Les grandes pathologies neurologiques

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Les grandes pathologies
neurologiques Psychopathologies ???
Comment les diagnostiquer
Pourquoi
Qu’y faire
Les Déficiences mentales : une
polémique
• Le QI est –il stable ???
– Jalloul
–Feuerstein
–Les phénotypes
comportementaux
QI et apprentissages scolaires :
Jalloul
QI
à 6 ans
Redoublement
Fin de primaire
80--90
Tous
90--100
10%
Phénotypes comportementaux
X fragile
Déficit intellectuel
et du langage
hyperactivité
Syndrome de Williams
Déficit intellectuel
portant sur le domaine
visuo-spatial
QI stable ou non : Fuerstein
– QI non pas génétiquement déterminé
– QI « environnemental » : PEI …
Effets des Programmes d’enrichissement
individualisés ???
Phénotypes comportementaux
Angelman
Prader-Willi
« pantin hilare »
déficience moyenne
déficience sévère
lecture conservée
absence de langage calcul altéré
épilepsie
obésité
Les déficiences mentales : une
définition
• QI < moins deux écarts-type : 70
• QI entre 70 et 85 et apprentissages
• QI mesuré en individuel par un psychologue averti
par une échelle verbale et non verbale : Weschler la
plus documentée
• Peu d’intérêt avant qu’une décision se pose : 4 ans
et demi-5 ans
• Indispensable si échec scolaire global
• Indispensable si trouble sévère, évoluant mal
L’analyse des QI
• Problème de son interprétation : il faut
jouer la cohérence entre l’évaluation du
QI et les apprentissages
• Problème de la transparence ??
– Toujours aux professionnels des soins
– Version « soft » aux parents
– ?? Enseignants ??
Les déficiences mentales : une
définition
• QI global non valide si trop grande
hétérogénéité entre les échelles : > 15
points
• Difficultés d’interprétation si
coopération insuffisante (angoisse…)
• Ou si subtests à l’intérieur des deux
échelles très hétérogènes
Profil de Wisc 3 déficitaires
9 ans : âge de lecture 6
ans ; âge de calcul 6
ans 5 mois
8 ans 6 : âge de lecture 7 ans 4;
âge de calcul 7 ans
Diagnostic différentiel : Profils
de WISC 3 hétérogènes
QI homogène et <ou=70
• Pose la question de l’étiologie : Affections génétiques et
Malformations SNC Exceptionnellement retrouvées
• Question de l’accompagnement familial
• Forcément progressif et long
• Par une équipe médicale
• De l’orientation et accompagnement pédagogique
• le plus loin possible
• Sans le mettre dans un échec permanent
• En préservant sa vie psychique
• Des soins ???? : « soins » avec un objectif mesuré
QI hétérogène et déficitaire
• Accompagnement pédagogique différencié
par les réussites des enfants
• Soins :
–
–
–
–
objectif déterminé
Évalué
Projet global et non parcellaire
Difficilement gérable en orthophonie ambulatoire
Epilepsie et Retentissement
neuropsychologique
• La plus grande cause (avec les traumas
crâniens) de troubles des apprentissages
• Un ensemble de maladies différentes
donnant un retentissement différent
– Parfois aucun
– Parfois global avec un déficit intellectuel
– Parfois très spécifique sans déficit
Retentissement
neuropsychologique
• Différents facteurs responsables des
troubles cognitifs :
– Activité épileptogène : crises ou anomalies
inter critiques.
– Désordres liés aux lésions sous-jacentes
responsables ou associées à l’épilepsie.
– Rôle des médicaments.
Retentissement
neuropsychologique
• Troubles cognitifs plus importants :
– Dans les épilepsies généralisées que dans
les épilepsie partielles
– Dans les épilepsies symptomatiques que
dans les idiopathiques.
• Statistiquement, échec scolaire > si
persistance des crises 2 ans après début
de la maladie.
Retentissement
neuropsychologique
• Perturbation d’une fonction cérébrale par
l’épilepsie peut retentir sur d’autres fonctions.
Mauvaises connexions, régression synaptique
insuffisante.
• Âges critiques : 3 à 12 mois et 2 à 8 ans.
• Sd de West : troubles gnosiques visuels
persistant => trouble de la communication.
