Le 20 novembre dernier, le RESO a remis des certificats de reconnaissance à une douzaine d’entrepreneurs du Sud-Ouest. DÉCEMBRE 2014 MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU RESO Pierre Gauthier Président Jean-François Aubry Représentant des commerces et travailleurs autonomes JOURNÉES DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE DU SUD-OUEST Des entrepreneurs témoignent dans le cadre des Journées de la culture entrepreneuriale du Sud-Ouest, le RESO a remis des certificats de reconnaissance à une douzaine d’entrepreneurs qui participent au développement du Sud-Ouest. Tour à tour, ces entrepreneurs ont témoigné, de façon éloquente et émouvante, de la qualité de l’accompagnement qu’ils ont reçu du RESO. Plusieurs ont affirmé que cet accompagnement leur a permis de mieux traverser les dédales de la création d’une entreprise et de passer au travers de la première année, moment crucial dans la vie d’une jeune entreprise. En outre, plusieurs ont souligné que l’appui financier attribué par le RESO leur a été précieux pour générer d’autres sources de financement pour leur entreprise. La première activité des Journées s’est tenue le 19 novembre sur le thème De Bamako à Montréal. Seydou Boukadary Coulibaly,travailleur social au Réseau national d’appui à la promotion de l’économie sociale et solidaire (RENAPESS) à Bamako, y a parlé de la croissance de l’économie sociale au Mali, alors que Béatrice Alain, chargée de projet au Chantier de l’économie sociale, a fait une présentation intitulée L’économie sociale, instrument de développement collectif déployé à l’échelle planétaire. Les Journées se sont poursuivies le 20 novembre avec l’événement Glambition, des ateliers interactifs et des activités ludiques pour initier des jeunes filles du secondaire à l’entrepreneuriat féminin. Cette activité était organisée par les carrefours jeunesse-emploi du Sud-Ouest, de Verdun, de Notre-Dame-De-Grâce, d’Ahuntsic-Bordeaux-Cartierville, de Marquette/Lasalle, de Viger Jeanne-Mance, d’Anjou Saint-Justin, la Table des Carrefours jeunesse-emploi de l’Île-de-Montréal et COOPSCO. Elle a réuni 130 jeunes filles au CRCS St-Zotique. LE 20 NOVEMBRE DERNIER, • enbref PROJET FIT Aider les entreprises dans le recrutement de main-d’oeuvre Afin d’aider les entreprises dans le recrutement et la formation de main-d’œuvre, le RESO s’est associé au projet FIT (Formation-Intégration-Travail), une initiative du Réseau des services spécialisés de main-d’œuvre (RSSMO), financée par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (FDRCMO). Grâce à ce projet novateur, le RESO aidera au recrutement et à l’intégration durable en emploi de 100 personnes au sein d’entreprises à la recherche de main-d’œuvre qualifiée. D’un côté, les entreprises participantes seront soutenues pour l’accueil et l’intégration de leur nouveau personnel par un conseiller en emploi qui les suivra tout le long du programme. De l’autre, les nouveaux employés du projet FIT recevront une formation en alternance avec leur apprentissage en entreprise, en plus d’un encadrement personnalisé par un conseiller en emploi. Le résultat? Une intégration plus rapide et agréable pour l’employé et un rendement beaucoup plus satisfaisant pour l’employeur. Autre facteur attrayant pour les employeurs: environ 62 % du salaire des nouveaux employés recrutés par le RESO sera financé par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). • 4 Patrice Benoit Représentant des syndicats CSN Bernard Bourdeau Représentant des syndicats FTQ Philippe Le Roux de Certimail www.certimail.ca Assia Kada Représentante des organismes communautaires de Saint-Paul-Émard Marc Blanchard de Common Knowledge Software Luc Laperrière Représentant du collège de la culture Soufiane Zerouale d’Idénergie Éric Limoges Représentant des participants aux activités du RESO