DP Mort d`un commis voyageur - Pitoiset

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Mort d’un commis voyageur
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Arthur Miller
d’
mise en scène et scénographie
Dominique Pitoiset / TnBA
première en Ile-de-France
du jeudi 22 mars au dimanche 1er avril 2012
du mercredi au samedi à 20h45, dimanche à 17h
Les Gémeaux
Sceaux / S cène Nation ale / Grand Théâtr e
49, av Georges Clémenceau / Sceaux
RER B station Bourg-la-Reine
rése rv ations : 0 1 4 6 6 1 3 6 6 7 / www.les geme au x .c om
tarifs : 9 à 26€
tournée
du 14 au 16 mars 2012 : Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
du 11 au 14 avril 2012 : La Criée – Théâtre national de Marseille
contact presse / MYRA
Rémi Fort / Elisabeth Le Coënt
01 40 33 79 13 / [email protected] / www.myra.fr
Mort d’un commis voyageur
d’Arthur Miller
mise en scène et scénographie Dominique
avec
Nadia Fabrizio
Dominique Pitoiset
Pierre-Alain Chapuis
Cyrille Henry
Adrien Cauchetier
Adeline Jondot
Christophe Poulain
Tom Linton
Roberto Magalhaes
Pitoiset
Linda Loman
Willy Loman
Charley
Biff Loman
Happy Loman
La femme de Boston
Howard
Ben
Bernard
dramaturgie D aniel L o ay za et M arie tte N avarro
lumières Chr isto phe P itoi se t
accessoires M arc V all adon
son M ichel M aure r
costumes Axel Aust et O dile Bér an ge r
maquillage Cécile Kre stch m ar
régie générale Fr anço is Bo rne
construction Je an P ier re Car tie r et L oïc Fer ié
construction décor e space e t cie
durée : 2h
création au TnBA en mars 2010
production TnB A
avec la participation du Je une Thé âtre N ati on al
remerciements à Je an- Cl au de G ru m be r g, ainsi qu’à B apti ste G ir ar d, l’équipe Decon s
Boul i ac et les personnes qui ont prêté leurs voix pour les enregistrements sonores.
Aprè s Q ui a pe ur de Vir gin ia Wool f ? d’E dward Al bee, Mor t d’un c o mmis
vo y ageur d’ Ar th ur Miller ser a le sec on d vol et du c ycle que D o min i que
Pitoi se t so uh aite con sacre r au thé âtre N or d Amér ic ain du XX e siècle.
Willy Loman est un représentant de commerce qui sillonne, avec dévouement, les
routes de son pays depuis plusieurs décennies pour le compte de la Compagnie
Wagner. Il a, comme beaucoup, cru aux idéaux du libéralisme sans voir venir le mal
caché. Il a payé avec patience et honnêteté les traites de sa maison et élevé ses
enfants comme il le pouvait en père trop souvent absent. Et puis les temps et les
hommes ont changé. Son employeur lui a signifié qu’il lui retirait son salaire fixe pour
le remettre à la commission comme un débutant. Déprimé, Willy tombe de plus en
plus fréquemment en proie à des hallucinations mettant en scène des événements du
passé dans lesquels il se réfugie. Seule sa femme Linda le protège et tente de
contenir l’inexorable chute.
Le théâtre d’Arthur Miller met en scène des hommes et des femmes ordinaires en
souffrance victimes de la faillite du grand rêve américain de prospérité.
Mort d’un commis voyageur est l’histoire tragique d’un homme de la classe moyenne
qui a soumis sa vie aux exigences de la société de consommation et qui, confronté à
la brutalité pragmatique de la crise de l’économie du système capitaliste, comprend
que son assurance vie fait de lui un homme qui a plus de valeur mort que vif.
Arthur Miller a écrit cette pièce en 1949. Elle lui a valu le prix Pulitzer et le Drama
Critic’s Circle Award.
Désespérément déplacer le réel
Willy Loman n’est pas au bon endroit. Pas au bon moment. Il se démène avec ses
décalages, qui provoquent son immense fatigue, sa grande tristesse. Il rentre chez lui
alors qu’il devrait être sur la route. Il vit à Brooklyn où les immeubles lui cachent
l’horizon, alors qu’il rêvait de grands espaces pour lui et pour sa famille. Il se heurte à
l’indifférence générale, dans un monde où tout ce qui compte est de rapporter de
l’argent, alors qu’il ne cherche dans son métier qu’à être aimé et reconnu, de ville en
ville, de rencontre en rencontre. Sans vraiment se l’avouer, il est exclu de quelque
chose. Il a été laissé sur le bord de la route.
Alors Willy déplace le réel. Fait de petits arrangements avec le temps. Ouvre des
espaces dans les possibles.
