BULLETIN DE L’ Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Mars 2011 SOMMAIRE 2/Analyse du CASIQ 3/ Kristianstad : Le cercle vertueux 4/ L’IRÉC sur Facebook Forum « Autres voix, autres choix » À lire À venir À NOTER ❚ Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) Pour une nouvelle mondialisation : le défi d’innover Ce colloque se tiendra à l’Université du Québec à Montréal les 7 et 8 avril 2011. Pour obtenir de l’information ou s’inscrire, voir www.crises.uqam.ca ❚ Forum international de l’économie sociale et solidaire (FIESS) Pouvoirs publics et société civile Ce colloque se tiendra à Montréal du 17 au 20 octobre 2011. Pour obtenir de l’information ou s’inscrire, voir www.chantier.qc.ca IMPORTANT CORPUS DE RECHERCHE SUR LES RÉGIMES DE RETRAITE L’IRÉC ouvre des perspectives pour les retraités et l’économie du Québec Avec la publication des trois dernières notes d’intervention sur différents aspects des régimes de retraite, l’IRÉC vient d’enrichir un corpus de recherche très important sur la retraite. Un groupe de travail oeuvre depuis plus de deux ans déjà sur cette dimension de l’activité économique afin d’identifier non seulement les enjeux cruciaux pour les bénéficiaires des régimes, mais aussi pour le développement économique. E n effet, dans une note de recherche très novatrice intitulée Épargne et investissement : quelques enjeux autour de la reconversion vers une économie verte , l’IRÉC développe une réflexion novatrice sur les enjeux reliés au financement de la reconversion de l’économie du Québec pour un avenir plus durable. L’institut propose que le Québec reconfigure les institutions et les orientations qui guident l’utilisation de ces réservoirs de capitaux que constitue l’épargne-retraite. Il en coûterait environ 100 milliards de dollars d’ici 2030 pour affranchir le Québec des énergies fossiles. L’actif cumulé de la Régie des rentes du Québec était de 26 milliards $ à la fin de 2008, celui des caisses de retraite complémentaires de 138 milliards $ et celui des REER à 141 milliards $. Au total, c’est 300 milliards $ d’actif en épargne-retraite. En consacrant 10 % de ces actifs dans de nouveaux instruments financiers dédiés au développement durable (des obligations vertes), cela représenterait un fonds de 30 milliards $ rapidement accessible. Sur une période de 20 ans, en considérant une croissance normale de ces actifs, de leur rendement et de leur réinvestissement à échéance, cette seule mesure appliquée dès maintenant permettrait de combler les besoins de 100 milliards $ d’investissements . Réforme institutionnelle pour l’investissement Pour réaliser ces défis, l’IRÉC propose une réforme institutionnelle d’envergure qui permettrait de procéder sur deux fronts simultanément : celui de l’épargne et celui de l’investissement. L’amélioration de la sécurité du revenu va nécessiter une réforme en profondeur du système de retraite. Une note d’intervention y est consacrée. Voir plus loin. En ce qui a trait à la philosophie de placement, les propositions de l’IRÉC visent à ce qu’une part croissante d’actifs soit canalisée vers des institutions importantes - la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) et les grandes caisses de retraite -, qui ont la capacité de financer des investissements stratégiques pour l’économie et l’emploi sur un horizon long. C’est pourquoi, l’État doit créer de nouveaux instruments financiers qui permettraient de concilier deux conditions économiques essentielles : d’une part, un accès à des capitaux à bas coût – à faible taux d’intérêt – et, d’autre part, des projets d’investissement comportant des bénéfices nets de long terme sur les plans social et environnemental. Par définition, l’existence de ces bénéfices nets de long terme rend tout à fait légitime une contribution financière de l’État à ces nouveaux instruments financiers. Ailleurs dans le monde, le nouveau marché des obligations vertes (« green bonds ») commence à jouer un tel rôle, avec succès. Une urgence L’IRÉC incite le gouvernement à agir, car l’important surplus d’épargne-retraite alimenté par la cohorte des baby-boomers crée des circonstances favorables exceptionnelles pour entreprendre une telle réforme. Ce phénomène est toutefois passager et il devrait s’inverser dans les prochaines années par le décaissement des prestations. Dans une autre note d’intervention intitulée Épargne retraite : un système à réformer