Mort d’un commis voyageur •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Arthur Miller d’ mise en scène et scénographie Dominique Pitoiset / TnBA première en Ile-de-France du jeudi 22 mars au dimanche 1er avril 2012 du mercredi au samedi à 20h45, dimanche à 17h Les Gémeaux Sceaux / S cène Nation ale / Grand Théâtr e 49, av Georges Clémenceau / Sceaux RER B station Bourg-la-Reine rése rv ations : 0 1 4 6 6 1 3 6 6 7 / www.les geme au x .c om tarifs : 9 à 26€ tournée du 14 au 16 mars 2012 : Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine du 11 au 14 avril 2012 : La Criée – Théâtre national de Marseille contact presse / MYRA Rémi Fort / Elisabeth Le Coënt 01 40 33 79 13 / [email protected] / www.myra.fr Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller mise en scène et scénographie Dominique avec Nadia Fabrizio Dominique Pitoiset Pierre-Alain Chapuis Cyrille Henry Adrien Cauchetier Adeline Jondot Christophe Poulain Tom Linton Roberto Magalhaes Pitoiset Linda Loman Willy Loman Charley Biff Loman Happy Loman La femme de Boston Howard Ben Bernard dramaturgie D aniel L o ay za et M arie tte N avarro lumières Chr isto phe P itoi se t accessoires M arc V all adon son M ichel M aure r costumes Axel Aust et O dile Bér an ge r maquillage Cécile Kre stch m ar régie générale Fr anço is Bo rne construction Je an P ier re Car tie r et L oïc Fer ié construction décor e space e t cie durée : 2h création au TnBA en mars 2010 production TnB A avec la participation du Je une Thé âtre N ati on al remerciements à Je an- Cl au de G ru m be r g, ainsi qu’à B apti ste G ir ar d, l’équipe Decon s Boul i ac et les personnes qui ont prêté leurs voix pour les enregistrements sonores. Aprè s Q ui a pe ur de Vir gin ia Wool f ? d’E dward Al bee, Mor t d’un c o mmis vo y ageur d’ Ar th ur Miller ser a le sec on d vol et du c ycle que D o min i que Pitoi se t so uh aite con sacre r au thé âtre N or d Amér ic ain du XX e siècle. Willy Loman est un représentant de commerce qui sillonne, avec dévouement, les routes de son pays depuis plusieurs décennies pour le compte de la Compagnie Wagner. Il a, comme beaucoup, cru aux idéaux du libéralisme sans voir venir le mal caché. Il a payé avec patience et honnêteté les traites de sa maison et élevé ses enfants comme il le pouvait en père trop souvent absent. Et puis les temps et les hommes ont changé. Son employeur lui a signifié qu’il lui retirait son salaire fixe pour le remettre à la commission comme un débutant. Déprimé, Willy tombe de plus en plus fréquemment en proie à des hallucinations mettant en scène des événements du passé dans lesquels il se réfugie. Seule sa femme Linda le protège et tente de contenir l’inexorable chute. Le théâtre d’Arthur Miller met en scène des hommes et des femmes ordinaires en souffrance victimes de la faillite du grand rêve américain de prospérité. Mort d’un commis voyageur est l’histoire tragique d’un homme de la classe moyenne qui a soumis sa vie aux exigences de la société de consommation et qui, confronté à la brutalité pragmatique de la crise de l’économie du système capitaliste, comprend que son assurance vie fait de lui un homme qui a plus de valeur mort que vif. Arthur Miller a écrit cette pièce en 1949. Elle lui a valu le prix Pulitzer et le Drama Critic’s Circle Award. Désespérément déplacer le réel Willy Loman n’est pas au bon endroit. Pas au bon moment. Il se démène avec ses décalages, qui provoquent son immense fatigue, sa grande tristesse. Il rentre chez lui alors qu’il devrait être sur la route. Il vit à Brooklyn où les immeubles lui cachent l’horizon, alors qu’il rêvait de grands espaces pour lui et pour sa famille. Il se heurte à l’indifférence générale, dans un monde où tout ce qui compte est de rapporter de l’argent, alors qu’il ne cherche dans son métier qu’à être aimé et reconnu, de ville en ville, de rencontre en rencontre. Sans vraiment se l’avouer, il est exclu de quelque chose. Il a été laissé sur le bord de la route. Alors Willy déplace le réel. Fait de petits arrangements avec le temps. Ouvre des espaces dans les possibles. Les sauts dans le temps, le mélange des réalités ne sont pas seulement les effets de la conscience troublée de Willy visité par son passé et par ses fantômes, ils sont aussi le signe d’un refus pour le personnage de vivre le présent qui s’offre à lui. Ce qu’il refuse de toute sa tête, c’est cette fin de carrière qui n’a pas été un envol, une ascension de marche en marche selon les injonctions du capitalisme, mais