informations pratiques
informations pratiques
compagnie 0,10
compagnie 0,10
1, rue Castex
75004 PARIS
06.68.58.65.46
directrice artistique
directrice artistique
Laëtitia Guédon
06.68.58.65.46
assistante
assistante
Sol Espeche
06.71.61.02.78
administration
administration
P.G.C.D.
Roméo Cournal
06.59.20.10.93
scénographie
scénographie
Soline Portmann
06.77.14.99.60
Benjamin Perrot
06.50.46.32.63
conception graphique
conception graphique
Sabine Bouffelle
affi che de Bintou
affi che de Bintou
“Nikita du Bois de Boulogne”
d’Henri Guédon - 2005
BINTOU
BINTOU
BINTOU
BINTOU
de Koffi
de Koffi
Kwahulé
Kwahulé
mise en scène Laëtitia Guédon
la compagnie 0,10 et P.G.C.D. présentent
18
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assistante mise en scène
assistante mise en scène
SOL ESPECHE
scénographie
scénographie
SOLINE PORTMANN
BENJAMIN PERROT
création Lumière
création Lumière
MATHILDE FOLTIER-GUEYDAN
chorégraphie
chorégraphie
YANO IATRIDÈS
musique
musique
DÂWA LITAABA-KAGNITA
avec
avec
OLIVIER BERHAULT
GAËLLE BOURGEOIS
ALIOU CISSÉ
OLIVIA DALRIC
OLIVIER DESAUTEL
SOL ESPECHE
MATA GABIN
LAURENT GERNIGON
ALEXANDRE JAZÉDÉ
YVES JÉGO
VALENTIN JOHNER
ANNABELLE LENGRONNE
DÂWA LITAABA-KAGNITA
EMMANUEL MAZÉ
FRÉDÉRIC MERME
MARIE-JEANNE OWONO
YOHANN PISIOU
DILÈNE VALMAR
JULIETTE WIATR
sommaire
sommaire
la Compagnie 0,10
la Compagnie 0,10 4
• HISTORIQUE
• LAËTITIA GDON
la pièce Bintou de Koffi Kwahulé
la pièce Bintou de Koffi Kwahulé
LÉCRITURE DE KOFFI KWAHULÉ ET SA BIOGRAPHIE 5
• INTENTIONS DE MISE EN SCÈNE 6
la scénographie
la scénographie 8
• SOLINE PORTMANN ET BENJAMIN PERROT
• INTENTIONS DE SCÉNOGRAPHIE
danse et musique
danse et musique 10
• YANO IATRIDÈS
• DÂWA LITAABA-KAGNITA
lumières
lumières 11
• MATHILDE FOLTIER-GUEYDAN
les comédiens
les comédiens 12
informations pratiques
informations pratiques 18
historique de La Compagnie 0,10
historique de La Compagnie 0,10
La Compagnie 0,10 s’est créé en Novembre 2006 à l’initiative de Laëtitia
Guédon, directrice artistique de la compagnie et metteur en scène de Bintou.
Après avoir collaboré avec La Compagnie Qui Porte Quoi ?, Laëtitia Guédon monte sa
propre compagnie pour mener à bien le projet de Bintou, qui deviendra sa deuxième
mise en scène.
Ce projet devait se faire avec la collaboration d’Henri Guédon, père de Laëtitia Guédon,
peintre et musicien antillais. Il devait participer à la scénographie et créer les musiques de
la pièce. Henri Guédon est décédé le 12 février 2006. Ce projet devient à présent une
nécessité, ainsi qu’une forme d’hommage à Henri Guédon. C’est pourquoi l’un de ses
tableaux deviendra l’affi che du spectacle.
LAËTITIA GUÉDON
A l’âge de 18 ans, Laëtitia Guédon commence sa carrière
de comédienne dans La Maison de Bernarda Alba de
Lorca, mise en scène par Odile Pedro-Léal, elle y
interprète le rôle d’Adela, pièce qu’elle joue à La Scène
Nationale de La Martinique ainsi qu’à La Chapelle Du
Verbe Incarné (Festival d’Avignon), puis au TARMAC de
La Villette.
Ensuite, c’est Khalid Tamer, directeur du “Festival au
Féminin” du Lavoir Moderne Parisien, qui engage Laëtitia
Guédon pour jouer dans Les Bonnes Ménagères de
Carlo Goldoni à l’Institut Français de Marakech.
Jean-Claude Seguin (Compagnie du Loup Blanc), quant à lui, lui confi e le rôle de Rodogune
dans la pièce Rodogune de Corneille qu’elle continue à jouer actuellement dans les CDN
et Scènes Nationales de France.
