Le Bien-être en toute conscience ?... Se dépêcher de profiter?

c o n s c i e n c e
equilibre
b i e n e t r e
d i e t e t i q u e d e v i e
Le salon VivExpo ouvre ses portes le 18 novembre
2011.
Loccasion pour la rédaction de F.A.R. dorganiser
le vendredi 18 novembre à 14h une table ronde
avec des professionnels autour de cette question:
Comment être bien, en toute conscience dans mon
assiette.
Croiser les données, les différentes approches et
lancer le débat en vue de proposer quelques solu-
tions à des femmes et des hommes qui se sentent
un peu trop aspirés par le quotidien pour avoir le
temps de ...
De quoi?
De prendre soin de soi.
De privilégier une alimentation pensée au jour le
jour pour éviter les excès, les débordements...
La rédaction de F.A.R. sest ainsi entourée de
Benoit Lignereux, coach en développement per-
sonnel et gérant de H&B Trainer, de Florian Duval,
docteur en pharmacie et gérant de Weight Center
et de Nathalie Joinis-Lephay, spécialiste de « la
conscience gastronomique » et de lapproche en
naturopathie.
Tous les trois ont accepté de répondre à cette pro-
blématique dans cette édition de novembre, en
amont de la conférence.
Aujourd’hui, je crois qu‘il est plus rapide et plus simple
d’avaler tout rond un bon sandwich en sortant de la
salle de gym !...
C’est peut-être le paradoxe nécessaire
de notre quotidien éffréné :
« Se dépêcher de profiter » n’est-ce pas ?
Alors, si je vous propose d’être présente
physiquement et mentalement à 100 % accompagnée
de votre coach sur la power plate pour être tonique,
encore plus belle ;
Je vous incite aussi et surtout à prendre le temps de
« mâcher » pour déguster savoureusement
ce merveilleux sandwich « salade œuf tomate ».
Ces quelques précieuses minutes de bonheur
en conscience
apporteront tellement d’énergie à votre corps
et tellement d’apaisement pour votre esprit.
Dans son livre
« La cuisine des petits gourmands»,
Alexandra BEAUVAIS nous explique que :
« Notre identité culinaire est façonnée dès
l’enfance(…),cuisiner, manger
nous apprend à mieux nous connaître
et à mieux ressentir
et exprimer nos émotions».
« A chacun sa cuisine ! » écrit-elle
aussi simplement.
Et puis, dans la pratique de mon métier,
dans mon entourage proche,
j’entends souvent :
« Regarde comme elle est mince ! ».
Comme si, votre corps jugé sévèrement imparfait
devait impérativement respecter un code !
L’homme que je suis pourrait être tenté de le penser,
mais à quel titre ! ?
J’ose imaginer, mesdames que vous prenez soin
de vous pour vous !
J’ose croire que vous choisissez, préparez et
consommez les aliments selon
vos propres critères nutritionnels…
Expérimentez sans cupabiliser,
même si en ce domaine la subjectivité alimentaire
l’emporte souvent sur l’objectivité diététique.
Tout aussi bien que vos idées et vos sentiments,
ce que vous mangez dit ce que vous êtes.
Un bon resto entre copines ou quelques carrés de
chocolat et bien oui ! Faites tout cela avec la conscience
du plaisir de l’instant car se préserver de l’hygiénisme
de la modernité est essentiel à notre équilibre.
J’aime à le penser !
Et puis finalement vous retournerez
à la salle de gym demain matin.
f.a.r h o r s -s é r i e n u m é r o 21• n o v e m b r e 2011 • p a g e 18
psycho & bien-être psycho & bien-être
Le Bien-être en toute
conscience ?...
Se dépêcher de profiter?
Conseils de Benoit Lignereux
Le bien-être en toute conscience
dans mon Assiette
©Photo Laurence Garel
f.a.r h o r s -s é r i e n u m é r o 21• n o v e m b r e 2011 • p a g e 19
©Photo Laurence Garel
Pourquoi est-ce important d d’avoir
une bonne hygiène de vie ?
De manger en touteconscience?
Conseils de Nathalie Joinis-Lephay...
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bien-être & nutrition
N’essayez pas de changer toutes vos habitudes ali-
mentaires. Prenez le temps et remplacez petit à petit
les modes de cuisson et observez votre réaction diges-
tive.
Vous verrez, c’est un plaisir de découvrir que la cuisine
saine, c’est facile à mettre en œuvre et qu’il n’est pas
nécessaire d’être un chef étoilé.
Lorsque votre forme reviendra, vous deviendrez adepte
de l’alimentation saine.
En ce moment c’est l’automne donc préparons nos
défenses immunitaires, protégeons-nous.
