18 informations pratiques compagnie 0,10 1, rue Castex 75004 PARIS 06.68.58.65.46 [email protected] directrice artistique Laëtitia Guédon 06.68.58.65.46 assistante Sol Espeche [email protected] 06.71.61.02.78 administration P.G.C.D. Roméo Cournal 06.59.20.10.93 scénographie Soline Portmann [email protected] 06.77.14.99.60 Benjamin Perrot [email protected] 06.50.46.32.63 conception graphique Sabine Bouffelle [email protected] affiche de Bintou “Nikita du Bois de Boulogne” d’Henri Guédon - 2005 la compagnie 0,10 et P.G.C.D. présentent BINTOU mise en scène Laëtitia Guédon de Koffi Kwahulé assistante mise en scène SOL ESPECHE scénographie sommaire la Compagnie 0,10 4 • HISTORIQUE • LAËTITIA GUÉDON la pièce Bintou de Koffi Kwahulé SOLINE PORTMANN BENJAMIN PERROT • L’ÉCRITURE DE KOFFI KWAHULÉ ET SA BIOGRAPHIE • INTENTIONS DE MISE EN SCÈNE 5 6 création Lumière la scénographie 8 chorégraphie MATHILDE FOLTIER-GUEYDAN • SOLINE PORTMANN ET BENJAMIN PERROT • INTENTIONS DE SCÉNOGRAPHIE danse et musique 10 YANO IATRIDÈS • YANO IATRIDÈS • DÂWA LITAABA-KAGNITA musique lumières 11 les comédiens 12 informations pratiques 18 DÂWA LITAABA-KAGNITA avec OLIVIER BERHAULT GAËLLE BOURGEOIS ALIOU CISSÉ OLIVIA DALRIC OLIVIER DESAUTEL SOL ESPECHE MATA GABIN LAURENT GERNIGON ALEXANDRE JAZÉDÉ YVES JÉGO VALENTIN JOHNER ANNABELLE LENGRONNE DÂWA LITAABA-KAGNITA EMMANUEL MAZÉ FRÉDÉRIC MERME MARIE-JEANNE OWONO YOHANN PISIOU DILÈNE VALMAR JULIETTE WIATR • MATHILDE FOLTIER-GUEYDAN 4 5 Koffi Kwahulé historique de La Compagnie 0,10 BIOGRAPHIE La Compagnie 0,10 s’est créé en Novembre 2006 à l’initiative de Laëtitia Guédon, directrice artistique de la compagnie et metteur en scène de Bintou. L’écriture de Koffi Kwahulé est incisive et musicale ; dans Bintou, il nous parle des conflits inter-générationels, de la difficulté de s’imposer face au poids des traditions d’une culture. Il utilise pour cela le langage chorale, la parole universelle, celle qui représente le peuple et celle du personnage principal qui nous entraîne dans sa quête vers la liberté. Après avoir collaboré avec La Compagnie Qui Porte Quoi ?, Laëtitia Guédon monte sa propre compagnie pour mener à bien le projet de Bintou, qui deviendra sa deuxième mise en scène. Ce projet devait se faire avec la collaboration d’Henri Guédon, père de Laëtitia Guédon, peintre et musicien antillais. Il devait participer à la scénographie et créer les musiques de la pièce. Henri Guédon est décédé le 12 février 2006. Ce projet devient à présent une nécessité, ainsi qu’une forme d’hommage à Henri Guédon. C’est pourquoi l’un de ses tableaux deviendra l’affiche du spectacle. LAËTITIA GUÉDON A l’âge de 18 ans, Laëtitia Guédon commence sa carrière de comédienne dans La Maison de Bernarda Alba de Lorca, mise en scène par Odile Pedro-Léal, où elle y interprète le rôle d’Adela, pièce qu’elle joue à La Scène Nationale de La Martinique ainsi qu’à La Chapelle Du Verbe Incarné (Festival d’Avignon), puis au TARMAC de La Villette. Ensuite, c’est Khalid Tamer, directeur du “Festival au Féminin” du Lavoir Moderne Parisien, qui engage Laëtitia Guédon pour jouer dans Les Bonnes Ménagères de Carlo Goldoni à l’Institut Français de Marakech. Jean-Claude Seguin (Compagnie du Loup Blanc), quant à lui, lui confie le rôle de Rodogune dans la pièce Rodogune de Corneille qu’elle continue à jouer actuellement dans les CDN et Scènes Nationales de France. Parallèlement à sa formation de comédienne à l’Ecole du Studio, dirigé par Jean-Louis Martin-Barbaz, Laëtitia Guédon est engagée en tant que metteur en scène par La Compagnie Qui Porte Quoi ? pour monter Barbe-Bleue, espoir des femmes, de Dea Loher. Laëtitia Guédon poursuit sa formation de metteur en scène au cours d’un stage dirigé par Daniel Mesguisch et renouvelle l’expérience aux côtés d’Antoine Bourseiller qui l’engage en tant qu’assistante sur les spectacles Hamlet/Lorenzaccio (Chapelle Du Verbe Incarné - Avignon 2007, et Théâtre du Jour d’Agen) et L’Idiot de Dostoïevski (Théâtre du Mouffetard - Automne 2007). En 2006, Laëtitia Guédon interprète une partie de la pièce Bintou de Koffi Kwahulé au Studio Théâtre de Martin-Barbaz et décide alors de monter la pièce dans son intégralité. Né en 1956 à Abengourou en Côte d’Ivoire, Koffi Kwahulé est auteur, mais aussi comédien et metteur en scène. Il débute sa formation à l’Institut National d’Abidjan, puis intègre, à 23 ans, l’Ecole de la Rue Blanche à Paris. Il obtient également un doctorat d’Etudes Théâtrales à la SorbonneNouvelle Paris III. Dès 1977 il écritde nombreuses pièces, traduites en plusieurs langues, dont : Cette Vieille Magie Noire (Grand Prix Tchicaya U Tam’si-Textes en 1992), La Dame du café d’en face (Second Prix SACD du Concours Radio France Internationale), Fama ( Aide à l’Ecriture de “Afrique en Créations“, en 1995), Jaz (1998), Petite Souillure (2000),et Big Shoot (2000)… C’est à la suite d’une commande de la Maison du Geste et de l’Image, qu’il écrit… Et son petit ami l’appelait Samiagamal. Il fera lui-même une mise en lecture de cette œuvre, en mai 1999 au Studio-Théâtre de la Comédie- Française. En 1996, alors boursier du Centre National du Livre, il est accueilli en résidence d’écriture au Festival International des Francophonies en Limousin, et écrit Bintou (Ed. Lansman), nouvelle version de …Et son petit ami l’appelait Samiagamal. Cette pièce sera notament présentée en 1997, au TILF, par Gabriel Garran dans le cadre des travaux de fin de stage ; mais aussi en lecture par Michèle Rossignol au Festival des Amériques de Montréal. Elle sera régulièrement créée en français, ainsi qu’en italien, en allemand et en anglais. En 1997, il est accueilli en résidence à La Chartreuse de Villeneuve- lez- Avignon, et y écrit Armageddon. Il reçoit en 1999, le prix UNESCO du MASA pour Les Déconnards. La même année, il est à nouveau accueilli en résidence à la Chartreuse. Koffi Kwahulé vient de recevoir le prix Kourouma pour son roman Babyface (éd. Gallimard, 2006) et a été nominé pour le Prix de la Littérature Dramatique décerné par le Ministère de la Culture française pour son œuvre. 6 intentions de mise en scène BINTOU… C’est l’histoire d’une jeune fille de treize ans, enfant d’immigrés noirs africains, évoluant dans une banlieue violente. Elle est à la tête d’un gang de garçons, les Lycaons, et rejette toute forme d’autorité. Bintou, j’en ai déjà entendu parler. C’est un fait-divers que je pourrais lire dans les journaux, entendre à la radio, voir à la télévision. Bintou, je l’ai été moi-même, un peu. Bintou est la déesse défiant la mort, qui ne suit personne, mais que l’on suit dans la tragédie de l’absence, que décrit Koffi Kwahulé. L’absence du père, personnage invisible mais dont on parle toujours. L’absence de lois. L’absence du rôle-titre qu’on appelle : Bintou ! Bintou finira par payer de sa vie le prix d’une liberté insolente, comme frappée par la fatalité : « Je m’appelle Bintou. Mes mecs m’appellent Samiagamal. J’ai treize ans. Je sais que je ne verrai jamais éclore mes dix-huit ans, mais ça ne me fait rien. » Je propose d’utiliser le socle de la tragédie antique comme structure esthétique et dramatique, comme terrain de tous les possibles, pour progressivement la tordre, la distordre, lui faire violence, lui imposer nos scansions actuelles, et la pousser vers une logique de déconstruction totale, emportée par le chœur. Un chœur, chanté et dansé, est accompagné par personnage mystérieux, un messagerreporter. Il est le lien étroit entre le public et le drame. Il n’a pour point de vue que sa musique et les mouvements, évoquant sans cesse le regard du spectateur sur une société déconstruite, chaotique, souvent absente d’où naît de temps en temps : « Une petite fleur sauvage (...) poussée sur le froid béton d’une cité où même les flics n’osaient pas aller. » Laëtitia Guédon 7 8 scénographie les scénographes Après leur première collaboration dans Barbe-Bleue, espoir des femmes, Laëtitia Guédon fait à nouveau