Abisara Machold d’Inhairitance Carine Minga-Bahota Représentante des employés du RESO François Tremblay de Laboratoire Ledma Vicente Perez Représentant des organismes communautaires de la Petite-Bourgogne Marcos Carvalho de Navut inc. Catherine Raymond Représentante des organismes communautaires de Saint-Henri www.commonknowledgesoftware.com www.idenergie.ca/fr www.inhairitance.ca www.ledmalab.com www.navut.com Denis Akzam de Système P4BUS inc. Guillermo De Jesus de Clima Solutions www.climasolutions Kevin Pillu de Sportera www.sport-era.com Marc-André Labarre de Vesta services domiciliaires inc. www.vestaexpert.com Simon Tremblay de Zandel Media inc. www.zandelmedia.com Un franc succès! Le 19 novembre dernier, près de 30 personnes ont participé à une rencontre avec des employeurs du secteur du commerce de détail, organisée par le RESO. M. Bernard Sylvestre, gérant du Loblaws de la rue Saint-Jacques, a présenté la philosophie de son entreprise ainsi que le processus et les critères d’embauche, le profil des candidats recherchés ainsi que les postes disponibles. Par la suite, Carine Minga Bahota, conseillère en emploi du RESO pour le projet Placement assisté, a présenté les processus d’embauche des entreprises suivantes: Bureau en gros, Dollarama, Jean Coutu, Home Depot et Canadian Tire. L’entreprise Costco a offert gracieusement le petitdéjeuner. Le RESO a l’intention de tenir d’autres rencontres du même type pour d’autres secteurs d’activité: les assurances, le service à la clientèle, etc. • Karine Triollet Représentante des organismes communautaires de Pointe-Saint-Charles Alain Vaillancourt Représentant des élus municipaux du Sud-Ouest Francine Verrier Représentante des institutions (santé, éducation) Représentant des entreprises de service et de la nouvelle économie : poste vacant Représentant des entreprises manufacturières : poste vacant MEMBRES SANS DROIT DE VOTE Pierre Morrissette Directeur général Guy Biron Vice-président, développement stratégique Marguerite Blais Députée de Saint-Henri/Sainte-Anne Nathalie Chrétien Directrice du Centre local d’emploi (CLE) resoinfo Direction Pierre Morrissette Rédaction Lucie Dufour, Sophie Legault English version available on request Mon projet, mon quartier, ma CDEC! 2 Une assemblée participative sur le développement du Sud-Ouest Les bourses de reconnaissance ont dix ans! 3 L’accélérateur d’entreprises technologiques Griffin Camp est lancé! ZONES D’EMPLOI À MONTRÉAL Un levier important pour le développement de quartiers complets et de l’emploi JE VOIS MONTRÉAL Les CDEC y participent activement 4 JOURNÉES DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE DU SUD-OUEST Des entrepreneurs témoignent enbref Le RESO vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, de joyeuses Fêtes et une bonne année 2015! Les bureaux du RESO seront fermés du 22 décembre au 2 janvier inclusivement. 3181, rue Saint-Jacques Montréal (Québec) H4C 1G7 Tél. : 514 931-5737 • Fax : 514 931-4317 [email protected] • www.resomtl.com PRODUCTION DU 1 Mon CJE, j’y tiens! Représentant des institutions financières : poste vacant RENCONTRE AVEC DES EMPLOYEURS • VOLUME XXII NUMÉRO 2 HABITER, TRAVAILLER ET VIVRE LE SUD-OUEST Édith Cyr Représentante des entreprises d’économie sociale Les certificats ont été remis aux entrepreneurs suivants : Dans ce numéro… Enviro100 Mon projet, mon quartier, ma CDEC! «Des changements importants s’en viennent dans le soutien aux entreprises à Montréal et au Québec. On ne sait pas encore comment il sera réorganisé, mais chose certaine, le budget pour le soutien au développement économique local et l’aide aux entreprises sera réduit de 55 %», explique Pierre Morrissette, directeur général du RESO. est tombé le 5 novembre dernier avec le pacte fiscal transitoire, conclu par le gouvernement du Québec et l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui donne le choix aux municipalités de maintenir ou non leur CLD. Pour sa part, l’administration municipale de Montréal veut réduire le nombre de Corporations de développement économique communautaire (CDEC) et de Centres locaux de développement (CLD) de 18 à 6. Comment cela s’articulera-t-il concrètement et quel sera le rôle du RESO? Au moment d’écrire ces lignes, aucune décision n’a été arrêtée. «Il y a encore des discussions. Le RESO et les CDEC font tout ce qu’ils peuvent pour sauvegarder leur intégrité», a ajouté M. Morrissette. Entre autres, le RESO et les autres Corporations de développement économique communautaire (CDEC) ont reçu, au cours des dernières semaines, de nombreuses lettres d’appui de la part des entreprises et de leurs partenaires. «La valeur ajoutée du RESO, c’est l’accompagnement au démarrage et à la croissance des entreprises, qui représente 80 % de son travail, alors que le soutien financier représente 20 %», a continué M. Morrissette. L’impact des CDEC et des CLD de Montréal sur l’entrepreneuriat est important : les entreprises qu’ils ont financées et accompagnées ont un taux de survie après LE COUPERET cinq ans de 85 % comparativement à 35 % pour les entreprises non accompagnées par une CDEC ou un CLD, cette dernière donnée provenant du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Exportation (MEIE). Mentionnons aussi que les CDEC et les CLD de Montréal ont offert, au cours de la dernière année, leur soutien technique à quelque 5 659 entreprises en démarrage ou déjà en activité et ils ont investi plus de 12,5 millions de dollars. Ces investissements ont généré des retombées de plus de 50,6 millions de dollars dans le développement économique de Montréal et permis la création et le maintien de 15 913 emplois. Les professionnels des CDEC misent sur la souplesse, la capacité d’adaptation, l’innovation et l’efficacité pour répondre aux besoins de ces entreprises. Offrant des services de proximité accessibles à tous les entrepreneurs, peu importe leur origine, leur âge, leur sexe ou leur secteur d’activité, les CDEC donnent la possibilité à tous les Montréalais de réussir en affaires. «Les CDEC ne sont pas issues d’un programme gouvernemental. Elles sont nées il y a 30 ans de la volonté des acteurs économiques et sociaux de leur communauté respective – milieux d’affaires, syndicaux, communautaires, citoyens, institutionnels et culturels de prendre en charge leur développement», rappelle M. Morrissette. • L’accélérateur d’entreprises technologiques Griffin Camp est lancé! HABITER, TRAVAILLER ET VIVRE LE SUD-OUEST Une assemblée participative sur le développement du Sud-Ouest «L’ASSEMBLÉE de ce soir s’inscrit dans le travail de préparation du Plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE), qui est le plan du développement de la main-d’œuvre et du développement économique de toute la communauté du Sud-Ouest. C’est l’occasion pour vous d’avoir voix au chapitre sur le développement futur de vos quartiers, pour qu’ils deviennent des quartiers complets, des endroits où l’on peut trouver tout ce qui contribue à la qualité de vie et où le développement bénéficie à tout le monde : de bons logements, de bons emplois, des services publics et des commerces de qualité, des écoles, des parcs, une offre culturelle diversifiée», a souligné Pierre Gauthier, président du RESO, lors de l’assemblée annuelle de l’organisme qui a eu lieu le 24 septembre dernier. Quelque 125 personnes ont participé à cette assemblée qui se déroulait sur le thème Habiter, travailler et vivre le Sud-Ouest. Après avoir entendu des témoignages, les participants ont discuté de différentes thématiques en ateliers, soit l’embauche locale, les besoins de main-d’œuvre des entreprises, l’accès à la formation, l’amélioration des services aux entreprises, l’image de