Faire revenir à feux doux 1 oignon puis 2 gousses d’ail
dans de l’huile d’olive avec 1 pincée de coriandre, de
cumin, de graines de moutarde. Rincer 2 tasses de
lentilles, les ajouter au mélange. Ajouter 1 litre d’eau
chaude avec thym et laurier. Au milieu de la cuisson,
ajouter une pincée de sel et de curcuma. Faire dorer
à sec les châtaignes. Mixer la soupe en ayant ajusté
l’eau. Déguster avec des copeaux de châtaignes sur le
velouté.
La lentille fait partie des légumineuses les plus digestes
(pas besoin de les faire tremper).
Elle est riche en protéines et faible en matières grass-
es, riche en fibres, elle rééquilibre la glycémie, riche en
acide folique, en antioxydant, en vitamines et minéraux.
Elles sont aussi délicieuses en salade relevées avec
une sauce moutarde.
La châtaigne est riche en oligo-éléments, vitamines et
minéraux.
Tisane au thym
Pour bien préparer l’hiver, faites-vous des tisanes de
thym, très agréable, à boire tout au long de la journée.
Infuser 10 g de plantes sèches dans 1 litre d’eau bouil-
lante pendant 10 minutes. Versez dans un thermos. Le
thym va protéger vos voies respiratoires (bronchite, lar-
yngite, amygdalite…).
Pour bien faire, notre alimentation doit être le plus
variée possible, c’est la diversité qui fait la richesse et
les saveurs.
Une bonne hygiène de vie commence par une bonne ali-
mentation en donnant les bons aliments à notre corps pour
une vie saine et de qualité.
C’est comme pour notre voiture, on sait choisir le bon
carburant pour qu’elle avance !
Nous avons besoin de glucides, du sucre, des amidons, prin-
cipales sources d’énergie. Ce sont des carburants pour les
muscles, le cerveau et les tissus nerveux.
Nous avons besoin de lipides, graisses indispensables dans
la constitution de nos tissus nerveux et des membranes cel-
lulaires mais aussi du transport des vitamines liposolubles).
Les lipides interviennent dans la coagulation et nous fournis-
sent de l’énergie (de la chaleur) immédiate et de réserve.
Nous avons enfin besoin de protéines, indispensable à la
croissance, à notre structure, à nos tissus plasmatiques.
En fait, l’immense majorité des fonctions cellulaires sont
assurées par des protéines.
Nous avons besoin de minéraux, de vitamines et d’oligo-élé-
ments, d’enzymes, d’hormones, comme catalyseurs de mé-
tabolismes.
Et nous avons besoin d’eau car notre corps est constitué de
70 % d’eau. Donc il faut la renouveler.
Si tout ce que je viens de citer est primordial,
le tout est dans le faire dans la MESURE !!
Il nous faut environ 2000 calories par jour, selon une réparti-
tion idéale de 50% de glucides, 35 % de lipides et 15 % de
protides.
Mais que fait-on régulièrement car la vie urbaine est très sou-
vent faite de “diners”!?
Dans un même repas, on a tendance à associer 4 de ces 5
plats: charcuterie, viandes, pâtes, fromage, dessert.
Il en résulte des troubles digestifs de type ballonnements, ul-
cère, brûlures, colites, flatulences, douleurs abdominales, di-
arrhées ou constipation. Il suffit d’adapter son alimentation
pour que ces troubles disparaissent.
Par exemple sont compatibles, les légumes avec viandes ou
poissons, les légumes avec les céréales, les fruits entre eux.
Sont incompatibles, les céréales avec viandes ou poissons
(risque de fermentations/putréfactions), les produits laitiers
avec les céréales (la digestion sera plus longue).
Les fruits doivent être consommés en dehors des repas sauf
s’ils sont cuits.
Comment faire une cuisine saine et
choisir les bonnes cuissons?
Notre corps dépense beaucoup d’énergie pour assimiler les
aliments trop cuits.
Une grande portion de vitamines, de micro-nutriments et
d’enzymes sont détruits à la chaleur. Cependant il existe des
modes de cuisson qui respectent les aliments et évitent la
production de substances toxiques : ce sont les cuissons à
basse température.
Un repas composé d’aliments crus permet de renforcer les
résistances aux maladies et améliore la digestion.
Pour préserver la vitalité des aliments et profiter de leurs
bienfaits, il est primordial de les choisir frais et non traités
chimiquement.
Recette de saison
Velouté de lentilles aux épices
douces et châtaignes
f.a.r h o r s -s é r i e n u m é r o 21• n o v e m b r e 2011 • p a g e 21
«
«
Comment trouver
un juste équilibre entre
ses envies et
ses besoins ?
Conseils de Florian Duval
Comment trouver
un juste équilibre entre
ses envies et
ses besoins ?
Conseils de Florian Duval
Trop souvent nous fonctionnons
avec l’idée que la plupart de notre
alimentation correspond
à nos besoins.