une lente déchéance, physique, morale, professionnelle, familiale. Willy ne peut pas vivre ce présent-là sous le regard de ses fils. Alors il revient sans cesse en arrière dans la projection de son film personnel, au moment où il se croyait le plus heureux, jouant au ballon avec ses garçons autour d’une belle voiture, sous le regard envieux, ou ainsi le croyait-il, des voisins. Au moment où un départ pour le Grand Nord et son argent facile était encore envisageable. Mort d’un commis voyageur est l’histoire d’une série de mensonges organisés. À l’échelle d’une société, à l’échelle d’une famille et à l’échelle d’un individu. Mensonges gigognes, ils se répondent, se provoquent, s’entretiennent, et finissent par grignoter les liens, par créer les malentendus, les gouffres qui s’installent entre les êtres et surtout en chacun d’eux. La société, dans les images qu’elle propose, ment à Willy, Willy ment à sa famille, il se ment à lui-même, et, pour le protéger, ses fils et sa femme finissent par ne pas avoir d’autre recours que de lui mentir. Mort d’un commis voyageur, c’est l’histoire du moment où l’architecture de mensonges cesse de soutenir la vie d’une famille. Ce moment terrible où s’ouvrent, une à une, toutes les béances. C’est l’histoire d’un effondrement programmé, et le moment pour chacun des personnages de faire face à ce qu’il est, et non pas à ce qu’il aurait rêvé d’être, ou qu’on aurait rêvé pour lui. Quant à la mort de Willy, elle n’est pas un suicide lié à une découverte impossible à surmonter, elle n’est par résolution, dépassement de rien du tout, mais la mise à l’oeuvre d’un dernier espoir, l’ultime mensonge à soi, venu du plus profond des illusions de Willy : celui que ses fils pourront enfin monter leur affaire et réaliser ce dont leur père a rêvé pour eux. Mais peu de personnages de théâtre sont aussi attachants que ne l’est Willy, en pleine souffrance, se débattant comme il le peut contre une réalité qui l’agresse, colmatant tant bien que mal les brèches une à une, au mauvais endroit, au mauvais moment, allant chercher l’énergie de déplacer des montagnes pour simplement rester en place. Mariette Navarro, dramaturge No Loman’s land Willy Loman rentre chez lui. On ne l’attendait pas avant plusieurs jours. What happened, lui demande sa femme, que s’est-il passé ? Rien, répond Willy, nothing happened. Il a failli sortir de la route, il aurait pu tuer quelqu’un – de simples possibilités, rien de réel, inutile de s’y attarder. C’est peut-être sa vue qui baisse, à moins qu’il ne commence à perdre la tête. Comment savoir ? Willy Loman, ces tempsci, se montre dangereusement distrait. Il lui arrive même de se laisser envahir par l’instant présent, la douceur du vent sur la route, la chaleur du soleil, la beauté des arbres. Il en oublie qu’il est au volant. Willy Loman rêve, et il n’en revient pas. Il rêve comme à son insu, lui, l’homme pratique, le travailleur toujours sur les routes, le bricoleur infatigable… Miller, par petites touches et différents accès, nous fait entrer dans ce rêve au statut incertain. Il y a un peu plus de trente ans, Giorgio Strehler, à propos de La Cerisaie de Tchekhov, faisait remarquer que toute grande œuvre dramatique dispose l’une dans l’autre trois « boîtes chinoises » : celle du Vrai, « succession de petites péripéties » dont les strates finissent par constituer la biographie ; celle de l’Histoire, qui rend compte du « mouvement des classes sociales » et de leur « rapport dialectique » ; celle enfin de la Vie, où se dessine la « parabole éternelle ». Mesurée à cette aune, Mort d’un commis voyageur est incontestablement une très grande pièce, car le Vrai, l’Histoire, la Vie s’y emboîtent ou plutôt s’y entrelacent de façon exemplaire : à la fois lumineuse et complexe. Miller monte le destin de Willy comme un long-métrage, et l’on croit d’abord à une ruse d’écriture visant à emprunter au cinéma sa liberté d’allure et l’efficacité de ses ellipses. Mais les effets proprement théâtraux d’un tel montage portent loin. Nous voyons Willy quitter le présent, y revenir, se replonger à nouveau à différentes époques où toutes les perspectives qui depuis se sont bouchées semblaient encore s’ouvrir comme autant de promesses ; nous voyons sa famille et ses proches jouer leur propre rôle dans son théâtre intérieur. La situation présente se double ainsi, détail par détail, d’un contrepoint personnel ou collectif qui contribue à l’expliquer ou à la critiquer ; et de loin en loin, d’autres silhouettes