Bonnes vacances! Bulletin de l’ Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Mai-juin 2013 Les amis de l’IRÉC Soutenir son indépendance E n devenant un Ami de l’IRÉC ou en incitant vos amis à le devenir, vous permettez à l’Institut de préserver son indépendance intellectuelle et financière. Pour en savoir plus : http://www.irec.net/ index.jsp?p=31 ai n mpl l? a h C orai ont Le p un mon avec page 4 la Voir à Pour une gestion patrimoniale Après une analyse rigoureuse du développement socio-économique de la filière pétrolière en Gaspésie1, le Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable (CIRADD) et l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) suggèrent l’adoption d’une gestion patrimoniale des ressources naturelles afin d’optimiser le caractère structurant de l’exploitation en favorisant, au plan national aussi bien que régional, le partage de la rente d’exploitation et en mettant en place les mécanismes susceptibles de contribuer à consolider la structure économique de la région. P our ce faire, les deux chercheurs font deux propositions concrètes : le rétablissement de la Société québécoise d’initiatives pétrolières (SOQUIP) dans le cadre de la réorganisation institutionnelle amorcée par le Gouvernement du Québec et la mise en place de deux fonds d’investissement publics de manière à doter le Québec et la Gaspésie des leviers financiers nécessaires pour orienter le développement et s’assurer d’une capacité optimale de capter la richesse produite. Haldimand et de Galt, soit ceux dont l’échéance pour la mise en activité semble être les plus rapprochée, pétrole/Suite à la page 2 politique industrielle du 21e siècle De l’audace Un cadre d’analyse La note de recherche propose un cadre d’analyse économique permettant de bien saisir les enjeux de développement que pointe la question de l’émergence de la filière pétrolière en Gaspésie. L’approche conventionnelle en laissant toute la place aux forces du marché réduit le modèle de développement à la recherche des seules retombées de l’activité économique des promoteurs. Celle de la gestion patrimoniale des ressources naturelles leur apparaît nettement plus prometteuse et structurante. Elle favoriserait le partage de la rente d’exploitation en mettant en place les mécanismes pour consolider l’économie gaspésienne. Pour opérationnaliser ce cadre d’analyse, les auteurs ont donc proposé le rétablissement de la Société québécoise d’initiatives pétrolières (SOQUIP) et la mise en place de deux fonds d’investissement publics. Photo : Normand Rajotte 2/Analyse du CASIQ 3/Élimination du crédit d’impôt fédéral pour les fonds des travailleuses et des travailleurs. 4/Nouvelles brèves Crédits Exploitation pétrolière au Québec e colloque de l’IRÉC et de HEC Développement Ldurable le 31 mai 2013 a connu un franc succès. En colloque/Suite à la page 4 Prix de l’IRÉC 2012 Une grande cuvée La prudence s’impose Ces recommandations découlent de l’analyse concrète des projets pétroliers en Gaspésie et sur l’île d’Anticosti. « En effet, constatent les chercheurs, les projets de production pétrolière en Gaspésie n’auront qu’un impact marginal sur le niveau des importations et la balance commerciale du Québec. Lorsqu’on additionne le potentiel estimé des gisements de Photo : Normand Rajotte Sommaire D es travaux remarquables ont marqué cette treizième remise des Prix de l’IRÉC. Ajoutons que plus prix de l’iréc/Suite à la page 4 pétrole/Suite de la page 1 Analyse du CASIQ au 30 avril 2013 L’IQ -30 connaît une hausse de 1,75 % Musée de la Gaspésie Fonds Paul Payette A Puits de forage de la compagnie Continental Petroleum dans le canton de Galt dans les années 40 en Gaspésie. on arrive à une production non récurrente de pétrole représentant 25 % de la consommation totale de pétrole au Québec pour la seule année 2009. Après une analyse des taux de productivité des puits à l’intérieur de formations