Durant cette période que vit actuellement le pays,
où se conjuguent analyse critique du passé et volon-
té de consolider les fondements institutionnels de
l'activité politique, le décès, survenu le mois der-
nier, de José López Portillo y Pacheco, homme
qui a occupé la plus haute fonction de la Répu-
blique durant une période cruciale de son Histoire récen-
te, ne pouvait passer inaperçu.
Décrire de manière équilibrée la contribution
de l'ancien président López Portillo à la vie publique du
Mexique n'est pas chose aisée. Son mandat a pris fin en
pleine crise économique et politique, compte tenu de la per-
te de confiance que provoquèrent les ultimes décisions de son
gouvernement. Ceci fut la principale cause des désaccords quant
à sa gestion. Il nous faudra attendre, peut-être, que le temps et le recul
nous permettent de lire avec une plus grande clarté que celle qui nous per-
met aujourd'hui, deux décennies après la fin de son mandat, de contempler ce qui
pourrait être décrit comme une œuvre en clair-obscur (cf. p. 2).
Le Mexique actuel est à la fois le fruit de la continuité et du changement dans
les pratiques datant de cette période. On peut parler de continuité, par exemple, si
l'on observe les efforts successifs réalisés par la société mexicaine dans le but de réfor-
mer ses institutions politiques et son cadre électoral. De grandes avancées ont été faites
dans cette voie, comme le démontre le travail réalisé par des entités fédérales à carac-
tère public et autonome telles que l'Institut fédéral électoral (IFE) et le Tribunal élec-
toral du pouvoir judiciaire de la Fédération. Cependant, conformément à ce qu'affir-
me le propre président de l'IFE, il reste encore de nombreuses tâches à accomplir afin
d'assurer une utilisation optimale des fonds publics dans ce domaine, et de renforcer
la confiance des citoyens dans l'activité politique, éléments qui forment les ingrédients
essentiels de toute véritable démocratie (cf. p. 4)
Le changement le plus notable tient dans l'attitude du Mexique face au mon-
de. Tant en matière de politique extérieure, que dans la sphère économique, la Répu-
blique mexicaine est aujourd'hui une nation plus ouverte au dialogue et aux échanges
avec l'extérieur. Le Programme de coopération entre le Mexique et l'Union européenne
en matière de droits de l'homme, qui vient d'entrer en vigueur, en est un exemple notable.
Celui-ci confirme la volonté de s'appuyer sur les organismes multilatéraux afin de pro-
mouvoir le respect total des droits de l'homme au Mexique (cf. p. 6). Dans le domai-
ne économique, le pays a abandonné les stratégies protectionnistes d'autrefois et la pré-
dominance de l'Etat dans les activités productives, afin de devenir une des économies
les plus ouvertes sur le monde, et dont l'orientation dans le respect des exigences du
marché dans le cadre de la mondialisation l'oblige à renforcer sa compétitivité. Les
chiffres relatifs à l'exercice 2003 de la balance des paiements du Mexique confirment
les liens étroits de son économie avec l'extérieur, tant en matière d'investissements directs
étrangers, que de commerce extérieur (cf. p. 8).
La continuité et le changement sont au Mexique, comme dans n'importe quel-
le autre société, deux facettes indivisibles du processus que nous nommons Histoire.
LE MEXIQUE
LE MEXIQUE
LE MEXIQUE
LE MEXIQUE
Bulletin d’information de l’ambassade du Mexique, n° 44, mars 2004
Responsable de la publication : Ambassadeur Claude Heller ; rédacteur en chef: Eduardo del Río (presse et
communication); Gonzalo Canseco Gomez (économie); Carolina Becerril (éducation); Alejandra García Williams
(juridique) ; Rosa Peña Perez Rea (tourisme); Mauricio Torres Córdova (politique internationale) ; Leticia Clouthier
(culture) ; Dina Carvalho (rédactrice) ; Patricia Deleau (traductions) ; e-mail : [email protected]
La Pyramide du Soleil à Teotihuacan.
