EXERCICE 1. Pour tout u réel la dérivée de la fonction hu : v On note alors h1 la fonction u > h(u; v) est nulle : 8u 2 R , 9K 2 R , hu (v) = K: > K . On a bien h(u; v) = h1 (u):h1 devant être C 1 car h l’est. La réciproque est évidente. h 2 C 1 (R2 ; R) et @h e = 0 () 9h1 2 C 1 (R; R); 8 (u; v) 2 R2 ; h (x; y) = h1 (x) @v 2. 1. est de classe C 1 sur R2 , car ses fonctions coordonnées (u; v) 7! uev et (u; v) 7! e en tant que produit de fonctions de classe C 1 sur R2 . v sont de classe C 1 sur R2 , est à valeurs dans : pour tout couple (u; v) de réels uev est un réel et e v est un réel strictement positif. est surjective : 8(x; y) 2 ; x = uev ; y = e v () (v = ln y; u = xy) . donc le couple (x; y) de admet un unique antécédent (u = xy; ln(y)) dans R2 2. D’Après ce qui précède, on a: associées 1 1 : (x; y) 7! xy et fonctions de classe C 1 sur . 1 2 (x; y) = (xy; ln y) qui est de classe C 1 sur , car ses fonctions coordonnées : (x; y) 7! ln y sont de classe C 1 sur , en tant que produit et composé de est un C 1 di¤éomorphisme de R2 sur 3. 1. f = f est de classe C 1 sur R2 par composition de 2 (R ) = . On a les relations suivantes: @f (u; v) = @u @f (u; v) = @v @x @f (u; v): (uev ; e @u @x @x @f (u; v): (uev ; e @v @x qui est de classe C 1 sur R2 et f est de classe C 1 sur @y @f (u; v): (uev ; e @u @y @y @f v )+ (u; v): (uev ; e @v @y v )+ @f (uev ; e v ) @x @f v ) = uev (uev ; e v ) @x v ) = ev e v @f @y (uev ; e v ) 2. D’Après la question précédente, on a: @f @f (u; v) = uev (uev ; e @v @x v ) v @f e @y (uev ; e v )=x @f (x; y) @x y @f (x; y) = 0; @y donc l’équation équivaut à l’existence d’une fonction F C 1 sur R telle que 8 (u; v) 2 R2 : f (u; v) = F (u) et par suite f (x; y) = f (u; v) = f (u; v) = F (u) = F (xy) 8 (x; y) 2 ;x @f (x; y) @x y: @f (x; y) = 0 @y () 9F 2 C 1 (R; R), 8 (x; y) 2 ; f (x; y) = F (xy) 4. 1. Les application linéaires de R2 vers R s’écrivent sous la forme g(x; y) = x + y, donc x y = ax + by,On peut donc prendre g(x; y) = ax 8 (x; y) 2 ;x @f (x; y) @x y: @f (x; y) = ax + by @y y @g = ax + by() x @y by. @f @f y = ax + by si et seulement si f @x @y existe donc F 2 C 1 (R; R) telle que (f g) (x; y) = F (xy) 2. f est alors solution de l’équation x @g @x g est solution de x @f @x () 9F 2 C 1 (R; R), 8 (x; y) 2 ; f (x; y) = ax y @f = 0 , Il @y by + F (xy) PROBLÈME. PREMIERE PARTIE 1. 1. La fonction est continue sur ]0; +1[ positive si b a , négative sinon.. e at e bt sur ]0; 1] : on sait que et =t >0 1 + t + o(t), donc lim = b a . La fonction se prolonge par 0 t continuité en 0: Elle est intégrable sur ]0; 1] e at e bt = 0 . La fonction est donc intégrable sur [1; +1[ Sur [1; +1[ . comme a > 0 et b > 0 lim t2 +1 t 2. I(a; b) = I(b; a) est évident. Si on fait le changement de variable : u = ta qui est C 1 bijectif de R+ sur lui même ( car a > 0) on obtient :: I(a; b) = Z +1 e at Si on pose pour x 1 et t > 0 : f (x; t) = e Z bt dt = t 0 3. e +1 e u 0 t e xt e u=a b au du b = I 1; a a t 1. 