géologiques similaires à celles de la Gaspésie, les puits perdent de 65 à 85% de leur productivité à l’intérieur de la première année d’exploitation, pour pratiquement s’épuiser après une décennie de production », constatent les deux chercheurs. Dépendance envers les pétrolières étrangères Enfin, les auteurs s’interrogent sur la capacité des entreprises pétrolières québécoises à canaliser de manière optimale la rente pétrolière pour le plus grand bénéfice de l’économie québécoise. « En effet, disent-ils, les projets présentant actuellement le meilleur potentiel commercial sont financés sous la forme de coentreprises avec des partenaires étrangers. De plus, l’exploitation pétrolière d’éventuels gisements de ce calibre exigera l’apport d’importants bassins de capitaux, ce qui signifie vraisemblablement la mise en place d’un cadre opérationnel largement dominé par des multinationales pétrolières et de grands investisseurs institutionnels étrangers aux réalités du Québec ». 1. SPAIN, Jean-François et François l’ITALIEN. Du pétrole pour le Québec? Analyse socio-économique du modèle de développement de la filière pétrolière en Gaspésie, note de recherche préliminaire du CIRADD, avril 2013, 46 p. [http://www.irec.net/index. jsp?p=35&f=1168]; L’ITALIEN, François. Le développement de la filière pétrolière en Gaspésie : une analyse des enjeux socio-économiques, Billet de l’IRÉC sur OIKOS Blogue [http://www.oikosblogue. coop/?p=15403]; Émission de radio Par-dessus le marché le 15 mai 2013 avec Jean-François Spain du CIRADD. [http://www.irec.net/index.jsp?p=58]. 2 u cours du mois d’avril 2013, l’IQ-30 a connu une hausse de 1,75 % pour se situer à 1544,08. Seize titres ont augmenté alors que 14 titres ont baissé au cours du mois. Trois des sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une hausse au cours du mois. Le secteur des Technologies d’information a connu la plus forte variation positive soit 15,54 %. Le secteur des Matériaux a connu une baisse de 23,76 %. Le titre de la compagnie Groupe CGI a augmenté de 15,54 % au cours du mois. Celui de Corporation Minière Osisko a affiché une diminution de l’ordre de 29,52 %. Depuis le début de l’année, huit des dix secteurs du TSX composé ont crû positivement alors que la variation totale a été de 0,18 %. La plus forte variation positive provient du secteur des Technologies de l’information avec une croissance de 27,21 % depuis le début de l’année. Pour des informations plus complètes, voir l’URL : [http://www.iq30-iq150.org] Tableau comparatif des secteurs Depuis jeudi 28 mars 2013 au mardi 30 avril 2013 IQ -30 (%)TSX Composé (%) 10– Énergie 15– Matériaux 20– Industrie 25– Consommation discrétionnaire 30– Biens de consommation de base 35 – Santé 40– Finance 45– Technologies de l’information 50– Télécommunications 55– Services aux collectivités Variation - -23,76 -0,58 4,67 6,36 - -0,01 15,54 -0,57 - -1,48 -2,82 -13,67 2,74 0,34 4,78 -3,97 -0,68 9,84 -0,52 3,38 -2,30 N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ -30. Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de l’Indice composé S & P/TSX Depuis le début de l’année au mardi 30 avril 2013 IQ -30 (%)TSX composé (%) 10– Énergie 15– Matériaux 20– Industrie 25– Consommation discrétionnaire 30– Biens de consommation de base 35 – Santé 40– Finance 45– Technologies de l’information 50– Télécommunications 55– Services aux collectivités Variation - -38,45 7,82 15,35 13,49 - 4,21 39,06 10,70 - 8,07 -1,01 -22,94 10,84 12,17 10,18 9,43 2,75 27,21 8,48 2,30 0.18 N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ -30. IQ-30 : Les plus fortes hausses depuis le début de l’année Société Groupe CGI Alimentation Couche-Tard BCE Dollorama Québécor Prix ($) 31 déc. 2012 22,94 48,93 42,63 48,97 38,67 Prix ($) 30 avril 2013 31,90 61,21 47,19 73,80 46,90 Variation Pondération (%) Variation du titre au 31 déc. pondérée % 2012 % 39,06 4,21 1,64 