visibles ou non – celles d’un père admiré et tôt perdu, celle d’un grand frère parti au bout du monde – se tiennent sur la frontière mouvante entre donnée objective et mythe personnel. Ce n’est pas seulement le récit qui se libère ici du carcan de la stricte chronologie : c’est aussi, dans toutes ses nuances, le désordre mental du protagoniste qui trouve un équivalent scénique concret. À cet égard, la pièce fonctionne à la fois comme un documentaire impitoyablement factuel et comme un portrait, voire un autoportrait inconscient de Willy. Reste la Vie, ou la « parabole éternelle ». Pourquoi et comment Willy Loman se retrouve-t-il acculé en ce point précis de son existence ? Il se croit fils d’un séduisant inventeur, musicien errant de ville en ville, libre de ses mouvements. Il s’imagine frère d’un explorateur marchant au-devant des richesses du monde, qu’elles soient en Alaska ou en Afrique. Lui aussi a voyagé ; lui aussi a arpenté la terre, ouvrant de nouveaux domaines au profit de sa firme. Au fond, il n’a jamais cessé de se rêver en pionnier des origines, devant tout à son seul charme, à son énergie, à son sens de l’initiative qui se moque bien de toute règle (ses deux fils incarnent chacun, parfois jusqu’à la caricature, l’un des versants de leur père ; Biff, l’homme du grand air, incapable de se fixer, est un kleptomane compulsif ; Happy, le tombeur de ces dames, est toujours prêt à faire plaisir et à esquiver les difficultés au prix d’une nouvelle promesse). Willy n’a jamais oublié l’exemple de Dave Singleman (a single man : un homme seul et/ou célibataire), qui vendait toujours, par téléphone, depuis son hôtel, à quatre-vingt-quatre ans passés. Son idéal professionnel, non dénué de paradoxe, est donc celui d’un homme qui, sans cesser de voyager, a cependant travaillé sans quitter sa chambre – d’un homme qui a pu (qui a dû ?) gagner sa vie jusqu’à sa mort ; d’un homme seul qui a eu la chance de vivre en un temps où la parole donnée, la personnalité, l’amitié avaient encore quelque valeur. Est-ce donc l’époque qui a changé autour de Willy ? Est-ce Willy qui a vieilli, qui s’est usé à tenter d’accumuler un capital humain ou financier en ne comptant que sur soi-même ? Tous ses rêves – les illusions ou les mensonges dont il s’est aveuglé tout en voulant éblouir autrui – ne sont-ils que des erreurs, ou seraient-ils aussi les effets d’un système, l’un des visages, parmi des millions d’autres, du Grand Rêve Américain ? Il y a, vers la fin de la pièce, une scène saisissante – à la fois subtile et grandiloquente, douloureuse et grinçante, inextricablement. Willy a quasiment pris la décision de se tuer. Un dernier détail le retient sur la pente fatale : son fils pourrait le mépriser d’avoir commis un tel acte. (Quel fils ? Biff, bien sûr : Willy, autre « erreur » poignante, n’a jamais caché sa préférence pour son aîné). De son côté, ce fils, ce même soir, a décidé de dire enfin la vérité (mais non pas tout entière ; il se peut d’ailleurs que sa mère en ait quelque soupçon, mais ceci est encore une autre histoire). Comme dans tant d’autres pièces américaines, comme dans Qui a peur de Virginia Woolf ?, conformément à la parole de l’Évangile, « la vérité vous rendra libres ». Mais la liberté peut être ravageuse, voire mortelle (We’re free… We’re free… « Nous sommes libres… nous sommes libres… » tels sont les derniers mots de Linda sur la tombe de son mari, et c’est ainsi que s’achève la pièce). Biff va non pas dire, mais montrer à son père qu’il l’aime – et pour une fois, son père le comprendra. Or c’est précisément cet amour enfin manifesté qui va précipiter la tragédie. En effet, du moment que son fils l’aime, Willy peut partir sans crainte d’être méprisé. Davantage, même – il se doit de léguer à ce garçon qui promet d’être « magnifique » de quoi tenir ses merveilleuses promesses… Il s’avère donc que Willy n’a pas pu ou voulu entendre ce que Biff, tout en montrant son amour, a également dit – à savoir, que lui-même n’est rien, ne vaut rien, qu’il n’a jamais été celui qu’avait rêvé son père. Cela – l’indignité du fils, ou la fausseté du rêve paternel – , Willy refusera de l’accepter, jusqu’au bout… Ce choix terrible où la Vérité, l’Histoire et la Vie viennent se nouer, est-il conscient ou inconscient, de bonne ou de mauvaise foi ? Toute la pièce y conduit, d’autant plus que la mise en scène de Dominique Pitoiset nous fait retraverser, dans l’intervalle crépusculaire entre vie et mort, l’ensemble des événements au sein de