appel à Soline Portmann ainsi qu’à son collaborateur Benjamin Perrot pour créer décor et affiche de ce spectacle. SOLINE PORTMANN Formée en section scénographie à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, Soline Portmann a participé durant toute la durée de ses études à la création de spectacles pour différentes compagnies, comme le Phun, compagnie de théâtre de rue, pour le spectacle Le Train Phantôme sous la direction de Pheraille ; ou encore pour la Compagnie Qui Porte Quoi ? pour le spectacle Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, où débute sa collaboration avec Laëtitia Guédon. Elle travaille également sous la direction de Jean-Christophe Folly et Gabriel Dufay, en réalisant la scénographie du Silence et du Mensonge de Nathalie Sarraute au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Elle réalise par ailleurs, les costumes du court-métrage Sad Lisa de Taos Médard pour l’Ecole Louis Lumière. BENJAMIN PERROT Benjamin Perrot débute sa carrière de créateur, en 2004, par la peinture, en exposant à la Sélam Art Gallery de Paris, des œuvres sur papier puis sur béton. Il intègrera en 2005, l’école Olivier de Serres qui le formera au design d’espace, d’où naîtront ses aspirations à la scénographie ainsi que sa collaboration professionnelle avec Soline Portmann. Il réalisera, avec cette dernière, le décor du premier spectacle de Laëtitia Guédon : BarbeBleue, espoir des femmes de Dea Loher pour le Lavoir Moderne Parisien. Cette collaboration viendra s’enrichir des différents stages en décors et conception lumière, qu’il effectuera à l’Opéra Garnier et à l’Opéra Bastille. 9 intentions de scénographie « petite fleur sauvage poussée dans le béton. » Tout d’abord, l’espace scénique est organisé selon la structure de la tragédie grecque. En effet, en fond de scène se situe la porte de la chambre du père de Bintou, inaccessible, symbolisée par un fauteuil vide, omniprésent. D’autre part, nous symbolisons “l’espace appartement”, espace privé, espace de la famille, d’où part le drame et là où il meurt. Enfin, l’avant-scène est “l’espace public”, espace actif. Cette structure va évoluer et se déconstruire tout au long de la pièce : l’espace public va prendre le pas sur l’espace privé. Cette déstructuration va se traduire grâce à un travail du sol. En effet, l’ensemble du plateau est composé de dalles de béton (effet béton), avec un traitement différent pour l’espace de l’appartement (plutôt chaud) et celui de l’espace public (froid). Les dalles de l’appartement seront retirées progressivement par le chœur tout au long de la pièce, faisant apparaître à la fin la « tombe » de Bintou. Le destin tragique de Bintou est inévitable ; son histoire est déjà écrite. Le chœur, lui, évolue dans ces différents espaces et joue avec le noir côté cour, entre présence et disparition, entre ombre et lumière. Enfin, le mobilier, les objets des différents tableaux sont apportés sur scène par le chœur et restent présents jusqu’à la fin de la pièce. Ces éléments sont des objets standards. Seulement un objet par tableau est très personnalisé (un abat-jour, un chapelet…) Soline Portmann et Benjamin Perrot 10 11 danse YANO IATRIDÈS lumières MATHILDE FOLTIER-GUEYDAN Diplômée du C.A. de danse Contemporaine, Yano Iatridès est professeur à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot depuis 1992 et au Centre des Arts Vivants pour la préparation au D.E. depuis 1996. Dès 1997, elle devient la chorégraphe du Groupe Ecarlate avec le spectacle Encre fraîche ou encore Baccarat pour Suresnes-Cité Danse en 2004. Elle collabore également avec différents metteurs en scène, comme Paul Desveaux pour, entre autres, L’Eveil du Printemps de Wedekind (Théâtre de l’Aquarium), L’Orage d’Ostrovski (Théâtre de la Ville, elle y est également interprète), Maintenant ils peuvent venir d’Areski Mellal (Théâtre de la Ville). Au Théâtre National de Chaillot, elle travaille pour Pierre Vialle, notamment dans La Bonne âme de