ROBERT Clara & HOUSSEL Claire Mercredi 29 septembre 2010 Histologie, Organes lymphoïdes, ganglions lymphatiques, Pr M-A Belaud-Rotureau Diaporama disponible sur le site des frappes LES GANGLIONS LYMPHATIQUES 2-Lymphopoïese secondaire B (suite) a -prolifération clonale des centroblastes Il existe une prolifération clonale des lymphocytes (porteur du récepteur à l’Ag) pour former un centroblaste au centre du follicule lymphoïde. Au niveau du récepteur à l’Ag, il se produit une hypermutation somatique Ig (Région VDJ). C’est une modification au hasard de quelques bases pour au final, augmenter la diversité des récepteurs et créer des récepteurs de haute affinité pour l’Ag. Les récepteurs de ces lymphocytes s’adaptent parfaitement grâce aux mutations. b- Les centroblastes évoluent en centrocytes Le centrocyte agit avec la cellule présentatrice d’Ag (CPA, cellule interdigitée), ce qui teste l’affinité entre le récepteur à l’Ag et le centrocyte. Si faible affinité, le centrocyte meurt. Si forte affinité, le centrocyte prolifère et survit. Souvent, il y a une commutation isotypique du gène IgH consécutive avec l’interaction du centrocyte et du lymphocyte « helper » = CD4+. D’autres régions constante vont être utilisées : production d’une IgG, A ou E. La réponse primaire de la lymphopoïèse secondaire aboutit à une IgM sécrétée par un plasmocyte alors que lors de la réponse secondaire de la lymphopoïèse secondaire, l’IgM devient G, A ou E ou peut encore rester M (ceci est due aux commutations). En sérologie, on recherche le plus souvent les IgG et M. Exemple : Dans la toxoplasmose ou la rubéole, si le taux d’IgG est significatif et le taux d’IgM est nul, alors le patient présente une infection ancienne et est maintenant immunisé, si le taux d’IgG et d’IgM est nul avant une grossesse mais qu’on observe un pic d’IgM lors de la grossesse alors la patiente a récemment été infectée. c- Le devenir des centrocytes C’est l’expression d’IgG, A, E ou M. Les centrocytes sont au centre du follicule secondaire dans le centre germinatif, ils vont migrer en périphérie de ce folllicule puis sortent de ce follicule pour aller dans la zone interfolliculaire pour enfin former des lymphoplasmocytes, qui eux même vont former in situ des plasmocytes (sécréteur d’ Ig). La majeure partie des plasmocytes quitte le ganglion, passe dans la lymphe, le sang pour aller dans la moelle osseuse, le tissu conjonctif lâche ou encore les organes lymphoïdes secondaires (OL II). Ils sécrèteront dans le sérum les IgA, E ou G de vie courte. L’autre partie des centrocytes formera les lymphocytes B mémoire. Ils recirculeront (sang et lymphe) et se placeront dans la zone marginale des follicules lymphoïdes. Ces cellules vivent très longtemps, environ 20 ans. Ces cellules seront en première ligne en cas d’une nouvelle agression antigénique. Il n’y a pas de liens entres les LB mémoire et la réponse primaire et secondaire de la lymphopoïèse secondaire B. Lors d’un nouveau contact avec l’Ag (1 ou 2 ans après), il y a une rencontre avec le LB mémoire. Celui-ci se multiplie, une expansion clonale aboutit directement à la production de plasmocytes qui vont secréter IgA, G ou E dans le plasma pour lutter contre l’infection. Récapitulatif de la lymphogénèse B : Lors de la réponse primaire de la lymphopoïèse secondaire, les lymphoblastes sont dans la MO, ces lymphoblastes subissent un processus de maturation (lymphopoïèse primaire) qui forme une cellule B naïve (dans le sang ou se localise aux organes lymphoïdes secondaires, dans les follicules lymphoïdes primaires de ceux-ci). Un Ag survient, va exciter cette cellule naïve dans l’organe lymphoïde secondaire ou le sang, ce qui entraîne une expansion clonale. Il y a une transformation blastique : formation d’immunoblastes