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− Taille de la tumeur : L x l puis % de la circonférence (Est-ce semi-circonférentiel ? Sténosant ?) 
On mesure l’épaisseur qui correspond à l’infiltration, on précise jusqu’où s’étend l’infiltration ma-
croscopique (musculeuse, séreuse…). Il faut repérer la zone qui nous paraît la plus infiltrée car 
c’est là qu’on va effectuer de nouveaux prélèvements. 
 
− Distance par rapport aux limites ; 
 
− Autres lésions associées (polypes, etc…). 
 
 
 
En haut à gauche : pièce de colectomie sur laquelle on voit une tumeur (la masse au centre de la pièce) 
d’aspect végétante-bourgeonnante, non ulcérée. On ne peut pas voir ici si elle est infiltrante ou pas. La 
règle permet de mesurer sa taille.  
On dira donc : « on a une masse de telle taille, hémi-circonférentielle, située à 10cm de la limite la plus 
proche », puis on cherche s’il n’y a pas de polypes… 
 
En haut à droite : pièce de gastrectomie partielle. On voit une tumeur ulcérée qui a entrainé une rétraction 
des plis gastriques vers elle (suspect) ; il y a surement un phénomène infiltrant qui attire vers lui les plis 
gastriques. 
 
En bas : pièce de résection colique présentant de multiples lésions polypoïdes dont certaines sont pédicu-
lées et d’autres sessiles. Ces pédicules adénomateux ont surement dégénéré en adénocarcinome.  
 2. Prélèvements à faire 
 
On ne pourra pas analyser une pièce entière parce qu’il y aurait trop de cassettes, et ce serait inutile 
d’analyser les muqueuses d’aspect normal quand on a des lésions à coté. 
 
− Prélèvement de la tumeur au niveau de la zone d’infiltration macroscopique maximum (1 prélève-
ment par centimètre) ; c’est ce qui va déterminer le TNM ; dans l’idéal on essaie de prélever toutes 
les tumeurs, mais quand il y en a trop, comme dans les polyposes adénomateuses familiales où il y 
a une centaine de tumeurs, on ne prélèvera que celles qui ont l’air d’être les plus infiltrantes ; 
 
− Prélèvement des limites  
 
− Recherche de ganglions (au moins 12 pour avoir un TNM qui tienne la route)