l’espace mental de Willy. Comme si ce dernier avait oublié son accident et devait, jusqu’à l’éblouissante révélation de l’amour d’un fils trop rêvé, se remémorer son existence entière – avant d’en confirmer la conclusion. Willy Loman ne s’est jamais vraiment connu : reprenant le volant, il repart pour de bon et ne va trouver sa place qu’en s’effaçant. Certains pays, comme le rappelaient récemment les frères Coen, ne sont pas faits pour les vieillards. Mais quel pays n’est pas trop vieux pour certains rêves ? Daniel Loayza, dramaturge Arthur Miller, auteur Arthur Miller naît en 1915 à New York (Brooklyn) dans une famille d’immigrants polonais juifs de la classe moyenne. Son père, Isidore Miller, illettré, est tailleur d’habits féminins. En 1929, la Grande Dépression ruine son entreprise, ce qui amène la famille à déménager pour Harlem. L’écriture de Miller est fortement influencée par cet événement. Au moment d’entrer à l’Université, Miller décide de travailler dans un entrepôt de pièces détachées pour automobiles. Il économise une grande partie de son salaire pour pouvoir, en 1934, postuler à l’Université du Michigan où il est reçu. Il y étudie le journalisme et le théâtre, s’intéressant particulièrement au théâtre classique grec et aux oeuvres d’Henrik Ibsen. Pendant les vacances du printemps 1936, il écrit pour l’Avery Hopwood Award (qu’il remporte) sa première vraie pièce : Honors at Dawn. La pièce a comme sujet une grève et l’incapacité du héros de s’exprimer. En 1938, Miller est diplômé en anglais. En 1940, il épouse Mary Slattery dont il a deux enfants. Ils divorceront en 1956. En 1949, Mort d’un commis voyageur gagne le prix Pulitzer, trois Tony Awards et le New York Drama Critic’s Circle Award. Sa pièce suivante, Les Sorcières de Salem est jouée pour la première fois à Broadway le 22 janvier 1953. En juin 1956, en plein maccarthisme, il est convoqué pour s’expliquer devant la Commission des Activités non-américaines. Il a en effet été nommé par Elia Kazan comme ayant assisté à des meetings du Parti communiste. Il admet être allé à certaines réunions mais nie être communiste. Il refuse de citer d’autres personnes associées à des groupes gauchistes ou supposés communistes. Le 31 mai 1957, Miller est déclaré coupable d’outrage au Congrès pour avoir refusé de révéler les noms de membres d’un cercle littéraire suspecté d’affiliation communiste. Sa condamnation sera révisée le 8 août 1958 par la cour d’appel américaine. En 1958 aussi, Miller publie un recueil de ses pièces, intitulé Collected Plays. Le 29 juin 1957 il épouse Marilyn Monroe que Kazan lui avait présentée huit ans auparavant. Le 24 janvier 1961, il divorce d’elle, après le tournage des Misfits, dont il a signé le scénario pour elle. Le 17 février 1962, il épouse la photographe Inge Morath. Miller est politiquement actif tout au long de sa vie. Il est l’un des fondateurs du International PEN’s Writers in Prison Comittee. En 1965 il en est élu président, une fonction qu’il occupera quatre ans. Il est amené à rencontrer des hommes politiques en France, en Russie, en Chine ou en Turquie. Le 30 janvier 2002, Inge Morath meurt. Le 1er mai 2002, Miller reçoit le prix de littérature espagnol Principe de Asturias en tant que maître indiscuté du théâtre moderne. Arthur Miller meurt chez lui le 10 février 2005 d’une insuffisance cardiaque. Dominique Pitoiset, mise en scène, scénographie et Willy Loman Après des études en architecture puis en arts plastiques, Dominique Pitoiset rejoint l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg (TNS). Dès sa sortie, en 1981, il est assistant à la mise en scène de Jean-Pierre Vincent, Manfred Karge et Matthias Langhoff. Se succèdent ensuite de nombreuses mises en scène dont Le Misanthrope de Molière (1990), Timon d’Athènes de William Shakespeare (1991), Faust version UrFaust de Goethe (1993), Oblomov d’Ivan Gontcharov (1994), La Dispute de Marivaux (1995). De 1996 à 2000, il est directeur du Théâtre national Dijon Bourgogne où il crée notamment : Le Procès d’après Franz Kafka (1996), La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès (1997), Les Brigands de Friedrich von Schiller (1998), Le Réformateur de Thomas Bernhard (1998). En 2001, il monte une trilogie Shakespeare (Othello, La Tempesta et Macbeth) qui marque le début de ses années italiennes en tant que metteur en scène associé au Teatro Due de Parme et au Teatro Stabile de Turin. Depuis janvier 2004, il dirige le TnBA et y met en scène : La Peau de chagrin