\V.« î>M Ix-m'L DE L'EUROPE > aux Ateliers Berthier

DE
L'EUROPE
>
aux
Ateliers
Berthier
MAXIME
GORKI
/
PATRICK
PINEAU
JEAN-CHRISTOPHE
BAILLY
/
GEORGES
LAVAUDANT
Portraits
Dansés
-
Le
tour
du
monde
PARCOURS
CHORÉGRAPHIQUE
/
INSTALLATION
VIDÉO
GROUPE
CLARA
SCOTCH
/
PHILIPPE
JAMET
5/27
OCTOBRE
tultO
Voici
venu
le
temps
des
travaux.
Notre
théâtre
va
fermer.
Sa
dernière
rénovation
Georges.Lavaudant,
mai
2002
d'envergure
remonte
à
un
demi-siècle.
Deux
ans
ne
seront
pas
de
trop
pour
lui
donner
une
vigueur
nouvelle.
Nos
deux
prochaines
saisons
seront
donc
program-
mées
aux
Ateliers
Berthier.
Nous
vous
y
convions
à
poursuivre
notre
"voyage
des
comédiens",
aux
côtés
de
notre
troupe
et
d'autres
compagnons
de
route
aussi
talentueux
que
fidèles.
I
Patrice
Chéreau
avait
déjà
fait
à
l'Odéon
l'honneur
et
l'amitié
d'y
réaliser
ses
quatre
dernières
mises
en
scène.
Il
a
accepté
de
revenir
au
théâtre
pour
inaugurer
le
Grand
Berthier
-
notre
nouvelle
salle
de
près
de
500
places
-
avec
une
Phèdre
interprétée
par
Dominique
Blanc.
Pour
ma
part,
je
vais
retrouver
Jean-Christophe
.
Bailly.
Déjà
au
temps
de
Lumières,
on
1994,
il
me
parlait
d'un
projet
inspiré
de
certaines
gravures
ou
cartons
à
tapisserie
de
Goya
(sur
l'un
de
ces
cartons,
au
Prado,
on
peut
voir
"el
pelele",
un
pantin
désarticulé
qu'une
ronde
de
jeunes
filles
fait
sauter
dans
une
couverture
pendant
les
fêtes
du
carnaval).
Un
tableau
de
Poussin
est
venu
se
mêler
à
sa
rêverie,
avec
d'autres
ingrédients
plus
secrets,
pour
former
un
très
beau
poème
de
scène,
comme
une
confidence
mystérieuse
et
grave.
Pendant
que
je
poserai
ainsi
un
nouveau
jalon
dans
le
dialogue
amical
que
je
poursuis
depuis
vingt
ans
avec
l'écriture
de
Bailly,
Patrick
Pineau
va
passer
de
la
direction
d'un
seul
acteur
à
la
mise
en
scène
de
tous
les
comédiens
de
notre
troupe,
auxquels
s'adjoindront
quelques
amis,
dans
une
pièce
de
Gorki
trop
rarement
jouée.
Trois
spectacles.
Le
déménagement
nous
contraint
en
effet
à
écourter
notre
saison,
qui
ne
s'ouvrira
(exception
faite
du
cas
particulier
qu'est
Portraits
Dansés)
que
début
2003.
Il
nous
reste
d'ailleurs
à
la
compléter
sur
son
versant
européen
ou
international,
du
moins
si
nous
parvenons
à
franchir
les
obstacles
budgétaires
nés
de
circonstances
si
exceptionnelles
dans
la
vie
de
notre
institution.
Nous
y
travaillons.
\V.«
î>M
Ix-m'L
Phèdre
de
JEAN
RACINE
/
mise
en
scène
PATRICE
CHÉREAU
décor
Richard
Peduzzi
costumes
:
Moidele
Bickel
lumière
:
Dominique
Bruguière
maquillage
et
coiffure
:
Kuno
Schlegelmilch
avec
Nathalie
Bécue,
Dominique
Blanc,
Michel
Duchaussoy,
Pascal
Greggory,
Marina
Hands,
Michelle
Marquais,
Eric
Ruf,
Agnès
Sourdillon
production
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe,
RuhrTriennale
RUHRtriennale
M
Pendant
les
travaux
de
rénovation
de
son
bâtiment
principal,
l'Odéon-Théâtre
de
l'Europe
continue
ses
activités
artistiques
aux
Ateliers
Berthier.