Des idées toutes prêtes du type
« il faut que je mange plus riche
car je vais avoir faim »,
« si je ne mange pas de pâtes je ne
vais pas tenir la journée », …
ne devraient plus polluer
nos réflexes alimentaires.
Cela peut de surcroît cacher des
envies non assumées.
Nous sommes pour identifier vos
besoins réels afin d’avoir en perma-
nence une alimentation adaptée.
Pour autant, il est indispensable de
ne pas se couper de plaisirs.
L’idée est de trouver
« une organisation » pour mixer
dans la semaine plaisir et besoin
en toute sérénité.
Apprendre à connaître
et respecter son corps
Quelques erreurs à éviter
« J’ai mangé trop gras ce midi
donc je ne mange pas ce soir »!
Si votre repas du midi se retrouve
déséquilibré ou trop riche, ne sautez
pas le repas du soir pour autant. Pre-
nez un repas simple : par exemple
une salade de tomate ou endive avec
du thon, accompagné d’un produit
laitier afin de favoriser un rééquili-
brage des apports sur la journée.
« Le matin pas le temps,
le midi non plus… »
Sautez des repas ne conduit pas à
mieux gérer ses apports caloriques
bien au contraire.
Nous avons besoin dès le matin
d’énergie pour bien commencer la
journée.
Eviter le bol de Special avec un
verre de jus multi fruits!! Et oui.
Un petit-déjeuner sauté, c’est du
grignotage en plus: le pain au res-
taurant ou dans la matinée.
Le midi, même pris rapidement, le
repas doit également être consistant
et équilibré.
Cela vous permettra d’arriver chez
vous le soir serein et non pas avec
un appétit,d’ogresse prête à tout dé-
vorer.
Question de stress
L’alimentation, qui fournit à l’orga-
nisme, non seulement l’apport éner-
gétique nécessaire à son fonction-
nement, mais aussi de nombreux
composés essentiels à la biosyn-
thèse notamment des hormones et
des neurotransmetteurs, joue évi-
demment un rôle primordial dans la
gestion du stress.
Une table ronde lors du prochain
Viv’Expo 2011 sera l’occasion
d’aborder la question complexe de
l’influence de la nutrition sur l’état
de bien-être, par la régulation des
équilibres, sachant que la nutrition
est elle-même dépendante de nos
capacités d'évaluation sensorielle,
de notre état psychologique, du plai-
sir ou du dégoût pour tel ou tel ali-
ment et de nos aptitudes digestives.
Des exemples de carences nutrition-
nelles liées à une alimentation désé-
quilibrée permettront d’illustrer ces
liens, sans oublier le rôle joué par la
nature des préparations et des mo-
des de cuisson pouvant conduire
à des apports trop riches en corps
gras, sucres et sel ou au contraire
détruire des vitamines et autres
composés essentiels.
Notre assiette
Révélatrice de l’état d’esprit
Nos émotions jouent un grand rôle
dans notre façon de nous alimenter,
Qui n’a jamais dévoré une tablette
de chocolat pour compenser?
Ce comportement n’a rien d’anormal.
Un individu bien dans sa tête et opti-
miste risque statisquement de moins
connaître une surcharge pondérale.
Parmi les situations poussant à trop
manger, citons-en quelques unes :
colères, frustrations, insatisfaction,
inhibition, mal dans sa peau, culpa-
bilité, échecs à répétition, etc...
Ces troubles conduisent l'individu à
créer une sorte de compensation via
l'alimentation et celle-ci devient vite
une addiction.
Il n'est pas rare de voir des troubles
alimentaires tels que la boulimie ou
des compulsions apparaître par la
suite, poussant la personne à ingérer
de grands volumes alimentaires. Ce
phénomène provoque en effet une
libération d'endorphines conduisant
à un certain bien-être instantané et
bref.
Les solutions
Weight Center
Depuis plusieurs années, nous propo-
sons une prise en charge sur mesure
afin de répondre aux demandes des
patients soucieux de leurs problèmes
de poids, en prenant en compte dif-
rents paramètres.
Travailler sur la perte de poids est
indispensable pour permettre au pa-
tient de se lancer dans les meilleures
conditions.
Comprendre le patient sur son mode
de vie, ses impératifs, ses envies,
afin que sa rééducation alimentaire se
fasse au plus près de ses besoins.
Offrir une écoute au patient qui en
aura besoin afin de l’aider à gérer et
prendre en charge le stress, anxiété
qui peuvent expliquer ou gêner ses
problèmes de poids.
Trouver astuces et techniques très
terre à terre pour que se nourrir cor-
rectement deviennent un jeu et non
pas une contrainte.
Aider le patient à améliorer son hy-
giène de vie en lien avec son mode
de vie et ses moyens: (financiers,
emploi du temps, famille...
Nous vous aidons à devenir acteur
et responsable, mais c’est à vous de
faire le reste!
psycho & bien-être
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