8t 2 R+ , x 7! e e t t xt e t e est continue sur [1; +1[ xt est continue intégrable sur R+ .(c’est I(1; x) ) t On a domination sur tout segment [a; b] [1; +1[:: 8x 1 , t 7! 8x 2 [a; b] [1; +1[8t 2 R+ t e xt e = t t e e xt e t t e bt t qui est continue, intégrable sur ]0; +1[, ' est continue sur [1; +1[ 2. On a déjà les hypothèses de continuité. @f e t e xt est C 1 sur [1; +1[ et (x; t) = e xt De plus 8t 2 R+ , x 7! t @x 8x 1 , t 7! e xt est continue intégrable sur R+ donc sur R+ .(fonction de référence) On a domination sur tout segment [a; b] [1; +1[: 8x 2 [a; b] [1; +1[8t 2 R+ continue, intégrable sur [0; +1[. 1 0 Donc ' est de classe C sur [1; +1[, avec ' (x) = Z 0 @f (x; t) = e @x +1 e xt dt = xt e at 1 . x 1 3. On a: ' (x) = continue sur [1; +1[, donc '(x) = ln x+K, or '(1) = 0, d’où K = 0 et donc 8x x 2 4. Soit (a; b) 2 R+ b b b b Si b a, alors x = 1, donc I(a; b) = I(1; ) = ' = ln . a a a a a Si b a, alors x = 1, donc: b a a a b I(a; b) = I(b; a) = I(1; ) = ' = ln = ln . b b b a 0 2 1 , '(x) = ln x Conclusion: 2 8 (a; b) 2 R+ ; I(a; b) = ln b a . 2. 1. La fonction t 7 ! ln(1 + t) est continue positive sur ]0; 1] et se prolonge par continuité en 0 donc t t 7! ln(1 + t) est intégrable sur ]0; 1] t . 2. On cherche à intégrer +1 X ( x)n = 0 1 1+x Si x 2 [0; 1[ , les deux théorèmes d’intégration termes à termes sur un segment s’appliquent. Mais pas si x = 1 XZ 1 jfn j il n’y a pas CVN ni convergence de 0 Si x = 1 les 5/2 peuvent s’en sortir avec le bon théorème de continuité des séries entières n n+1 X 1 ( x) démonstration générale : On intègre ( x)k = : 1+x k=0 Z x n+1 n X ( 1)k xk+1 t = ln(1 + x) + ( 1)n dt k+1 1 +t 0 k=0 Or sur [0; 1] 0 Z x n+1 t dt lim 0 1+t Donc: 1 t+1 Z 1 et donc 0 x 0 tn+1 dt 1+t xn+2 (n + 2) 1 , et donc par encadrement n+2 = 0 . La somme partielle tend vers l’intégrale. +1 X ( 1)k xk+1 = ln(1 + x) k+1 8x 2 [0; 1] , 3. On veut intégrer termes à termes la séries +1 X k=0 k=0 ( 1)k xk ln(1 + x) = sur l’intervalle ]0; 1] . On pose pour x 2]0; 1] et k+1 x ( 1)k xk ln(1 + x) n 2 N , fk (x) = et f (x) = k+1 x Les fonctions fk sont continues sur le segment [0; 1] donc y sont intégrables , ainsi que sur ]0; 1] +1 X fk converge simplement sur ]0; 1] vers f qui continue (et même intégrable) sur ]0; 1] 0 XZ 1 0 donc jfk j = XZ 1 a X xk dx 1 = est bien une série convergente. k+1 (k + 1)2 I= Z 0 Or +1 X k=1 1 +1 X ln(1 + x) dx = ( 1)k x k=0 a 1 +1 +1 k=0 k=1 X ( 1)k X ( 1)k+1 xk dx = = k+1 (k + 1)2 (k)2 2 1 = . On fait la di¤érence des expressions pour garder les termes pairs: 2 k 6 2 6 d’où : Z I=2 +1 2 X 1 1X 1 = = en posant n = 2k 2 2 k 2 n=1 n 12 k pair Z 1 0 3 2 ln(1 + x) dx = x 12 Deuxième partie 1. 