Parallèlement à sa formation de comédienne à l’Ecole du Studio, dirigé par Jean-Louis
Martin-Barbaz, Laëtitia Guédon est engagée en tant que metteur en scène par La Compagnie
Qui Porte Quoi ? pour monter Barbe-Bleue, espoir des femmes, de Dea Loher.
Laëtitia Guédon poursuit sa formation de metteur en scène au cours d’un stage dirigé
par Daniel Mesguisch et renouvelle l’expérience aux côtés d’Antoine Bourseiller qui
l’engage en tant qu’assistante sur les spectacles Hamlet/Lorenzaccio (Chapelle Du Verbe
Incarné - Avignon 2007, et Théâtre du Jour d’Agen) et L’Idiot de Dostoïevski (Théâtre du
Mouffetard - Automne 2007).
En 2006, Laëtitia Guédon interprète une partie de la pièce Bintou de Koffi Kwahulé au
Studio Théâtre de Martin-Barbaz et décide alors de monter la pièce dans son
intégralité.
BIOGRAPHIE
L’écriture de Koffi Kwahulé est incisive et musicale ; dans Bintou, il nous parle
des confl its inter-générationels, de la diffi culté de s’imposer face au poids
des traditions d’une culture. Il utilise pour cela le langage chorale, la parole
universelle, celle qui représente le peuple et celle du personnage principal
qui nous entraîne dans sa quête vers la liberté.
en 1956 à Abengourou en Côte d’Ivoire, Koffi Kwahulé est auteur, mais aussi comédien
et metteur en scène.
Il débute sa formation à l’Institut National d’Abidjan, puis intègre, à 23 ans, l’Ecole de la
Rue Blanche à Paris. Il obtient également un doctorat d’Etudes Théâtrales à la Sorbonne-
Nouvelle Paris III.
Dès 1977 il écritde nombreuses pièces, traduites en plusieurs langues, dont : Cette Vieille
Magie Noire (Grand Prix Tchicaya U Tam’si-Textes en 1992), La Dame du café d’en face
(Second Prix SACD du Concours Radio France Internationale), Fama ( Aide à l’Ecriture
de “Afrique en Créations“, en 1995), Jaz (1998), Petite Souillure (2000),et Big Shoot
(2000)…
C’est à la suite d’une commande de la Maison du Geste et de l’Image, qu’il écrit… Et
son petit ami l’appelait Samiagamal. Il fera lui-même une mise en lecture de cette œuvre,
en mai 1999 au Studio-Théâtre de la Comédie- Française.
En 1996, alors boursier du Centre National du Livre, il est accueilli en résidence d’écriture
au Festival International des Francophonies en Limousin, et écrit Bintou (Ed. Lansman),
nouvelle version de …Et son petit ami l’appelait Samiagamal.
Cette pièce sera notament présentée en 1997, au TILF, par Gabriel Garran dans le cadre
des travaux de fi n de stage ; mais aussi en lecture par Michèle Rossignol au Festival des
Amériques de Montréal.
Elle sera régulièrement créée en français, ainsi qu’en italien, en allemand et en anglais.
En 1997, il est accueilli en résidence à La Chartreuse de Villeneuve- lez- Avignon, et y
écrit Armageddon.
Il reçoit en 1999, le prix UNESCO du MASA pour Les Déconnards. La même année, il
est à nouveau accueilli en résidence à la Chartreuse.
Koffi Kwahulé vient de recevoir le prix Kourouma pour son roman Babyface (éd. Gallimard,
2006) et a été nominé pour le Prix de la Littérature Dramatique décerné par le Ministère
de la Culture française pour son œuvre.
Koffi Kwahulé
Koffi Kwahulé
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BINTOU
C’est l’histoire d’une jeune fi lle de treize ans, enfant d’immigrés noirs africains, évoluant
dans une banlieue violente. Elle est à la tête d’un gang de garçons, les Lycaons, et rejette
toute forme d’autorité.
Bintou, j’en ai déjà entendu parler. C’est un fait-divers que je pourrais lire dans les journaux,
entendre à la radio, voir à la télévision.
Bintou, je l’ai été moi-même, un peu.
Bintou est la déesse défi ant la mort, qui ne suit personne, mais que l’on suit dans la
tragédie de l’absence, que décrit Koffi Kwahulé.
L’absence du père, personnage invisible mais dont on parle toujours.
L’absence de lois.
L’absence du rôle-titre qu’on appelle : Bintou !