Les sauts dans le temps, le mélange des réalités ne sont pas seulement les effets de
la conscience troublée de Willy visité par son passé et par ses fantômes, ils sont
aussi le signe d’un refus pour le personnage de vivre le présent qui s’offre à lui. Ce
qu’il refuse de toute sa tête, c’est cette fin de carrière qui n’a pas été un envol, une
ascension de marche en marche selon les injonctions du capitalisme, mais une lente
déchéance, physique, morale, professionnelle, familiale. Willy ne peut pas vivre ce
présent-là sous le regard de ses fils. Alors il revient sans cesse en arrière dans la
projection de son film personnel, au moment où il se croyait le plus heureux, jouant
au ballon avec ses garçons autour d’une belle voiture, sous le regard envieux, ou
ainsi le croyait-il, des voisins. Au moment où un départ pour le Grand Nord et son
argent facile était encore envisageable.
Mort d’un commis voyageur est l’histoire d’une série de mensonges organisés. À
l’échelle d’une société, à l’échelle d’une famille et à l’échelle d’un individu. Mensonges
gigognes, ils se répondent, se provoquent, s’entretiennent, et finissent par grignoter les
liens, par créer les malentendus, les gouffres qui s’installent entre les êtres et surtout en
chacun d’eux. La société, dans les images qu’elle propose, ment à Willy, Willy ment à sa
famille, il se ment à lui-même, et, pour le protéger, ses fils et sa femme finissent par ne
pas avoir d’autre recours que de lui mentir. Mort d’un commis voyageur, c’est l’histoire
du moment où l’architecture de mensonges cesse de soutenir la vie d’une famille. Ce
moment terrible où s’ouvrent, une à une, toutes les béances. C’est l’histoire d’un
effondrement programmé, et le moment pour chacun des personnages de faire face à ce
qu’il est, et non pas à ce qu’il aurait rêvé d’être, ou qu’on aurait rêvé pour lui. Quant à la
mort de Willy, elle n’est pas un suicide lié à une découverte impossible à surmonter, elle
n’est par résolution, dépassement de rien du tout, mais la mise à l’oeuvre d’un dernier
espoir, l’ultime mensonge à soi, venu du plus profond des illusions de Willy : celui que
ses fils pourront enfin monter leur affaire et réaliser ce dont leur père a rêvé pour eux.
Mais peu de personnages de théâtre sont aussi attachants que ne l’est Willy, en pleine
souffrance, se débattant comme il le peut contre une réalité qui l’agresse, colmatant tant
bien que mal les brèches une à une, au mauvais endroit, au mauvais moment, allant
chercher l’énergie de déplacer des montagnes pour simplement rester en place.
Mariette Navarro, dramaturge
No Loman’s land
Willy Loman rentre chez lui. On ne l’attendait pas avant plusieurs jours. What
happened, lui demande sa femme, que s’est-il passé ? Rien, répond Willy, nothing
happened. Il a failli sortir de la route, il aurait pu tuer quelqu’un – de simples
possibilités, rien de réel, inutile de s’y attarder. C’est peut-être sa vue qui baisse, à
moins qu’il ne commence à perdre la tête. Comment savoir ? Willy Loman, ces tempsci, se montre dangereusement distrait. Il lui arrive même de se laisser envahir par
l’instant présent, la douceur du vent sur la route, la chaleur du soleil, la beauté des
arbres. Il en oublie qu’il est au volant. Willy Loman rêve, et il n’en revient pas.
Il rêve comme à son insu, lui, l’homme pratique, le travailleur toujours sur les routes,
le bricoleur infatigable… Miller, par petites touches et différents accès, nous fait
entrer dans ce rêve au statut incertain. Il y a un peu plus de trente ans, Giorgio
Strehler, à propos de La Cerisaie de Tchekhov, faisait remarquer que toute grande
œuvre dramatique dispose l’une dans l’autre trois « boîtes chinoises » : celle du Vrai,
« succession de petites péripéties » dont les strates finissent par constituer la
biographie ; celle de l’Histoire, qui rend compte du « mouvement des classes
sociales » et de leur « rapport dialectique » ; celle enfin de la Vie, où se dessine la
« parabole éternelle ». Mesurée à cette aune, Mort d’un commis voyageur est
incontestablement une très grande pièce, car le Vrai, l’Histoire, la Vie s’y emboîtent
ou plutôt s’y entrelacent de façon exemplaire : à la fois lumineuse et complexe.
Miller monte le destin de Willy comme un long-métrage, et l’on croit d’abord à une
ruse d’écriture visant à emprunter au cinéma sa liberté d’allure et l’efficacité de ses
ellipses. Mais les effets proprement théâtraux d’un tel montage portent loin. Nous
voyons Willy quitter le présent, y revenir, se replonger à nouveau à différentes
époques où toutes les perspectives qui depuis se sont bouchées semblaient encore
s’ouvrir comme autant de promesses ; nous voyons sa famille et ses proches jouer
leur propre rôle dans son théâtre intérieur. La situation présente se double ainsi,
détail par détail, d’un contrepoint personnel ou collectif qui contribue à l’expliquer ou
à la critiquer ; et de loin en loin, d’autres silhouettes visibles ou non – celles d’un
père admiré et tôt perdu, celle d’un grand frère parti au bout du monde – se tiennent
sur la frontière mouvante entre donnée objective et mythe personnel. Ce n’est pas
seulement le récit qui se libère ici du carcan de la stricte chronologie : c’est aussi,
dans toutes ses nuances, le désordre mental du protagoniste qui trouve un
équivalent scénique concret. À cet égard, la pièce fonctionne à la fois comme un
documentaire impitoyablement factuel et comme un portrait, voire un autoportrait
inconscient de Willy.
