UE5 Biologie animale Anatomie Comparée 15.03.13 (2) Anatomie comparée des téguments des vertébrés Classification phylogénétique Crâniates Crâniates Vertébrés Gnatostomes Ostéichthyens Lamproies Vertébrés Gnatostomes Tétrapodes Amniotes Sauropsidés Chondrichthyens Chondrichthyens Actinoptérygiens Actinoptérygiens Dipneustes Poissons Dipneustes Lissamphibiens Lissamphibiens Sarcoptérygiens Sarcoptérygiens Myxines Lamproies Ostéichthyens Myxines Mammifères Chéloniens Mammifères Tétrapodes Chéloniens Amniotes Lézards-serpents Lézards-serpents Sauropsidés Crocodiliens Reptile Crocodiliens Oiseaux Oiseaux 1. Introduction Les téguments (=peau) constituent le revêtement externe du corps. Ce revêtement provient de 2 tissus d’origine embryologique différente: l’ectoderme et le mésoderme. Il est constitué de 3 régions : - épiderme en surface: épithélium, cellules jointives Épiderme (épithélium) d’origine ectodermique. Peuvent se former des Lesphanères Les glandes cutanées structures spécialisées (1) les phanères, tournées vers l'extérieur et (2) des glandes cutanées, tournées vers derme l’intérieur. Les formations - derme au milieu : tissus conjonctif, plus lâche que squelettiques l'épiderme, d’origine mésodermique. Peuvent se former des structures spécialisées en particulier des formations squelettiques. - hypoderme en dessous. tissus conjonctif d’origine hypoderme mésodermique, donc également un tissus assez lâche. La surface du tégument est en générale très importante; 1,5 à 2 m² chez l’homme. Chez un homme de 80 kg, le tégument représente 13 kg. Chez la baleine, le tégument peut atteindre 50% du poids de l’animal. Il assure diverses fonctions: - protection : (ex: contre les UV, protection mécanique, une couche souvent imperméable) - sensoriel : au niveau de la peau on trouve tout une série de récepteurs sensoriels qui vont être sensibles à la chaleur, au touché, à la pression, aux vibrations... - respiration : (cutanée) des animaux comme la grenouille ont une respiration cutanée - fonctions métaboliques : par exemple synthèse de vitamine D - osmorégulation : chez les animaux aquatiques, il va y avoir des échanges d’eau et des échanges d’ions. - excrétion : des substances peuvent être excrétées à l'extérieur à partir de glandes - nutrition : chez les mammifères au niveau des glandes mammaires, qui sont formées à partir du tégument. - régulation thermique : exemple par évaporation de la sueur à la surface de la peau, c’est un moyen de réguler la température interne. - locomotion : plumes chez les oiseaux ont un rôle important pour le vol. - reconnaissance : entre partenaires sexuels lors de la parade nuptial (paon) , entre parents et petits (goéland, reconnaissance d’une tache propre à chaque animal) - défense : animaux à cornes, animaux qui possèdent des glandes venimeuses (grenouille de dard) - camouflage : quand un animal peut se confondre dans un milieu ou imiter un objet (tigre dans les hautes herbes) - mimétisme : imitation d’une autre espèce animale en vue d’une dissuasion. 2. Structure 1. L’épiderme Il s’agit d’un épithélium pluristratifié. Couche germinative: c’est ici que ce forme l'épiderme. On trouve des terminaisons nerveuses, libres, associées à des cellules nerveuses (cellules de Merkel). On trouve également des cellules qui ont une forme un peu plus bizarre, des mélanocytes qui synthétisent des grains de mélanine, qui migrent et sont évacués. Ces grains de mélanine permettent la protection contre les UV et donnent la couleur à la peau. A partir de la couche de cellules germinatives, sont synthétisées continuellement des cellules, une couche de cellules jointives, ces cellules formes l’épiderme. Au sein desquelles on trouve un dernier type de cellules en forme d’étoiles, les cellules de Langerhans. Elles ont un rôle immunitaire. Il y a un renouvellement constant de la peau, synthétisée à la base de l’épiderme. a. épiderme des vertébrés aquatiques - perméabilité, il est donc très peu épais, afin de permettre les échanges. 