5. On a
M2=
0−1 0
0−1−1
1 0 −1
donc pour tout (a, b, c)∈Q3,
aI3+bM +cM2=
a−c−b
b a −c−b−c
c b a −b
En particulier, si aI3+bM +cM2= 0, on a que la premi`ere colonne de
aI3+bM +cM2est nulle, ce qui montre directement que a=b=c= 0.
La famille (I3, M, M2) est donc libre dans M3(Q).
6. Soit G= vect(I3, M, M2). Gest stable par somme et contient 0 et
I3. Il suffit donc de voir qu’il est stable par produit. Par bilin´earit´e
du produit, il suffit de voir que les produits MiMj=Mi+j,i, j ∈
{0,1,2}sont dans G. C’est ´evident si i+j≤2. Si i+j= 3, on a
M3=−M−I3∈Get si i+j= 4, M4=−M2−M∈G. Donc G
est un sous-anneau de M3(Q).
Autre preuve : Soit φ0:Q[X]→M3(Q) le morphisme d’´evaluation
en M(i.e. φ0(Q) = Q(M) pour tout Q∈Q[X]). On a φ0(P) =
M3+M+I3= 0, autrement dit P∈ker(φ0) donc φ0se factorise en
un morphisme d’anneaux φ:Q[X]/(P)→M3(Q). En particulier, φ
est une application Q-lin´eaire donc l’image d’une famille g´en´eratrice
(1, α, α2) de Fest une famille g´en´eratrice de Im(φ)) :
Im(φ)) = φ(vect(1, α, α2)) = vect(φ(1), φ(α), φ(α2)) = vect(I3, M, M2) = G.
Comme φest un morphisme d’anneaux, G= Im(φ) est un sous-anneau
de M3(Q).
7. On a
φ(1 + α) = I3+M=
1 0 −1
1 1 −1
0 1 1
.
Le calcul de l’inverse de φ(1 + α) donne
(φ(1 + α))−1=
2−1 1
−110
1−1 1
=M2−M+ 2I3=φ(α2−α+ 2),
ce qui ´etait attendu car, comme φest un morphisme d’anneaux
I3=φ(1) = φ((α+ 1)(α2−α+ 2)) = φ(α+ 1)φ(α2−α+ 2).
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