Bintou nira par payer de sa vie le prix d’une liberté insolente, comme frappée par la
fatalité :
« Je m’appelle Bintou. Mes mecs m’appellent Samiagamal. J’ai treize ans. Je sais
« Je m’appelle Bintou. Mes mecs m’appellent Samiagamal. J’ai treize ans. Je sais
que je ne verrai jamais éclore mes dix-huit ans, mais ça ne me fait rien. »
que je ne verrai jamais éclore mes dix-huit ans, mais ça ne me fait rien. »
Je propose d’utiliser le socle de la tragédie antique comme structure esthétique et
dramatique, comme terrain de tous les possibles, pour progressivement la tordre, la
distordre, lui faire violence, lui imposer nos scansions actuelles, et la pousser vers une
logique de déconstruction totale, emportée par le chœur.
Un chœur, chanté et dansé, est accompagné par personnage mystérieux, un messager-
reporter. Il est le lien étroit entre le public et le drame. Il n’a pour point de vue que sa
musique et les mouvements, évoquant sans cesse le regard du spectateur sur une société
déconstruite, chaotique, souvent absente d’où naît de temps en temps :
« Une petite eur sauvage (...) poussée sur le froid béton d’une cité même les ics
n’osaient pas aller. »
Laëtitia Guédon
intentions de mise en scène
intentions de mise en scène
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les scénographes
les scénographes
Après leur première collaboration dans Barbe-Bleue, espoir des femmes,
Laëtitia Guédon fait à nouveau appel à Soline Portmann ainsi qu’à son collaborateur
Benjamin Perrot pour créer décor et affi che de ce spectacle.
SOLINE PORTMANN
Formée en section scénographie à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris,
Soline Portmann a participé durant toute la durée de ses études à la création de spectacles
pour différentes compagnies, comme le Phun, compagnie de théâtre de rue, pour le
spectacle Le Train Phantôme sous la direction de Pheraille ; ou encore pour la Compagnie
Qui Porte Quoi ? pour le spectacle Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher,
débute sa collaboration avec Laëtitia Guédon.
Elle travaille également sous la direction de Jean-Christophe Folly et Gabriel Dufay, en
réalisant la scénographie du Silence et du Mensonge de Nathalie Sarraute au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.
Elle réalise par ailleurs, les costumes du court-métrage Sad Lisa de Taos Médard pour
l’Ecole Louis Lumière.
BENJAMIN PERROT
Benjamin Perrot débute sa carrière de créateur, en 2004, par la peinture, en exposant à
la Sélam Art Gallery de Paris, des œuvres sur papier puis sur béton.
Il intègrera en 2005, l’école Olivier de Serres qui le formera au design d’espace, d’où
naîtront ses aspirations à la scénographie ainsi que sa collaboration professionnelle avec
Soline Portmann.
Il réalisera, avec cette dernière, le décor du premier spectacle de Laëtitia Guédon : Barbe-
Bleue, espoir des femmes de Dea Loher pour le Lavoir Moderne Parisien.
Cette collaboration viendra s’enrichir des différents stages en décors et conception
lumière, qu’il effectuera à l’Opéra Garnier et à l’Opéra Bastille.
scénographie
scénographie
Tout d’abord, l’espace scénique est organisé selon la structure de la tragédie grecque.
En effet, en fond de scène se situe la porte de la chambre du père de Bintou, inaccessible,
symbolisée par un fauteuil vide, omniprésent.
D’autre part, nous symbolisons “l’espace appartement”, espace privé, espace de la
famille, d’où part le drame et il meurt. Enfi n, l’avant-scène est “l’espace public”,
espace actif.
Cette structure va évoluer et se déconstruire tout au long de la pièce : l’espace public va
prendre le pas sur l’espace privé. Cette déstructuration va se traduire grâce à un travail
du sol. En effet, l’ensemble du plateau est composé de dalles de béton (effet béton),
avec un traitement différent pour l’espace de l’appartement (plutôt chaud) et celui de
l’espace public (froid). Les dalles de l’appartement seront retirées progressivement par
le chœur tout au long de la pièce, faisant apparaître à la fi n la « tombe » de Bintou.
Le destin tragique de Bintou est inévitable ; son histoire est déjà écrite.
Le chœur, lui, évolue dans ces différents espaces et joue avec le noir côté cour, entre
présence et disparition, entre ombre et lumière.
Enfi n, le mobilier, les objets des différents tableaux sont apportés sur scène par le chœur
et restent présents jusqu’à la n de la pièce. Ces éléments sont des objets standards.
Seulement un objet par tableau est très personnalisé (un abat-jour, un chapelet…)
Soline Portmann et Benjamin Perrot
intentions de scénographie
intentions de scénographie
« petite eur sauvage poussée dans le béton. »
« petite fl eur sauvage poussée dans le béton. »
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