en profondeur, l’IRÉC analyse les lacunes dans le système de retraite pour assurer une véritable sécurité financière des retraités. Soulignons que l’institut a aussi dressé un portrait global des caisses de retraite et analysé les effets de la financiarisation. Voir le numéro 3 du Bulletin de l’IRÉC paru en janvier 2010. Concernant le système des retraites, l’institut constate que les régimes d’épargne facultatifs et individuels tels que les REER n’ont pas fait la preuve RÉGIMES DE RETRAITE/SUITE À LA PAGE 2 COLLOQUE/SUITE DE LA PAGE 1 de leur efficacité. Ils accroissent les inégalités de revenus à la retraite en favorisant les ménages qui gagnent un revenu supérieur à 80 000 dollars, ils coûtent très cher aux gouvernements en crédits d’impôt et ils n’offrent que peu de sécurité pour les revenus à la retraite. Trois propositions Une réforme majeure s’impose. Dans un premier temps, l’IRÉC suggère que les composantes publiques visent un seuil de remplacement du revenu d’au moins 50 %. La bonification des régimes publics serait financée 1) par une augmentation du plafond des gains admissibles donnant droit à une pension, ce qui aurait un effet redistributif intergénérationnel, et 2) par un transfert partiel des cotisations des régimes privés vers les régimes publics. Dans un deuxième temps, la législation sur les régimes complémentaires doit être amendée afin de favoriser de nouveaux types de régimes. Les régimes à financement salarial ainsi que les régimes de retraite sectoriels constituent des solutions de remplacement intéressantes. Enfin, le gouvernement du Québec doit imposer aux gestionnaires des fonds publics et aux fiduciaires des caisses de retraite une triple reddition de compte, donnant ainsi aux travailleurs, aux travailleuses, aux prestataires et au public en général une idée plus claire de la façon dont les gestionnaires intègrent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, en plus des facteurs financiers, dans la gestion de leurs actifs de retraite. Les femmes et la retraite À l’occasion du 8 mars, l’IRÉC a produit une note L’épargne retraite au Québec : un système inéquitable pour les femmes qui s’intéresse aux conditions d’accès et aux traitements accordés aux femmes qui atteignent l’âge de la retraite au Québec. L’institut constate que ����������������������� les femmes ont des carrières plus accidentées, entre chômage et choix familiaux. Elles connaissent plus de périodes d’inactivité que les hommes. En n’ayant pas contribué autant que les hommes aux régimes de protection sociale, elles sont plus pauvres une fois arrivées à la retraite. À l’instar de nombreux groupes de femmes, l’IRÉC demande que l’on reconnaisse dans les régimes publics de retraite la valeur du travail effectué par les femmes et les hommes auprès des enfants ou des adultes en perte d’autonomie et que l’on crée une allocation universelle, complémentaire à la pension de la sécurité de la vieillesse (PSV), afin de compenser les faibles revenus de retraite des femmes qui ont élevé des enfants. 2 ANALYSE DU CASIQ AU 28 FÉVRIER 2011 L’IQ-30 connaît une hausse de 2,76 % A u cours du mois de février 2011, l’IQ-30 a connu une hausse de 2,76 % pour se situer à 1389,71. Dix-sept titres ont augmenté alors que douze autres ont baissé au cours du mois. Quatre des sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une hausse au cours du mois. Le secteur des Finances a connu la plus forte variation positive soit 5,95 %. Le secteur des Télécommunications a connu une baisse de l’ordre de 0,96 %. Le titre de la Banque Nationale du Cana- da a augmenté de +7,23 %. Celui du Groupe SNC-Lavallin a affiché une diminution de l’ordre de -4,14 %. Depuis le début de l’année, sept des dix secteurs du TSX composé ont crû positivement. La variation totale a été de +5.16 %. La plus forte variation positive provient du secteur des Technologies de l’information. Pour des informations plus complètes, voir l’URL : http://www.iq30-iq150.org/ Tableau comparatif des secteurs Depuis le vendredi 31 décembre 2010 au lundi 31 janvier 2011 10–Énergie 15–Matériaux 20–Industrie 25–Consommation discrétionnaire 30–Biens de consommation de base 35–Santé 40–Finance 45–Technologies de l’information 50–Télécommunications 55–Services aux collectivités Variation IQ-30 (%) TSX Composé (%) - -0,49 3,21 0,25 -0,09 - 5,95 0,57 -0,96 - 2,76 6,56 4,44 1,19 -4,22 2,54 0,93 6,30 8,86 -1,50 -2,03 4,31 N.B. Le secteur de l’énergie, la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30. Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de l’Indice composé S & P/TSX Depuis le début de l’année au lundi 28 février 2011 10–Énergie 15–Matériaux 20–Industrie 25–Consommation discrétionnaire 30–Biens de consommation de base 35–Santé 40–Finance 45–Technologies de l’information 50–Télécommunications 55–Services aux collectivités Variation IQ-30 (%) TSX composé (%) - -3,36 8,33 -0,57 -0,83 - 7,54 12,62 1,92 - 4,49 12,19 -1,23 4,82 1,93 1,98 12,99 6,90 14,10 3,09 -1,33 5,16 N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30. IQ-30 : Les plus fortes hausses depuis le début de l'année Société Banque Nationale du Canada Corporation minière Osisko BCE Bombardier Semafo Prix ($) 31 déc. 2009 60,24 8,46 29,00 4,80 4,43 Prix ($) 28 février 2011 74,86 13,40 36,02 6,25 10,18 Variation Pondération (%) Variation du titre au 31 déc. pondérée % 2009 % 24,27 8,44 2,05 58,39 3,35 1,96 24,21 7,39 1,79 30,21 5,38 1,62 129,80 1,13 1,47 LA VILLE DE KRISTIANSTAD EN SUÈDE Le cercle vertueux À la fin du mois de février, le Réseau de l’information (RDI) demandait au directeur général de l’IRÉC de participer à un documentaire sur la municipalité de Kristianstad en Suède. L’intérêt des documentaristes était de constater de visu comment fonctionne une ville qui a réussi à réaliser le cercle vertueux en économie c’est-à-dire de compléter un cycle de production de la valeur en intégrant les cycles écologique et économique. Ils ont contacté l’IRÉC, car l’institut est un interlocuteur de plus en plus recherché en ce qui trait à la reconversion verte de l’économie en général et celle du Québec en particulier. I Photo : Lennart Erfors Photo : Lennart Erfors l y a quelques années fréquentes et graves inonde cela, la municipalité dations. Les autorités ont de Kristianstad en Suède dû déplacer 200 millions entreprenait de mettre en d’Euros pour construire place une stratégie de lutte des digues autour de la au changement climatique ville afin de contenir les et de réduction des gaz eaux des rivières Helge et à effet de serre qui serait Hammarsjön. Les gens de conciliable avec l’objectif Kristianstad ont obtenu national d’affranchir la Un autobus fonctionnant au biogaz dans les un soutien substantiel du rues de Kristianstad. Suède de sa dépendance gouvernement central. aux énergies fossiles. La transformation des Une volonté politique déchets organiques en biogaz occupe une place Car ce désir de s’affranchir du pétrole est centrale dans cette stratégie. Les déchets orgavenu de l’État suédois. Ce dernier a mis au niques domestiques et industriels ne sont plus point plusieurs programmes de soutien afin de enfouis, mais dirigés vers une usine de bioméréduire la dépendance au pétrole, de miser sur thanisation. La municipalité a fait de même des énergies renouvelables et d’atteindre des avec les boues de son usine de traitement des objectifs ambitieux dans son effort de réduceaux usées. Le biogaz produit est utilisé comme tion des gaz à effet de serre. Le gouvernement carburant pour alimenter le réseau d’autobus suédois a décidé de remplacer le pétrole par des de la ville. Il sert également pour une partie du sources qui font appel à la valorisation des resparc automobile municipal en plus d’alimenter sources locales et qui sont créatrices d’emploi un réseau de chaleur qui permet de chauffer dans l’économie locale », poursuit le chercheur les immeubles d’un quartier de la ville de Kris- de l’IRÉC. tianstad. L’expérience a été concluante au point L’exemple de Kristianstad est intéressant, que la municipalité est partenaire de stationscar les autorités locales ont adopté cette approservices pour la vente au détail de biogaz aux che globale face aux changements climatiques automobilistes. et l’ont adaptée selon leur La démarche docuréalité. Elles n’ont pas mentaire de l’équipe de fonctionné à la pièce. Elles RDI visait aussi à montrer ont adopté une perspective avec un exemple concret d’ensemble avec des activités comment la Suède lutte économiques en boucle. contre les effets pervers Pour constituer un système des changements climacohérent, elles ont utilisé tiques et veut s’affranchir les parcs automobiles et de la dépendance aux d’autobus de la ville. Elles énergies fossiles d’ici 2030. Construction du troisième bioréacteur du ont ainsi créé une masse cricentre de production