d’Honoré de Balzac et Albert et la bombe d’après des textes de Brigitte Labbé et Michel Puech (son premier spectacle pour enfants, 2005), La Tempête de William Shakespeare (2006), Sauterelles de Biljana Srbljanovic (2006), Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face une commande à l’auteur Wajdi Mouawad (mai 2008), recréée dans une version allemande à la Schaubühne de Berlin (octobre 2008). En mars 2009, Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee inaugure le cycle qu’il consacre au théâtre nord-américain, repris en tournée notamment aux Gémeaux en 2010-2011. Le deuxième volet de ce cycle, Mort d’un commis voyageur, est créé au TnBA en mars 2010. Il met en scène pour le Ruhrfestspliele à Recklinghausen en juin 2011, Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, repris au Schauspielehaus d’Hamburg en octobre 2011. En novembre 2011, Dominique Pitoiset crée au TnBA Le Maître des Marionnettes, une coproduction avec le Théâtre National du Vietnam, rendant ainsi hommage à la tradition des marionnettes sur l’eau. Cette création tournera cette saison notamment aux Gémeaux et au Musée du Quai Branly à Paris. Pour l’opéra, il met en scène avec Stephen Taylor : Didon et Enée d’Henry Purcell pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris (2008), Le Tour d’écrou de Benjamin Britten à l’Opéra national de Bordeaux (2009), La Bohème de Puccini au Théâtre du Capitole à Toulouse (2010). En mai 2011, il créera pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris, Orphée et Eurydice de Gluck repris en mai 2012 à Bordeaux par le TnBA et l’Opéra national de Bordeaux. Dominique Pitoiset est directeur de l’éstba, l’école supérieure de théâtre de Bordeaux, qui a ouvert ses portes en septembre 2007. Il a dirigé les élèves de la promotion 2007-2010 en juin dernier dans leur spectacle de sortie, Merlin ou la terre dévastée de Tankred Dorst. Daniel Loayza, traduction et dramaturgie Ancien élève de l’École Normale Supérieure (rue d’Ulm), titulaire d’un DEA de philosophie, Daniel Loayza est professeur agrégé de lettres classiques, traducteur et dramaturge, conseiller littéraire à l’Odéon-Théâtre de l’Europe depuis 1996. Il découvre le théâtre grâce à Georges Lavaudant et travaille à ses côtés en qualité de dramaturge ou assistant sur plusieurs spectacles : Lorenzaccio d’Alfred de Musset (1989), Terra Incognita de Lavaudant (1992), Isidore Ducasse / fragments d’après Lautréamont (1993), Hamlet de William Shakespeare (1994), Lumières de Lavaudant, Bailly, Deutsch et Duroure (1995), La Cour des Comédiens et Bienvenue de Lavaudant (1996), Histoires de France de Georges Lavaudant et Michel Deutsch (1997), Ulysse / matériaux, montage de Georges Lavaudant (1997), Tambours dans la nuit et La Noce chez les petits-bourgeois de Bertolt Brecht (1998), Impressions d’Afrique (2000), La Mort de Danton de Georg Büchner (2002), Coriolan de William Shakespeare (2002), La Cerisaie d’Anton Tchékhov (2004), Songe, Tempête d’après Shakespeare (2004), Play Strindberg de Friedrich Dürrenmatt (2006), Hay que purgar a Totó (On purge bébé) de Georges Feydeau (2007). En tant que traducteur, Daniel Loayza a signé pour Georges Lavaudant les textes suivants : Le Roi Lear de Shakespeare (1996, Ajax-Philoctète d’après Sophocle (1997), l’Orestie d’Eschyle (1999), Hamlet [un songe] d’après Shakespeare (2006), La Mort d’Hercule d’après Les Trachiniennes de Sophocle (2007/2008), La Nuit de l’iguane de Tennessee Williams (2009), Œdipe, une trilogie d’après Sophocle (2009), La Tempête… d’après Shakespeare (2010). Daniel Loayza a également collaboré avec d’autres metteurs en scène. Il a traduit, pour Catherine Marnas, le Dyscolos de Ménandre (2004) ainsi que deux pièces de Mac Wellman pour la compagnie belge Transquinquennal, dont Quadrille albanais (2003). Il a travaillé avec Patrice Chéreau sur une adaptation de Shakespeare interprétée par les élèves du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (Henri VI / Richard III, 1998) ou cosigné avec Luc Bondy la version scénique de Schändung [Viol] de Botho Strauss (2005). Dominique Pitoiset a fait appel à lui pour la dramaturgie de l’une de ses dernières créations Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face de Wajdi Mouawad en 2008 avant de lui commander des traductions nouvelles de Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee (2009) et de Mort d’un commis voyageur (2010). Howard Barker lui propose la traduction inédite en français de sa pièce Un Couteau blessé (A