25,10 4,28 1,08 10,70 8,33 0,89 25,15 2,73 0,69 21,28 2,79 0,59 entrevue avec léopold beaulieu Une mauvaise décision fédérale Les fonds de travailleuses et de travailleurs de la CSN et de la FTQ se sont unis pour réclamer le maintien du crédit d’impôt de 15 % que Jim Flaherty, ministre fédéral des Finances, veut éliminer définitivement en 2017. À la veille d’une rencontre avec le milieu des affaires québécois qui incidemment les a appuyés, Léopold Beaulieu, présidentdirecteur général de Fondaction, a accordé une entrevue radiophonique1. Il a soutenu que le geste d’Ottawa aura l’effet contraire à ce qu’il recherche. « Les fonds de travailleuses et de travailleurs au Québec, dit-il, constituent un modèle unique pour la canalisation de l’épargne et l’investissement pour accompagner les entreprises. Plutôt que d’affaiblir ce qui va bien ici, pourquoi ne pas faire fonctionner cette formule dans le reste du Canada ». Photo : CSN L e gouvernement s’appuie sur trois arguments : l’épargne, le financement des entreprises et l’assainissement des finances publiques. compte de 50 % de nos investissements dans ces fonds. Le gouvernement n’avait pas le bon portrait pour prendre sa décision ». Épargne retraite Le leader cite une étude de l’IRÉC2 qui démontre que pour chaque dollar investi en crédit d’impôt, le gouvernement fédéral récolte 1,26 $ en recette fiscale. « Le fédéral prétend économiser 180 M$, dont 160 M$ au Québec et pourtant, il va investir 400 M$ échelonné sur dix ans dans des fonds privés de capital de risque », constate-t-il. Léopold Beaulieu souligne tout d’abord que la moitié de la main d’œuvre n’a pas de régime de retraite. « Nous savons qu’à la retraite sans régime négocié ou un véhicule adéquat d’épargne, c’est la pauvreté. Il faut comprendre aussi que cela entraîne une baisse du pouvoir d’achat, un ralentissement de l’appareil de production et crée du chômage, ce que le gouvernement prétend Léopold Beaulieu. PDG de vouloir éviter! », expliFondaction que le dirigeant. La chaîne du financement « De plus, poursuit-il, il faut bien saisir que les entreprises n’ont pas toutes les mêmes besoins et ne sont pas toutes au même stade de développement. Le fédéral oublie que ce sont les fonds de travailleuses et de travailleurs avec leurs fonds spécialisés qui sont en mesure de le faire. Le gouvernement va nous enlever notre capacité d’investir dans des fonds spécialisés. La firme Thompson Reuters ne tient pas 1. Émission Par-dessus le marché du 15 mai 2013 [http://www.irec.net/index.jsp?p=58]; également écouter Robert Laplante à l’émission Par-dessus le marché du 3 avril 2013 et lire BOURQUE, Gilles L. Fonds de travailleurs et de travailleuses et avantages fiscaux : une comparaison avantageuse, note d’intervention de l’IRÉC, février 2012, 6 p. [http:// www.irec.net/upload/File/noteinterventiondepenses_fiscales0212.pdf]. 2. Voir l’article d’Oscar Calderon ci-contre. Il a aussi donné une entrevue à l’émission Pardessus le marché le 15 mai 2013. Les finances publiques En conclusion Il a conclu en rappelant que Fondation et le Fonds de solidarité FTQ travaillent dans l’intérêt supérieur des personnes, des entreprises à leurs différents stades de développement et dans la meilleure direction pour l’assainissement des finances publiques. Pour en savoir plus sur la campagne : Fondaction [http://www.fondaction.com] Fonds de solidarité FTQ [www.fondsftq.com] étude d’impact de l’IRÉC Fondaction : un outil de développement économique rentable D ans le cadre de son processus de reddition de compte, Fondaction mène annuellement une étude d’impact sur l’écosystème économique québécois. Au-delà des emplois qui dépendent des investissements du fonds, cette étude mesure l’accroissement de l’activité économique et, par conséquent, l’impact sur les revenus fiscaux et parafiscaux des gouvernements provincial et fédéral. Pour l’année financière 2011-2012, l’IRÉC