Setchouan de Brecht en 2002 ; pour Michel Lopez dans Le gouffre en 2003 et dans La caisse en 2005, ainsi que Jean-Claude Durand dans La vie de Martin en 2005. Pour le cinéma, elle entraîne Vincent Perez dans Fanfan La Tulipe et collabore avec des réalisateurs tels qu’Olivier Assayas dans Les destinés sentimentales. Elle est également interprète pour la chorégraphe Caroline Marcadet en 1993 et 1994. musique DAWA LITAABA-KAGNITA En 1996, il rentre à l’Université du Bénin en Faculté des Sciences Sociales. Il y fait la connaissance d’Alfa Ramsès (metteur en scène et dramaturge togolais). En 1999, il obtient le prix du meilleur comédien à la quatrième édition du Festival de Théâtre de La Fraternité du Togo avec la pièce L’Épopée du Djabator, une création de A.Ramsès. Il participe en 2001 aux Ateliers Francophones Ouagalais pour le développement du jeu d’acteur au Burkina Faso. Boursier du gouvernement français, il participe en 2002 aux cinquièmes Rencontres Internationales de Théâtre (ARIA) sous la direction de Robin Renucci et y joue dans Penthésilée de Kleist, mis en scène par René Loyon et Suffrage sauvage, mis en scène par Gérard Chabanier. En 2003, il joue à Paris Roberto Zucco de Koltès, mis en scène par Alain Batis. Il fait également son entrée en 2003 à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Pierre Debauche (ATREE), où il sera mis en scène dans de nombreux spectacles par, notamment, Pierre Debauche, Robert Angebaud, Françoise Danell ou encore Carole Bouillon. Il est engagé en 2006 par Antoine Bourseiller pour le spectacle Hamlet/Lorenzo, dans le rôle de Claudius, qu’il reprendra en 2007 pour le Festival d’Avignon, à La Chapelle du Verbe Incarnée. Jusqu’en novembre 2007, il se produit dans Le Sourire d’Averroès, une création de Pierre Debauche, en tournée internationale (Belgique, Maroc, Tunisie...). Après un DEUG de musicologie puis une maîtrise d’arts théâtrales, Mathilde Foltier-Gueydan intègre l’ENSATT, dans la section réalisation lumière. Elle travaille avec Christophe Perton, Silviu Purcarete, Christian Schiaretti, Guillaume Delaveau, Simon Delétang… A sa sortie de l’ENSATT, Mathilde Foltier-Gueydan est très vite engagée en tant qu’éclairagiste. En effet, elle conçoit les lumières des Visionnaires de Jean Desmarets de Sein Sorlin, dans une mise en sècne de Schiaretti. Claude Chrétien fait ensuite appel à elle pour Le Chemin des Passes Dangereuses de l’auteur québécois Michel-Marc Bouchard. Elle crée ensuite les lumières de la pièce Les Amoureux de Goldoni que met en scène Jean-François Le Garrec. Puis Alexis Lameda lui propose de travailler sur Les Crimes Exemplaires de Max Aub. Parallèlement aux créations, Mathilde Foltier-Gueydan est engagée comme régisseuse lumière au TNP de Villerbanne dans les mises en scène de Schiaretti : Par desssus bord de Vinaver, Coriolan de Shakespeare. Récemment, elle a également travailler au Théâtre National de la Colline pour L’Amant de Duras (mise en scène d’Astrid Bas), et Let me alone de Bruno Bayen. Depuis 2006, elle est régisseuse générale au Festival d’Avignon Off, au Festival de la Chaise-Dieu ainsi qu’au Festival d’Ambronay. intentions des lumières De par la force du texte de Koffi Kwahulé, Bintou nous plonge dans ses univers. Ses intérieurs, ses extérieurs, leur interaction dévorante. L’évolution des ambiances est la destruction progressive des éléments mis en place guide la lumière vers ce point de non retour où la fatalité ne peut qu’une évidence. Le mal-être, la détermination, la globalité d’un groupe ou l’individualité nous ramènent sans cesse à ce questionnement : quelle évolution possible quand tout semble déjà irrémédiablement écrit ? 