs en général à
l’extérieur au niveau de la zone marginale.
Les lymphoplasmocytes quittent le follicule lymphoïde et vont migrer dans la région paracorticale ou
éventuellement la médullaire, ou alors ils vont emprunter la voie vasculaire pour se diffuser dans l’organisme
et venir ensuite se différencier en plasmocytes et libérer les Ig.
5) La paracorticale et lymphopoïèse secondaire T
En gros, le paracortex est un champ
de
lymphocytes,
avec
préférentiellement de lymphocytes
T, avec des veinules qui permettent
de gagner la circulation.
Les régions paracorticales sont le
lieu de 2 phénomènes :
- Voie de communication grâce aux
veinules
post-capillaires
à
endothélium haut qui va permettre
aux cellules de sortir ou d’entrer
dans le ganglion.
- Lieu des LT et de Lymphopoïèse
secondaire T
La lymphopoïèse secondaire T est
beaucoup plus simple que pour les LB
car il n’y a qu’un seul type de réponse,
il n’y a pas d’affinage, pas
d’hypermutation.
Une stimulation des LT naïf par une
cellule présentatrice d’antigène va
activer la transformation blastique des
immunoblastes T. Ces immunoblastes
T vont se multiplier (ils portent les
mêmes récepteurs TCR et mêmes
phénotypes CD4 ou CD8 que la
cellule de départ). Ensuite ils vont
recirculer et vont aller exercer leur
fonction d’immunité.
6) La médullaire
Il y a essentiellement plein de sinus bordés par un épithélium.
Elle est composée de sinus et de cordons cellulaires (=localisation de plasmocytes).
Dans les ganglions, comme c’est un filtre, on peut retrouver tout un tas de cochonneries (image 3 : cellules
pigmentées = macrophages) comme la présence de goudron chez les fumeurs, surtout au niveau des ganglions
près des poumons !
7) Taille des ganglions
Ils ont une taille très variable en fonction des stimulations. Toutes les stimulations aboutissent à
l’augmentation de la taille du ganglion par augmentation du nombre de cellules : c’est un phénomène
d’hyperplasie. On peut avoir une hyperplasie corticale pour les Ly B, paracorticale pour les Ly T, médullaire
pour les plasmocytes ou le plus souvent une hyperplasie mixte.
En fonction des virus ou bactéries, on a des différentes réactions ganglionnaires, la mononucléose infectieuse
on palpe les ganglions derrière dans la nuque qui vont augmenter de volume.
Résumé :
-
Cortex : Lymphopoïèse secondaire B secondaire
Paracorticale : Lymphopoïèse secondaire T secondaire
Médullaire : Ly B qui ont fini de se différencier donc présence de beaucoup de plasmocytes, puisqu’ils
sont sortis des follicules pour aller regagner la médullaire où il y a les vaisseaux sanguins pour partir
à l’extérieur.
II- La rate
La rate un organique unique, bien que certains sujets présentent une autre rate accessoire.
La rate est le plus gros organe lymphoïde secondaire qui représente 200g chez l’homme.
La rate n’est pas indispensable à la vie. Certains sujets ont eu des traumatismes qui ont abouti à des fractures
de rate entrainant des splénectomies (ablation de la rate). En effet la rate est un organe particulièrement mou
du fait de son armature en réticuline associée à une charpente lâche. La charpente est une charpente
conjonctive stromale ténue.
De plus, c’est un organe extrêmement vascularisé et une fracture de la rate peut provoquer une grande quantité
de petits saignements impossibles à traiter indépendamment. Le saignement reste quand même conséquent et
peut engager le pronostic vital. Dans ce cas il faut pratiquer une splénectomie
La rate n’est palpable que lorsqu’elle est plus volumineuse que la normale.
La rate a une fonction essentielle dans l’épuration du sang :
Destruction des hématies
Destruction des cellules vieillissantes
Chez l’homme 1/3 des plaquettes sont stockées par la rate. Une thrombopénie idiopathique peut être une
indication à une splénectomie : on retire la rate pour empêcher ce stockage et ainsi faire remonter la
concentration de plaquettes dans le sang.
De par son tissu lymphoïde, la rate joue un rôle de filtre immunologique. En effet la rate est le premier filtre
que les pathogènes traverseront par voie sanguine et donc initie une réponse immunitaire
1) Structure de la rate
La rate est entourée d’une capsule (100microns) qui correspond à une fine couche de tissu conjonctif dense.
Cette capsule envoie des septa incomplets à l’intérieur de la rate. Le hile correspond à la voie d’entrée des
vaisseaux sanguins avec une artère splénique qui va se ramifier. Cette artère splénique donnera un réseau de
capillaires.