s’est vu confier le mandat de mener cette étude. Méthodologie Afin d’évaluer les retombées économiques globales des investissements effectués au cours de l’année, nous ramassons les données de chaque investissement ventilées selon l’utilisation faite des montants reçus par l’entreprise. Dans le cas des entreprises composant le portefeuille, soit les entreprises ayant reçu du financement par le passé et qui ne l’ont pas encore remboursé, nous retenons les chiffres d’affaires des entreprises. Ces données sont alors regroupées par code SCIAN et sont envoyées à l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) afin de réaliser deux simulations d’impacts économiques avec le modèle intersectoriel du Québec. Les résultats de ces simulations représentent les impacts globaux des investissements auxquels Fondaction a participé. Une méthode d’attribution est ensuite utilisée afin d’évaluer la part de ces impacts qui découlent directement de l’intervention du fonds. Un calcul de huit ratios différents permet d’évaluer le risque de chaque investissement. Ils sont par la suite utilisés pour calculer une cote globale permettant de regrouper chaque projet auquel Fondaction a participé selon le niveau de risque. Un premier groupe est constitué d’entreprises à faible risque. Les impacts de celles-ci ne sont pas considérés, puisqu’un acteur financier traditionnel aurait pu investir à la place du fonds. Un deuxième groupe est formé d’entreprises dépassant le seuil de risque normalement toléré par les institutions financières. Pour ce groupe, la part des retombées économiques que nous comptabilisons est l’apport de Fondaction au projet pour les investissements et l’augmentation du chiffre d’affaires à la suite de la réalisation du projet. Finalement, un dernier groupe est constitué des entreprises pour lesquelles l’intervention de Fondaction est essentielle. Dans ce dernier cas, l’ensemble du projet est inclus dans les retombées pour le volet des investissements ainsi que l’ensemble du chiffre d’affaires de l’entreprise pour le volet portefeuille. Résultats L’utilisation de cette méthodologie nous permet alors de calculer les coûts et avantages rentabilité/Suite à la page 4 rentabilité/Suite de la page 3 (revenus fiscaux et parafiscaux) du fonds. Les activités de Fondaction engendrent un coût pour les gouvernements. Québec offre un crédit d’impôt de 25 % aux épargnants qui cotisent au fonds. L’émission d’actions s’étant élevée à 154,9 M$ pour l’année 2011-2012, ce coût représente un total de 38,7 M$. Nous évaluons les retombées fiscales et parafiscales attribuables à Fondaction à 79,2 M$. Le ratio avantages-coûts en 2011-2012 obtenu pour le gouvernement du Québec est donc de 2,05. Le gouvernement fédéral octroie quant à lui un crédit d’impôt de 15 % aux épargnants qui cotisent aux fonds de travailleurs. Le coût pour le gouvernement fédéral est ainsi 23,2 M$ pour l’année 2011-2012. Avec des retombées fiscales et parafiscales attribuables à Fondaction de 29,2 millions $, le ratio avantages-coûts pour le gouvernement fédéral se chiffre à 1,26. Ainsi, outre l’importance du fonds en tant qu’outil de développement économique pour le Québec, ce processus nous permet de relever le fait qu’il est aussi rentable sur le plan fiscal pour les gouvernements. Tableau 1 Calcul des ratios avantages-coûts Gouvernement du Québec Recettes fiscales et parafiscales attribuables à Fondaction Coûts Ratio avantages-coûts du gouvernement du Québec Gouvernement fédéral Recettes fiscales et parafiscales attribuables à Fondaction Coûts Ratio avantages-coûts du gouvernement fédéral 79,2 M$ 38,7 M$ 2,05 29,2 M$ 23,2 M$ 1,26 colloque/Suite de la page 1 prix de l’IRÉC/Suite de la page 1 effet, le colloque de l’IRÉC et de la Direction du développement durable HEC Montréal sur les restructurations en cours et à venir en vue d’une reconversion écologique de l’économie et l’établissement