Reste la Vie, ou la « parabole éternelle ». Pourquoi et comment Willy Loman se
retrouve-t-il acculé en ce point précis de son existence ? Il se croit fils d’un séduisant
inventeur, musicien errant de ville en ville, libre de ses mouvements. Il s’imagine
frère d’un explorateur marchant au-devant des richesses du monde, qu’elles soient
en Alaska ou en Afrique. Lui aussi a voyagé ; lui aussi a arpenté la terre, ouvrant de
nouveaux domaines au profit de sa firme. Au fond, il n’a jamais cessé de se rêver en
pionnier des origines, devant tout à son seul charme, à son énergie, à son sens de
l’initiative qui se moque bien de toute règle (ses deux fils incarnent chacun, parfois
jusqu’à la caricature, l’un des versants de leur père ; Biff, l’homme du grand air,
incapable de se fixer, est un kleptomane compulsif ; Happy, le tombeur de ces
dames, est toujours prêt à faire plaisir et à esquiver les difficultés au prix d’une
nouvelle promesse). Willy n’a jamais oublié l’exemple de Dave Singleman (a single
man : un homme seul et/ou célibataire), qui vendait toujours, par téléphone, depuis
son hôtel, à quatre-vingt-quatre ans passés. Son idéal professionnel, non dénué de
paradoxe, est donc celui d’un homme qui, sans cesser de voyager, a cependant
travaillé sans quitter sa chambre – d’un homme qui a pu (qui a dû ?) gagner sa vie
jusqu’à sa mort ; d’un homme seul qui a eu la chance de vivre en un temps où la
parole donnée, la personnalité, l’amitié avaient encore quelque valeur. Est-ce donc
l’époque qui a changé autour de Willy ? Est-ce Willy qui a vieilli, qui s’est usé à tenter
d’accumuler un capital humain ou financier en ne comptant que sur soi-même ? Tous
ses rêves – les illusions ou les mensonges dont il s’est aveuglé tout en voulant
éblouir autrui – ne sont-ils que des erreurs, ou seraient-ils aussi les effets d’un
système, l’un des visages, parmi des millions d’autres, du Grand Rêve Américain ?
Il y a, vers la fin de la pièce, une scène saisissante – à la fois subtile et
grandiloquente, douloureuse et grinçante, inextricablement. Willy a quasiment pris la
décision de se tuer. Un dernier détail le retient sur la pente fatale : son fils pourrait le
mépriser d’avoir commis un tel acte. (Quel fils ? Biff, bien sûr : Willy, autre « erreur »
poignante, n’a jamais caché sa préférence pour son aîné). De son côté, ce fils, ce
même soir, a décidé de dire enfin la vérité (mais non pas tout entière ; il se peut
d’ailleurs que sa mère en ait quelque soupçon, mais ceci est encore une autre
histoire). Comme dans tant d’autres pièces américaines, comme dans Qui a peur de
Virginia Woolf ?, conformément à la parole de l’Évangile, « la vérité vous rendra
libres ». Mais la liberté peut être ravageuse, voire mortelle (We’re free… We’re free…
« Nous sommes libres… nous sommes libres… » tels sont les derniers mots de Linda
sur la tombe de son mari, et c’est ainsi que s’achève la pièce). Biff va non pas dire,
mais montrer à son père qu’il l’aime – et pour une fois, son père le comprendra. Or
c’est précisément cet amour enfin manifesté qui va précipiter la tragédie. En effet, du
moment que son fils l’aime, Willy peut partir sans crainte d’être méprisé. Davantage,
même – il se doit de léguer à ce garçon qui promet d’être « magnifique » de quoi tenir
ses merveilleuses promesses… Il s’avère donc que Willy n’a pas pu ou voulu entendre
ce que Biff, tout en montrant son amour, a également dit – à savoir, que lui-même
n’est rien, ne vaut rien, qu’il n’a jamais été celui qu’avait rêvé son père. Cela –
l’indignité du fils, ou la fausseté du rêve paternel – , Willy refusera de l’accepter,
jusqu’au bout… Ce choix terrible où la Vérité, l’Histoire et la Vie viennent se nouer,
est-il conscient ou inconscient, de bonne ou de mauvaise foi ? Toute la pièce y
conduit, d’autant plus que la mise en scène de Dominique Pitoiset nous fait
retraverser, dans l’intervalle crépusculaire entre vie et mort, l’ensemble des
événements au sein de l’espace mental de Willy. Comme si ce dernier avait oublié son
accident et devait, jusqu’à l’éblouissante révélation de l’amour d’un fils trop rêvé, se
remémorer son existence entière – avant d’en confirmer la conclusion.