Wounded Knife), travail qu’il achève en novembre 2008. Ses traductions annotées de l’Orestie d’Eschyle, des Fables d’Esope et du Ménexène de Platon sont parues aux éditions Flammarion (collection GF). Sa traduction d’Une bête sur la lune de Richard Kalinoski (mise en scène d’Irina Brook), lui a valu en 2001 le Molière de la meilleure adaptation théâtrale (parue aux Éditions Avant-Scène Théâtre, ainsi que sa traduction de Hamlet [un songe]). Celle du Roi Lear, accompagnée d’une postface, est publiée aux éditions A Propos (2001). Daniel Loayza a également traduit plusieurs textes de la philosophe américaine contemporaine Avital Ronell : Telephone Book, Bayard (2006), Addict – fixions et narcotextes, précédé d’une préface du traducteur (Bayard, 2009), Lignes de front (Stock, 2010). Un court volume inédit d’Howard Barker, Ces Tristes lieux, pourquoi faut-il que tu y entres ?, avec une postface du traducteur, est paru chez Actes Sud courant 2009. Daniel Loayza a publié plusieurs articles sur des sujets divers (théâtre, traduction, littérature antique ou contemporaine, philosophie) dans des revues telles que Po&sie, Vacarme, Ubu-Scènes d’Europe, entre autres, ainsi que dans différents recueils. Mariette Navarro, dramaturgie Diplômée en dramaturgie de l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre national de Strasbourg, elle partage son activité professionnelle entre l’écriture et le travail dramaturgique dans différentes structures en lien avec l’écriture théâtrale contemporaine. Elle a notamment travaillé au Centre des Auteurs Dramatiques de Montréal (2007), à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon (2007), à Théâtre Ouvert (2008), au Théâtre Paris-Villette (2009), et fait partie du comité de lecture du Théâtre national de la Colline. Elle est aussi dramaturge auprès de Dominique Pitoiset au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine pour la création de Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee (2009) et Mort d’un Commis Voyageur d’Arthur Miller (2010). En tant qu’auteur ses pièces ont été créées à Lyon par Anne-Pascale Paris, Irène Baccuet et Céline Barbarin. Son dernier texte, Alors Carcasse, paraîtra chez Cheyne éditeur début 2011. les comédiens Nadia Fabrizio, Linda Loman Diplômée avec 1er prix, en 1986, de l’Ecole régionale d’Art Dramatique de Lausanne, Nadia Fabrizio débute sa carrière professionnelle notamment aux côtés d’André Steiger. Elle rencontre Dominique Pitoiset avec lequel elle entame une fidèle collaboration qui la mènera à jouer dans la plupart de ses spectacles : Le Pélican d’August Strindberg au Poche à Genève, Le Misanthrope de Molière (Célimène), Timon d’Athènes de William Shakespeare, Urfaust de Goethe (Marguerite), Oblomov d’Ivan Gontcharov, La Dispute de Marivaux, Le Procès d’après Franz Kafka, Les Brigands de Friedrich von Schiller, Othello de Shakespeare et au TnBA, Le Tartuffe de Molière, La Peau de Chagrin d’Honoré de Balzac, Sauterelles, et Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Eward Albee. Elle a signé avec Dominique Pitoiset la mise en scène d’Albert et la bombe d’après des textes de Brigitte Labbé et Michel Puech, un spectacle destiné aux enfants dont elle était également interprète en 2005 au TnBA. Elle intervient régulièrement à l’éstba. Pierre-Alain Chapuis, Charley Pierre-Alain Chapuis a joué récemment au théâtre avec Jorge Lavelli dans Le Garçon du dernier rang et Le Chemin du ciel de Juan Mayorga ; Claude Baqué dans Eaux dormantes de Lars Norén ; Lisa Wurmser dans La Mouette d’Anton Tchekhov, Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov et La Bonne Âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht ; Gilles Bouillon dans Des crocodiles dans la tête d’après Anton Tchekhov, Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare et En attendant Godot de Samuel Beckett ; Jean Boillot dans Coriolan de William Shakespeare ; Yvan Blanloeil dans L’Ignorant et le fou de Thomas Bernhard ; René Loyon dans Isma de Nathalie Sarraute ; Denis Podalydès dans Je crois d’Emmanuel Bourdieu ; et aussi avec Stéphane Braunschweig, Élisabeth Chailloux, Sylvain Maurice, Alain Ollivier, Philippe Adrien. Au cinéma, il travaille avec entres autres avec Jean-Luc Godard dans Pénom armen, René Feret dans Baptême et Maroun Bagdadi dans La Fille de l’air. Cyrille Henry, Biff Loman Formé à l’école du Théâtre national de Strasbourg, il y a travaillé dans des ateliers notamment sous la direction de Stéphane Braunschweig, Hervé Colas, Gildas