1. g est la primitive d’une fonction continue donc g est de classe C 1 sur R+ g(x) 2. On a (f )(x) = pour x > 0, donc est continue sur R+ . x g(x) g(0) g(x) = tend vers g 0 (0) = f (0) = (f )(0) si x tend vers 0 . donc De plus (f )(x) = x x 0 sur R+ , autrement dit (f ) 2 E . p p 3. le résultat est évident si x = 0 : on a toujours 0 f (0) = f (0) Z p p 1 xp Et pour x > 0 : f 0 donc ( f )(x) = f (t)dt 0. x 0 p D’autre part: en utilisant l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour 1 et f , on aura: sZ sZ sZ Z xp x x x p dt f (t)dt = x f (t)dt f (t)dt 0 0 0 d’où en divisant par x : p ( f) 0 (f ) est continue 0 p (f ) p On aura égalité, s’il y a égalité dans l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour 1 et f , donc s’ils sont proportionnels, c’est à dire f est constante. Réciproquement si f = C (constante) (f ) = C et l’égalité est véri…ée p p ( f) = (f ) si et seulement si f est constante p et 0 = ( f ) si et seulement si f est nulle. 2. 1. Il est clair que (f + g) = (f ) + (g), aussi bien pour x 6= 0 que pour x = 0 , donc D’autre part d’après II.1.b) 8f 2 E , (f ) 2 E; , donc est un endomorphisme de E. 2. f 2 Ker ( ) =) 8x > 0; Z 0 est linéaire. x f (t)dt = 0 =) 8x>0; g 0 (x) = f (x) = 0; Mais f est aussi continue en 0 donc f (0) = 0 et donc f = e 0 ( sur R+ ) Donc est injective . 3. D’Après 1.1) on peut a¢ rmer que (f ) est de classe C 1 sur R+ , donc toute fonction de E qui ne l’est pas ne peut pas être dans l’image , . F (x) = jx aj est un exemple de fonction de E qui n’est pas dans l’image si a > 0 n’est pas surjective 3. 1. Il s’agit d’une équation di¤érentielle linéaire du premier ordre, les coe¢ cients étant continues , et celui de f 0 (x) n’ayant pas de racine R+ .Donc la solution est: : f (x) = Ke Rx 1 0 tdt = Ke 1 ln x = Kx 1 : 2. f est prolongeable en 0+ si et seulement si lim f (x) est …nie c’est à dire si et seulement si x! seulement si 0 < 1. 4. 1. 0 ne peut pas être une valeur propre de car le noyau est réduit à e 0 4 1 0 et donc si et 2. Soit f 2 E non nulle telle que (f ) = f , donc f = 1 (f ) car 6= 0 De plus d’après II.1.1) on dire que f est de classe C 1 sur R+ ,comme quotient (à dénominateur non nul) de fonctions C 1 donc f aussi. Z x 3. Soit valeur propre de et f vecteur propre associé, donc (f )(x) = f (x), d’où f (t)dt = xf (x), en dérivant 0 1 , cette égalité (on sait que f est C 1 ) on obtient: xf 0 (x) + ( 1)f (x) = 0, dont les solutions sont: f (x) = Kx dérivables sur ]0; +1[. Comme on cherche des éléments de E on doit avoir