Willy Loman ne s’est jamais vraiment connu : reprenant le volant, il repart pour de
bon et ne va trouver sa place qu’en s’effaçant. Certains pays, comme le rappelaient
récemment les frères Coen, ne sont pas faits pour les vieillards. Mais quel pays n’est
pas trop vieux pour certains rêves ?
Daniel Loayza, dramaturge
Arthur Miller, auteur
Arthur Miller naît en 1915 à New York (Brooklyn) dans une famille d’immigrants
polonais juifs de la classe moyenne. Son père, Isidore Miller, illettré, est tailleur
d’habits féminins. En 1929, la Grande Dépression ruine son entreprise, ce qui amène
la famille à déménager pour Harlem. L’écriture de Miller est fortement influencée par
cet événement.
Au moment d’entrer à l’Université, Miller décide de travailler dans un entrepôt de
pièces détachées pour automobiles. Il économise une grande partie de son salaire
pour pouvoir, en 1934, postuler à l’Université du Michigan où il est reçu. Il y étudie le
journalisme et le théâtre, s’intéressant particulièrement au théâtre classique grec et
aux oeuvres d’Henrik Ibsen. Pendant les vacances du printemps 1936, il écrit pour
l’Avery Hopwood Award (qu’il remporte) sa première vraie pièce : Honors at Dawn. La
pièce a comme sujet une grève et l’incapacité du héros de s’exprimer.
En 1938, Miller est diplômé en anglais.
En 1940, il épouse Mary Slattery dont il a deux enfants. Ils divorceront en 1956.
En 1949, Mort d’un commis voyageur gagne le prix Pulitzer, trois Tony Awards et le
New York Drama Critic’s Circle Award. Sa pièce suivante, Les Sorcières de Salem est
jouée pour la première fois à Broadway le 22 janvier 1953.
En juin 1956, en plein maccarthisme, il est convoqué pour s’expliquer devant la
Commission des Activités non-américaines. Il a en effet été nommé par Elia Kazan
comme ayant assisté à des meetings du Parti communiste. Il admet être allé à
certaines réunions mais nie être communiste. Il refuse de citer d’autres personnes
associées à des groupes gauchistes ou supposés communistes.
Le 31 mai 1957, Miller est déclaré coupable d’outrage au Congrès pour avoir refusé de
révéler les noms de membres d’un cercle littéraire suspecté d’affiliation communiste.
Sa condamnation sera révisée le 8 août 1958 par la cour d’appel américaine.
En 1958 aussi, Miller publie un recueil de ses pièces, intitulé Collected Plays.
Le 29 juin 1957 il épouse Marilyn Monroe que Kazan lui avait présentée huit ans
auparavant. Le 24 janvier 1961, il divorce d’elle, après le tournage des Misfits, dont il
a signé le scénario pour elle. Le 17 février 1962, il épouse la photographe Inge
Morath.
Miller est politiquement actif tout au long de sa vie. Il est l’un des fondateurs du
International PEN’s Writers in Prison Comittee. En 1965 il en est élu président, une
fonction qu’il occupera quatre ans. Il est amené à rencontrer des hommes politiques
en France, en Russie, en Chine ou en Turquie.
Le 30 janvier 2002, Inge Morath meurt. Le 1er mai 2002, Miller reçoit le prix de
littérature espagnol Principe de Asturias en tant que maître indiscuté du théâtre
moderne.
Arthur Miller meurt chez lui le 10 février 2005 d’une insuffisance cardiaque.
Dominique Pitoiset, mise en scène, scénographie et Willy Loman
Après des études en architecture puis en arts plastiques, Dominique Pitoiset rejoint
l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg (TNS). Dès sa
sortie, en 1981, il est assistant à la mise en scène de Jean-Pierre Vincent, Manfred
Karge et Matthias Langhoff. Se succèdent ensuite de nombreuses mises en scène
dont Le Misanthrope de Molière (1990), Timon d’Athènes de William Shakespeare
(1991), Faust version UrFaust de Goethe (1993), Oblomov d’Ivan Gontcharov (1994),
La Dispute de Marivaux (1995).
De 1996 à 2000, il est directeur du Théâtre national Dijon Bourgogne où il crée
notamment : Le Procès d’après Franz Kafka (1996), La Nuit juste avant les forêts de
Bernard-Marie Koltès (1997), Les Brigands de Friedrich von Schiller (1998),
Le Réformateur de Thomas Bernhard (1998).
En 2001, il monte une trilogie Shakespeare (Othello, La Tempesta et Macbeth) qui
marque le début de ses années italiennes en tant que metteur en scène associé au
Teatro Due de Parme et au Teatro Stabile de Turin.
Depuis janvier 2004, il dirige le TnBA et y met en scène : La Peau de chagrin d’Honoré
de Balzac et Albert et la bombe d’après des textes de Brigitte Labbé et Michel Puech
(son premier spectacle pour enfants, 2005), La Tempête de William Shakespeare
(2006), Sauterelles de Biljana Srbljanovic (2006), Le Soleil ni la mort ne peuvent se
regarder en face une commande à l’auteur Wajdi Mouawad (mai 2008), recréée dans
une version allemande à la Schaubühne de Berlin (octobre 2008).