Milin, Michel Cerda, Daniel Znyck, Patrick Girard… Depuis 2004, il a joué sous la direction de Catherine Ferran dans le cadre des lectures « Premières lignes » au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, de Guillaume Vincent dans La Fausse Suivante de Marivaux, Manon Savary dans L’illusion Comique de Pierre Corneille, Marie Montegani dans K Lear (d’après la tragédie du Roi Lear de William Shakespeare) en langue des signes et français avec Emmanuelle Laborit… Au cinéma et à la télévision, il a tourné sous la direction de Dominique Marchais (Lenz, Arte), Félix Olivier (La Résistance, France 2), Pascal Chaumeil (Fais pas ci fais pas ça, France 2), Klaus Biederman (Femmes de loi, TF1), Gilles Banier (Reporters 2, Canal +), Jean-Marc Therin, Bruno Nuytten, Tatiana Vialle, Christine Dory. Il dirige également de nombreux ateliers théâtre. Adrien Cauchetier, Happy Loman Sorti de l’école du TNS en 2005, il a joué dans des ateliers dirigés par Claude Duparfait, Stéphane Braunschweig, Odile Duboc, Annie Mercier, Jean-Louis Hourdin, Laurent Gutmann. Depuis, il a joué sous la direction de Laurent Gutmann (Chants d’adieu d’Horiza Hirata et Les Estivants de Maxime Gorki), Claude Yersin (L’Objecteur de Michel Vinaver) et Émilie Rousset (Welkom John d’Emilie Rousset) et participe à différents spectacles de compagnies telles qu’Infraktus, Babel95 et l’Escurial (Angels in America de Tony Kushner, La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, Les Chevaliers Pillards devant Munich de Karl Valentin). Il a aussi mis en scène trois spectacles avec sa compagnie, le Théâtre du sémaphore : Les Veilleurs, création collective en 2007 ; Faut pas payer de Dario Fo en 2008 et Comment je suis devenu Youri Gagarine de Toma E en 2009. Il a aussi participé à deux stages dirigés par Olivier Py et Grégoire Ingold. Christophe Poulain, Howard Après une formation dans les classes d’art dramatique de divers conservatoires, Christophe Poulain a joué au théâtre depuis 2003 sous la direction de Juliette de Villecour, Jean-Pierre André, Jean-Paul Bazziconi, Daniel Soulier… Pour la télévision, il a interprété des rôles dans Reporters de Jean-Marc Brondolo (2009), Affaires classées de Nathalie Mauger (2009), Julie Lescaut épisode L’Affaire Lerner réalisé par Luc Goldenberg (2003) et Une famille très ordinaire de Julius Amédée Laou (2000). Adeline Jondot, La femme de Boston Formée initialement aux arts plastiques à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Dijon, elle acquiert, en parallèle, les bases du théâtre au Conservatoire national de région, sous la direction d’Ewa Lewinson. Avec sa compagnie, elle met en scène et joue L’Étoile et les tueurs d’Anne-Gaëlle Jourdain et L’Amour de Phèdre de Sarah Kane. En 2006, elle sort diplômée du Conservatoire national de région de Bordeaux. Elle y a suivi des stages animés notamment par Mohamed Benguettaf, Olga Mesa, Roland Monod, Daniel Keene, Dominique Pitoiset, Nunno Cardozo, Jean-Christophe Saïs, Jean-Marie Villegier, Frédéric Maragnani. Elle intègre le GEIQ Spectacle Vivant (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification) et joue Ubu Roi d’Alfred Jarry mis en scène par Gilbert Tiberghien, Suite 1 de Philippe Minyana mis en scène par Frédéric Maragnani, puis elle se met en scène dans un de ses textes, Cellules. Elle anime des ateliers initiant des adolescents à la lecture et au jeu du théâtre contemporain, elle participe également à de nombreuses performances vidéo. Tom Linton, Ben Originaire de Clermont-Ferrand, Tom Linton y intègre le Conservatoire national de région en 2003 où il étudie quatre années. Il accumule parallèlement diverses expériences professionnelles en tant que comédien dans des compagnies régionales et intervient aussi dans des centres et associations culturelles où il offre des ateliers à des enfants et adolescents. Intéressé par l’écriture, la mise en scène et l’interprétation, il intègre en 2007 l’éstba. Roberto Magalhaes, Bernard Originaire de Normandie, Roberto Magalhaes commence sa formation de comédien au Cours Florent à Paris, puis chez Jean-Laurent Cochet, et intègre en 2007 la première promotion de l’École Supérieure du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, sous la direction de Dominique Pitoiset. La situation même de cette école nationale au cœur du théâtre, les interventions au cours de ces trois ans de metteurs en scène reconnus, lui ont apporté non seulement un enseignement intensif de l’art dramatique, mais aussi la