d’une politique industrielle du 21e siècle a réuni plus de 160 personnes. Ils provenaient de tous les horizons (industriel, universitaire, syndical, fonds de travailleurs, milieu municipal, mouvement coopératif, organismes de développement économique). La matière était dense, riche, l’animation efficace, chaleureuse et les conférenciers pertinents, intéressants. Les participantes et les participants ont été très attentifs, les questions nombreuses et pertinentes. Selon Robert Laplante « ce colloque a permis d’apporter une contribution importante au débat qui entoure l’élaboration de la future politique industrielle du gouvernement actuel ». plus d’une soixante de personnes a assisté à cette remise de prix à la Grande Bibliothèque. Les lauréats ont affirmé leur fierté de recevoir un prix de l’IRÉC et ont salué la brillante synthèse de leurs travaux dans le rapport du jury. [http://www.irec.net/index.jsp?p=35&f=1183]. Pour aller plus loin Il est possible de télécharger les présentations PowerPoint ou les textes des conférenciers : [http://www.irec.net/index. jsp?p=35&f=1184] Il est également possible de visionner la captation vidéo de toute la journée : [http:// www.irec.net/index.jsp?p=105] Enfin, Yves Fortin de la Direction du développement durable HEC Montréal a fait un compte rendu de l’évènement lors de son passage à l’émission de radio Par dessus le marché le 5 juin 2013 : [http://www.irec.net/ index.jsp?p=58] 4 Nouvelles Brèves n Les 18 juin 2013 à Montréal, l’IRÉC fera une présentation devant la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi. n Le 5 juin, c’était la dernière diffusion de l’émission hebdomadaire Par-dessus le marché sur les ondes de Radio Ville-Marie [http://www.irec. net/index.jsp?p=58]. L’IRÉC remercie Ariane Campeau qui a animé l’émission depuis le 5 septembre 2012. n Oikos Blogue [http:// www.oikosblogue.coop/?p=15705] a souligné l’originalité d’un projet pour la reconstruction du pont Champlain intégrant le monorail. La proposition est économique, fonctionnelle, durable, esthétique et facile d’entretien. « La force d’une structure en forme de cercle n’a plus à être prouvée. L’autre avantage est qu’elle demeure relativement étroite tout en offrant davantage de voies de transports, » a expliqué Jacques Savoie. [http://www.planification3d.com/PontChamplain.htm] Meilleure thèse de doctorat Cédric Brunelle a reçu le prix de 10 000 $ pour sa thèse « La spécialisation fonctionnelle des villes dans le système urbain canadien de 1971 à 2006 – évolution et facteurs ». Deux mentions de 3 000 $ : François L’Italien pour sa thèse « Béhémoth Capital. Contribution à une théorie dialectique de la financiarisation de la grande corporation » et Jacques Bertrand pour sa thèse « Renforcement de la capacité d’évaluation des risques des projets de développement de nouveaux produits dans les PME ». Meilleur mémoire de maîtrise Hubert Rioux-Ouimet a gagné le prix de 5 000 $ pour son mémoire « Le lion celtique » : néolibéralisme, régionalisme et nationalisme économique en Écosse, 1979-2012 ». Une mention d’honneur à Jérémie Hains-Pouliot « La restructuration de la fonction publique québécoise : vers un nouveau modèle de prestation des services publics? » Bas de vignette Sur la photo à la page 1, on reconnaît de gauche à droite, François l’Italien, Hubert Rioux-Ouimet, Jacques Bertrand, Cédric Brunelle et Jérémie Hains Pouliot. Bulletin de l’ Bulletin d’information de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) à l’intention des Amis de l’IRÉC/Numéro 34 1030, rue Beaubien Est, bureau 103 Montréal, Québec H2S 1T4 Tél. (514) 380-8916/Télécopieur : (514) 380-8918 [email protected]/ www.irec.net Directeur général de l’IRÉC : Robert Laplante Responsable du bulletin : André Laplante (514) 380-8916 poste 21 [email protected] Collaboration : Frédéric Farrugia, Oscar Calderon Dépôt légal à la Bibliothèque nationale du Québec