L’intérieur de la rate, le parenchyme ou la pulpe splénique comporte deux régions :

La pulpe blanche correspond à une artère entourée d’un manchon lymphoïde. Ce manchon lymphoïde
est constitué de lymphocytes B regroupés en follicules primaires ou en follicules secondaires s’ils sont activés.
Dans ce dernier cas, il apparaîtra un peu plus clair. En coupe, elle apparaît très foncée du fait de la densité en
lymphocyte. Sur une coupe la pulpe blanche est bordée par une section d’une artère

La pulpe rouge qui correspond à une zone hémorragique lorsque la rate est fracturée. C’est une zone très
riche en cordons cellulaires de Billroth, en macrophages ainsi qu’en capillaires sinusoïdes. C’est une zone très
éosinophile.
On peut également définir la zone marginale qui correspond à la zone d’interface entre la pulpe rouge et la
pulpe blanche. La zone marginale comprend des sinus vasculaires.
La proportion pulpe blanche et pulpe rouge peut varier au cours de la vie.
Activité de destruction : augmentation de la pulpe rouge
Stimulation immunologique : augmentation de la pulpe blanche
C : Capsule externe conjonctive
Septa Fibreux
PB : Pulpe blanche
Section d’artère
PR : Pulpe Rouge
2) Circulation de la rate
La circulation sanguine au niveau
de la rate est assez particulière. Le
sang arrive par l’artère trabéculaire
qui se prolonge, dans la rate, par
l’artère centrale. De ce point, il y a
deux circulations possibles.




Le sang continue dans l’artère centrale, puis dans les artérioles pénicillées (ce nom viendrait du fait qu’un
manchon de macrophage les entoure) qui la prolongent. Le sang se jette dans les cordons de Billroth et quitte
momentanément la circulation. Ces cordons de Billroth sont très riches en macrophages et autres cellules. Le
sang est ensuite collecté dans les sinus veineux de la rate où les capillaires sinusoïdes vont se drainer dans le
système veineux aboutissant à la veine trabéculaire.
Il faut bien comprendre que les cordons de Billroth sont très denses en cellules, notamment en macrophages.
Une vieille hématie ayant perdu de sa souplesse ne pourra pas « zigzaguer » entre toutes ces cellules et se
retrouvera donc bloquée. Elle sera ensuite phagocytée. C’est donc ici, dans la pulpe rouge, qu’a lieu la fonction
de filtre de la rate.
Cette circulation est dite ouverte car elle se fait en partie hors du système circulatoire (analogie avec les
chambre intervilleuses du placenta). La majeure partie du sang emprunte cette voie.
Sinon, le sang passe par le réseau capillaire de la zone marginale pour rejoindre directement les sinus
veineux de la pulpe rouge.
Cette circulation est dite fermée
Le centre germinatif est accolé au manchon lymphoïde autour
de l’artère
3) Les corpuscules de Malpighi (Non traité en cours)
Ce sont des corpuscules lymphoïdes avec une vascularisation particulière.
• Zone B dépendante excentrée le long des A centrales
• Follicules lymphoïdes primaires et secondaires (ZMn +CG)
• Vascularisation par les branches des artères centrales
-Artère marginale : sinus de la zone marginale ou
pulpe rouge
-Artère para centrale ou corpusculaire : centre du
corpuscule
4) Le tissu lymphoïde est composé essentiellement de cellules T
• Pulpe blanche : GLPA (T) + corpuscules de Malpighi
• Zone marginale
Tissu lymphoïde lâche
Nombreux sinus vasculaire autour des follicules lymphoïdes
Macrophage très actifs et quelques lymphocytes
Filtre sanguin
Piège les antigènes sanguins et réponse immunitaire
Elimination des débris antigéniques par les macrophages
5) La pulpe rouge
• Cordon splénique
Au niveau de la pulpe rouge il y a des cordons de Billroth avec une trame de cellules réticulées et de fibres
de réticulines. Les cordons de Billroth hébergent des macrophages et des cellules en transit cellules B,
cellules T, plasmocytes, globules rouges et plaquettes
•Sinusoïdes
Les sinusoïdes font suite aux cordons de Bilroth et collectent le sang avec une membrane basale discontinue.