éditorial
aujourd’hui
LE MEXIQUE
LE MEXIQUE
sommaire
politique intérieure
-Disparition :
José López Portillo y Pacheco p. 2
-L’IFE propose de renforcer
la démocratie p. 4
politique étrangère
-Rencontre entre les présidents
Fox et Bush p. 5
-Mise en place d’un programme
de coopération sur les droits
de l’homme p. 6
économie
-La balance des paiements
en 2003 : un bilan positif p. 8
-BBVA renforce sa présence
au Mexique p. 9
-Le Mexique relance le programme
Mundo Maya p. 10
-Zoom sur… l’Etat de Sinaloa p. 11
bilatéral
-Le Mexique au Salon Mondial
du Tourisme p. 12
-Un nouveau président du Comité
Mexique - France du MEDEF p. 13
culture
-Coyolxhauqui :
26 ans après sa découverte p. 14
-La lecture au cœur du métro
de Mexico p. 15
carnet de route
-Los Mochis-Topolobampo, une
personnalité à part p. 16
José Bernabé Campechano, Florero.
2Politique intérieure
José López Portillo y Pacheco, pré-
sident du Mexique de 1976 à 1982, est décé-
dé le 17 février dernier, à Mexico, à l'âge
de 83 ans.
Licencié en Droit de l’Universi-
té Nationale Autonome du Mexique, José
López Portillo se consacra à l'enseigne-
ment, au métier d'avocat, à la littératu-
re, avant d'intégrer le service public en
1959. Il fut en charge, au sein de l'Admi-
nistration Fédérale, entre autres, des postes
de conseiller juridique de la Présidence
de la République, de président de la Com-
mission Fédérale d'Electricité, et de ministre
des Finances, durant le mandat de Luis
Echeverría, avec lequel il était ami d'enfance.
En 1975, il fut proposé comme candidat du
PRI à la Présidence de la République,
avant de connaître le triomphe à l'issue
un processus électoral qui confirmait l'épui-
sement d'un système politique mexicain
au sommet duquel accédait López Por-
tillo : aucun des autres partis enregistrés ne
lui avait en effet opposé de concurrent.
Des années après avoir achevé
son mandat présidentiel, José López Por-
tillo aimait à dire qu'il fut le dernier pré-
sident de la Révolution. On pourrait aus-
si affirmer qu'il fut le premier de l'ère de
la Technocratie. Son mandat a en tout
cas mis en relief quelques-unes des failles
intrinsèques du présidentialisme mexi-
cain, avec son cortège d'arbitraire et d'abus
de pouvoir. Cette gestion a notamment
démontré contrario sensu l'importance de
mettre en place des mécanismes efficaces
de contrôle établissant une limite à l'exer-
cice du pouvoir, un système où "le pouvoir
arrête le pouvoir", selon la formule luci-
de de Montesquieu.
De sa gestion comme président,
il faudrait relever trois axes : la politique
interne, la politique extérieure, et la ges-
tion économique. En matière de politique
stricto sensu, la reforme politique fut la
plus significative. Elle était une étape du
long processus de transformation du cadre
électoral mexicain qui permit d'établir
graduellement des conditions d'équité
dans le système politique du pays. La Loi
sur les organisations politiques et les pro-
cessus électoraux, promulguée en 1977,
ne constitua nullement le début de ce
processus, ni ne fut son apogée, mais elle
représenta un pas important dans le sens
du développement de formes de concur-
rences électorales plus justes. Cette réfor-
me établit, entre autres mesures, un système
mixte de majorité relative et de représen-
tation proportionnelle au sein de la Chambre
des Députés, assurant par la même, l'ac-
cès des partis d'opposition au Congrès.