12 les comédiens ANNABELLE LENGRONNE, Bintou Formée tout d’abord auprès de Michel Dural, il la met en scène à La Scène Nationale de la Martinique (Théâtre de L’Atrium) dans Notre Dame des noyés de Nelson Rodrigues, Iphigénie a Aulis d’Euripide, ainsi que dans Platonov et La Cerisaie de Tchekhov. Par la suite, Annabelle Lengronne continue son apprentissage au sein de la Compagnie Théâtre SI. Elle apprend le travail de dramaturgie, elle suit les ateliers d’écriture, d’interprétation, et d’improvisation. C’est au contact de Yoshvani Medina que Laëtitia Guédon fait sa connaissance et voit immédiatement en elle le personnage de Bintou. Elle intègre l’Ecole Claude Mathieu en 2006 et présente Ruy Blas de Victor Hugo sous la direction de Claude Mathieu, ainsi qu’un récital de poèmes de Victor Hugo. Annabelle Lengronne est également l’auteur et metteur en scène d’une adaptation d’Alice aux pays des Merveilles de Lewis Caroll. ALEXANDRE JAZÉDÉ, Manu Après l’A.I.T. Blanche Salant et plusieurs stages chez Jack Waltzer, Alexandre Jazédé intègre l’École de Chaillot en 2002. Pendant sa formation, il joue dans La Vie des Puces de et mis en scène par François H. Soulié au Théâtre de Montauban. C’est ensuite Jérémie Fabre qui l’engage pour jouer Le Suicidé de Erdman au Théâtre du Nord-Ouest. Puis Hans Peter Cloos lui propose en 2005 deux pièces au Vingtième Théâtre : Tatouage de Dea Loher et Monsieur Kolpert de David Gieselman. Au Théâtre de La Cité Internationale, il joue en 2006 Les Boutiques de Cannelle d’après Bruno Schultz dans une mise en scène de Wladyslaw Znorko. Au cinéma, on le retrouve dans le film de Florence Quentin Leur morale et la nôtre, ainsi que dans Les Femmes de l’ombre de Jean-Paul Salomé. Il joue également dans plusieurs courts-métrages, publicités ainsi que dans des séries télévisées comme Boulevard du Palais (réal. Philippe Venault). YOHANN PISIOU, Blackout Yohann Pisiou commence à jouer dès 2002 pour Michel Tourail dans Chronique d’une fin d’après-midi de Pierre Romans. C’est ensuite Pierre Castagné qui le met en scène dans deux pièces de Feydeau : On purge bébé et Léonie est en avance. En 2004, il entre à l’ERAC (Cannes). Au cours de sa formation, il a travaillé aux côtés de Jean-Pierre Vincent, Didier Galas, Anne Alvaro, Eric Frey, Simone Amouyal, Alain Neddam, Philippe Demarle… où il aborde le répertoire classique et contemporain, le clown, le masque, la marionnette… Suite à sa formation, il joue dans Troïlus et Cressida de Shakespeare que mettent en scène Anne Alvaro et David Lescot au CDN de Montreuil. Puis c’est Jean-Pierre Vincent qui le dirige dans Une Orestie d’après Eschyle, au Théâtre de l’Aquarium (Cartoucherie). En 2007, Yohann Pisiou met en scène Le Monte-Plats de Pinter au Théâtre La Licorne (Marseille). OLIVIER DESAUTEL, K elkhal Après s’être formé à l’Ecole des Enfants Terribles, Olivier Desautel intègre le Conservatoire d’art dramatique du Veme (Paris) où il joue L’Echange de Claudel ainsi que Hamlet de Shakespeare. C’est Mourad Berini qui l’engage ensuite dans La nuit de l’ours d’Ignacio Del Moral au Théâtre de l’Echo. Au Théâtre Jean Vilar (Vitry), Fida Mohissen le met en scène dans Rituel pour une métamorphose de Saadallah Wannous. Au cinéma, on le retrouve dans Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé, Vanity Fair d’Adrien Lamande, 9 impact d’Ona Luambo ou La grande vie de Marina Déack. Il joue par ailleurs dans plusieurs courts-métrages et fait quelques apparitions dans des séries télévisées. 13 SOL ESPECHE, le chœur (alternance) Formée à l’École du Studio, Sol Espeche intègre en 2006 le CFA des comédiens, où elle est, par la suite, engagée. C’est d’abord Paul Desveaux qui la met en scène dans L’Orage d’Ostrovski (tournée en scènes nationales et CDN). Jean-Louis Martin-Barbaz l’engage ensuite dans La Cerisaie de Tchekhov (Théâtre de l’Ouest Parisien et Théâtre Silvia Monfort) puis dans Le Dépit Amoureux de Molière (Studio Théâtre). Cette année, elle était à l’affiche des Mamelles de Tirésias, d’Apollinaire mis en scène par Hervé Van der Meulen au C.N.R. (Boulogne-Billancourt), mais aussi dans Le Cabaret de Quat’Sous de Brecht, adapté et mis en scène par Pauline Bureau au Ciné 13 Théâtre. Au cinéma, on la retrouve dans le film d’H. P. Gustave On ne devrait