2. Soit f2Enon nulle telle que (f) = f, donc f=1
(f)car 6= 0 De plus d’après II.1.1) on dire que fest de
classe C1sur R
+,comme quotient (à dénominateur non nul) de fonctions C1donc faussi.
3. Soit valeur propre de et fvecteur propre associé, donc (f)(x) = f (x), d’où Zx
0
f(t)dt =xf(x), en dérivant
cette égalité (on sait que fest C1)on obtient: xf0(x)+(1)f(x) = 0, dont les solutions sont: f(x) = Kx
1
,
dérivables sur ]0;+1[. Comme on cherche des éléments de Eon doit avoir un prolongement par continuité en 0et
donc 2]0;1]:
Réciproquement si f(x) = Kx 1
avec 2]0;1[ on véri…e que
(f)(x) = 8
<
:
0 = f(0) si x= 0
1
xKZx
0
Kt 1
dt =1
1 + 1
Kx 1
+11f(x)si x6= 0
idem si = 1 , seule la valeur en 0change.
Sp( ) =]0;1] , et 82]0;1] ,E( )est la droite Vect(x> x1
)
Troisième partie
1.
1. fg est continue sur R+, et jfgj f2+g2
2assure l’intégrabilité de fg par majoration par une fonction intégrable
( combinaison linéaire de deux fonctions intégrables)
Donc
fg est intégrable sur R+
2. On a alors un sous espace vectoriel de E:
on a un sous ensemble de E
non vide : l’application nulle est de carré intégrable, donc appartient à E2,
Si (f; g)2E2et 2R, alors: (f+g)2=f2+ 2f g +g2est intégrable car f2; fg; g2sont toutes intégrables,
donc f+g 2E2
E2est un sous-espace vectoriel de E.
3.
La fonction fg étant intégrable sur R+,Z+1
0
f(t)g(t)dt est bien un réel.
Symétrie évidente : (f; g) = Z+1
0
f(t)g(t)dt =Z+1
0
g(t)f(t)dt = (g; f).
linéarité à gauche : (f+g; h) = (f; h) + (g; h), car l’intégrale est linéaire
linéarité à droite par symétrie.
dé…nie positivité:
->(f; f) = Z+1
0
f2(t)dt0comme intégrale d’une fonction positive
->(f; f) = 0 =)Z+1
0
f2(t)dt = 0 =)f2= 0, car f2continue positive, donc f= 0.
(f; g)>Z+1
0
f(t)g(t)dt est un produit scalaire sur E2
2.
1. g2(t)
t=g(t)
tg(t)de limite f(0)g(0) = 0 d’après le II.1.1 et la continuité de g.
2. t>g2(t)
t2
est continue sur ]0; b],
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