La politique étrangère fut, en
outre, un champ d'intense activité, en
lien avec le statut de puissance moyenne
du pays, acquis en vertu de son expan-
sion économique et de sa nouvelle riches-
se en pétrole. Il est à signaler la participation
du Mexique, en tant que membre non
permanent, au Conseil de sécurité des
Nations unies en 1980 et 1981, ainsi que les
travaux qui menèrent à l'incorporation
au sein des eaux territo-
riales du Mexique de 2 715
012 miles carrées nautiques
de la Zone Exclusive, et
l'organisation du Sommet
Nord - Sud de Cancún, au
cours duquel, les chefs d'Etat
et de gouvernement de 22
pays ont souligné leur volon-
té de contribuer à la réso-
lution des défaillances et
injustices de l'ordre éco-
nomique mondial.
Les relations bilatérales
entre le Mexique et la Fran-
ce ont connu un nouvel
élan durant cette période.
En réciprocité à la visite
d'Etat effectuée au Mexique
par le président Giscard
d'Estaing, le président López
Portillo effectua une visite
d'Etat en France en 1980. En
1981, un Accord de Coopé-
ration Economique fut
signé, ainsi qu'une conven-
Disparition : José López Portillo y Pacheco
1979
3
Politique intérieure
tion de fourniture de
pétrole entre PEMEX
et la Compagnie Fran-
çaise du Pétrole (CFP).
La déclaration franco-
mexicaine, du 28 Août
1981, sur le Salvador, a
confirmé la convergen-
ce des points de vue des
deux pays sur la résolu-
tion des conflits frap-
pant l'Amérique cen-
trale. Par cette déclara-
tion commune, les deux
Etats reconnaissaient le
statut de forces politiques
représentatives au Front
Farabundo Marti de
Libération Nationale
(FMLN) et au Front
Démocratique Révolu-
tionnaire et ainsi leur
droit à participer aux
négociations en vue
d'une solution politique
au conflit salvadorien. En octobre 1981,
dans le cadre du Congrès de Cancún, le pré-
sident François Mitterrand effectua une visi-
te d'Etat au Mexique.
La gestion économique présen-
te un bilan plus mitigé. La découverte de
nouveaux gisements et l'augmentation
des nouvelles réserves prouvées de pétro-
le qui en découla furent la base d'une stra-
tégie de développement économique de type
volontariste. Avec la richesse pétrolière
comme garantie, et face à l'abondance
des crédits étrangers, le
gouvernement mexicain
a contracté une série de
prêts, qui multiplièrent
par quatre la dette exter-
ne du pays. Ceci contri-
bua au développement
d'une infrastructure pro-
ductive et favorisa la
croissance du PIB selon
un taux annuel de 9%.
Cependant, lorsque le
prix international du
pétrole diminua, et que
les taux d'intérêt aug-
mentèrent, en 1981,
débuta alors une sévère
crise économique : la
monnaie subit une for-
te dévaluation, provo-
cant une importante
fuite des capitaux et les
réserves internationales arrivèrent prati-
quement à épuisement. Le gouvernement
se vit forcé de déclarer un moratoire sur les
échéances, et dans un dernier acte de
revendication, décréta la nationalisation du
système bancaire.
James Arthur Balfour, politicien
conservateur britannique du début du
XXesiècle a affirmé qu'une "biographie doit
être écrite par un ennemi subtil". La contri-
bution de José López Portillo à la vie poli-
tique mexicaine ne mérita pas ce traitement.
Il ne fut que l'objet d’un panégyrique – ses
mémoires publiées en 1988, et intitulées Mis
Tiempos, où se mêlent un esprit agile et une
prose claire avec une notable absence d’au-
tocritique – ainsi que d'un nombre incal-
culable de pamphlets écrits par ses détrac-
teurs, dans lesquels on est bien loin de la
subtilité chère à Balfour. Le temps décidera
si cette figure importante de la politique
mexicaine récente, dont les réussites et les
erreurs, à l'égal de celles de tous les gou-
vernants, a exercé une influence décisive
dans la société, mérite une analyse plus
approfondie aidant à mettre en valeur les
traits de ce clair-obscur que fut son gou-
vernement. •
Octobre 1981
4Politique intérieure
les résultats des dernières élections, aussi
bien fédérales qu’étatiques, ont révélé une
hausse de l’abstentionnisme, ce qui reflète,
à la fois, une méfiance croissante des citoyens
à l’égard des partis politiques.