au niveau de la zone paracorticale. Cet immunoblaste évolue et devient un plasmocyte qui va migrer vers la MO ou dans les tissus du tube digestif : fin de la réponse primaire de la lymphopoïèse secondaire, sécrète alors une IgM. Cette cellule blastique va se localiser dans le centre du follicule cela provoque la transformation du follicule primaire en follicule secondaire. Cela forme un centroblaste. Ce centroblaste se transforme en centrocyte, il a besoin d’un Ag pour former un immunoblaste et enfin un plasmocyte. C’est la réponse secondaire de la lymphopoïèse secondaire. Il y a en plus formation de LB mémoire dans les zones marginales des follicules secondaires. Quand l’Ag revient (1 ou 2 ans après), ce LB mémoire forme un immunoblaste. 3- Lymphopoïèse secondaire T : Les LT qui ont réalisé la lymphopoïèse primaire dans le thymus quittent cet organe et vont dans les zones T, indépendantes des organes lymphoïdes secondaires. Un AG survient, capté et présenté par une CPA en association avec les complexes CMH I ou II. Il va intéragir avec le récepteur aux cellules T qui lui est spécifique. Cette intéraction créé un stimulus qui entraîne une transformation blastique du LT en immunoblaste T, ils se multiplient et forme enfin des LT effecteurs qui auront la même spécificité antigénique. Il y a une expansion clonale avec le même TCR, CD4, CD8 ou rien. Ces cellules vont recirculer et exercer leurs différentes fonctions. Fonctions des LT : immunité à médiation cellulaire Les LT CD4+ = « helper » = LT auxiliaires peuvent produire des cytokines comme les interleukines : TH1 : active les macrophages TH2 : collabore avec les LB Les LT CD8+ et gamma/delta (ce sont des LT cytotoxiques) sont capables d’aller tuer directement leurs cibles par apoptose (granzyme, perforine,….) 4- Recirculation des lymphocytes : - Mécanisme qui permet aux lymphocytes de couvrir toutes les régions du corps. De la lymphe au sang et du sang à la lymphe ou encore passage du sang ou de la lymphe aux OL II. - Canal thoracique : de la lymphe jusqu’au sang pour ensuite rejoindre la circulation veineuse. - Veinules post-capillaires : interface entre sang et lymphe grâce aux intéractions privilégiées entre cellules endothéliales et lymphocytes. Il existe des récepteurs particuliers qui font que les lymphocytes interagissent abondamment avec les cellules endothéliales des veinules postcapillaires dans les OL II (ganglions, appendice, plaque de Peyer, amygdales,…) - Surveillance immunologique : traque les Ag. - Dissémination de l’information par réponse immunitaire générale contre les agressions. V – Histopathologie : Ce sont des problèmes par défaut ou par excès. - Par défaut : * Déficit immunitaire T : on ne voit pas la zone paracorticale. * Déficit immunitaire B : absence de follicules lymphoïdes * DICS : lymphocyte B et T en déficit Pathologie : Adénopathie : ganglions satellites - Croissance : chez le petit enfant (2 ans), il y a un développement du système immunitaire. Infection immunitaire ou virale, localisée ou générale (= infection systémique) Angine : local Mononucléose (ou pathologie du WEI !!!): général - Métastase ganglionnaire * Tumeur solide (cancer) ou hémopathie * Dissémination de cellules tumorales qui vont être détruites par les LT cytotoxiques des ganglions dans la lymphe. * Destruction insuffisante ou immunodépressive : prolifère et crée des métastases Plus la tumeur est localisée, meilleur est le diagnostic. Leucémie : tumeur liquide * Lymphome B ou T : le point de départ est le plus souvent un OL II Leucémie lymphoïde chronique = lymphome lymphocytique Zone du manteau = lymphome du manteau Centrocyte = lymphome folliculaire Zone germinative = lymphome zone marginale, splénique, monocytoïde ou MALT LA RATE I – Introduction : La rate