5 à 9 couches de cellules. - On trouve des glandulaires isolées : - cellules à mucus : libèrent du mucus à la surface du tégument ce qui va avoir pour rôle d’améliorer la glisse de l’animal dans l’eau et protège l’animal (contre les attaques bactériennes) - cellules séreuses : peuvent sécréter des venins - cellules pigmentaires : qui vont donner la couleur à l’animal b. épiderme des vertébrés terrestres On retrouve la même structure mais beaucoup plus de cellules épithéliales. A la base la lame basale, puis la couche de cellules germinatives. On appelle ces cellules des kératinocytes car elles synthétisent de la kératine qui se dépose de part et d’autre de la cellule et permet de tenir la cellule bien en place. Plus les cellules sont vieilles, et se trouvent vers l'extérieur, plus elles se remplissent de kératine. A la fin, elles finissent par mourir, cet amas de kératine les imprègne, les dessèche et les fait mourir. On retrouve donc à l'extérieur plusieurs couches de cellules mortes, bourrées de kératine. La couche de cadavre de cellules s’appelle la couche cornée. Cette couche cornée va protéger l’animal et va limiter l’évaporation, elle est relativement imperméable. Cette couche cornée va être éliminée. On parle de desquamation chez les mammifères et les oiseaux. Chez un homme, il faut 40 jours. Chez les serpents et lézards (squamates), la couche cornée est très importante. Quand l’animal grandit il est obligé de quitter cette peau, il mue. Les crocodiles (crocodiliens) et les tortues (chéloniens), se frottent et arrachent la couche cornée par lambeaux, on parle d’usure mécanique. Les lissamphibiens adultes, aquatiques et terrestres, présentent des adaptations aux deux milieux. La couche cornée mince est formée d’une seule couche de cellules car ils vivent la moitié du temps sur le milieu terrestre. Par contre, ils conservent un épiderme très peu épais, 6 à 9 couches de cellules, qui permet des échanges respiratoires (entre autre). On note la présence de glandes à mucus ou de glandes séreuses chez les adultes. 2. Le derme Tissu conjonctif. Son rôle principal est de nourrir et supporter l'épiderme. Il est constitué de deux types de fibres entrelacées : fibres de collagène et fibres d’élastine. Le collagène participe à l’hydratation du derme. L’élastine permet la souplesse du derme. Les deux confèrent à l’ensemble une solidité, une résistance. Ces fibres sont sécrétées par les fibroblastes. Ce tissus conjonctif nourrit l’épiderme, on trouve donc des vaisseaux terminaisons nerveuses (douleur) sanguins et des vaisseaux lymphatiques, ce qui va apporter corpuscule de Meissner (toucher) nutriments et dioxygène aux cellules du derme et de l’épiderme. On trouve aussi des terminaisons nerveuses qui traversent le derme et corpuscule de Ruffini (chaleur) rejoignent l'épiderme associé aux cellules de Merkel. On trouve aussi différents corpuscules: Corpuscules de Meissner (toucher). On corpuscule de Pacini trouve également des corpuscules sensibles à la chaleur, les (pression) corpuscules de Ruffini. Puis des corpuscules de Pacini sensibles à vaisseaux sanguins et lymphatiques la pression. On trouve également des cellules pigmentaires que l’on appelle chromatophores (qui porte des couleurs). Le principe physique de tous pigments: absorbent certaines longueurs d’onde. Portent des noms différents en fonctions des pigments qu’ils contiennent. On trouve des xanthophores, cellules qui contiennent des pigments caroténoïdes, responsables des colorations jaunes, oranges, rouges. On trouve des allophores, cellules pigmentaires responsables de la couleur violette, des mélanophores, responsables de la couleur brune, des guanophores, cellules qui contiennent des cristaux de guanine qui vont se comporter comme des prismes, capables de décomposer la lumière par diffraction qui permet aux animaux d’avoir des couleurs iridescentes. 3. L’hypoderme Tissus conjonctif très lâche. Il est absent chez les myxines, lamproies, Chondrichtyens, Actinoptérygiens. Chez les Lissamphibiens, on peut trouver à l’intérieur des sacs lymphatiques qui permettent la circulation de la lymphe. Chez les Mammifères dépourvus de poils, l’hypoderme est extrêmement important et est constitué de graisse, il s’agit du pannicule adipeux. 