Il y a la présence de macrophages et une armature de fibre de réticuline
Cellules endothéliales allongées reliées par des jonctions et des prolongements
Revêtement discontinu : passage de cellules des cordons vers la lumière
Membrane basale discontinue
Macrophage dans les interstices
Fibres de réticuline enroulées en tonneau
Cellules endothéliales sinusoïdes
Macrophages entre 2 cellules endothéliales voisines
6) Veines et lymphatiques efférents
• Retour veineux
Sinusoïdes se jettent dans les veines pulpaires
Pas de veinules post-capillaires à endothélium haut (ne pas savoir)
Veines trabéculaires : tissu conjonctif sans élément musculaire
Veine splénique et sortie par le hile
• Lymphatiques
Pas de lymphatique afférent (comme dans la moelle et le thymus)
Capillaires lymphatiques naissant dans la pulpe blanche qui sont drainés vers le hile. Il y
quelques capillaires lymphatiques qui naissent au niveau de la capsule et il n’y a pas de vaisseaux
lymphatiques au niveau de la pulpe rouge. La rate n’est pas le siège de métastases lymphatique mais
le siège de métastase sanguine, il en va de même pour les bactéries
Travées conjonctives, pas dans la pulpe, sortie par le hile
7) Fonctions de la rate : défense contre les envahisseurs
La rate est un filtre sanguin avec un phénomène de phagocytose très actif : elle détruit les bactéries, les
virus, les particules inertes, les globules rouges et les plaquettes sénescentes. La rate joue aussi le rôle de
l’hématopoïèse durant la période in utéro, fonction assurée par la pulpe rouge.
Histopathologie :
• Rupture post traumatique
• Rupture post infectieuse
• Purpura thrombopénique idiopathique : touche souvent les femmes jeunes, thrombopénie, ablation de la
rate pour éviter qu’elle ne séquestre les plaquettes.
• Anémies auto-immunes
• Splénomégalie myéloïde : métaplasie myéloïde +MF
• Lymphome splénique de la zone marginale
• Atteinte secondaire dans les lymphomes /hémopathies
8) Conséquences de la splénectomie
Quand le sujet est splénectomisé, il n’y aura pas d’élimination des cellules vieillies. En conséquence sur le
frotti sanguin, on trouvera des cellules déformées du fait du vieillissement. Ces sujets sont plus sensibles aux
infections en particulier aux infections bactériennes (streptococcus pneumoniae, méningocoque). Ainsi
une vaccination est recommandée à ces sujets de manière à augmenter leur immunité car ils n’ont plus de filtre
sanguin (notamment vaccination à pneumocoque).
III- Formations lymphoïdes associées aux muqueuses (MALT)
Cela correspond à tout le tissu lymphoïde qui est disséminé en dehors des structures lymphoïdes organisées
(ganglions et rate). Les MALT se trouvent en bordure des cavités creuses de l’organisme et ont donc un
contact avec l’extérieur (le tube digestif, les voies aériennes, les voies urinaires et génitales). L’accumulation
des MALT représenterait une masse énorme de tissu lymphoïde diffus.
Le tissu lymphoïde est décrit par analogie avec le ganglion lymphatique avec des zones B dépendantes qui
sont des follicules lymphoïdes B primaire ou secondaire, avec du tissu interfolliculaire qui correspond au tissu
lymphoïde diffus T en périphérie, avec un système de lymphatique afférents et efférents et avec des systèmes
vasculaires comprenant une veinule post capillaire permettant les échanges cellulaires.
Les MALT ont un revêtement fragile et sont perméables aux Ag.
Au niveau du tube digestif, le MALT correspond aux amygdales, aux plaques de Peyer localisées au niveau
de l’iléon, un certain nombre de follicules dispersés dans le tube digestif allant de l’intestin au côlon et
l’appendice qui comprend des follicules accolés. Le tube digestif est le lieu principal des MALT.
Normalement au niveau de l’œsophage et de l’estomac, il n’y a pas de follicules lymphoïdes, il n’y a que
quelques lymphocytes intraépithéliaux et au niveau du chorion, il y a des plasmocytes, des lymphocytes T.
Cependant en cas d’infection, le patient peut acquérir des follicules au niveau de l’œsophage et de l’estomac,
par exemple dans la gastrite à Hélicobacter pilori, entrainant une gastrite chronique avec mise en place de
follicules lymphoïdes qui peuvent dégénérer en lymphomes.
Les voies urinaires et le sein comprennent des cellules relativement dispersées.
