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« Les Français, aiment-ils encore les Marques ? »
Sondage national auprès des Français
Vos contacts :
Irina Tshelnakova – Directrice du pôle ‘Activation Marketing’ : [e-mail] [phone]
Vincent JULLIEN – Directeur Conseil : [e-mail] [phone]
Publié le 30 avril (web) – 28 mai (print) 2015

Le phénomène de déconsommation
Le rôle perçu du marketing
Les principales raisons d’achat de marques
Les constituantes de la confiance aux marques
L’hypothèse d’abandon de marques
La marque et le plaisir
L’arbitrage entre la marque et le prix
L’attitude envers la publicité
Comment réconcilier le consommateur avec les marques ?
Sommaire
Présentation de l’étude p. 3
p.08
p.09
p.10
p.11
p.12
p.13
p.14
p.15
p.16
2
Principaux résultats de l’étude p. 7
Activation Marketing en quelques mots p. 18

« Les Français aiment-ils encore les marques ? »
Présentation de l’étude

L’essence du projet
4
Des a priori :
Le consommateur est
devenu un vrai expert
Le consommateur
est roi
il a été informé, puis éduqué, il s’est aguerri et nous voilà à une
époque où règnent le contrôle, la maîtrise et le savoir-acheter
il adopte le langage des communicants
il sait déjouer tous les pièges du marketing, il en comprend les
rouages, il slalome avec adresse entre toutes les stratégies
commerciales qui le visent...
il exerce un pouvoir sans limite vis-à-vis des marques
le portrait du ‘nouveau consommateur’ est dressé comme
quelqu’un de froid, calculateur, près de ses sous, voire
cynique (et quelque peu déprimé…)
il jubile en sanctionnant les marques par son portefeuille, voire
en optant pour des actions plus engagées pour construire ou
détruire la réputation d’une marque
Il a perdu confiance
envers les marques
il boude le principe même de marques qui n’existent que pour
nous ‘manipuler’, nous ‘arnaquer’, ‘nous prendre notre argent’,
voire notre âme…
ne plus acheter les marques serait une solution, voire une
nécessité pour faire fi de la société de consommation
la fidélité aux marques est difficilement compatible avec le
consommateur ‘zappeur’

L’essence du projet
5
Des constats :
Le consommateur est
toujours ‘manipulé’ et
il en est conscient face aux rayons de plus en plus denses le
consommateur réclame des actions marketing pour
rendre les univers plus attractifs, pointer la présence
des promos, faire ressortir les nouveautés ;
tous les consommateurs accusent la publicité mais
combien achètent par curiosité ‘on sait qu’ils sont
tous pareils mais on a envie d’y croire, alors
pourquoi pas ?’
en magasin ou dans la rue, quand on leur tend un
échantillon d’une nouvelle boisson à déguster ou
d’un nouveau produit de beauté à essayer, peu
d’entre eux refusent ;
une majorité d’entre eux accepte facilement de payer
plus cher pour avoir des produits de marques ;
le soutien aux marques est réel et à tel point que le
marketing collaboratif est devenu un business model
Il est quasi impossible d’exclure les marques
de nos vies et naïf de prétendre pouvoir
résister à toute influence du marketing, car ses
ficelles sont devenues trop fines :
• le matraquage agressif et assumé s’est limité aux
périodes de soldes ou promos saisonnières ;
•la pub (trop énervante) mute en publireportage,
témoignages de bloggeurs, tweets et autres reprises sur
facebook ;
•les placements de produits continuent à booster les
ventes ;
•les opérations de street marketing augmentent la
visibilité et la considération des marques ;
•les outils de la géolocalisation redirigent les
consommateurs vers les lieux d’achat inexplorés et
orientent le choix ;
•les techniques de neuromarketing s’adressent
directement à notre cerveau, qu’on le veuille ou pas, et
influent sur nos émotions, nos souvenirs, notre
perception…
Le marketing fonctionne toujours et
le consommateur en redemande