3. Les phanères Les phanères sont des productions épidermiques fortement kératinisées qui se développent à la surface de l’épiderme, principalement chez les vertébrés terrestres. Ce sont les écailles, les ongles, les poils, les plumes... qui résultent de la prolifération de kératinocytes. Elles se forment soit par invagination (cas des poils) soit par évagination (cas de la formation des plumes et des écailles) de la lame basale. 1. chez les myxines et lamproies Il existe quelques productions cornées chez les animaux aquatiques. On trouve chez ces animaux quelques petites formations kératinisés, ce sont des dents cornées = odontoïdes (pl.1) 2. chez les Actinoptérygiens Il y a très peu de formations kératinisées chez les Actinoptérygiens, mais il en existe quelques une: des organes perliformes = tubercules de reproduction. Ils se forment pendant la période de reproduction, on les trouve sur le dos de l’animal et sur les nageoires, elles auraient un rôle lors de la reproduction, permettraient le rapprochement des partenaires. 3. chez les Lissamphibiens têtards de grenouille Chez le têtard on retrouve des production cornées au niveau de la bouche, on observe que cet animal possède un bec corné qui lui permet de déchirer la végétation et des dents cornées (500 à 1000). • adultes On distingue des phanères permanentes: des verrucosités, des griffes (chez une seule espèce de grenouille, le xénope) et des phanères temporaires: des callosités = coussinets pigmentés (pl.1) qui permettent à l’animal de mieux approcher la femelle et ne pas la quitter pendant l’accouplement (amplexus). • 4. les phanères des amniotes ornéoscutes (pl.1) a. les écailles cornées Ecaille cornée de lézard Ecaille cornée de lézard épiderme écaille écaille derme - cornéoscutes: couches importantes de cornes. - écailles de lézards - écailles de crocodiles - écailles de tortues - écailles de serpents épiderme derme ostéoscute Ecaille cornée Ecaille cornéede de crocodile crocodile Structure d’‛une écaille cornée (pl1) Structure d’‛une écaille cornée Structure d’une écaille cornée (pl1) kératine β épiderme kératine α couche germinative tortues, lézards, serpents, crocodiles derme articulation hypoderme queue de certains rongeurs - pattes des oiseaux - queue de certains rongeurs - dos et parties latérales des tatous et des pangolins pattes des oiseaux (pl1) b. le bec corné Chez les tortues, les oiseaux, les ornithorynques. couche germinative cornes impaires pleines et permanentes l.1) c. les cornes (chez certains mammifères) Beaucoup d’animaux possèdent des choses sur leur tête, ne mérite le nom de corne que des choses formées à partir de l’épiderme, formées de kératine. - cornes impaires pleines et permanentes au nombremammifères) de 1 ou de 2, chez les rhinocéros. Se forment à partir de Les cornes (chez certains frontal, sur ces épidermes se développent des papilles dermiques, la kératine va former de l’épiderme, sur l’os -nasal cornes impaires pleines et permanentes la corne. (40 cm, 3kg) (pl.1) ents ératine papille rmique filaments de kératine papille dermique os nasal épiderme os nasal épiderme es paires creuses et permanentes - cornes paires creuses et permanentes, que l’on trouve chez les bovins, chez les ovins et chez les caprins. Production mixtes, dermo-épidermique, la partie centrale est un os d’origine dermique soudé sur l’os frontal de Productions mixtes: dermo-épidermiques l’animal. Cornes tout le temps chez le mâle, pas tout le temps chez la femelle. ovins caprins corne = étui kératinisé os cornu = cornillon os frontal épiderme - cornes paires creuses et caduques - cornes paires creuses et caduques, uniquement chez antilocapra (exception). Possède des cornes mais antilocapra cornes paires et Etcaduques ressemblent plus à des bois car- on voit une petite creuses ramification. cet animal perd ses cornes l’hiver, mais l’autre corne a déjà poussée en dessous. antilocapra corne corne os cornu os cornu zonezone de de rupture rupture d. les griffes, sabots et ongles (chez les amniotes) Autourd/Les de la phalangette griffes, sabots et ongles (chez les amniotes) - la griffe : formation épidermique, au niveau de la