Les
travaux
de
l'Odéon-Théâtre
de
l'Europe
débuteront
à
l'automne
2002,
pour
une
réouverture
prévue
à
l'automne
2004.
Il
s'agit
des
plus
importants
travaux
Téalisés
depuis
1930.
Les
installations
techniques
(plateau,
cage
de
scène,
dessous)
seront
modernisées.
La
salle
seTa
climati-
sée
et
restaurée
pouT
un
plus
grand
confort
et
une
meilleure
visibilité,les
foyeTs
du
public
retrouveront
leur
éclat.
De
nouveaux
espaces
d'accueil
seront
installés
sous
le
hall
d'entTée,
les
accès
handicapés
seront
enfin
aux
normes.
Une
mise
en
conformité
aux
nouvelles
normes
de
sécurité
sera
effectuée.
Les
bureaux
seront
rafraîchis.
L'Etat
investit
30
millions
d'Euros
dans
cette
opération,
qu'il
a
confié
à
l'Etablissement
de
Maîtrise
d'Ouvrage
des
Travaux
Culturels
et
à
Alain
Charles
Perrot,
architecte
en
chef
des
monuments
historiques.
Pendant
ce
temps,
l'Odéon
s'installe
dans
un
ancien
entrepôt
de
décoTS
de
l'Opéra
Comique,
Boulevard
BerthieT.
Il
conduit
les
travaux
nécessaires
pour
le
transformer
en
une
vraie
salle
de
spectacles
modulable
d'environ
500
places,
dotée
d'un
espace
d'accueil
adapté
pouT
le
public.
En
1995,
à
la
fin
des
répétitions
de
Dans
la
solitude
des
champs
de
coton,
la
costu-
mière
Moidele
Bickel
dit
à
Patrice
Chéreau
:
"Maintenant,
tu
dois
faire
Racine,
et
de
la
même
façon",
ajoutant
qu'il
lui
revenait
d'en
explorer
la
langue
"comme
cela".
L'invitation,
dans
ce
qu'elle
avait
d'énigmatique,
n'était
pas
faite
pour
être
oubliée
;
en
relisant
Racine,
Chéreau
vit
le
sens
qu
'elle
prenait
pour
lui.
La
traversée
de
l'œuvre
de
Koltès
l'avait
peut-être
préparé
à
déchiffrer,
sous
la
clarté
des
chaînes
de
la
syntaxe,
la
hantise
d'une
autre
face
du
langage,
fuyante,
enfouie,
indicible,
condamnée
pourtant
à
s'ouvrir
avec
insistance
une
voie
vers
le
jour.
Phèdre
est
la
grande
tragédie
des
aveux,
que
l'inavouable
sous-tend
à
chaque
pas.
Toute
l'intrigue
est
rythmée
par
l'agonie,
formant
une
brève
paren-
thèse
solaire
et
implacable
séparant
les
deux
protagonistes
de
leur
fin.
Phèdre
et
Hippolyte
sont
comme
les
deux
versants
d'un
même
destin
(Racine
associe
d'ailleurs
leurs
deux
noms
en
1677
dans
le
titre
de
l'édition
originale,
dont
la
ponctua-
tion
fluide
et
sinueuse
a
la
préférence
de
Chéreau).
L'un
de
ces
versants
est
pur
;
l'autre
est
maudit.
Mais
ils
ne
se
laissent
pas
séparer
et
semblent
dans
leur
duel
se
contaminer
l'un
l'autre,
nouant
d'étranges
complicités.
L'un
et
l'autre,
succombant
à
la
tentation,
laissent
échap-
per
une
parole
qui
nomme
leur
désir
ou
leur
faute,
et
que
rien
ne
rattrapera
plus.
L'un
et
l'autre,
en
gardant
le
silence
sur
leur
face-à-face,
se
feront
complices
d'un
même
secret
fatal.
Et
tous
deux,
quand
s'ouvre
le
drame,
sont
en
fuite.
Dès
le
pre-
mier
vers,
Hippolyte
proclame
sa
décision
:
partir
à
la
recherche
de
Thésée.
Rêvant
d'errance
et
d'aventure,
il
se
voudrait
l'émule
de
son
père,
"Héros
intrépide"
qui
purgea
l'univers
de
ses
"Monstres
étouf-
fés".
Phèdre,
dès
son
entrée,
annonce
en
revanche
qu'il
lui
faut
"demeurer".