marque du Sud-Ouest et la reconnaissance du Sud-Ouest en tant que quartier culturel. «Trois valeurs transversales – l’inclusion, la cohésion et la solidarité – ressortent de toutes les actions que vous avez proposées ce soir», a conclu M. Gauthier. Le bilan du travail du RESO pour l’année 2013-2014 et les perspectives pour l’année en cours y ont aussi été présentées. Le rapport d’activités est disponible à l’adresse www.resomtl.com sous l’onglet publication. L’assemblée annuelle du RESO a été appuyée, entre autres, par les commanditaires suivants : APSV, comptables professionnels agréés et l’École de technologie supérieure (ÉTS), partenaires platine, ainsi que par Sylvestre Fafard Painchaud avocats, Quorum, l’arrondissement du Sud-Ouest, le Groupe Paradoxe et l’Agence métropolitaine de transport (AMT), partenaires or. • Le 24 septembre dernier, l’assemblée annuelle du RESO a permis à quelque 125 personnes de discuter du thème Habiter, travailler et vivre le Sud-Ouest. Les bourses de reconnaissance ont dix ans! POUR la dixième année consécutive, le RESO a remis, lors de son assemblée le 24 septembre dernier, des bourses de reconnaissance soulignant les efforts et la persévérance de personnes qui ont entrepris une démarche de retour à l’emploi ou aux études. Ces bourses ont été octroyées grâce à la générosité des donateurs suivants : la Société immobilière du Canada (SIC), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), les caisses Desjardins Allard-Saint-Paul, Atwater-Centre, Saint-Henri et Ville-Émard, la RBC Banque royale, le centre Saint-Paul, Centre-Ville Volkswagen, Centech, Sylvestre Fafard Painchaud avocats, l’arrondissement du Sud-Ouest, Marguerite Blais, députée de Saint-Henri-Sainte-Anne, Fondaction CSN, Cuisine-Atout, Formétal, le Groupe Paradoxe, Cossette Dolan avocats et la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest de Montréal (CCISOM). • De gauche à droite, Leslie Burnett, Nacera Noumi, Syle Blakaj, Nathalie Leclerc, Eugénie-Laure Dontsop Nongni, Mégane Jolicoeur, Salimata Aidara, Qiang Liu, Itzamna Ortiz Adell et Jennifer Quigley. Sont absents de la photo : Francisco Diaz et Cyndi Licata. 2 LE 3 NOVEMBRE DERNIER Mon CJE, j’y tiens! LA CAMPAGNE Mon CJE, j’y tiens!, lancée par plusieurs Carrefours jeunesse-emploi (CJE), mobilise la communauté pour lutter contre les mesures d’austérité imposées aux CJE du Québec. Selon le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ), le gouvernement impose aux CJE un modèle administratif dans lequel Emploi-Québec contrôlera le référencement des jeunes, ce qui éliminera l’autonomie d’intervention des CJE. Des impacts majeurs se feront sentir auprès des jeunes qui ne sont pas prestataires d’aide sociale et qui ne sont ni étudiant, ni employé, ni stagiaire. De plus, l’imposition d’un type de clientèle sélectionnée par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale viendrait diminuer l’universalité de la clientèle, allant à l’encontre de la philosophie des CJE d’accueillir tous les jeunes du Québec, sans égard à leur statut socioéconomique. Selon Éric Lefebvre, directeur du CJESO, ces changements prévus par le gouvernement ne seraient que néfastes : «Depuis sa création, le CJESO accueille tous les jeunes de 16 à 35 ans, sans exception et sans exclusion. La réforme du gouvernement, qui déterminera avec qui et comment nous devrons travailler, va mettre en péril notre façon de faire. En plus d’exclure une portion de la population jeunesse du quartier, ces changements vont aussi limiter la capacité du CJESO de rester ancré dans son milieu et de s’adapter aux réalités locales.» Pour contrer ces mesures qui brimeront de façon importante le fonctionnement des CJE, la campagne Mon CJE, j’y tiens! encourage tous ceux qui veulent l’appuyer à la promouvoir sur les réseaux sociaux, entre autres en aimant et en