de Karpalund en ban« Nous avons pu constater lieue de Kristianstad. tique qui a permis de pénétrer que techniquement, c’est le marché du détail avec des réalisable et qu’économiquement, c’est viable », stations-services publiques et privées explique Robert Laplante directeur général de de biogaz. l’IRÉC lors de son retour de Suède. Il faut comprendre aussi que cette ville a un Secteur agricole fort Cette municipalité ressemble à celle de Stintérêt supplémentaire à déployer des efforts Hyacinthe au Québec. Son cœur industriel est pour contrer les perturbations climatiques. formé d’entreprises du secteur agroalimentaire. En effet, elle est située sous le niveau de la Cette ville est située dans une zone fortement mer. Elle subit depuis une dizaine d’années de agricole. C’est ce qui explique la présence d’un immense abattoir. La ville en récupère les déchets ainsi que le lisier de porc chez les cultivateurs dans la campagne environnante. Elle achemine les deux types de déchets à une usine de traitement où bioréacteur produit des biogaz. Les autorités ont calculé que l’augmentation des gaz à effet de serre engendrés par cette collecte dans les campagnes était largement compensée par les gains liés à la production de biogaz De plus, ce qui reste du procédé de transformation en biogaz devient du compost qui retourne dans les champs. Enfin, la ville utilise les déchets du bois venant de l’industrie de la construction et les rejets des usines de sciage avec le bran de scie et les copeaux pour produire du biocombustible. Une usine de granulation transforme ces déchets en granules utilisées pour chauffer des usines, des maisons et les serres de la ville. Il y a aussi une partie qui est transformée en paillis utilisé pour les parcs et l’ornementation des rues. « Autrement dit, souligne le chercheur québécois, l’ensemble de la vocation économique de la ville et des zones avoisinantes ont réussi un cercle vertueux avec le recyclage des déchets domestiques, industriels et agricoles. Les autorités municipales ont adopté un système centralisé bien que la cueillette du lisier doit se KRISTIANSTAD/SUITE À LA PAGE 4 Kristianstad Kristianstad (« La ville de Christian ») est une municipalité située dans le sud de la Suède. Elle compte 77 000 habitants en incluant les banlieues. Elle a été fondée en 1614 par le roi Christian IV du Danemark. En Suède, le point le plus bas sous le niveau de la mer est situé à Kristianstad. Pour se protéger, les habitants ont érigé de nombreuses digues et installé de grandes pompes à eau. Pour étendre la superficie de leur ville, ils ont occupé de larges espaces de terre située dans des zones marécageuses sous le niveau de la mer. Ils les ont entourés de digues. Afin de prévenir des inondations au centre de la ville, ils renforcent les anciennes digues et construisent de nouvelles digues le long des deux rivières qui entourent cette ville. La menace est venue durant l’hiver de 2002 lorsqu’une très grande section de la ville appelée Tivoliparken a été complètement inondée. Les changements climatiques sont une réalité très concrète pour les habitants de Kristianstad. 3 L’IRÉC sur Facebook epuis quelques mois, vous pouvez apercevoir le logo Facebook sur le site de l’IRÉC. Loin d’être une publicité commerciale, ce lien mène en fait vers la toute nouvelle page Facebook de l’IRÉC. Comptant déjà plus d’une centaine de membres ou « fans » dans le langage de Facebook, cet espace polyvalent sur la Toile s’avère un outil très riche pour la diffusion de l’information. photos sont également publiées, afin de donner au public un compte-rendu visuel des différents événements (colloques, conférences, etc.). La page permet également de diffuser ces différents événements auprès de tous les « fans » de l’IRÉC et de leurs amis, et ce, d’une façon conviviale et accessible. Un outil de diffusion des idées de l’IRÉC La page Facebook a enfin une autre dimension : c’est un lieu qui permet l’interaction entre les gens qui s’intéressent à l’IRÉC. Ces échanges peuvent se faire par le biais de publications de liens sur le mur de l’IRÉC, de commentaires sur les actualités, de partage de photos et vidéos ou de discussions spécialement créées sur différents sujets. Cette page est donc un lieu de rencontre pour le public. Cette nouvelle page est un autre moyen de faire connaître l’institut auprès du public. Elle se veut un média convivial et accessible, qui