Elle
ne
peut
disparaître
qu'en
se
laissant
mourir,
marchant
ainsi
sur
les
traces
d'un
époux
"qui
va
du
Dieu
des
morts
déshonorer
la
couche".
Hippolyte
voudrait
filer
à
la
sur-
face
du
monde
;
Phèdre,
s'enfoncer
vers
les
Enfers.
De
Thésée,
le
grand
absent
héroïque
et
volage,
le
maître
paradoxal
de
l'ordre
et
de
la
jouissance,
dont
la
volonté
fait
loi
au
point
que
ses
paroles
prennent
corps,
son
fils
voudrait
imiter
les
exploits,
et
son
épouse,
la
puissance
de
transgres-
sion...
Pour
explorer
les
secrets
de
cette
"injuste
Famille",
Patrice
Chéreau
a
réuni
Pascal
Greggory
(Thésée),
Eric
Ruf
(Hippolyte)
et
Michelle
Marquais
(Oenone),
Michel
Duchaussoy
(Théramène)
et
Marina
Hands,
Agnès
Sourdillon
et
Nathalie
Bécue.
Et
c'est
à
Dominique
Blanc
(que
le
public
de
l'Odéon
a
tant
aimée
dans
Une
maison
de
poupée,
en
1997),
qu
'il
a
choisi
de
confier,
après
des
années
de
travail
commun,
l'un
des
rôles
les
plus
impor-
tants
et
les
plus
lourds
du
répertoire.
Les
Barbares
de
MAXIME
GORKI
/
mise
en
scène
PATRICK
PINEAU
traduction
:
André
Markowicz
dramaturgie
:
Eugène
Durif
scénographie
:
Sylvie
Orcier
lumière
:
Marie
Nicolas
musique
et
son
:
Jean-Philippe
François
avec
la
troupe
de
l'Odéon
(distribution
en
cours)
production
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
Qui
connaît
Les
Barbares
aujourd'hui
?
Du
théâtre
de
Gorki,
on
joue
surtout
Les
Bas-
fonds.
A
l'Odéon,
Lluis
Pasqual
a
mis
en
scène
Les
Estivants
en
1994.
Les
Barbares,
en
revanche,
est
une
pièce
trop
peu
montée
(elle
le
fut
en
France
au
Théâtre
Récamier,
en
1965).
Peut-être
est-ce
au
réalisme
complexe
et
dense
d'une
écriture
qui
fait
songer
tantôt
à
Tchékhov,
tantôt
au
cinéma.
La
distribution
comprend
plus
de
vingt
personnages,
de
tous
âges
et
de
tous
types
sociaux.
Tous
vont
et
viennent
dans
différents
plans,
à
différentes
profondeurs,
se
croisent
et
parfois
disparaissent
aussi
inexplicablement
qu'ils
étaient
apparus.
Dans
chacun
des
quatre
actes,
l'intrigue
ou
plutôt
les
actions
multiples
se
déroulent
sans
solution
de
continuité,
progressant
côte
à
côte,
interférant,
divergeant
à
nouveau,
à
coups
de
minuscules
rebondissements,
déroulant.aux
yeux
du
lecteur
une
fresque
grouillante,
tournoyante,
de
la
vie
quotidienne
à
Verkhopolié,
le
genre
de
petite
ville
de
province
l'on
parle
sans
cesse
de
partir
sans
jamais
passer
à
l'acte,
l'on
s'épie
entre
voisins
en
menant
ses
petites
affaires,
il
se
passe
constamment
quelque
chose
et
rien
-
jusqu
'au
jour
deux
ingénieurs
font
irruption
pour
préparer
l'arrivée
du
chemin
de
fer.
On
croirait
presque
du
Tchékhov,
en
effet,
à
cette
différence
près
que
se
sont
effacés
les
derniers
échos
d'un
monde
ancien
dont
La
Cerisaie
ou
Les
Trois
Soeurs
annonçaient
le
crépuscule.
Le
désœuvrement
d'existences
cherchant
à
tromper
leur
vacuité
sous
la
surveillance
obsédante
du
regard
d'autrui
ne
se
détache
même
plus
sur
un
fond
discrètement
nostal-
gique.
L'inertie
de
Verkhopolié
va
s'ouvrir
au
monde
:
"on
va
enfin
pouvoir
venir
chez
nous",
s'écrie
l'un
des
habitants.
Mais
cette
ouverture
a
d'autres
effets.