possibilité d’une insertion professionnelle à terme. collaborateurs artistiques Christophe Pitoiset, lumières Diplômé de l’ENSATT (École nationale supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) en 1987, Christophe Pitoiset devient très rapidement, dès Timon d’Athènes , l’éclairagiste attitré de son frère, dont il signe presque toutes les lumières, tant pour le théâtre que pour l’opéra. Par ailleurs, il signe la création lumière de deux spectacles de Rézo Gabriadzé et collabore avec le chorégraphe José Montalvo (six spectacles), Jean-Louis Thamin, Hervé Loichemol et Nicolas Rossier. Axel Aust, costumes Après une formation de costumier à l’École des Beaux-Arts de Berlin et plusieurs assistanats au Berliner Ensemble et à la Schaubühne, Axel Aust signe ses premières créations au Sophiensäle de Berlin, au Théâtre national de Weimar, ou encore dans les Opéras de Varsovie et Los Angeles (La Damnation de Faust d’Hector Berlioz). Depuis une création pour Alain Ollivier (Les Félins m’aiment bien d’Olivia Rosenthal), Axel Aust se partage dorénavant entre l’Allemagne et la France où il collabore régulièrement avec les metteurs en scène Laurent Gutmann (Plateau S et Chants d’Adieu d’Oriza Hirata, Je suis Tombé d’après Malcom Lowry), Gloria Paris (Les Amoureux de Carlo Goldoni), et Pierre Guillois ( Ubu-Roi d’Alfred Jarry, Le Ravissement d’Adèle de Rémy de Vos). Odile Béranger, costumes Formée à l’école des Beaux Arts puis au Centre de Formation professionnelle aux techniques du spectacle (technique de fabrication d’accessoire), Odile Béranger se consacre à la création de costumes pour le spectacle vivant à partir de 1989. Au théâtre, elle travaille pour Fartov & Belcher, Théâtre Job, Cie Taupes secrètes, MC2A, le Théâtre du Port de la Lune (notamment sur les créations de Jean-Louis Thamin : Capitaine Bada, Le Garçon girafe), la Cie Ouvre le chien et plus récemment le TnBA auprès de Dominique Pitoiset (La Peau de chagrin, Albert et la bombe, La Tempête, Le Soleil ni la mort…, Qui a peur de Virginia Woolf ?…). Elle intervient aussi pour l’opéra et la danse (Cie Éclats, Cie La Coma, Cie Robinson, etc.). Cécile Krestchmar, maquillage Cécile Krestchmar travaille au théâtre pour les maquillages, les perruques et les masques ou prothèses avec de nombreux metteurs en scène, et notamment Jacques Lassalle, Dominique Pitoiset, Jacques Nichet, Didier Besace, Philippe Adrien, Claude Yersin, Jean-François Sivadier et Marcial Di Fonzo Bo. Elle travaille aussi sur de nombreux opéras notamment avec Jean-Claude Berutti (Faust de Charles Gounod, La Bohème de Giacomo Puccini), Klaus Michael Gruber (Don Giovanni de Mozart), Pierre Strosser (Le Nain d’Alexander Von Zemlinsky ), Luc Bondy (Hercule de Georg-Friedrich Haendel, Yvonne Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans d’après l’œuvre de Witold Gombrowicz)… Marc Vallado, accessoires Les trottoirs de Bordeaux l’ont mené aux portes du Théâtre du Port de la Lune, où Jean-Louis Thamin concevait alors son Arlequin, serviteur de deux maîtres de Carlo Goldoni (1991). De rencontres en rencontres, de scènes en scènes, les objets s’accumulent, aussi divers que différents, liés par l’instant éphémère qui les fait vivre. Michel Maurer, son Après des études à l’Ecole supérieure d’Art dramatique de Strasbourg, il fonde le Théâtre du Troc avec Hervé Pierre et François Chattot. Il travaille entre autres avec Robert Girones, François Rancillac, Jean-Pierre Vincent, Christian Schiaretti et Wajdi Mouawad. Il enseigne la réalisation sonore à l’ENSATT. Comment s’y rendre ? RER B : direction sud, toutes directions (Robinson, St-Rémy-lès-Chevreuse ou Massy-Palaiseau). Station : Bourg-la-Reine (arrêt desservi par tous les trains). Prendre la sortie n°3 à droite «Rue des Blagis». Cinq minutes de marche à pied et vous arrivez aux Gémeaux. Bus 188, direction Porte d’Orléans, arrêt Georges Clémenceau à Sceaux. Par la route Porte d’Orléans, Nationale 20, direction Orléans. À Bourg-la-Reine, à hauteur de la station RER, prendre à droite la rue des Blagis qui passe sous les voies ferrées. Au bout de la rue, sur l’avenue Georges Clémenceau, se trouve le théâtre des Gémeaux. Après le s pectacle : Dernier RER vers Paris : 00h19. Horaires bus Noctilien vers Paris Porte d’Orléans/Châtelet/Porte de Clignancourt (arrêt devant l’entrée principale de la gare RER Bourg-la-Reine) : 00h15, 00h45, 01h15, etc. Ces bus sont plus fréquents (toutes les 10 minutes) le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de fêtes.