phase ventrale on a le bourrelet digital. Au niveau de la partie dorsale et latérale, la griffe se forme à partir d’un repli de l’épiderme que l’on appelle le mur et tout le long du lit autour de la phalangette de l’épiderme. Au niveau de la partie ventrale, on l’appelle la sole. la griffe (pl.1) partie dorsale et latérale mur épiderme phalangine phalangette bourrelet digital partie ventrale matrice lit lame sole - griffes qui se forment par kératinisation de l’épiderme du lit (tortues, crocodiles, oiseaux) - griffes qui se forment par kératinisation de l’épiderme du mur (mammifères, chats, lézards) - l’ongle: chez les primates. La sole est extrêmement réduite. L’‛ongle (chez les primates) (pl.1) mur phalangine lit lame phalangette sole bourrelet digital - le sabot : chez les ongulés. Muraille qui enroule la phalangette, la sole est extrêmement développée, et le bourrelet digital va former la fourchette. Chez les éléphants, hippopotame, vache, cheval. le sabot (chez les ongulés) (pl.1) muraille phalangette sole fourchette e. les poils : phanères caractéristiques des mammifères e/Les poils: phanères caractéristiques des Les poils font partis des attributs qui caractérisent mammifères les mammifères. Leur taille variefilaments du mm à kératinisés plus d’un m. Ils sont formés de kératine et se forment par formation invagination de la couche germinative qui épiderme s’enfonce obliquement dans le derme couche jusqu’à former un follicule pileux. A la base germinative du follicule pileux vont exister des cellules derme vivantes, qui vont se kératiniser et venir follicule former un cylindre qui va grandir, aller pileux jusqu’au tégument, le percer et former le poil. A la base, on parle de bulbe pileux. Le hypoderme poil est formé de cellules mortes bulbe papille poil (cellules kératinisées. Les seules cellules vivantes se pileux dermique kératinisées) trouvent au niveau du bulbe pileux. Au centre du bulbe pileux, il y a du derme qui contient des vaisseaux sanguins qui vont permettre de nourrir les cellules du bulbe pileux. Le follicule pileux (pl.2) gaine épithéliale interne cuticule gaine épithéliale externe cortex membrane vitrée médulla tissu conjonctif papille dermique Trois parties constituent le poil: - moelle formée de cellules peu kératinisées et très riches en vacuoles - cortex où l’on trouve les cellules les plus kératinisées. Il forme l’essentiel du poil. - enrobé dans une cuticule formée de quelques couches de cellules, cellules mortes emboitées, imbriquées les unes dans les autres, cette structure empêche les poils de s'emmêler les uns dans les autres. Autour du poil on trouve la gaine: - gaine épithéliale interne - gaine épithéliale externe tige espace pilo-sébacé racine glande sébacée muscle arrecteur Les glandes sébacées sécrètent du sébum qui peut se libérer dans l’espace pilo-sébacé. Lorsque le muscle arrecteur (ou horripilateur) se contracte, le poil va se redresser. Il agit sous certaines stimulations: le froid, le stress. Chez les animaux qui ont beaucoup de poils, lorsque les poils se redressent cela libère un espace entre les poils et la surface de la peau, cela va créer une couche isolante qui va aider à protéger du froid. Diversité des poils: - poils laineux = poils de bourre, poils très fins, courts, ondulés, qui n’ont pas de moelle et qui ont des écailles à leur surface qui permet l’accrochage. - poils de couverture, plus gros poils et plus longs (fourrure, crinière, queue), raides, la moelle représente la majeur partie du poil. - poils sensoriels = vibrisses, que l’on trouve au niveau du museau, extrêmement sensibles, très dures et raides. f/Les plumes: phanères caractéristiques des oiseaux Possèdent à la base de grandes lacunes où il va y avoir des vaisseaux sanguins, des nerfs qui leur confère une grande sensibilité. kératinisées et minéralisées présence de vacuoles f. les plumes : phanères caractéristiques des oiseaux. formation par évagination de la lame basale Les plumes sont également des structures kératinisées mais elles présentent des vacuoles qui permettent de les alléger. Elles sont très résistantes et minéralisées avec des sels de