permettra certainement de joindre un éventail plus large de gens. Elle est conçue de façon à compléter le site internet de l’IRÉC. Un outil de contact avec les gens Ce complément s’amorce avec la publication d’informations au quotidien, certaines ne pouvant prendre place sur le site internet. Par le biais d’un fil de presse (« statuts » ou « actualités » de l’IRÉC) et d’une revue de presse (liens vers les articles de journaux traitant des recherches de l’IRÉC), la page Facebook permet un accès élargi à l’information et propose des outils complémentaires à la réflexion. Des Un outil pour susciter la discussion En somme En somme, ce nouvel espace est un outil pour alimenter le débat public autour des questions soulevées par l’IRÉC, et ce, dans le plus de réseaux possible. Pour joindre les « fans » de l’IRÉC, rendezvous au http://www.facebook.com/pages/ IRÉC-Institut-de-Recherche-en-Économie-Contemporaine/208705932010 ou passez par le site www.irec.net FORUM « AUTRES VOIX, AUTRES CHOIX » Près de 250 personnes À Photo : Martin Frappier la suite de trois conférences organisées Doit-on favoriser la tarification et les taxes par un regroupement de cinq groupes plutôt que l’impôt sur le revenu? 6) Le recours d’économistes dont fait partie l’IRÉC, un forum au privé sauvera-t-il les services publics? s’est tenu le 24 février 2011 Le but de l’exercice était à Montréal sous le thème d’en arriver à soumettre un « Budget du Québec 2011 : ensemble de propositions Bâtir des alternatives ». concrètes au ministre des Près de 250 personnes Finances dans le cadre de ont discuté à partir de six la préparation du budfiches thématiques : 1) Le get 2011 du gouvernement Le travail dans un des ateliers. Québec a-t-il encore les du Québec. moyens de se développer?; 2) Le débat public Les débats ont été filmés et peuvent être est-il source d’immobilisme? 3) L’individuavisionnés sur le site de la Coopérative de solidalisme doit-il primer la solidarité? 4) Y a-t-il rité Web-TV . Voir également www.irec.net urgence d’atteindre l’équilibre budgétaire? 5) À lire À venir L’Association québécoise du transport et des routes publiera dans « Routes et transport » un article de l’IRÉC « L’électrification du transport collectif : une voie porteuse ». www.aqtr.qc.ca Le documentaire sur le voyage du directeur général à Kristianstad sera diffusé sur les ondes de RDI. La date vous sera transmise dès qu’elle sera connue. faire en dehors de la ville. Tout est récupéré et réintroduit dans le cycle économique. C’est un exemple patent que la reconversion verte est possible », indiRobert Laplante dans une serre que le directeur municipale chauffée au biogaz. général de l’IRÉC, Robert Laplante. Photo : Lennart Efors D KRISTIANSTAD/SUITE DE LA PAGE 3 Participation citoyenne Le succès de cette démarche repose sur le soutien des citoyens et des citoyennes de Kristianstad. En plus de discuter et de soutenir les propositions des élus municipaux, ils sont conscients de leurs responsabilités civiques. Ils séparent avec une minutie remarquable leurs déchets selon plusieurs options (déchets de table, plastique, papier, etc.) En conclusion L’expérience de Kristianstad démontre qu’il est possible de réaliser une stratégie de promotion des énergies renouvelables sur le plan local avec le soutien d’une volonté politique du gouvernement central. « La richesse du portefeuille énergétique local augmente et réduit d’autant la dépendance aux énergies fossiles. Cela permet de ne plus exporter du capital avec l’importation de pétrole et de gaz tout en améliorant le bilan carbone. C’est autant de richesse collective locale qui sert le développement économique de la ville et de ses environs tout en apportant une contribution significative à la lutte pour un meilleur environnement », a conclu Robert Laplante. BULLETIN DE L’ Bulletin d’information de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) à l’intention des Amis de l’IRÉC/Numéro 13 1030, rue Beaubien Est, bureau 103 Montréal, Québec H2S 1T4 Tél. 514 380-8916/Télécopieur : 514 380-8918 [email protected]/ www.irec.net Directeur général de l’IRÉC : Robert Laplante Responsable du bulletin : André Laplante 514 564-7955/[email protected] Collaboration : Frédéric Farrugia (CASIQ), Guillaume Laplante-Anfossi (Page Facebook), Photos : Lennart Efors, Martin Frappier Graphisme (grille) : Anne Brissette Dépôt légal à la Bibliothèque nationale du Québec 4