En mars 2009, Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee inaugure le cycle qu’il
consacre au théâtre nord-américain, repris en tournée notamment aux Gémeaux en
2010-2011. Le deuxième volet de ce cycle, Mort d’un commis voyageur, est créé au
TnBA en mars 2010.
Il met en scène pour le Ruhrfestspliele à Recklinghausen en juin 2011, Cyrano de
Bergerac d’Edmond Rostand, repris au Schauspielehaus d’Hamburg en octobre 2011.
En novembre 2011, Dominique Pitoiset crée au TnBA Le Maître des Marionnettes, une
coproduction avec le Théâtre National du Vietnam, rendant ainsi hommage à la
tradition des marionnettes sur l’eau. Cette création tournera cette saison notamment
aux Gémeaux et au Musée du Quai Branly à Paris.
Pour l’opéra, il met en scène avec Stephen Taylor : Didon et Enée d’Henry Purcell
pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris (2008), Le Tour d’écrou de Benjamin Britten
à l’Opéra national de Bordeaux (2009), La Bohème de Puccini au Théâtre du Capitole
à Toulouse (2010). En mai 2011, il créera pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris,
Orphée et Eurydice de Gluck repris en mai 2012 à Bordeaux par le TnBA et l’Opéra
national de Bordeaux.
Dominique Pitoiset est directeur de l’éstba, l’école supérieure de théâtre de
Bordeaux, qui a ouvert ses portes en septembre 2007. Il a dirigé les élèves de la
promotion 2007-2010 en juin dernier dans leur spectacle de sortie, Merlin ou la terre
dévastée de Tankred Dorst.
Daniel Loayza, traduction et dramaturgie
Ancien élève de l’École Normale Supérieure (rue d’Ulm), titulaire d’un DEA de
philosophie, Daniel Loayza est professeur agrégé de lettres classiques, traducteur et
dramaturge, conseiller littéraire à l’Odéon-Théâtre de l’Europe depuis 1996. Il
découvre le théâtre grâce à Georges Lavaudant et travaille à ses côtés en qualité de
dramaturge ou assistant sur plusieurs spectacles : Lorenzaccio d’Alfred de Musset
(1989), Terra Incognita de Lavaudant (1992), Isidore Ducasse / fragments d’après
Lautréamont (1993), Hamlet de William Shakespeare (1994), Lumières de Lavaudant,
Bailly, Deutsch et Duroure (1995), La Cour des Comédiens et Bienvenue de Lavaudant
(1996), Histoires de France de Georges Lavaudant et Michel Deutsch (1997), Ulysse /
matériaux, montage de Georges Lavaudant (1997), Tambours dans la nuit et La Noce
chez les petits-bourgeois de Bertolt Brecht (1998), Impressions d’Afrique (2000), La
Mort de Danton de Georg Büchner (2002), Coriolan de William Shakespeare (2002),
La Cerisaie d’Anton Tchékhov (2004), Songe, Tempête d’après Shakespeare (2004),
Play Strindberg de Friedrich Dürrenmatt (2006), Hay que purgar a Totó (On purge
bébé) de Georges Feydeau (2007).
En tant que traducteur, Daniel Loayza a signé pour Georges Lavaudant les textes
suivants : Le Roi Lear de Shakespeare (1996, Ajax-Philoctète d’après Sophocle (1997),
l’Orestie d’Eschyle (1999), Hamlet [un songe] d’après Shakespeare (2006), La Mort
d’Hercule d’après Les Trachiniennes de Sophocle (2007/2008), La Nuit de l’iguane de
Tennessee Williams (2009), Œdipe, une trilogie d’après Sophocle (2009),
La Tempête… d’après Shakespeare (2010).
Daniel Loayza a également collaboré avec d’autres metteurs en scène. Il a traduit,
pour Catherine Marnas, le Dyscolos de Ménandre (2004) ainsi que deux pièces de
Mac Wellman pour la compagnie belge Transquinquennal, dont Quadrille albanais
(2003). Il a travaillé avec Patrice Chéreau sur une adaptation de Shakespeare
interprétée par les élèves du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique
(Henri VI / Richard III, 1998) ou cosigné avec Luc Bondy la version scénique de
Schändung [Viol] de Botho Strauss (2005). Dominique Pitoiset a fait appel à lui pour
la dramaturgie de l’une de ses dernières créations Le Soleil ni la mort ne peuvent se
regarder en face de Wajdi Mouawad en 2008 avant de lui commander des traductions
nouvelles de Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee (2009) et de Mort d’un
commis voyageur (2010). Howard Barker lui propose la traduction inédite en français
de sa pièce Un Couteau blessé (A Wounded Knife), travail qu’il achève en novembre
2008.