pas exister (Festival de Cannes 2006). Après Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, elle poursuit sa collaboration avec Laëtitia Guédon dans Bintou JULIETTE WIATR, le chœur Juliette Wiatr s’est formée au Cours Florent, puis à l’École du Studio. Antoine Lamy est le premier à lui confier de grands rôles dans La Nuit de Valogne d’Eric-Emmanuel Schmitt et Volupté à Cuba, deux pièces qu’elle joue à La Scène Nationale d’Evreux. En 2002, elle fait la connaissance d’Oleg Mokchganov qui la met en scène dans La métamorphose de Kafka au Tremplin Théâtre. Au Studio Théâtre d’Asnières, elle joue Shakespeare, Bond, Pirandello… sous la direction de Patrick Simon, Chantal Deruaz, Yveline Hamon, Jean-Louis Martin-Barbaz. À La Chapelle du Verbe Incarné (Avignon 2007), elle interprète Ophélie dans Hamlet de Shakespeare mis en scène par Antoine Bourseiller. Cette année, elle écrit et interprète un spectacle de mime au Ciné 13 Théâtre : Le Songe de Mina. GAËLLE BOURGEOIS, le chœur Suite à sa collaboration avec Francine Walter au Théâtre La Bruyère (Le Songe d’une Nuit d’Eté ; Platonov), Gaëlle Bourgeois intègre l’Ecole du Studio où elle joue dans Platonov de Tchekhov, dans une mise en scène de Jean-Louis MartinBarbaz, cette fois-ci. Elle collabore également avec Laëtitia Guédon dans le spectacle Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, au Lavoir Moderne Parisien. Elle travaille ensuite avec Salomé Lelouch dans La Dame de Chez Maxim de Feydeau au Ciné 13 Théâtre et en tournée, en tant que comédienne et assistante metteur en scène. Elle joue aussi au cinéma dans le film d’H. P. Gutave On devrait pas exister, et dans plusieurs courts-métrages tels que Mes proches d’Alexandre Da Silva. Gaëlle Bourgeois est l’auteur d’une pièce OLIVIA DALRIC, le chœur (alternance) Olivia Dalric s’est formée auprès de Jean-Louis Martin-Barbaz à l’École du Studio, puis à l’École Jacques Lecoq. Elle commence par jouer dans Les Euménides de Giraudoux, dans une mise en scène de Jean Dalric au Théâtre du Ranelagh. Ce dernier l’engagera également dans Le Moment du plaisir d’après Crébillon fils. Martin-Barbaz lui propose en 2001 le rôle de la Mariée dans La Noce chez les petits bourgeois de Brecht au Studio Théâtre d’Asnières. Fidèles à Olivia Dalric, les metteurs en scène qu’elle rencontre l’engagent régulièrement, comme Jean-Claude Drouot avec Cinna de Corneille puis avec Le Paradis sur Terre de Durnez, ou bien Gallet pour Le Cercle de Craie Caucasien de Bertold Brecht ainsi que pour Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare. En 2005, elle rencontre Alain Batis et joue dans le Montreur d’Andrée Chédid. Plus récemment, Stéphane Douret lui confie le rôle de Varvara dans Le Mandat de N. Erdman pour le Théâtre 13 (Paris). En Janvier 2009, Olivia Dalric a été engagée dans Les Fourberies de Scapin 14 ALIOU CISSÉ, Oncle Drissa Aliou Cissé a été formé au Conservatoire National d’Art Dramatique du Sénégal (Premier Prix de Comédie). A partir de 1973, il devient Pensionnaire au Théâtre National Daniel Sorano de Dakar où il joue de nombreuses pièces sous la direction de Raymond Hermantier (Les Fourberies de Scapin, Le Mariage Forcé, Le Malade Imaginaire). Il se voit confier, dès 1979, des rôles titre dans des pièces comme Les Justes d’Albert Camus, Les Mains Sales de Jean-Paul Sartre, Tête d’Or de Claudel, Montserrat d’Emmanuel Robles, ou Le gouverneur de la Rosée d’après Jacques Roumain (prix Albert Husson). Puis, il s’installe en Martinique, où il joue dans des œuvres telles que Boes man et Léna d’Athol Fugard, Œdipe Roi de Sophocle, La Nef d’Aimé Césaire et récemment Phèdre mis en scène par Philippe Adrien, qu’il reprendra au Théâtre de la Tempête à Paris. Au cinéma, il a joué aux côtés de Bruno Crémer, Jacques Perrin et Fanny Ardant dans Médecins des Hommes de Laurent Heyneman. Mais aussi dans Belhanzin de Guy Delauriers et La Grande Béké d’Alain Maline. MATA GABIN, Tant e Rokia, mère de P’tit Jean Depuis plus de