Face aux défis auxquels doit faire
face le système électoral mexicain, le président
de l’IFE a proposé au Congrès d’engager une
réforme électorale intégrale qui compren-
ne, entre autres éléments, la baisse du coût
des campagnes électorales par le biais d’une
réorganisation du schéma de financement
actuellement en vigueur, un contrôle plus
efficace de l’utilisation des ressources dont
disposent les partis, dans le but d’enrayer
la corruption, ainsi
qu’une plus grande trans-
parence dans la gestion
des fonds et un accès
plus large à l’informa-
tion afin de renforcer la reddition des
comptes et de rétablir la confiance des
citoyens.
Luis Carlos Ugalde a par ailleurs
indiqué que si le Congrès accepte ces pro-
positions, la démocratie mexicaine s’en
trouvera renforcée puisque cela permettra
d’instaurer progressivement un meilleur sys-
tème de reddition des comptes pour tous
les acteurs politiques par l’intermédiaire de
normes qui consolideront les mécanismes
de contrôle de l’État et garantiront un
comportement sain des partis politiques
et ce en vue d’éradiquer le gaspillage et
la corruption de la sphère publique. •
en bref
Progrès en matière
de droits de l’homme
Le 19 février dernier, Miguel
Nazar Haro, ancien titulaire de la
Direction fédérale pour la Sécurité, a
été arrêté dans la ville de Mexico. Il
est accusé d’avoir participé à la
disparition forcée en 1975 de Jesús
Piedra Ibarra, membre présumé
d’une organisation de guérilla de
gauche. Il s’agit-là de la première
arrestation menée par le procureur
spécial nommé par le président du
Mexique, Vicente Fox Quesada, en
novembre 2001 afin d’enquêter et de
juger les violations des droits de
l’homme commises sous les
gouvernements précédents.
Les travaux d’investigation
réalisés par le bureau de ce procureur
ont débuté en 2001, à la suite d’une
recommandation de la Commission
nationale des droits de l’homme du
Mexique. Ceux-ci ont débouché sur
une enquête préalable à son
encontre. L’ordre d’arrestation a été
émis par un juge du district en
matière pénale, siégeant à Monterrey.
Gómez Morín, au Panthéon
des Hommes Illustres
Les restes du fondateur et
guide idéologique du Parti d’action
nationale (PAN), Manuel Gómez
Morín, ont été transportés au
panthéon des Hommes Illustres lors
d’une cérémonie qualifiée par le
président Vicente Fox de « pleine
justice historique de l’Etat
mexicain ». Ce geste est une
reconnaissance du parcours du
fondateur du PAN et créateur
d’institutions telles que la Banque du
Mexique et l’Institut mexicain de la
sécurité sociale. Le ministère de
l’Intérieur a récemment émis le
décret par lequel sont également
considérés comme personnages
illustres le leader de gauche Heberto
Castillo Martínez et le politologue
Jesús Reyes Heroles.
Dans le cadre de sa participation au
séminaire La Réforme politique au Mexique,
organisé en février dernier par l’Institut de
Recherches juridiques de l’Université Natio-
nale Autonome du Mexique, le président
de l’Institut fédéral électoral (IFE), Luis
Carlos Ugalde, a exhorté le Congrès mexi-
cain à promouvoir une réforme intégrale du
système électoral visant à renforcer davan-
tage la démocratie et la vie politique dans
le pays.
Au cours de son intervention, le
dirigeant de l’IFE – organisme autonome
de l’État mexicain responsable de l’orga-
nisation des élections fédérales – a fait réfé-
rence à ce qu’il a appelé
‘’deux signaux d’alerte’’
que présente la démo-
cratie mexicaine dans la
conjoncture actuelle. En
premier lieu, l’importance croissante des
ressources économiques dans la politique du
pays ; et en deuxième lieu, une apparente
croissance de la méfiance des citoyens à
l’égard des partis politiques.