calcium. Elles se forment par évagination de la lame basale, qui va s’enfoncer progressivement de sorte que la plume sera un peu enfoncée dans le tégument. On va trouver des vaisseaux sanguins et des nerfs. Rôles: - protection thermique: maintient de la température corporelle de l’animal - protection mécanique : contre les agressions extérieurs (ex: pluie) - locomotion 4 différents types de plumes: - pennes : rémiges au niveau des ails pour le vol, rectrices permettent à l’animal de se diriger (queue) - tectrices: entourent le corps de l’animal - plumules: duvet - filoplumes. Les différents types de plumes (pl.2) Organisation d’‛une plume penne tectrice étendard barbes rachis ombilic supérieur calamus ombilic inférieur Organisation des barbes barbule distale dents accrochage barbicelle barbe barbule barbeproximale Pennes: A la base, on trouve une structure creuse: le calamus. Tige plaine: le rachis, il présente un sillon sur sa barbules face ventrale, il sépare de part et d’autre l'étendard. L’étendard est formé de barbes agrippées les unes sur les autres. Les barbes sont elles même formées de petites barbes: les barbules, elles se croisent avec les barbules de la barbe suivante. Les barbules présentent des petites pointes qui vont permettre l'accrochage des barbules entre elles. Vers l’extérieur, on a des barbules qui possèdent des barbicelles. barbule lisse A la base des tectrices on trouve la même structure mais en plus on trouve du duvet. Ici, les barbules sont lisses. barbe libre Plumules: en grande quantité chez les oiseaux aquatiques. Filoplumes: elle s'insèrent entre les plumules, et sont constituées uniquement d’un rachi et d’une petite touffe de barbules libres en haut. tectrice rachis calamus plumule filoplume Le renouvellement des plumes: - plumage du poussin: constitué uniquement de duvet, et est non imperméable. - plumage juvénile: constitué de plume de contour. L’animal est non apte au vol. - plumage adulte: les plumes de vol vont se mettre en place. - plumage nuptial: les oiseaux peuvent muer de une à deux fois par an. Beaucoup d’oiseaux vont muer pendant la période de reproduction. Pendant la période de mue, ils ont une période où ils sont incapables de voler. 4. Les glandes cutanées On peut classer les glandes en fonction de : La nature du produit Modalité de sécrétion Leur forme - glandes muqueuses - glandes mérocrines - acini 4.1/ Chez les actinoptérygiens et lesleslarves - glandes séreuses - glandes apocrines - glandes tubuleuse 4.1/ Chez les actinoptérygiens et larvesdede lissamphibiens lissamphibiens - glandes holocrines 1. Chez les actinoptérygiens et les larves de lissamphibiens cellules glandulaires cellules glandulaires - cellules glandulaires - pseudoglandes venimeuses pseudoglandes venimeuses pseudoglandes venimeuses - photophores: petits organes lumineux qui sont des petites formation glandulaires, soit elles contiennent en symbiose des bactéries qui font de la lumière, soit se sont des cellules de l’animal qui sont capables de photophores transformer l’énergie chimique en énergie lumineuse. photobactéries photocytes 4.2/ Chez les lissamphibiens adultes 2. Chez les lissamphibiens adultes glandes acineuses On ne trouve plus des cellules isolées. On trouve des glandes acineuses qui s’enfoncent dans le derme. - glandes acineuse simple: vont sécréter du mucus qui va se déverser à la surface du corps - glandes acineuses de type granuleux: vont sécréter des venins ou des substances bactéricides. Il existe un canal excréteur qui va permettre l’excrétion à l’extérieur. glande acineuse simple glande acineuse de type granuleux 3. Chez les sauropsidés (oiseaux, crocodiles, tortues...) On trouve des glandes localisées. - glandes anales et nucales, au niveau du cou (serpents). - glandes cloacales = glandes à musc, substance odorante très forte, l’animal va déposer le musc sur le sol pour marquer son territoire (crocodiliens) - glandes fémorales, au niveau des cuisses (lézards) - glandes uropygiennes, au niveau du croupion (oiseaux) glandes qui produisent du sébum (substance huileuse presque cireuse chez les oiseaux) qui protège l’animal. 