Soit
que
les
vérités
se
disent,
soit
que
les
passions
se
rallument,
soit
enfin
que
naissent
d'étranges
ten-
tations,
l'arrivée
des
ingénieurs
étrangers
jette
une
lumière
crue
-
qui
ne
les
épargne
pas
eux-mêmes
-
sur
les
habitudes
médiocres
nées
de
l'isolement,
sur
les
petits
privilèges
locaux,
sur
toutes
les
formes
d'humiliation
et
d'asservissement,
qu
'elles
soient
politiques,
familiales,
conjugales,
dont
se
nourrit
l'égoïsme
de
chacun.
Sur
les
idéaux,
aussi
:
sur
le
bovarysme
naïf,
sur
le
romantisme
attardé,
sur
le
nietzschéisme
vulgaire
et
mal
compris.
Car
rien
ne
va
plus
de
soi,
et
les
Barbares
sont
peut-être
partout.
Ce
théâtre-là,
dans
son
humanité
foisonnante,
paraît
taillé
sur
mesure
pour
une
compagnie
d'acteurs.
Ceux
de
la
troupe
de
l'Odéon
avaient
déjà
songé
à
l'interpréter.
Avec
quelques
amis,
ils
se
lancent
dans
l'aventure
sous
la
direction
de
Patrick
Pineau.
El
Pelele
de
JEAN-CHRISTOPHE
BAILLY
mise
en
scène
GEORGES
LAVAUDANT
distribution
en
cours
production
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
Un
dieu
passe
dans
la
montagne.
Il
est
aveugle
et
ne
veut
pas
se
laisser
voir.
Son
guide,
le
temps
d'une
ou
deux
nuits,
voudrait
s'écarter
de
la
ligne
de
crête
pour
se
risquer
dans
la
vallée.
Désire-t-il
revoir
ses
semblables
?
"Les
hommes,
non,
mais
des
tombolas,
des
lumières,
des
danses,
oui".
A
mesure
qu'il
descend,
quittant
les
hauteurs
de
la
légende,
El
Pelele,
dit
El,
dit
Pedro,
rejoint
notre
terre
et
notre
temps
:
une
Espagne
de
notre
siècle,
secrètement
transfigurée
par
la
lueur
précaire
des
fables,
comme
si
le
géant
resté
à
flanc
de
montagne
était
en
train
de
la
contempler
en
songe
avant
de
reprendre
sa
marche
vers
le
soleil
levant.
Dans
cette
contrée,
l'hospitalité,
quand
elle
n'est
pas
menacée,
est
aussi
simple
et
silencieuse
qu'un
geste
de
la
main.
Le
riche
d'autrefois
y
parle
de
sa
jeunesse
au
pauvre
de
toujours
;
le
forain
et
le
gitan
échangent
des
nouvelles
sur
les
brutes
de
la
buanderie,
qui
seraient
parties
traquer,
dit-on,
un
géant
surpris
sous
les
rochers
de
l'Ane
Pendu.
El
Pelele
a
la
transparence
d'un
conte,
l'étrangeté
fuyante
d'une
rêverie.
Ce
conte
s'adresse
en
nous
au
sens
de
l'enfance
-
mais
une
enfance
sévère
et
sans
illusions
-
qui
réclame
d'être
nourri
et
réveillé,
encore
et
toujours,
le
temps
de
suspendre
nos
certitudes
comme
on
ouvre
une
porte.
Cette
rêverie
se
déroule
avec
la
légèreté
capricieuse
et
discrète
d'une
mélodie
savamment
improvisée
que
hanteraient
de
lointains
échos
de
Peer
Gynt
ou
de
Pinocchio.
Le
monde
y
prend
de
la
hauteur,
y
res-
pire
un
air
plus
libre
et
toujours
plus
rare.
Depuis
Les
Céphéides,
créées
en
1983
au
Festival
d'Avignon,
Jean-Christophe
Bailly
lance
de
loin
en
loin
à
Georges
Lavaudant,
comme
autant
de
défis
amicaux
ou
de
"parades
sauvages"
dont
il
lui
laisse
trouver
la
clef,
ses
poèmes
de
théâtre,
tissés
de
voix,
de
souvenirs,
de
silhouettes
énigmatiques,
d'allusions
à
la
route
qu'ils
ont
frayée
ensemble
sur
les
scènes
contemporaines.
El
Pelele
marque
les
vingt
ans
de
leur
amitié
artistique.