Ses traductions annotées de l’Orestie d’Eschyle, des Fables d’Esope et du Ménexène
de Platon sont parues aux éditions Flammarion (collection GF). Sa traduction d’Une
bête sur la lune de Richard Kalinoski (mise en scène d’Irina Brook), lui a valu en 2001
le Molière de la meilleure adaptation théâtrale (parue aux Éditions Avant-Scène
Théâtre, ainsi que sa traduction de Hamlet [un songe]). Celle du Roi Lear,
accompagnée d’une postface, est publiée aux éditions A Propos (2001). Daniel
Loayza a également traduit plusieurs textes de la philosophe américaine
contemporaine Avital Ronell : Telephone Book, Bayard (2006), Addict – fixions et
narcotextes, précédé d’une préface du traducteur (Bayard, 2009), Lignes de front
(Stock, 2010). Un court volume inédit d’Howard Barker, Ces Tristes lieux, pourquoi
faut-il que tu y entres ?, avec une postface du traducteur, est paru chez Actes Sud
courant 2009.
Daniel Loayza a publié plusieurs articles sur des sujets divers (théâtre, traduction,
littérature antique ou contemporaine, philosophie) dans des revues telles que
Po&sie, Vacarme, Ubu-Scènes d’Europe, entre autres, ainsi que dans différents
recueils.
Mariette Navarro, dramaturgie
Diplômée en dramaturgie de l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre national
de Strasbourg, elle partage son activité professionnelle entre l’écriture et le travail
dramaturgique dans différentes structures en lien avec l’écriture théâtrale
contemporaine.
Elle a notamment travaillé au Centre des Auteurs Dramatiques de Montréal (2007), à
la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon (2007), à Théâtre Ouvert (2008), au Théâtre
Paris-Villette (2009), et fait partie du comité de lecture du Théâtre national de la
Colline. Elle est aussi dramaturge auprès de Dominique Pitoiset au Théâtre national
de Bordeaux en Aquitaine pour la création de Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward
Albee (2009) et Mort d’un Commis Voyageur d’Arthur Miller (2010).
En tant qu’auteur ses pièces ont été créées à Lyon par Anne-Pascale Paris, Irène
Baccuet et Céline Barbarin. Son dernier texte, Alors Carcasse, paraîtra chez Cheyne
éditeur début 2011.
les comédiens
Nadia Fabrizio, Linda Loman
Diplômée avec 1er prix, en 1986, de l’Ecole régionale d’Art Dramatique de Lausanne,
Nadia Fabrizio débute sa carrière professionnelle notamment aux côtés d’André
Steiger. Elle rencontre Dominique Pitoiset avec lequel elle entame une fidèle
collaboration qui la mènera à jouer dans la plupart de ses spectacles : Le Pélican
d’August Strindberg au Poche à Genève, Le Misanthrope de Molière (Célimène),
Timon d’Athènes de William Shakespeare, Urfaust de Goethe (Marguerite), Oblomov
d’Ivan Gontcharov, La Dispute de Marivaux, Le Procès d’après Franz Kafka,
Les Brigands de Friedrich von Schiller, Othello de Shakespeare et au TnBA,
Le Tartuffe de Molière, La Peau de Chagrin d’Honoré de Balzac, Sauterelles, et Qui a
peur de Virginia Woolf ? d’Eward Albee.
Elle a signé avec Dominique Pitoiset la mise en scène d’Albert et la bombe d’après
des textes de Brigitte Labbé et Michel Puech, un spectacle destiné aux enfants dont
elle était également interprète en 2005 au TnBA. Elle intervient régulièrement à
l’éstba.
Pierre-Alain Chapuis, Charley
Pierre-Alain Chapuis a joué récemment au théâtre avec Jorge Lavelli dans Le Garçon
du dernier rang et Le Chemin du ciel de Juan Mayorga ; Claude Baqué dans Eaux
dormantes de Lars Norén ; Lisa Wurmser dans La Mouette d’Anton Tchekhov,
Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov et La Bonne Âme du Se-Tchouan de
Bertolt Brecht ; Gilles Bouillon dans Des crocodiles dans la tête d’après Anton
Tchekhov, Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare et En attendant Godot
de Samuel Beckett ; Jean Boillot dans Coriolan de William Shakespeare ; Yvan
Blanloeil dans L’Ignorant et le fou de Thomas Bernhard ; René Loyon dans Isma de
Nathalie Sarraute ; Denis Podalydès dans Je crois d’Emmanuel Bourdieu ; et aussi
avec Stéphane Braunschweig, Élisabeth Chailloux, Sylvain Maurice, Alain Ollivier,
Philippe Adrien.
Au cinéma, il travaille avec entres autres avec Jean-Luc Godard dans Pénom armen,
René Feret dans Baptême et Maroun Bagdadi dans La Fille de l’air.