un prolongement par continuité en 0 et donc 2]0; 1]: idem si 1 avec 2]0; 1[ on véri…e que 8 0 Z= f (0) si x = 0 < x 1 1 1 (f )(x) = Kt dt = : K 1 x 1 + 0 Réciproquement si f (x) = Kx Kx 1 +1 1 f (x) si x 6= 0 = 1 , seule la valeur en 0 change. Sp( ) =]0; 1] , et 8 2]0; 1] , E ( ) est la droite Vect(x >x 1 ) Troisième partie 1. f 2 + g2 assure l’intégrabilité de f g par majoration par une fonction intégrable 2 ( combinaison linéaire de deux fonctions intégrables) Donc f g est intégrable sur R+ 1. f g est continue sur R+ , et jf gj 2. On a alors un sous espace vectoriel de E : on a un sous ensemble de E non vide : l’application nulle est de carré intégrable, donc appartient à E2 , Si (f; g) 2 E2 et 2 R, alors: (f + g)2 = f 2 + 2 f g + g 2 est intégrable car f 2 ; f g; g 2 sont toutes intégrables, donc f + g 2 E2 E2 est un sous-espace vectoriel de E. 3. Z La fonction f g étant intégrable sur R+ , Symétrie évidente : (f; g) = Z +1 f (t)g(t)dt est bien un réel. 0 +1 f (t)g(t)dt = 0 Z +1 g(t)f (t)dt = (g; f ). 0 linéarité à gauche : (f + g; h) = (f; h) + (g; h), car l’intégrale est linéaire linéarité à droite par symétrie. dé…nie positivité: Z +1 -> (f; f ) = f 2 (t)dt 0 comme intégrale d’une fonction positive 0 Z +1 ->(f; f ) = 0 =) f 2 (t)dt = 0 =) f 2 = 0, car f 2 continue positive, donc f = 0. 0 (f; g) > Z +1 f (t)g(t)dt est un produit scalaire sur E2 0 2. g 2 (t) g(t) = g(t) de limite f (0)g(0) = 0 d’après le II.1.1 et la continuité de g . t t g 2 (t) 2. t > 2 t est continue sur ]0; b], 1. 5 intégrable sur ]0; b] car prolongeable par continuité en 0 Z b 2 Z b g (t) 2 (f ) (t)dt = dt, par dé…nition de (f ), t2 0 0 1 3. On fait une intégration par parties sur ["; b], avec u = g 2 (t); v 0 = 2 fonctions C 1 sur l’intervalle:, avec u0 = 2g 0 (t)g(t) t 1 et v = ,: t Z b 2 Z b 0 b g (t) g 2 (t) g (t)g(t) dt = + 2 dt t2 t t " " " Z b 0 g 2 (") g 2 (b) g (t)g(t) = +2 dt " b t " or g 0 = f et g(t) = (f )(t) donc : t Z b 2 g 2 (") g (t) dt = t2 " " b (f )(b) + 2 Z b f (t) (f )(t)dt " si " tend vers 0 , la première intégrale à une limite ( fonction intégrable sur ]0; b] ) la seconde aussi (f: (f ) est g 2 (") tend vers 0: continue sur le segment [0; b] ) et " Z b Z b 2 (f )2 (t)dt = b ( (f )(b) ) + 2 f (t) (f )(t)dt 0 0 2 4. b étant positif b ( (f )(b) ) est positif et donc : Z b (f )2 (t)dt 2 0 Z s Z f (t) (f )(t)dt 2 b 0 0 b s Z 2 f (t)dt b (f )2 (t)dt 0 en appliquant Cauchy Schwarz. 5. si 8b; Z b 0 sinon 9b1 2 (f ) (t)dt = 0 alors Z Z b (f )2 (t)dt admet une limite nulle en +1 0 b1 0 La fonction b Z s Z b 0 Dans les deux cas (f ) est intégrable sur R+ . et Z +1 (f )2 (t)dt 4 0 +1 f 2 (t)dt Z +1 f 2 (t)dt . En prenant les racines carrées: 0 (f ) 2 E2 et k (f )k 2 (f )2 (t)dt: 0 admet une limite …nie si b tend vers +1 6. b (f )2 (t)dt > 0 et donc pour b > b1 on a (f )2 (t)dt > 0 et on peut diviser par 0 0 Z b Z 2 > (f ) (t)dt est croissante (primitive d’une fonction positive) majorée par 4 est donc lipschitzienne (de rapport 2) donc continue. 