est le plus gros OL II, intra péritonéale, dans l’hypochondre gauche, ovalaire, aplatie. Elle pèse environ 150 à 200 grammes. Organe non indispensable, si elle se sent à la palpation, on parle de splénomégalie. Ses fonctions : Hématopoïèse fœtale Epuration du sang : permet la destructions des hématies vieillissantes, stockage de plaquettes (1/3) et réservoir d’érythrocytes OL II : défense de l’organisme, contre les micro-organismes circulants (macrophages), produit des lymphocytes qui partent dans le sang. II – Embryogenèse : Elle se développe à partir de la 5eme semaine chez l’embryon sous la forme d’une prolifération mésoblastique entre les deux feuillets du mésogastre dorsal. III – Structure histologique : A – Généralités : observation macroscopique organe capsulé parenchyme ou pulpe splénique (à l’intérieur) : Deux parties : - Pulpe rouge (80 à 95%) : masse de tissu gorgée de sang, impliquée dans l’épuration et le stockage. - Pulpe blanche (5 à 20%) : îlots blanchâtres de 1 à 2 mm de diamètre, impliquée dans la défense de l’organisme. B – Charpente conjonctive : capsule : fine couche de tissu conjonctif dense qui émet des cloisons incomplètes vers l’intérieur mais contrairement aux ganglions et au thymus on ne peut pas parler de lobules car les cloisons sont trop incomplètes. Epaississement face interne : le hile. Point de passage vasculo-nerveux constitué par : * l’artère splénique : réseau artériel * le retour veineux et lymphatique. Il existe une gaine conjonctive autour des gros vaisseaux. Charpente de réticuline : fait le lien entre les cloisons et la gaine vasculaire. La charpente splénique est ténue et se rompt donc facilement (lors des Accidents de la Voie Publique) et provoque de fortes hémorragies internes. C- Vascularisation afférente : Les nodules lymphatiques sont dans la pulpe blanche. Le long de l’artère il existe de nombreuses ramifications qui déversent leurs contenus dans le parenchyme splénique (pulpe rouge). Autour de l’artère : zone de LT. On pénètre par le hile par l’artère splénique qui va former l’artère capsulaire, elles même vont donner des artères trabéculaires dans les cloisons. Ces artères deviendront des artères centrales entourées par un manchon lymphoïde de LT = zone T. Ces artères centrales se terminent par un bouquet d’artères pénicillées et émettent tout le long, des ramifications autour des follicules lymphoïdes pour former un réseau circonférentiel marginal et vont vers les follicules lymphoïdes pour former des branches qui vont dans les corpuscules de Malpighi. Les artères pénicillées perdent leurs médias et le manchon lymphoïde péri artériel T. Les ramifications forment des capillaires qui sont des capillaires à housse (housse de Schweiger-Seidel = gaine épaisse de macrophages entre la membrane basale et l’endothélium) Où va le sang qui est dans ces capillaires ? 2 hypothèses : Directement dans les sinusoïdes veineux : circulation fermée Sang se déverse dans parenchyme splénique : circulation ouverte, c’est la majorité chez l’homme. Le parenchyme est organisé en travées = cordons de Billroth, recueillent l’ensemble du sang qui est drainé par les capillaires veineux. Dans la circulation fermée : communication directement entre les capillaires veineux et artériels. Les artérioles radiées le long de l’artère centrale irriguent les follicules lymphoïdes, la zone marginale et la pulpe rouge avoisinante et se déversent principalement dans les cordons de Billroth et de façon minoritaire, ils vont être drainés par les veines. D- Parenchyme splénique Les cordons de Billroth correspondent au stroma hématopoïétique entre les sinus vasculaires c’est a dire à la pulpe rouge. Les cellules la composant sont des fibroblastes, des macrophages, des cellules dendritiques, quelques lymphocytes