4. Chez les mammifères Chez les hommes Les glandes sébacées glandes acineuses simples ou composées - glandes sébacées: acineuses, en grappe deraisin, qui sécrètent sébum du sébum et qui sont toujours associées à un follicule pileux. Chez l’homme, le sébum a pour rôle de rendre la peau douce, souple, hydratée. Les sécrétions sont sous contrôle hormonale. La séborrhée est une sécrétion excessive de sébum, qui provoque la formation de points noirs... En général, le rôle du sébum est d’imperméabiliser les fourrures, d’hydrater la peau et de réguler les pertes d’eau par évaporation. glande sébacée pl.3 - glandes sudoripares: glandes tubuleuses, formées d’un segment excréteur et du glomérule sécréteur c’est à dire séborrhée d’une partie sécrétrice et d’une partie qui permet à la substance d'être excrétée. Elles s’enfoncent plus ou moins profondément dans le derme. - apocrines: formation au dessus des glandes sébacées. Un petit bourgeon qui se développe, s’enfonce progressivement jusque dans l'épiderme et s’enroule sur lui même pour former le glomérule. Ce sont des sécrétions laiteuses, peu odorantes, émises lors d’un stress ou d’une stimulation sexuelle. Dépendantes des poils, on les trouve au niveau des aisselles, au niveau des oreilles, du nombril, de la zone urogénital. - mérocrines: sont indépendantes des poils. Elles débouchent à la surface du tégument, ne s’enfoncent que dans le derme et sont plus petites. Les substances sont déversées directement à l’extérieur. Elles correspondent à ce qui constitue la partie liquide et incolore de la sueur. Elles permettent de véhiculer Les glandes sudoripares (pl.3) les sécrétion des glandes sudoripares apocrines. Chez l’homme, 150 à 250/ cm². Rôle: humidifier les simples pieds et lesglandes mains ainsi quetubuleuses de refroidir le corps lors d’une activité physique importante. épiderme segment excréteur derme glande mérocrine glomérule sécréteur glande apocrine hypoderme Les glandes odoriférantes des mammifères: Ce sont des glandes spécialisées : glandes apocrines et/ou glandes sébacées. On les appelles glandes odoriférantes associées à des phéromones: le marquage de territoire, la reconnaissance individuelle, les rapports sociaux, l’appétence sexuelle. - glandes périanales (putois, furet, chien...) : Très odoriférantes. Chez le putois, reliées a des muscles ce qui lui permet de contrôler l’excrétion. - glandes prépuciales (rongeurs et chevrotains) : au niveau des organes génitaux - glandes sous-caudales (hyène, caprins) - glandes temporales (éléphant) - glandes pédieuses (cervidés et bovidés) - glandes mammaires: ce sont des glandes tubulo-acineuses. On va distinguer deux types de mamelles: - mamelles composées: ont plusieurs glandes mammaires à l’intérieur (chez la femme 15 à 25 glandes mammaires) et tétine ou mamelon entouré d’une aréole. - mamelles simples (ruminants, muridés): il y a une seule glande mammaire, pis ou trayon (les ruminants). Schéma mamelle composée Schéma mamelle simple 5. Les formations squelettiques dermiques Le derme des vertébrés peut se minéraliser et engendrer des formations squelettiques superficielles. 1. Les différents types 3 types de tissus peuvent se former à partir du derme. - le tissu osseux: ostéocytes qui synthétisent ce tissu osseux (minéralisé à 60 à 70%) - la dentine = ivoire: odontoblastes, cellules spécialisées qui fabrique cette dentine (minéralisé à 70/ 75%) - la ganoïne: minéralisé à 90 à 95% Ils vont donner des structure suivant les animaux chez lesquels on va les rencontrer. 