2 kf k : 3. 1. On a d’après III.2.2 : 2 Z f (t) (f )(t)dt 0 2 Z x donc x ( (f )(x) ) admet une limite …nie : 2 Z x (f )2 (t)dt = x ( (f )(x) ) 0 +1 f (t) (f )(t)dt 0 d’après III.1.1 car f est dans E2 par hypothèse et Si la limite l était non nulle on aurait ( (f )(x) ) 2 Z 2 +1 (f )2 (t)dt (la première intégrale converge 0 (f ) d’après III.2.4) l , ce qui contredit l’intégrabilité de +1 x 2 lim ( (f )(x) ) +1 6 =0 (f )2 sur R+ 2. On améliore le passage à la limite précédent : comme l = 0 Z +1 Z 2 f (t) (f )(t)dt = 0 +1 (f )2 (t)dt 0 et donc avec la notation du produit scalaire : h (f ); (f )i = 2 hf; (f )i 4. On a : jj (f ) 2f jj2 = h (f ) 2f; (f ) 2f i = jj (f )jj2 4 h (f ); f i + 4jjf jj2 = jj (f )jj2 4jjf jj2 d’après le calcul précédent = 0 par l’hypothèse de la question La norme est nulle, donc la fonction est nulle: (f ) 2f = 0, Si on suppose que f est non nulle 2 est valeur propre de , absurde le spectre de k (f )k = 2 kf k =) f = e 0 5. 1. fa2 (x) =e 2ax + 2 est évidement intégrable sur R car a > 0 et jjfa jj = 2. 8 x=0 < 1 pour Z 1 e 1 x at (f )(x) = e dt = : x 0 ax On a donc en utilisant I.1.4 pour le calcul de l’intégrale : Z +1 Z +1 e 1 hfa ; (fa )i = fa (x) (fa )(x)dx = a 0 0 Z est ]0; 1].(cf II.4.3) +1 e 2ax dx = 0 1 . 2a ax pour x 6= 0 ax e x 2ax dx = 1 ln(2) I(a; 2a) = a a et d’après III.3. 2 2 et donc k (fa )k = r k (fa )k = 2 hfa ; (fa )i = 2 ln(2) a 2 ln(2) a . 6. 1. 8 < 1 siZ x = 0 ln(1 + x) 1 x 1 (f )(x) = dt = si x 6= 0 : x 0 1+t x 2. f 2 est continue sur [0; +1[ t2 f 2 (t) admet une limite …nie en +1: donc f 2 est intégrable sur R+ , et donc f 2 E2 . Z +1 Z 1 Z +1 ln(1 + t) ln(1 + t) ln(1 + t) dt = dt + dt hf j (f )i = t(1 + t) t(1 + t) t(1 + t) 0 0 1 dans la seconde intégrale on pose u = or ln(1 + t) ln 1+t t + = t(1 + t) 1+t 1 changement de variable C 1 bijectif : t Z +1 Z 1 ln 1+u ln(1 + t) u dt = du t(1 + t) 1 + u 1 0 1 1 + t(t + 1) t + 1 et donc hf j (f )i = Z 0 7 1 ln(t + 1) ln(t + 1) t 1 ln(t + 1) ln(t) = t+1 t ln(t) t+1 dt ln(t) t+1 3. une primitive de or ln (1 + t) 0 ln t ln(1 + t) + est ln t ln(1 + t) .D’où : t 1+t Z 1 ln(1 + t) ln t + dt = lim (ln t ln(1 + t)) t >1 t 1+t 0 lim (ln t ln(1 + t)) t >1 t donc lim (ln t ln(1 + t)) = 0 et de même lim (ln t ln(1 + t)) = 0 et donc : t >1 t >1 Z 0 1 ln(1 + t) ln t + t 1+t dt On a donc d’après I.2.3: hf j (f )i = Z 0 1 ln(t + 1) t ln(t) t+1 dt = 2 2 2 k (f )k = 2 hf; (f )i = 8 1 0 et donc k (f )k = p Z 3 3 2 ln(1 + t) dt = t 6