Cyrille Henry, Biff Loman
Formé à l’école du Théâtre national de Strasbourg, il y a travaillé dans des ateliers
notamment sous la direction de Stéphane Braunschweig, Hervé Colas, Gildas Milin,
Michel Cerda, Daniel Znyck, Patrick Girard… Depuis 2004, il a joué sous la direction
de Catherine Ferran dans le cadre des lectures « Premières lignes » au Studio-Théâtre
de la Comédie-Française, de Guillaume Vincent dans La Fausse Suivante de Marivaux,
Manon Savary dans L’illusion Comique de Pierre Corneille, Marie Montegani dans K
Lear (d’après la tragédie du Roi Lear de William Shakespeare) en langue des signes et
français avec Emmanuelle Laborit…
Au cinéma et à la télévision, il a tourné sous la direction de Dominique Marchais
(Lenz, Arte), Félix Olivier (La Résistance, France 2), Pascal Chaumeil (Fais pas ci fais
pas ça, France 2), Klaus Biederman (Femmes de loi, TF1), Gilles Banier (Reporters 2,
Canal +), Jean-Marc Therin, Bruno Nuytten, Tatiana Vialle, Christine Dory.
Il dirige également de nombreux ateliers théâtre.
Adrien Cauchetier, Happy Loman
Sorti de l’école du TNS en 2005, il a joué dans des ateliers dirigés par Claude
Duparfait, Stéphane Braunschweig, Odile Duboc, Annie Mercier, Jean-Louis Hourdin,
Laurent Gutmann. Depuis, il a joué sous la direction de Laurent Gutmann (Chants
d’adieu d’Horiza Hirata et Les Estivants de Maxime Gorki), Claude Yersin (L’Objecteur
de Michel Vinaver) et Émilie Rousset (Welkom John d’Emilie Rousset) et participe à
différents spectacles de compagnies telles qu’Infraktus, Babel95 et l’Escurial (Angels
in America de Tony Kushner, La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, Les Chevaliers
Pillards devant Munich de Karl Valentin).
Il a aussi mis en scène trois spectacles avec sa compagnie, le Théâtre du sémaphore :
Les Veilleurs, création collective en 2007 ; Faut pas payer de Dario Fo en 2008 et
Comment je suis devenu Youri Gagarine de Toma E en 2009.
Il a aussi participé à deux stages dirigés par Olivier Py et Grégoire Ingold.
Christophe Poulain, Howard
Après une formation dans les classes d’art dramatique de divers conservatoires,
Christophe Poulain a joué au théâtre depuis 2003 sous la direction de Juliette de
Villecour, Jean-Pierre André, Jean-Paul Bazziconi, Daniel Soulier…
Pour la télévision, il a interprété des rôles dans Reporters de Jean-Marc Brondolo
(2009), Affaires classées de Nathalie Mauger (2009), Julie Lescaut épisode L’Affaire
Lerner réalisé par Luc Goldenberg (2003) et Une famille très ordinaire de Julius
Amédée Laou (2000).
Adeline Jondot, La femme de Boston
Formée initialement aux arts plastiques à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts
de Dijon, elle acquiert, en parallèle, les bases du théâtre au Conservatoire national de
région, sous la direction d’Ewa Lewinson. Avec sa compagnie, elle met en scène et
joue L’Étoile et les tueurs d’Anne-Gaëlle Jourdain et L’Amour de Phèdre de Sarah
Kane. En 2006, elle sort diplômée du Conservatoire national de région de Bordeaux.
Elle y a suivi des stages animés notamment par Mohamed Benguettaf, Olga Mesa,
Roland Monod, Daniel Keene, Dominique Pitoiset, Nunno Cardozo, Jean-Christophe
Saïs, Jean-Marie Villegier, Frédéric Maragnani.
Elle intègre le GEIQ Spectacle Vivant (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la
Qualification) et joue Ubu Roi d’Alfred Jarry mis en scène par Gilbert Tiberghien,
Suite 1 de Philippe Minyana mis en scène par Frédéric Maragnani, puis elle se met en
scène dans un de ses textes, Cellules.
Elle anime des ateliers initiant des adolescents à la lecture et au jeu du théâtre
contemporain, elle participe également à de nombreuses performances vidéo.
Tom Linton, Ben
Originaire de Clermont-Ferrand, Tom Linton y intègre le Conservatoire national de
région en 2003 où il étudie quatre années. Il accumule parallèlement diverses
expériences professionnelles en tant que comédien dans des compagnies régionales
et intervient aussi dans des centres et associations culturelles où il offre des ateliers
à des enfants et adolescents. Intéressé par l’écriture, la mise en scène et
l’interprétation, il intègre en 2007 l’éstba.
Roberto Magalhaes, Bernard
Originaire de Normandie, Roberto Magalhaes commence sa formation de comédien
au Cours Florent à Paris, puis chez Jean-Laurent Cochet, et intègre en 2007 la
première promotion de l’École Supérieure du Théâtre national de Bordeaux en
Aquitaine, sous la direction de Dominique Pitoiset. La situation même de cette école
nationale au cœur du théâtre, les interventions au cours de ces trois ans de metteurs
en scène reconnus, lui ont apporté non seulement un enseignement intensif de l’art
dramatique, mais aussi la possibilité d’une insertion professionnelle à terme.
collaborateurs artistiques
Christophe Pitoiset, lumières
Diplômé de l’ENSATT (École nationale supérieure des Arts et Techniques du Théâtre)
en 1987, Christophe Pitoiset devient très rapidement, dès Timon d’Athènes ,
l’éclairagiste attitré de son frère, dont il signe presque toutes les lumières, tant pour
le théâtre que pour l’opéra. Par ailleurs, il signe la création lumière de deux
spectacles de Rézo Gabriadzé et collabore avec le chorégraphe José Montalvo (six
spectacles), Jean-Louis Thamin, Hervé Loichemol et Nicolas Rossier.