Quinze ans, Mata Gabin multiple les rencontres et projets artistiques. Elle joue Genet, Watoso, Guisset, Volodine, Hollogne, Aimé Césaire, Victor Hugo, Jules Renard, ou encore Racine, dans des théâtres aussi prestigieux que le Théâtre de l’Athénée, le Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie), le Théâtre National de la Colline, le Tarmac… Mata Gabin est l’auteur et interprète d’un « seul en scène » : FamKiroulNamaspamouss (Festival d’Avignon et Marseille). Au cinéma, elle tourne dans une dizaine de longs-métrages ; nous l’avons vue récemment à l’affiche dans Ma Première Étoile de L. Jean-Baptiste, et dans Aide-toi, le ciel t’aidera de F. Dupeyron. Elle a également tourné dans une vingtaine de courts-métrages en France et à l’étranger. Mata Gabin se voit régulièrement proposer des rôles à la télévision dans des séries policières comme P.J., Navarro, Femme de loi, mais aussi dans des téléfilms comme La Mort dans l’île (réal. Philippe Setbon – France 2), Un Souvenir (réal. Jacques Dercout – TF1). 15 MARIE-JEANNE OWONO, Moussoba Marie-Jeanne Owono commence au Théâtre National du Cameroun où elle joue dans de nombreuses mises en scène de Philippe Dauchez. E. Commelin la met en scène dans Le Grand Livre de Marie, spectacle qu’elle joue régulièrement en église. C.A. Meira lui propose de jouer dans Les Nègres de Jean Genet, spectacle joué au Théâtre de l’Épée de Bois, au Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet, au Festival de Lisbonne… Au Théâtre du Chien qui Fume (Festival d’Avignon), elle est dirigée par J.R. Leloup dans Nuits Noires – Nuits Blanches. Au cinéma, elle tourne beaucoup au Cameroun ; entre autres dans Le Prix de la Liberté de Dikongue Pipa, Notre Fille ne se mariera pas de Daniel Kamwa, Vice Versa de Mono Dzana… Marie-Jeanne Owono a suivi également les stages du Studio Pygmalion, de Nathalie Bentolilla, de Philippe Adrien… LAURENT GERNIGON, Neness e (alternance) Formé à l’Ecole de Chaillot puis à l’Ecole Le Magasin, Laurent Gernigon ne cesse de multiplier les expériences et de se former dans des domaines artistiques aussi différents que la Comédia Dell Arte (Alberto Nason), le chant lyrique (Elisabeth Conquet), la danse (Yano Iatridès), le jeu à la caméra (Nora Habib)… Au théâtre, on le retrouve dans Le poète comme un boxeur de Kateb Yacine, mise en scène de Réda Kateb. Barthélémy Sorel écrit et met en scène Le Feu rouge de la salle des fêtes qu’il lui propose. Laurent Gernigon aborde le répertoire classique en jouant dans différentes pièces de Molière, Marivaux. Depuis 6 ans, il travaille avec la Compagnie Ca va Aller. Il tourne beaucoup, entre autres pour France 2 dans Le Petit Parisien de Sebastien Japrisot, pour Arte dans Le garçon d’orage, réalisé par Jérôme Foulon… Sa voix est également employée par Dubbin Brother et Radio France. YVES JÉGO, Neness e (alternance) DILÈNE VALMAR, La Mère Dilène Valmar suit la formation de Pascal-Emmanuel Luneau au Studio Pygmalion puis au Théâtre du Soleil, dans le cadre d’un stage de l’ARTA. Au Théâtre de la Vilette, elle est mise en scène par Gérladine Bourgue dans Les souffrances de Job d’Hanokh Levin. Elle joue ensuite Le Théâtre en Liberté de Victor Hugo, puis Mère courage et ses enfants de Bertold Brecht (rôle-titre) dans une mise en scène de Guy Freixe. Han Peter Closs lui propose une mise en espace autour de textes de Dea Loher, Martin Crimp , Lars Norèn… Elle tourne par ailleurs dans un court-métrage de Bianca Lopez New York University . Après des études en droit à Nantes et à Lyon où il enseigne, Yves Jégo suit à Paris la formation d’art dramatique du Cours René Simon (1999-2002). Sous la direction de David Sztulman il joue au Théâtre du Gymnase dans Peer Gynt de H. Ibsen, Le songe d’une nuit d’été de W. Shakespeare, Littoral de W. Mouawad et prend le rôle d’Ulysse dans La guerre de Troie n’aura pas lieu de J. Giraudoux (2003). Auteur d’un thriller comique, Le mauvais côté de la baguette, qu’il joue au théâtre Les