• Sd de LK : agnosie auditive => perte du langage
définitive si méconnue.
Retentissement
neuropsychologique
• Principaux troubles :
– Comportement : lenteur, hyperkinésie,
– Retentissement psychoaffectif
– Attention, concentration
– Mémoire
– Spécifiques en fonction de la localisation dans
les épilepsies partielles :
• Déficit acquis du langage ÅÆ temporale gauche
• Trouble mémoire ÅÆ temporale mésiale D ou G
• Changement latéralité ÅÆ pariétale
Syndrome de Landau-Kleffner
• Survenue entre 2 et 14 ans.
• Agnosie auditive
• Crises d’épilepsie dans 80% des cas :
généralisées TC, absences, atoniques,
partielles. Peu invalidantes.
• Troubles du comportement.
• EEG : décharges de P et PO focalisées à
prédominance temporale, uni ou bilatérales.
Diffusion importante dans le sommeil.
Syndrome de Landau-Kleffner
• Étiologie inconnue.
• Traitement : Urbanyl, Zarontin,
CORTICOTHERAPIE prolongée à forte
dose.
• Rééducation orthophonique intensive.
• Mise en place d’un code.
• Pronostic : 50% favorable, surtout si
diagnostic précoce et début après 5 ans.
Syndrome de POCS
• Dégradation intellectuelle globale et
sévère.
• Crises épileptiques : absences,
généralisées, atoniques.
• EEG : POCS > 85% du TST.
• Traitement : idem Landau-Kleffner.
Psychopathologies
• Troubles envahissants du
développement
• Pathologies limites
• Névroses sévères
• Plus : l’intrication
Troubles envahissants du
développement
• Autisme infantile
– Trouble précoces DES communications
– Trouble du langage oral
– Trouble des interactions précoces
– Absence de jeux symboliques
• Psychose infantile
– Écholalie
– Angoisse
– Morcellement, déstructuration
Pathologies limites
•
•
•
•
•
Trouble précoce sommeil, alimentation
Agitation constante
Agressivité – destruction constantes
Pas de déstructuration
Pas de propos délirant
Psychopathologie : Suspecter
• L’entretien avec les parents (relation)
• Sur la rencontre avec l’enfant
(comment il rentre en relation, sa
disponibilité)
• Le diagnostic relève de
– L’examen psychologique (plus projectifs)
– L’examen du pédopsychiatre
L’autre regard psychodynamique
Pas de mes compétences
Q Essentiel …absolument
Q
X Parfois
nettement au premier plan, précoce,
empêche les apprentissages
X Existe
en association avec le trouble
« neuropsychologique », voire devient
parfois prévalent
Concilier trois univers
Q
Aborder précisément les difficultés de
l’enfant
Respecter les approches spécifiques de
chacun
Q Echanger
Q Définir les axes prioritaires
Q
Le problème n’est plus …
Q
Polémiquer sur la « cause »
Q
Mais d’évaluer la situation singulière de
l’enfant
Environnement
socio-culturel
Fonctionnement
neuropsychologique
Fonctionnement
cognitif général
Fonctionnement
psychique
En pratique
Q
L’appréciation neuropsycholinguistique
n’exclut pas
Q
L’appréciation du fonctionnement
psychodynamique
Les parents devront être informés
Q
Q
Q
Q
Q
Q
Q
Accompagnés d’emblée vers ce double regard
Les intervenants se coordonnant
En acceptant qu’un point de vue soit remis en question
par un autre
En définissant chacun ses compétences
En définissant le projet, ses limites et en laissant la
place pour les autres projets
Un seul enfant --Les parents sont terrifiés par les discours
contradictoires ---
Pas si facile …
Q
Q
Q
Q
Il manque une certaine « bi » - disciplinarité
dans les structures
Il faut savoir que souligner le trouble
linguistique peut avoir un effet néfaste sur ce
travail psychique
Parfois le travail orthophonique permet aux
parents de se poser … Et d’aborder…
Associer, en pratique, les différentes prises en
charge .. En respectant l’emploi du temps …
Troubles acquis
Toujours anormal
Q Phobies scolaires et mutisme électif
Q
Q
Aphasies acquises - épilepsie
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