Sont
partenaires
de
l'Odéon-Théâtre
de
l'Europe
Portraits
Dansés
Le
tour
du
monde
Parcours
chorégraphique
/
installation
vidéo
une
idée
originale
de
Philippe
Jamet
écrit
par
Philippe
Jamet,
Didier
Jacquemin,
Philippe
Demard
avec
7
danseurs
(distribution
en
cours]
Production
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
avec
l'AFAA
Coproduction
:
Groupe
Clara
Scotch,
Théâtre
national
de
Chaillot,
Théâtre
du
Merlan-
Scène
nationale
de
Marseille,
Théâtre
Granit-Scène
nationale
de
Belfort,
Contre
Jour-Centre
Chorégraphique
national
de
Franche-Comté
avec
la
collaboration
des
services
culturels
des
Ambassades
de
France
Association
Française
d'Action
Artistique
siNn
Si?:rïS38-
M
W
L
GROUPE
CLARA;
SCOTCH
Trois
ans
après
le
succès
remporté
par
"Portraits
Dansés"
à
la
Cabane
de
l'Odéon,
c'est
à
un
tour
du
monde
en
un
peu
plus
de
quatre-vingt-dix
por-
traits
que
nous
convient
le
chorégraphe
Philippe
Jamet
et
le
Groupe
Clara
Scotch.
D'avril
2000
à
avril
2002,
Jamet
a
repris
son
projet
dans
huit
pays
de
la
planète.
Ce
second
volet
de
l'expérience
tient
à
la
fois
de
l'enquête
sociologique,
de
la
chronique
intime
et
de
l'exposition
d'art
contemporain
-
un
objet
inclassable,
ni
danse
ni
documentaire,
qui
s'impose
avec
une
évidence
étonnante.
Comme
pour
la
première
série
de
portraits,
Philippe
Jamet
est
parti
à
la
rencontre
de
gens
de
tous
âges,
disposés
à
répondre
à
ses
questions
simples,
toujours
les
mêmes,
proposant
les
gestes
qui
selon
eux
traduisent
le
bonheur,
le
malheur,
l'amour,
dansant
sur
des
musiques
qu
'ils
ont
eux-mêmes
choisies.
Les
spectateurs
feront
par
exemple
la
connaissance
d'un
vieillard
de
Ouagadougou
qui
combattit
autrefois
dans
les
rangs
de
l'armée
fran-
çaise,
pour
qui
le
malheur
se
signifie
d'une
seule
main
sous
le
menton,
parce
qu'un
homme,
dit-il,
doit
toujours
garder
libre
son
autre
main
(Jamet
a
retrouvé
ce
même
geste
au
Vietnam).
A
New
York,
ils
consta-
teront
que
les
sujets
des
entrevues,
tous
nés
aux
USA,
conservent
dans
leur
gestuelle
un
dernier
souvenir,
presque
imperceptible,
de
leurs
origines,
alors
même
qu'ils
ne
parlent
plus
la
langue
de
leurs
aïeux.
Les
villes
seront
présentées
en
quatre
fois
deux
paires,
de
façon
à
sou-
ligner
certains
contrastes
rythmiques
(par
exemple,
entre
la
retenue
lente
et
mesurée
à
la
japonaise
et
la
vive
improvisation
des
Brésiliens)
ou
à
dégager
des
analogies
inattendues
(ainsi
de
l'expressivité
des
mains
en
Italie
et
au
Vietnam).
En
différents
points
de
l'exposition
vidéo,
des
danseurs
viendront
interpréter
des
chorégraphies
inspirées
des
mouvements
recueillis
dans
leurs
pays
respectifs,
apportant
à
ce
dialogue
du
proche
et
du
lointain,
de
l'art
et
du
quotidien,
de
l'image
et
de
l'immédiat,
le
vivant
complément
de
leur
propre
témoignage
dansé.
Portraits
Dansés
-
Le
tour
du
monde
186-188
Quai
de
Valmy
-
75010
Paris
/
Métro
:
Jaurès
ou
Stalingrad
Tarifs
Plein
tarif
:
12
Tarifs
réduits
(groupes,
demandeurs
d'emploi,
scolaires...)
:
8
Horaires
et
modalités
de
réservation
Du
mardi
au
samedi
de
17h
à
23h
(dernière
entrée
à
21
h).
Le
dimanche
de
15h
à
21
h
(dernière
entrée
à
19h).