Axel Aust, costumes
Après une formation de costumier à l’École des Beaux-Arts de Berlin et plusieurs
assistanats au Berliner Ensemble et à la Schaubühne, Axel Aust signe ses premières
créations au Sophiensäle de Berlin, au Théâtre national de Weimar, ou encore dans
les Opéras de Varsovie et Los Angeles (La Damnation de Faust d’Hector Berlioz).
Depuis une création pour Alain Ollivier (Les Félins m’aiment bien d’Olivia Rosenthal),
Axel Aust se partage dorénavant entre l’Allemagne et la France où il collabore
régulièrement avec les metteurs en scène Laurent Gutmann (Plateau S et Chants
d’Adieu d’Oriza Hirata, Je suis Tombé d’après Malcom Lowry), Gloria Paris
(Les Amoureux de Carlo Goldoni), et Pierre Guillois ( Ubu-Roi d’Alfred Jarry,
Le Ravissement d’Adèle de Rémy de Vos).
Odile Béranger, costumes
Formée à l’école des Beaux Arts puis au Centre de Formation professionnelle aux
techniques du spectacle (technique de fabrication d’accessoire), Odile Béranger se
consacre à la création de costumes pour le spectacle vivant à partir de 1989.
Au théâtre, elle travaille pour Fartov & Belcher, Théâtre Job, Cie Taupes secrètes,
MC2A, le Théâtre du Port de la Lune (notamment sur les créations de Jean-Louis
Thamin : Capitaine Bada, Le Garçon girafe), la Cie Ouvre le chien et plus récemment le
TnBA auprès de Dominique Pitoiset (La Peau de chagrin, Albert et la bombe,
La Tempête, Le Soleil ni la mort…, Qui a peur de Virginia Woolf ?…).
Elle intervient aussi pour l’opéra et la danse (Cie Éclats, Cie La Coma, Cie Robinson, etc.).
Cécile Krestchmar, maquillage
Cécile Krestchmar travaille au théâtre pour les maquillages, les perruques et les
masques ou prothèses avec de nombreux metteurs en scène, et notamment Jacques
Lassalle, Dominique Pitoiset, Jacques Nichet, Didier Besace, Philippe Adrien, Claude
Yersin, Jean-François Sivadier et Marcial Di Fonzo Bo. Elle travaille aussi sur de
nombreux opéras notamment avec Jean-Claude Berutti (Faust de Charles Gounod,
La Bohème de Giacomo Puccini), Klaus Michael Gruber (Don Giovanni de Mozart),
Pierre Strosser (Le Nain d’Alexander Von Zemlinsky ), Luc Bondy (Hercule de
Georg-Friedrich Haendel, Yvonne Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans
d’après l’œuvre de Witold Gombrowicz)…
Marc Vallado, accessoires
Les trottoirs de Bordeaux l’ont mené aux portes du Théâtre du Port de la Lune, où
Jean-Louis Thamin concevait alors son Arlequin, serviteur de deux maîtres de Carlo
Goldoni (1991). De rencontres en rencontres, de scènes en scènes, les objets
s’accumulent, aussi divers que différents, liés par l’instant éphémère qui les fait
vivre.
Michel Maurer, son
Après des études à l’Ecole supérieure d’Art dramatique de Strasbourg, il fonde le
Théâtre du Troc avec Hervé Pierre et François Chattot. Il travaille entre autres avec
Robert Girones, François Rancillac, Jean-Pierre Vincent, Christian Schiaretti et Wajdi
Mouawad. Il enseigne la réalisation sonore à l’ENSATT.
Comment s’y rendre ?
RER B : direction sud, toutes directions (Robinson, St-Rémy-lès-Chevreuse
ou Massy-Palaiseau). Station : Bourg-la-Reine (arrêt desservi par tous les
trains). Prendre la sortie n°3 à droite «Rue des Blagis». Cinq minutes de
marche à pied et vous arrivez aux Gémeaux.
Bus 188, direction Porte d’Orléans, arrêt Georges Clémenceau à Sceaux.
Par la route
Porte d’Orléans, Nationale 20, direction Orléans. À Bourg-la-Reine, à hauteur
de la station RER, prendre à droite la rue des Blagis qui passe sous les voies
ferrées. Au bout de la rue, sur l’avenue Georges Clémenceau, se trouve le
théâtre des Gémeaux.
Après le s pectacle :
Dernier RER vers Paris : 00h19.
Horaires bus Noctilien vers Paris Porte d’Orléans/Châtelet/Porte de
Clignancourt (arrêt devant l’entrée principale de la gare RER Bourg-la-Reine) :
00h15, 00h45, 01h15, etc. Ces bus sont plus fréquents (toutes les 10 minutes)
le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de fêtes.
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