Déchargeurs (2004), Yves Jégo crée alors la Cie Les Petites Ecuries avec laquelle il met en scène Sheridan, une tragicomédie irlandaise de Malachy Quinn (Théâtre de la Jonquière 2006 et Andrews Lane theater à Dublin 2007). Parallèlement il travaille avec Stéphane Douret, qui lui donne à jouer Olympe Valérianovitch dans Le mandat de Nikolaï Erdman (Théâtre XIII 2004-2007), Gerald Garutti (Le Banquet des démons de Régis Debray) ou Patrick Piard et Anaïs Harté dans Le retour de H. Pinter (Théâtre de l’épouvantail 2007). En 2007, il est Meyerhold pour la création de la pièce de Matéi Visnièc Richard III n’aura pas lieu (Théâtre du Gymnaze. m.s. David Stulman). 16 VALENTIN JOHNER, P’tit Jean (alternance) Au cours de sa formation à l’Ecole du Studio d’Asnières, Valentin Johner se voit confier le rôle d’Adonis dans Occupe-toi d’Amélie de Feydeau que mettra en scène Jean-Louis Martin Barbaz. Il se produira, au Studio-Théâtre d’Asnières mais également au théâtre Sylvia Monfort, entre autres, dans ce spectacle couronné par de nombreux prix et une nomination aux Molières. Il intègre depuis, le CFA des comédiens et participe à plusieurs créations. En effet, en 2007, il danse et joue dans Le Petit Tailleur, un spectacle Jeune Public de Jean-Marc Hoolbecq et Hervé Van Der Meulen. Ce dernier le propose l’année suivante Coup de Roulis, une opérette de Willemetz et Messager. Il travaillera ensuite avec Jean-Louis Martin-Barbaz dans Britannicus de Racine au Théâtre 14. Cette année, Jean-Louis Martin-Barbaz le met en scène à nouveau dans Lorenzaccio de Musset au Théâtre de l’Ouest Parisien. FRÉDÉRIC MERME, Terminator Formé au l’Ecole du Studio d’Asnières, où il travaille sous la direction de Jean-Louis Martin-Barbaz (dans Pièces de Guerre d’Edward Bond), mais aussi de Patrick Simon et Yveline Hamon, Frédéric Merme, est aussi très rapidement engagé au cinéma. On le retrouve notamment dans Les Fautes d’orthographe de Jean-Jacques Zilbermann, et plus récemment dans Le Deuxième souffle d’Alain Corneau, ainsi que dans le moyen métrage de Scott Noblet, Quelque chose a changé. En 2008, Frédéric est à nouveau engagé au théâtre en tant que comédien, mais se voit aussi confié l’assistanat d’une mise en scène pour la prochaine création de Laëtitia Guédon. EMMANUEL MAZÉ, Assassino (alternance), P’tit Jean (alternance) Formé par David Sztulman au Cours Simon, ce dernier met en scène Emmanuel Mazé dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Giraudoux, Littoral de Wajdi Mouawad ainsi que dans Noces de Sang de Lorca au Théâtre du Gymnase. Puis c’est Yves Jégo qui le met en scène dans Shéridon de Malachy Quinn au Théâtre de La Jonquière puis à Dublin. L’année prochaine, Emmanuel Mazé sera à l’affiche de Richard III n’aura pas lieu de Matéi Visniec, une mise en scène de David Sztulman également, au Théâtre 13 (Paris). Au cinéma, il joue dans plusieurs courts-métrages tels que Cynthia (dont il est également l’auteur) ou Les Déserts de Velours d’Alaric Perrolier. OLIVIER BERHAULT, Assassino (alternance) Olivier Berhault entre au Conservatoire de Rennes où il étudie toutes les disciplines théâtrales sous la direction de Jacqueline Resmond puis de Daniel Dupont. Il participe à divers stages dirigés par Pierre Alain Chapuis, André Marckowicz sur Brecht… En 2007, il se forme à l’École du Studio (Jean-Louis Martin Barbaz, Hervé Van Der Meulen, Patrick Simon, Yveline Hamon, Chantal Déruaz, Laurent Cerrano). Il s’est produit notamment dans La Machine Infernale de Jean Cocteau, Grand et Petit de Botho Strauss, Les Oiseaux d’Aristophane, La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée, La Femme d’un Autre Et Le Mari Sous Le Lit de Dostoïevski. Ô Ciel La Procréation est Plus Aisée Que L’Education de Sylvain Levey, L’Oiseau Bleu de Maeterlinck, essentiellement avec les compagnies Ath’liv, Zusvex et Felmur. Il joue à l’Opéra de Rennes dans Rita de Donizetti et Dolorès de Jolivet dans une mise en scène de Vincent Tavernier. 17 vos notes