(d) Montrer que, pour n≥3,2 est irr´eductible non premier dans Z[i√n].Donc les anneaux
Z[i√n] ne sont pas principaux pour n≥3.
11. Soient Aun anneau principal et I= (a) un id´eal non trivial de A(i. e. I̸={0}et I̸=A).
Montrer que tous les id´eaux de A
Isont principaux de la forme bo`u b∈Aest un diviseur de
aet l’anneau A
(a)est principal si, et seulement si, aest premier ou encore irr´eductible.
– II – Anneaux euclidiens
On appelle stathme sur un anneau Acommutatif et int`egre une application φ:A∗→N.
On dit qu’un anneau commutatif et int`egre Aest euclidien, s’il existe un stathme φtel que pour
tout couple (a, b) d’´el´ements de Aavec b̸= 0,il existe un couple (q, r) dans A2tel que a=bq +r
avec r= 0 ou r̸= 0 et φ(r)< φ (b).
On dit que qest un quotient et run reste dans la division euclidienne de apar b.
On notera (A, φ) un tel anneau euclidien ou tout simplement A,quand le stathme est fix´e.
1. Montrer qu’un anneau euclidien (A, φ) est principal. Pr´ecis´ement, pour tout id´eal Ide Anon
r´eduit `a {0},il existe un ´el´ement a0dans I\ {0}tel que φ(a0) = min
a∈I\{0A}φ(a) et I= (a0).
2. Montrer que l’anneau Ddes nombres d´ecimaux est euclidien pour le stathme φd´efini, en
utilisant l’´ecriture canonique d’un nombre d´ecimal, par :
∀a=n2p5q∈D∗, φ (a) = |n|
3. Montrer que l’anneau Z[i√n] est euclidien uniquement pour n= 1 ou n= 2.
4. Effectuer la division euclidienne de u= 11 + 7ipar v= 18 −idans Z[i].
5. L’anneau des entiers de Gauss peut ˆetre utilis´e pour caract´eriser les entiers naturels qui sont
sommes de deux carr´es d’entiers.
On note Σ2l’ensemble des entiers naturels qui s’´ecrivent comme somme de deux carr´es, soit :
Σ2=n∈N| ∃(a, b)∈Z2;n=a2+b2
(a) Montrer que Σ2est stable pour le produit.
(b) Montrer qu’un nombre premier p≥2 est r´eductible dans Z[i] si, et seulement si, il est
somme de deux carr´es.
(c) Soit p≥2 un nombre premier. Montrer que s’il existe un entier naturel qpremier avec p
tel que pq ∈Σ2,alors pest dans Σ2.
(d) Pour tout nombre premier impair p, on note :
Cp=x2|x∈F∗
p
l’ensemble des carr´es de F∗
pet :
Σp=x∈F∗
p|xp−1
2−1
l’ensemble des racines du polynˆome Xp−1
2−1∈Fp[X].
i. Montrer qu’il y a exactement p−1
2carr´es dans Z∗
pet Cp= Σp.
ii. Montrer que −1 est un carr´e dans Zpsi, et seulement si, pest congru `a 1 modulo 4.
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