Le MALT est une barrière immunitaire associée aux épithéliums qui jouent le rôle d’interface entre le
milieu intérieur et le milieu extérieur. Le MALT est doué de système capable de prélever des antigènes à
partir de la surface de l’épithélium. Le MALT est donc une barrière immunitaire :
Système d’immunité à médiation humorale
- Immunité B dépendante avec pour finalité la production Ig
- Commutation isotypique préférentielle pour les IgA
- Sauf au niveau des amygdales avec une commutation isotypique pour les IgG
Système d’immunité à médiation cellulaire
- Cytotoxicité
Echange d’information – Transfert d’immunité
- Les cellules lymphoïdes sont formées à un endroit et vont diffuser pour se relocaliser
à
distance sur d’autres muqueuses, d’autres follicules lymphoïdes et ainsi diffuser l’information
immune à d’autres cellules.
Associé à des mécanismes de défenses non spécifiques
- Mécanique : mucus-péristaltisme
- Chimique : HCL
L’amygdale de l’oropharynx est
recouverte d’un épithélium de surface
qui envoie des cryptes bordées de
tissus immunitaires associés à des
follicules.
Au niveau de l’iléon, le rassemblement
de 20 à 40 follicules forme les plaques
de Peyer.
Au niveau de la muqueuse bronchique,
il y a essentiellement des lymphocytes
T intra épithéliaux.
IV- Amygdales
Au niveau de l’oropharynx, les amygdales formant un anneau : le cercle amygdalien de Waldeyer.
 Palatines (2) (celles qu’on se fait retirer)
 Linguales (>2) dans la partie postérieure du V lingual
 Pharyngée (1)
 Tubaires (2) de part et d’autre des trompes d’Eustache. Chez l’enfant, il y a une possibilité de stimulation
exagérée de ces amygdales qui contribuent à l’obstruction des trompes d’Eustaches entraînant des otites
moyennes par mise sous tension de liquide ou par absence d’évacuation vers le rhinopharynx
1) Amygdales palatines
Elles sont entourées d’une bordure d’un épithélium malpighien non kératinisé pavimenteux envoyant des
cryptes borgnes qui entourent un certain nombre de follicules. Les cellules de Langerhans qui sont associées
aux épithéliums malpighiens non kératinisés sont très nombreuses et importantes pour capter les antigènes
et venir les présenter aux cellules immunitaires sous-jacentes.
Il y a également les thèques de cellules T intra épithéliale qui passent dans la lumière des cryptes. Les
amygdales palatines comprennent une thèque de cellules T intra épithéliale qui parfois va passer dans la
lumière des cryptes. Sur l’image, on peut voir les longs prolongements cryptiques. Ces prolongements
cryptiques peuvent être responsables d’angines et vont être le lieu d’abcès (phlegmon).
Indications à leur ablation : Angines à répétition ayant un retentissement sur l’état général, apnée du
sommeil, amygdales de volume trop important pouvant gêner l’alimentation, abcès amygdalien.
•Follicules lymphoïdes et zones inter-folliculaires
•Hémi-capsule basale : tissu conjonctif dense
2) Amygdales linguales
Elles situent au tiers postérieur de la langue, elles sont moins
volumineuses que les amygdales palatines mais plus nombreuses.
Elles sont formées d’un épithélium malpighien non kératinisé
pavimenteux. Même structures que les amygdales palatines.
3) Amygdales pharyngées et tubaires (végétations)
Elles occupent la région supérieure et postérieure du pharynx. Elles sont revêtues d’un épithélium cilié
de type respiratoire. La muqueuse comporte des replis mais à la différence des autres amygdales, il n’y a
pas de cryptes. Les amygdales pharyngées et tubaires sont associées à du tissus lymphoïdes diffus et des
follicules. 
Capsule fine
 Végétations
Pathologie : se retirent en cas d’obstruction des trompes d’Eustache.
V- Plaques de Peyer et follicules lymphoïdes du tube digestif, lamina
propria et appendice iléo-caecal.
Les plaques de Peyer sont des accumulations de follicules
lymphoïdes qui sont macroscopiquement visibles, comportant
20 à 40 follicules côte à côte.
Ils occupent essentiellement l’iléon au niveau de son bord libre
et des dômes ovalaires, on en compte environ 250.
Ils sont particulièrement développés dans la seconde partie de
l’enfance avec un pic vers l’âge de 11-14ans. A ce niveau, il y
a un épithélium spécialisé sans villosité avec des cellules M
qui vont s’associer aux entérocytes.
Les cellules M sont localisées à la partie supérieure, en regard des follicules lymphoïdes.
Elles sont responsables de la capture du matériel présent dans la lumière via des pseudopodes. Ce matériel est
ensuite transmis par transcytose vers des cellules qui sont abritées dans des replis au niveau basal des cellules
M. Ainsi les cellules basales peuvent avoir un échantillonnage des antigènes présents dans la lumière et
développer une réponse immunitaire, avec des cellules T et des cellules présentatrices d’antigènes qui vont
transporter l’antigène vers les cellules immunocompétente.

