avec:mestlamassedelaparticule
vestlavitessedelaparticule
Onremarqueraquelecasv=0n'estpasenvisagédanscettehypothèse.
• Silaparticuleestdemassenulle,celadonne:
avec:p=E/cquantitédemouvementdelaparticuledemassenulle
Plus l'énergie est grande, plus la fréquence est grande et la longueur d'onde est petite.
Si l'on s'intéresse à des particules macroscopiques, la masse des objets mesurés est tellement
grande devant la constante de Planck que la longueur d'onde obtenue devient infime (pour une
personne, elle serait de l'ordre de 10 − 35 mètres tout au plus). C'est pour cela que selon
l'hypothèse de De Broglie, le caractère ondulatoire des objets massifs macroscopiques n'est
pas mesurable.
Les longueurs d'ondes d'objets microscopiques comme l'électron sont de l'ordre de grandeur
de la taille des atomes pour les électrons lents (quelques volts). Dans les microscopes
électroniques (10 kV), on arrive tout de même à les faire diffracter par des cristaux grâce aux
faibles angles d'incidence.
La mécanique statistique et les quanta
Louis de Broglie rappelle « une démonstration bien connue de l’expression analytique des
grandeurs thermodynamiques, démonstration qui a l’avantage d’être valable aussi bien quand
la suite des états possibles est discontinue que dans le cas inverse », soulignant que « le
théorème de Liouville (valable également dans la dynamique de la relativité) nous apprend
que l’élément d’extension en phase d’une molécule égale à dxdydzdpdqdr (où x, y et z sont
les coordonnées, p, q, r les moments correspondants) est un invariant des équations du
mouvement dont la valeur est indépendante du choix des coordonnées », puis admettant « que
le nombre des états d’égale probabilité représentés par un élément de cette extension en phase
était proportionnel à la grandeur de celui-ci », « ceci conduit immédiatement à la loi de
répartition de Maxwell ». Louis de Broglie rappelle ensuite que M. Planck a énoncé
« l’hypothèse suivante quelque peu déconcertante : L’extension en phase d’une molécule est
divisée en cellules d’égale probabilité dont la valeur est finie et égale à h3 » pour aboutir aux
égalités donnant l'énergie et l'entropie du système thermodynamique en fonction de ses
caractéristiques.
Puis Louis de Broglie reprend la démonstration en y introduisant les ondes de phase « formant
des systèmes stationnaires (c’est-à-dire résonant sur les dimensions de l’enceinte) », « comme
dans la conception du rayonnement noir développée par M. Jeans », ce qui est possible car
« pendant la durée du libre parcours [d'un atome dans son environnement], l’onde de phase