partageant la page Facebook Mon CJE, j’y tiens! et en portant le «rond jeune», créé par le RCJEQ, qui symbolise le désir de n’exclure aucun jeune du Québec des CJE. C’est d’ailleurs ce rond jeune qui décorait la salle du RESO où se déroulait l’assemblée des partenaires du CJESO, le 13 novembre dernier, sous le thème «Rester engagé dans ces moments difficiles». L’événement, qui se voulait un «boost» (une poussée) d’énergie pour ces temps d’austérité, incluait une conférence du psychoéducateur, coach en intervention et mentor René Roy. À l’aide d’anecdotes pleines d’humour et de sagesse tirées de son passé comme conseiller en emploi, M. Roy a su insuffler son optimisme contagieux aux quelque 50 partenaires, participants et employés présents. De plus, le témoignage touchant d’une participante ayant grandement profité du soutien de sa conseillère du CJESO a encore une fois démontré l’importance du CJE sous sa forme actuelle. Pour plus d’information sur la campagne Mon CJE, j’y tiens!: www.facebook.com/moncjejytiens • marquait le lancement officiel de Griffin Camp, l’accélérateur d’entreprises technologiques du Sud-Ouest qui s’est déroulé en présence de Saul Polo, adjoint parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (volet exportations) et de Pierre Gauthier, président du conseil d’administration du RESO. Griffin Camp permet à des entreprises technologiques prometteuses d’accélérer leur développement, en leur offrant un lieu de travail à coûts abordables au cœur du Quartier de l’innovation, et surtout, un lieu de partage et de mise en commun des expertises et des ressources. Griffin Camp est l’initiative d’une poignée d’entrepreneurs chevronnés, dont Paul Blanchard, Stéphane Rainville et Yacine Amrani, qui au cours des années ont organisé des rencontres afin que les dirigeants d’entreprises technologiques puissent discuter entre eux et conseiller de nouveaux entrepreneurs désireux d’implanter leur entreprise dans le Sud-Ouest. Ils ont pu compter, dès le départ, sur le soutien du RESO qui y voyait un outil unique d’accompagnement des entreprises de la nouvelle économie. Pierre Gauthier a rappelé que Griffin Camp répond aux préoccupations des entrepreneurs quant à la difficulté pour les jeunes entreprises de trouver des locaux abordables dans le Quartier de l’innovation et des points de rencontre et d’échange. «L’accélérateur d’entreprises technologiques du Sud-Ouest répond de façon inédite aux besoins pointus exprimés par les entrepreneurs du territoire. Ce nouvel outil s’intègre tout à fait dans l’écosystème du Quartier de l’innovation et permet d’offrir une réponse originale à la problématique de l’érosion des zones d’emploi, particulièrement dans le quartier Griffintown. C’est donc avec enthousiasme que le RESO s’est impliqué financièrement aussi bien en temps qu’en énergie dans la cofondation de Griffin Camp», a mentionné M. Gauthier. • ZONES D’EMPLOI À MONTRÉAL Un levier important pour le développement de quartiers complets et de l’emploi LE 25 NOVEMBRE DERNIER, plus de 275 représentants du milieu des affaires, des promoteurs immobiliers, des institutions financières, des fonds de travailleurs, des centrales syndicales et des organisations communautaires ont proposé un plan d’action pour assurer la préservation et la mise en valeur des zones d’emploi dans les différents quartiers de Montréal. Ils ont aussi recommandé de considérer les quartiers comme les pierres d’assise du développement économique à Montréal et de confier aux CDEC de Montréal, dont le RESO, un mandat de développement des zones d’emploi présentes dans plusieurs quartiers. Ces propositions ont été faites lors du colloque Les zones d’emploi, moteur du développement de Montréal et de ses quartiers, organisé par le Réseau des CDEC de Montréal, avec la collaboration de la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM. Fruit