 Epithélium spécialisé (cellules M, entérocytes)
 Zone du dôme
 Follicules lymphoïdes
 Zone interfolliculaire
+ autres follicules lymphoïdes du tube digestif
Chorion + sous muqueuse
Colon, appendice, rectum
Epithélium : Cellules M
 Cellules épithéliales spécialisées, Mb basale discontinue (tube digestif perméable)
 Récepteurs aux IgA
 Invaginations membrane -> interaction avec λ et CPA
 Captation et transmission d’Ag aux CPA
-Migration des macrophages et des lymphocytes
-Initiation de la réponse immunitaire
Les plasmocytes à IgA sont préférentiellement produits par ce type de système. Les IgA sont libérées au niveau
du liquide interstitiel et couplées au composant sécrétoire.
Zone du dôme (non traité)
 Sous épithéliale – polymorphe
 Lymphocytes T CD4+, plasmocytes, macrophages
 Lymphocytes B « centrocytes-like » (IgM+)
Follicules Lymphoïdes
 Similaires à ceux des ganglions lymphatiques
 Prolifération lymphoïde B
 Zone du manteau (IgM+, IgD+, CD5+, CD10-, CD23+)
 Centre germinatif B : Division (IgM+, IgA+, CD5-, CD10+)
 Lymphocyte T CD4, CFD, macrophages
Zone interfolliculaire
 Lymphocyte T CD4+
 Quelques immunoblastes, macrophages
 Veinules post-capillaires
Passage de lymphocytes (B, T) du sang vers plaques
Récepteurs spécialisés « adressins »
GALT de Lamina propria (ou muqueuse)
 Lymphocytes B
 Plasmocytes
IgA-M-G : 80% / 20% / 5%
Kappa / lambda : 2/1
 IgA intestinales dimériques
IgA1 /IgA2 : 1/1 (sang : 4/1)
Composants S (sécrétoire)
 Lymphocytes T
CD3+, CD4+ (60%), TCR B+
 Autres : macrophages –Mastocytes
Lamina propria : IgA sécrétoires
 Neutralisation des virus
 Neutralisation des toxines, des enzymes
 Inhibition de l’adhérence des bactéries
 Diminution de la capture des Ag luminaux
GALT : Lymphocytes intra-épithéliaux (LIE)
ne pas savoir
 Intestin grêle
Jéjunum : 20 LIE / 100 cellules
Iléon : 13 LIE /100 cellules
Estomac : 10 LIE /100 cellules
 Colon : rare
 Les plus fréquents : CD3+, CD4-, CD8+, CD5-, HML-1+
 HML-1 (CD103) : capacité de s’associer à l’épithélium
Les épithéliums comportent des cellules intra épithéliales et des lymphocytes (surtout des lymphocytes T
cytotoxique) intra épithéliaux. Ces lymphocytes intra épithélium sont plus abondants au niveau de l’intestin
grêle, entre 10 à 20 cellules intra épithéliales pour 100 cellules épithéliales. Les lymphocytes intra épithéliales
sont rares au niveau de l’estomac et du colon.
Les lymphocytes T sont plutôt cytotoxiques (CD3+, CD8+). Ils sont impliqués dans certaines pathologies
en particulier l’atrophie villositaire, l’atrophie de l’intolérance au gluten.
VI- L’appendice
L’appendice est un équivalent de la plaque de Peyer avec un diverticule
cylindrique de 5 à 10 cm de long, d’un petit diamètre 1 cm avec une
lumière étroite.
La lumière est bordée d’un épithélium de type intestinal avec de gros
follicules lymphoïdes au pourtour. Par conséquent lors des réactions
immunitaires, les follicules vont grossir et la lumière va disparaître en
favorisant la prolifération de bactéries et des problèmes inflammatoires.
 Appendicite : inflammation avec lésion de la paroi
 Péritonite : perforation de la paroi
Attention la prolifération de bactéries va provoquer un appel de PNN. Le terme d’appendicite signifie que des
PNN sont présents dans la paroi. Ça n’a rien à voir avec les lymphocytes qui sont présents ici de façon naturelle
dans leur follicule. Si cet appel de PNN provoque un déchirement de paroi, on parlera de péritonite.
La muqueuse et la sous muqueuse comportent de nombreux follicules lymphoïdes avec une organisation similaire
à l’intestin avec les plaques de Peyer.
L’appendice s’atrophie après l’adolescence, le nombre de glandes muqueuses diminue ainsi que les follicules
lymphoïdes.
Téléchargement