
3/12
Le pectus carinatum est une protrusion sternale.
La cyphose ou scoliose correspondent à des courbures du rachis dans le plan antéro-postérieur
(cyphose) ou dans le plan latéral (scoliose). Les 2 sont souvent associées chez les personnes âgées :
cyphoscoliose
Photo (gauche) : le patient à da l’O2 = authentique insuffisance respiratoire.
•Morphologie du thorax
–Pectus excavatum
•Dépression sternale
–Pectus carinatum
•Protrusion sternale
–Cyphose
•Courbure rachidienne / plan antéro-posterieur anormale
–Scoliose
•Courbure rachidienne rachidienne / plan latéral
–Cyphoscoliose
INSPECTION
3) Dynamique respiratoire
La fréquence respiratoire normale est de 14 cycles minutes +/- 2. On parle de bradypnée,
tachnypnée ou de polypnée en cas d’anomalie de la fréquence cardiaque. On parle d’hypopnée ou
d’hyperpnée en cas d’anomalie d’amplitude de la respiration.
En regardant le thorax, on peu observer un volume réduit, d’un hémothorax ou d’une simple zone du
thorax avec des côtes pincées au regard. Si la zone est limitée, on parle d’atélectasie, et de
pneumonectomie si ça touche tout le thorax.
A l’inverse, le volume du thorax peut être augmenté avec des côtes horizontalisées. Si c’est de l’air
dans la plèvre, on parle de pneumothorax, si c’est du liquide, on parle de pleurésie.
A l’inspiration, le diaphragme s’abaisse et à l’expiration, il va remonter : c’est un phénomène passif.
Si la remontée devient active, les muscles abdominaux sont mis en jeu : contraction pour faciliter la
remontée du diaphragme plus rapide chez le patient en détresse respiratoire.
La respiration abdominale paradoxale : à l’inspiration, le diaphragme s’abaisse et la pression dans
l’abdomen augment car il se gonfle. Si le diaphragme s’épuise, il y aura toujours une augmentation du
volume du thorax à l’inspiration grâce aux muscles respiratoire accessoires (scléido mastoidiens (SCM), les
muscles intercostaux (MIK)), tandis que le diaphragme fonctionne mal et donc la pression intra-abdominale
à l’inspiration n’est plus importante et le ventre ne se gonfle plus alors que le diaphragme se gonfle. On a
donc l’impression d’une dépression de l’abdomen à l’inspiration.
Un signe qui n’est pas forcément un signe de gravité : le signe de Hoover, diminution du diamètre
transversal chez le patient distendu. A l’inspiration, comme le poumon est rempli de bulles d’emphysème, le
diaphragme est presque aplati. Les muscles respiratoires accessoires interviennent et on a l’impression que le
thorax se gonfle alors que la partie inférieure du thorax n’augmente presque pas.
Dans les signes de gravité, il y a la mise en jeu des muscles respiratoires accessoires avec le tirage
intercostal qui fait appel aux MIK, et la contraction des SCM à l’inspiration pour favoriser l’amplification
du thorax et le battement des ailes du nez.
In y a un volet costal en cas de traumatisme : facteur déclenchant évident avec un mouvement