dispersés (même s’ils sont surtout dans la pulpe blanche), et beaucoup d’hématies et de plaquettes. Ce parenchyme splénique va être drainé dans le réseau veineux. Les corpuscules de Malpighi (pulpe blanche) correspondent à la zone B (comme des les ganglions) et sont constitués de follicules lymphoïdes primaires ou secondaires. Ils sont vascularisés par les ramifications corpusculaires des artérioles radiées. Autour de ces follicules on a une zone marginale. Cette zone est un tissu lymphoïde non organisé, lâche, dispersé avec des macrophages, quelques lymphocytes et des cellules dendritiques. Cette zone marginale est irriguée par le réseau circonférentiel marginal qui va apporter de nombreux Ag sanguins ; confèrant un rôle majeur dans la fonction immunologique de la rate. Il y a ensuite un drainage dans les sinus vasculaires marginaux. En effet les artérioles radiées sont drainées au niveau du sinus marginal qui se jette dans le sinus veineux perimarginal (cordons Billroth) drainé par la veine splénique qui sort par le hile et va dans la veine porte. E- Veines et lymphatiques efférents Les sinus veineux sont formés d’une bordure de cellules endothéliales qui repose sur une membrane basale discontinue. La cohésion est effectuée grâce à un cerclage de réticuline. Les macrophages sont dans les interstices. L’ensemble est drainé par une veine trabéculaire qui rejoint la veine splénique et quitte la rate par le hile. Les lymphatiques : absence de vaisseaux lymphatiques afférents. Les capillaires lymphatiques naissent de la pulpe blanche puis cheminent dans les travées conjonctives puis dans les capsules jusqu’au hile où ils sortent avec la veine. IV- Histophysiologie A- Hématopoïèse fœtale La rate devient hématopoïétique à partir du 5e -7e mois (cf PCEM1) B- Filtre sanguin 1-Pulpe blanche Les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) (macrophages, cellules dendritiques) sont au niveau de la zone marginale autour du follicule et elles captent les Ag sanguins. a- La réponse immunitaire B Elle se fait dans les corpuscules de Malpighi (follicules lymphoïdes). L’interaction Ag-LB provoque l’apparition de la zone germinative au centre du follicule (comme pour les ganglions), l’expansion clonale et la multiplication cellulaire. Cela engendre la formation de plasmocytes et de LBm (lymphocyte B mémoire). Les plasmocytes pénètrent dans les cordons spléniques où ils sécrèteront des Ac. b- La réponse immunitaire T Elle se fait là où sont les cellules T, c’est à dire dans la gaine lymphoïde T autour des artères centrales et également au niveau de quelques LT périfolliculaires et quelques LT éparpillés. c- La phagocytose La rate est un organe lymphoïde secondaire qui participe à la recirculation lymphocytaire. Les lymphocytes passent de la pulpe blanche à la pulpe rouge et inversement, puis passent de la pulpe rouge au sang et inversement. 2- Pulpe rouge Les hématies vieillissent et au cours du vieillissement il existe des variations de la composition membranaire qui s’accompagnent d’une diminution de la plasticité de ces hématies car elles doivent être capable de se contorsionner pour passer dans les capillaires et aller jusqu’au cerveau par exemple. Les macrophages présents au niveau des cordons spléniques détruisent les hématies vieillissantes et recyclent l’ hémoglobine : globine : les AA qui sont réutilisés hème : va jusque foie où elle est transformée en bilirubine qui sera éliminée par les voies biliaires fer : pris en charge par la transferrine qui l’amène dans la MO hématopoïétique et le fer va être réutilisé pour l’érythropoïèse. Les macrophages détruisent aussi les plaquettes et d’autres cellules sénescentes dégénératives. V- Histopathologie La rate est un organe fragile dont la rupture traumatique peut causer des hémorragies graves. Elle possède une activité hématopoïétique à un moment du développement mais cette activité peut reprendre mais cela correspond à une reprise anormale, tumorale= métaplasie myéloïde aboutissant à une splénomégalie myéloïde. La rate est un organe lymphoïde secondaire donc il peut y avoir des anomalies dans la lymphopoïèse provoquant des maladies dysimmunitaires : . Anémies auto-immunes (hématies en quantité anormale au niveau de la rate) . Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) : maladies auto-immunes correspondant à une destruction anormale des plaquettes (la ponction sternale montre beaucoup de mégacaryocytes, le purpura est donc une destruction périphérique donc la lignée bien effectuée, il faut ainsi faire des injections d’hémoglobine pour soigner le purpura. Si la ponction sternale montre une destruction centrale cela correspond plutôt à une aplasie ou à une leucémie) On peut également avoir des lymphomes au niveau de la rate : prolifération maligne de lymphocytes, des lymphomes spléniques de la zone marginale et qu’il s’agisse de maladies dysimmunitaires, de splénomégalie myéloïde ou de lymphome, l’accumulation de cellules a cet endroit entraîne une splénomégalie. Qu’il s’agisse de ruptures traumatiques ou d’une de ces pathologies on peut être amené à enlever la rate: splénectomie ce qui aura pour conséquence d’avoir une sensibilité plus particulière aux infections. Cela engendra des modifications sanguines car les plaquettes ne sont plus épurées au niveau de la rate donc elles vont être phagocytées dans d’autres endroits. De plus au niveau d’un frottis on verra les plaquettes et les globules rouges déformés avec des inclusions appelées corps de Howell-Jolly qui sont des déchets dans des globules rouges vieillissants. Formation lymphoïdes associées aux muqueuses : MALT - Organes lymphoïdes : Centraux : moelle osseuse, thymus Périphérique : ganglions, rate, MALT - Cavités de l’organisme en relation avec l’extérieur : revêtement fragile, perméable dans une certaine mesure aux antigènes. La réponse de l’évolution a donc été de mettre en regard des formations lymphoïdes pour lutter contre cette perméabilité aux antigènes. Ces formations lymphoïdes constituent donc le MALT qui est une masse énorme de tissus lymphoïdes diffus. Ces formations lymphoïdes ont une analogie forte avec les ganglions lymphatiques : - follicules lymphoïdes B - tissus lymphoïdes diffus T autour de ces follicules - interface avec le sang (veinules post capillaires endothélium haut= VPCEH) - circulation lymphatique afférente et efférente Au niveau du tube digestif (GALT : gut associated lymphoid tissue) : amygdales (ORL), plaques de Peyer (intestin) et appendice. Au niveau des voies respiratoires (BALT : bronchus associated lymphoid tissue), sein, voies urinaires Le tissu lymphoïde est une barrière immunitaire associée à l’épithélium. Elle va prélever les antigènes. Elle est impliquée dans : - les phénomènes d’immunité humorale : sécrétion d’Ig. Ig G au niveau des amygdales et Ig A, ailleurs, qui forment un revêtement protecteur sur les cellules épithéliales - les phénomènes d’immunité cellulaire : cytotoxicité - l’association à des mécanismes de développement non spécifique : Mécanique : mucus des voies respiratoires et péristaltisme Chimique : HCl (estomac) Les amygdales : on les trouve dans la paroi latérale de la portion orale du pharynx, elles sont constituées par du tissu lymphoïde diffus qui contient des follicules lymphoïdes secondaires avec des zones lymphoïdes T. L’appendice est aussi constituée de follicules lymphoïdes et si il y a une accumulation dans les replis de l’appendice on peut avoir une prolifération de bactéries qui entraînera une infection et éventuellement une péritonite.