2. L’exosquelette dermique primitif Les écailles des chondrichtyens = les écailles placoïdes. Origine dermo-épidermique. Une papille dermique va se former sous la couche germinative, cette papille dermique va être tapissée d’odontoblastes qui vont sécréter de la dentine. Ces odontoblastes vont fusionner et vont former un cône de dentine. Le fait d'être endermique contact avec laprimitif dentine, engendre la sécrétion de l’émail. Cette 5.2/L’‛exosquelette structure va se développer et va finir par percer le tégument. Lorsque l’écaille sort du tégument, elle arrête sa Les écailles des chondrichthyens croissance. Une plaque basale maintient l’écaille dans le tégument. Les écailles(pl.3) ont une durée de vie limité, et sont remplacées régulièrement. = les écailles placoïdes épiderme couche germinative derme origine dermo-épidermique papille dermique émail cône de dentine cavité pulpaire plaque basale Les écailles des actinoptérygiens = les écailles élasmoïdes pl.3 épiderme couche germinative derme muscle lame osseuse Elles sont permanentes, ils les gardent toute leur vie, par contre les écailles grandissent au fur et à mesure. Les écailles sont imbriquées. Leur origine est totalement dermique et elles ne sortent jamais du tégument, elles sont toujours enrobées dans l’épiderme. La lame osseuse est ornementée avec des stries, au dessus, imprégnées de sels minéraux. En dessous, plaque basale d’écaille, formée d’isopédine. Elles grandissent par l'extérieur et s’épaississent par l’autre coté. plaque basale isopédine Elles grandissent en même temps que le poisson mais surtout pendant le printemps et l’été. cycloïdes cténoïdes On trouve deux grands types d’écailles : cycloïdescténoïdes et cténoïdes. cycloïdes antérieur antérieur postérieur antérieurantérieur postérieur postérieurpostérieur Les écailles des polyptères (poissons pulmonés) Il sont les seuls à posséder ces écailles. = écailles ganoïdes, formées de ganoïne, très épais, très résistant. 3. L’exosquelette dermique secondaire. Les ostéodermes des crocodiliens - écailles osseuses = ostéocutes Les os cornu - cornillons Les bois des cervidés sont caduques, ils vont tomber en hiver et repoussent au printemps. Le jeune né sans bois, pendant le premier hiver vont se développer des pivots recouverts de peau, à la fin de l’hiver va se former un premier bois que l’on va appeler la dague. D’où le nom de daguet pour un jeune. Les carapaces des tortues. Les carapaces dossière plastron pl.1 écailles cornées Les dents. Formations très minéralisées, dures, dont la fonction est de déchirer et broyer les aliments. Formation épidermo-dermique. Structure pl.3 couronne cavité pulpaire collet odontoblastes dentine = ivoire racine canal de la racine cuspide émail adamantoblastes cément cémentoblastes gencive ligament alvéolo-dentaire os Structure : couronne, collet, racine. Formée de cinq couches concentriques: - la cavité pulpaire: au centre, on y trouve les vaisseaux sanguins. - odontoblastes : ces cellules bornent la cavité pulpaire et sécrètent de la dentine - cément: tissu calcifié beaucoup moins dure que l’émail sécrété par les cémentoblastes - émail: sécrété par les adamantoblastes (cellules de l’épiderme) - ligament alvéolo-dentaire: relie la dent à l‘os de la mâchoire Anatomie comparée des dents localisation - sur tout le corps (chondrichtyens) : écailles équivalentes à des dents - dans la cavité buccale (autres vertébrés) parfois partout dans la cavité buccale - parfois portées par les arcades dentaires supérieure et inférieure (tétrapodes) nombre 10 000 (actinoptérygiens) 100 (lissamphibiens, serpents, lézards) 50 (mammifères) absence de dents: bec Forme/rôle toutes semblables = homodontie, toutes pointus en générales pointues et sont tournées vers l’intérieur, servent à déchirer, à couper. différentes = hétérodontie (mammifères) - dents labiales : incisives - canines - dents jugales: prémolaires - molaires Le renouvellement - les polyphyodontes, ont pleins de dents de réserve, pleins de génération de dents (lissamphibiens, poisons, crocodiles, serpents) - les diphyodontes, ont deux générations de dents (la plupart des mammifères) - les monophyodontes, ont une génération de dents (chiroptères) La croissance - dents brachyodontes (majorité des vertébrés). Fermées, juste un canal qui permet à la pulpe d’être alimentée - dents hypsodontes (chez les ongulés et les rongeurs). Les dents sont à croissance continue. Racine ouverte, dents très longues, entièrement recouvertes de cément. Ces espèces consomment des aliments abrasifs donc leurs dents s’usent. Sans croissance continue ils n’auraient plus de dents. La croissance dents brachyodontes (majorité des vertébrés) émail dentine cavité pulpaire cément dents hypsodontes (ongulés et rongeurs)