Conformément au cadre légal en
vigueur, l’État mexicain constitue la prin-
cipale source de financement des partis.
Ceci a indirectement contribué à accroître
le coût des campagnes électorales et n’a
pas empêché les partis d’avoir recours à
des sources complémentaires de finance-
ment, ce qui, selon le président de l’IFE, peut
donner lieu à des abus. Quant au second
risque, Luis Carlos Ugalde a signalé que
L’IFE propose de renforcer la démocratie
5
Politique étrangère
Rencontre entre les présidents Fox et Bush
Le président Vicente Fox Quesada et
son homologue américain, George W.
Bush, se sont réunis pour la onzième fois
les 5 et 6 mars derniers à Crawford, Texas,
pour examiner plusieurs aspects de l’agen-
da bilatéral. Le président Fox est arrivé le
vendredi 5 mars à l’aéroport « Texas Sta-
te Technical College », situé à Waco, Texas,
où un hélicoptère l’attendait pour l’em-
mener au ranch Crawford. En compagnie
de son épouse, ils ont logé à la « maison
d’hôtes » de la résidence du président Bush
où ils ont dîné. A la rencontre ont parti-
cipé la délégation du président Fox ainsi
que des membres de l’administration
américaine dont le secrétaire d’Etat, Colin
Powel; la conseillère pour la Sécurité
nationale, Condolezza Rice ; le chef de
cabinet de la Maison Blanche, Andrew
H. Card Jr. et l’ambassadeur des Etats-
Unis au Mexique, Antonio Garza.
A la fin de la réunion, les prési-
dents du Mexique et des Etats-Unis ont
donné une conférence de presse au cours
de laquelle ils ont fait part de la conver-
gence de vue des deux pays sur les thèmes
relatifs à la migration, à la coopération
énergétique et au trafic de drogue.
Au cours de l’entretien, le pré-
sident américain a évoqué un projet selon
lequel les Etats-Unis ne soumettraient
pas les Mexicains en visite pour moins
de 72 heures dans ce pays à des examens
biométriques. Cette mesure pourrait pro-
fiter à des dizaines de milliers de per-
sonnes qui utilisent quotidiennement ce
type de visas, lequel leur permet de
séjourner sur le territoire américain au
maximum 72 heures et de se rendre à la
zone frontalière, à condition de ne pas
s’éloigner de plus de 40 kilomètres au
Texas, en Californie et au Nouveau-
Mexique et de 120 en Arizona.
Quant au président mexicain, il
a été clair en annonçant que « la photo-
graphie et les empreintes ne sont plus
nécessaires pour ce séjour limité tempo-
rellement à trois jours » et a déclaré « être
satisfait de cette nouvelle, qui a été confir-
mée et qui prend effet à compter d’au-
jourd’hui ». Cette réunion de travail est
née d’une invitation lancée par le chef de
l’Etat américain à son homologue mexi-
cain lors du Sommet extraordinaire des
Amériques, qui s’est tenu au mois de jan-
vier dernier à Monterrey. •
Février 2001 :Ranch San Cristóbal,
Guanajuato, Mexique
Avril 2001 :Sommet des Amériques,
Québec,Canada
Mai 2001 :Washington
Septembre 2001 :Washington
Octobre 2001 :Washington
Mars 2002 :Sommet des Amériques,
Monterrey, Mexique
Octobre 2002 :XIIeréunion de l’APEC,
Los Cabos,Basse Californie,
Mexique
Juin 2003 :Réunion du G8,
Evian,France
Octobre 2003 :XIIIeréunion
de l’APEC,Bangkok,Thaïlande
Janvier 2004 :Sommet des
Amériques,Monterrey,Mexique
Rencontres Fox-Bush
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