Réservation
par
téléphone
(01
44
41
36
36)
à
partir
du
mardi
24
septembre
2002
Au
guichet
du
186-188
Quai
de
Valmy
-
75010
Paris
:
de
16h30
à
21
h
du
mardi
au
samedi
et
de
14-h30
à
19h
le
dimanche.
Sur
place,
seuls
les
paiements
par
chèque
ou
par
espèces
sont
acceptés
(pas
de
Carte
Bancaire).
Entrée
du
coucher
au
lever
du
soleil
pour
la
soirée
d'ouverture
du
5
octobre
2002
dans
le
cadre
de
"Nuit
Blanche",
parcours
artistique
nocturne
à
l'initiative
de
la
Ville
de
Paris.
L
'Odéon
aux
Ateliers
Berthier
Abonnement
Individuel
:
01
44
41
36
38
/
Carte
Complice
et
Carte
J
[en
cours
de
validité)
:
01
44
41
36
84
/
Abonnement,
comités
d'entreprise,
groupes
d'amis
:
01
44
41
36
37
/
Groupes
scolaires
et
universitaires,
associations
d'étudiants
:
01
44
41
36
39
/
Renseignements
par
téléphone
au
01
44
41
36
36,
du
lundi
au
samedi
de
11
h
à
19h.
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
aux
Ateliers
Berthier
Grande
Salle
et
Petite
Salle
Entrée
du
public
:
32
bd
Berthier
-
75017
Paris
Métro
:
Porte
de
Clichy
(ligne
13
/
sortie
av
de
Clichy
/
Bd
Berthier
-
côté
Campanile)
RER
:
Porte
de
Clichy
(RER
C)
-
Bus
:
PC,
54,
74.
Autobus
de
nuit
n°NC
(vers
Châtelet)
Toute
correspondance
est
à
adresser
à
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
1
place
Paul
Claudel
-
75006
Paris
Tél.
:
01
44
41
36
00
/
Fax
:
01
44
41
36
01
Grille
tarifaire
(série
unique)
-
Ateliers
Berthier
-
Grande
Salle
et
Petite
Salle
Plein
Tarif
:
26
Carte
Complice
:
2001-2002
:
19
Carte
J
:
2001-2002
:
5
Groupe
:
20
Demandeurs
d'emploi
:
20
Groupes
Scolaires
:
13
Jour
J
*
:
13
Jeunes
de
moins
de
30
ans
ou
étudiants.
Un
contingent
de
places
est
maintenu
pour
toutes
les
représentations.
Réservez
le
jour
même
vos
places
et
payez
les
le
soir
même,
au
plus
tard
1h
avant
le
début
du
spectacle.
Location
-
Ateliers
Berthier
-
Grande
Salle
et
Petite
Salle
>
Par
téléphone,
au
01
44
41
36
36
du
lundi
au
samedi
de
11h
à
19h
>
Par
internet,
www.theatre-odeon.fr
>
Au
guichet
des
Ateliers
Berthier
1
h30
avant
le
début
des
représentations
Modes
de
règlement
Chèques
libellés
en
euros
sur
des
chéquiers
en
euros
compensables
en
France
>
Cartes
bancaires
ou
espèces
en
euros.
Règlement
possible
par
Carte
Bancaire
à
distance.
Si
vous
désirez
payer
par
chèque,
vous
avez
5
jours
pour
régler
votre
réservation.
Au-delà,
elle
sera
annulée.
Si
vous
réservez
par
téléphone
dans
les
3
jours
qui
précèdent
la
représentation
de
votre
choix,
seul
le
règlement
par
Carte
Bancaire
à
distance
est
possible.
Les
billets
ne
sont
ni
repris,
ni
échangés.
Ouverture
de
location
pour
Phèdre
Abonnés
et
adhérents
mardi
5
novembre
2002
Tout
public
mardi
19
novembre
2002
Horaires
Ateliers
Berthier
Grande
Salle
et
Petite
Salle
20h
du
mardi
au
samedi
/
15h
le
dimanche
Librairie
et
Bar
Un
bar
et
une
librairie
sont
à
votre
disposition
aux
Ateliers
Berthier.
Internet
Visitez
régulièrement
notre
site
internet.
Une
mise
à
jour
quotidienne
vous
donne
une
information
en
temps
réel
sur
l'activité
du
Théâtre.
La
billetterie
en
ligne
(en
partenariat
avec
ticketclic.fr)
vous
permet
de
réserver
vos
places
depuis
votre
domicile.
La
brochure
saison
sera
disponible
à
l'automne
2002
1 / 4 100%
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