d’un engagement pris lors de la rencontre Je vois Montréal, ce colloque a débouché sur l’adoption de nombreuses propositions demandant, notamment, de renforcer le statut des zones d’emploi dans la réglementation de la Ville de Montréal afin de permettre leur modernisation, leur densification et leur développement selon un modèle innovant. Selon les participants au colloque, il faut constituer une réserve foncière à partir des zones d’emploi déjà identifiées à Montréal et confier aux CDEC le mandat de développer ces zones avec les ressources humaines et financières nécessaires. En matière d’urbanisme, ils ont demandé la mise en place d’une réglementation qui prévoit des mesures d’atténuation, comme l’aménagement de zones tampons ou d’écrans visuels, lorsque des zones d’emploi sont sources de nuisances et sont contiguës à des zones résidentielles ou à des équipements collectifs. Les participants ont aussi recommandé de faire appel au Réseau des CDEC de Montréal Marie-Andrée L’Espérance, conseillère pour s’assurer de la collaboration du CEFRIO au développement économique territorial et d’autres intervenants du milieu de l’éduau RESO, a dressé le portrait actuel des cation et de la formation professionnelle afin zones d’emploi sur les territoires des CDEC, de soutenir les entreprises dans l’élaboration alors que Gérard Beaudet, professeur d’un plan d’implantation et d’adoption des à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, en a fait l’historique. technologies numériques. JE VOIS MONTRÉAL Les CDEC y participent activement MEMBRES du comité organisateur de l’événement Je vois Montréal qui a eu lieu le 17 novembre dernier, les Corporations de développement économique communautaire (CDEC) y ont démontré le rôle indispensable qu’elles jouent dans le développement des quartiers montréalais. Le Réseau des CDEC de Montréal a notamment contribué à la réalisation de la Zone laboratoire en mettant à profit l’expertise et le talent de ses conseillers en gestion et de ses agents de développement pour qu’ils aident les leaders des projets non sélectionnés à les bonifier afin qu’ils puissent éventuellement être réalisés. L’équipe qui a réalisé la Zone laboratoire de Je vois Montréal, comprenant les agents et les conseillers des CDEC de Montréal. • «La Zone laboratoire a offert aux promoteurs de projets diverses “stations”, telle la station Réseautage intelligent ou la station Accélère ton projet où ils ont pu, dans un environnement favorisant la créativité et la collaboration, interagir avec les personnes ressources des CDEC ou d’autres leaders de projets expérimentés et faire de nouveaux contacts susceptibles d’améliorer leurs initiatives», explique Pierre Morrissette, directeur général du RESO, qui a représenté les CDEC au comité organisateur. En tant que pépinières de projets, les CDEC ont été promotrices ou partenaires de plusieurs projets déposés à Je vois Montréal. Entre autres, elles étaient les promotrices des projets suivants qui ont tous été sélectionnés : Les zones d’emploi : moteur du développement de Montréal et de ses quartiers, le Centre d’innovation et d’entrepreneuriat – CIE, le Rendez-vous de l’École des parents et le Carrefour de la création. Elles ont également été partenaires, collectivement ou individuellement, de plus d’une vingtaine de projets pouvant contribuer au développement des quartiers montréalais. En plus de procurer du soutien direct aux entreprises de Montréal, les CDEC ont montré, le 17 novembre dernier, qu’elles agissent comme carrefour d’expertise et d’innovation en développement de projets en lien avec leurs mandats de soutien à l’entrepreneuriat privé et collectif, de soutien au développement des ressources humaines ainsi que d’animation et de concertation sur les enjeux d’aménagement urbain de leurs territoires. • 3