VALEUR DIAGNOSTIQUE DE L’ECHOGRAPHIE COMPAREE A LA SCINTIGRAPHIE

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VALEUR DIAGNOSTIQUE DE
L’ECHOGRAPHIE
COMPAREE A
LA SCINTIGRAPHIE
Cliniques Universitaires-Hôpital Saint-joseph de Kinshasa
Willy Mpoyo
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Auteurs
• Willy Mpoyo-Mukendi
Radiologue, Hôpital BIAMBA MARIE MUTOMBO, Kinshasa.
BP 1731 Kin I
République Démocratique du Congo
Mail: [email protected]
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JM Kabeya-Kabenkama*
S Ditu-Pandamadi*
S Hollen-Obe*
J Mukaya-Tshibola*
*Cliniques Universitaires de Kinshasa.
Willy Mpoyo
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PLAN
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Introduction
Objectifs
Matériel, Méthodes
Résultats
Discussion
Conclusion
Willy Mpoyo
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Introduction
• 1974: installation du Scintimat aux
Cliniques Universitaires de Kinshasa
(CUK)
• 1996: acquisition de la γ-caméra (Mediso)
• 2004: acquisition du SPECT γ-caméra
Willy Mpoyo
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Objectifs
1. Rapporter l’expérience sur la
scintigraphie récemment reintroduite
2. Evaluer la valeur diagnostique de
l’échographie dans nos conditions
de travail
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Matériels et méthodes
Critères d’inclusion des sujets
• Nationalité congolaise
• Age ≥ 16 ans
• Résultats d’échographie et de
scintigraphie
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Matériels et méthodes
Critères d’exclusion des sujets
• Grossesse et allaitement
• TTT aux hormones thyroïdiennes et
à l’amiodarone (< 1mois)
• Exploration radiographique avec
produits de contraste iodés en IV
(endéans 6 mois)
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Matériels et méthodes
¾ Echographe :
• Siemens Sonoline SL-2
(Matsushita Communication Industrial Co, Japon)
• Toshiba Tosbee SSA-240A
(Toshiba Corporation,Tochigi-Ken, Japon)
¾ SCINTIGRAPHE: Gamma-Camera MEDISO
(Medical Developing and Service Ltd, Debrecen,
Hongrie) munie d’un collimateur pin-hole
¾ RADIOTRACEUR: 99mTC
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Matériels et méthodes
• Etude transversale
• Période: Septembre 2001-septembre
2005
• LIEU: CUK – Hôpital Saint-Joseph
Willy Mpoyo
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Matériels et méthodes
¾ Examen clinique
¾ Dosage hormonal : T3, T4, TSH
¾ Exploration échographique et
scintigraphique
Willy Mpoyo
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Résultats
¾ 164 sujets sélectionnés :
• Sex ratio: 140 femmes et 24 hommes
• Age moyen: 41,21 ans (16-75 ans).
• Tests hormonaux : 80 sujets
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Résultats
¾Approche diagnostique échographique
• Goitre multinodulaire (GMN) : 84 cas
(51,2%), dont 8 cas de récidive après
thyroïdectomie partielle
• Nodule unique : 28 cas (17,1 %)
• Goitre homogène (GH) : 20 cas (soit 12,2 %)
• Thyroïde normale : 32 cas (19,5 %)
Willy Mpoyo
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Résultats
¾Approche diagnostique scintigraphique
• GMN : 68 cas (41,5 %)
• GH hyperfixant : 16 cas (9,8 %)
• Nodule hypofixant : 12 cas (7,3 %)
• Thyroïdite : 12 cas (7,3 %)
• GMN hyperfixant : 12 cas (7,3 %)
• Thyroïde normale : 44 cas (26,8 %)
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Résultats
¾ Valeur diagnostique écho-scintigraphie
• GMN non toxique : 64 cas
• G H hyperfixant : 16 cas
• GMN toxique : 12 cas
• Thyroïdite : 12 cas
• Kyste thyroïdien
ƒ
16 :12 cas
• Nodules: 16 cas dont 12 nodules isofixants et
4 nodules hypofixants
• Dans 32 cas, la thyroïde s’est révélée
normale.
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Résultats
¾ Diagnostic morpho-fonctionnel chez 80 sujets :
signes cliniques de dysthyroïdie + dosage hormonal +
US + Scinti:
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GMN simple : 40 cas (50%) ;
Thyroïde normale : 12 cas (15%);
Nodule solitaire: 8 cas (isofixant et froid) (10%) ;
GMN toxique : 8 cas (10%) ;
Thyroïdite : 8 cas (10%);
GH hyperthyroïdien 4 cas (5%): BASEDOW.
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Résultats
¾ Validité de l’échographie
(comparée à la
scintigraphie comme méthode référence)
• Sensibilité
: 76,67 %
• Spécificité
: 72,72 %
• Valeur prédictive positive : 88,46%
• Valeur prédictive négative: 53,33%
• Valeur globale
: 75,61%
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Discussion
• Le diagnostic morphologique échographique
était superposable au diagnostic
morphologique scintigraphique.
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Discussion
Explications plausibles des discordances:
¾8 cas de nodule solitaire (US) >>>
aspect multinodulaire (scintigraphie):
atteintes glandulaires infracliniques
dans notre contexte tropical riche en
maladies infectieuses.
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Discussion
Explications plausibles des discordances:
¾4 cas de GMN (US) >>> nodules froids
uniques (scinti):
• soit autres nodules seraient isofixants, à part
un seul qui serait resté hypofonctionnel,
• soit superposition d’un parenchyme épais et
sain sur des nodules hypofixants.
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Discussion
Aucun diagnostic de cancer thyroïdien n’a été émis
du fait de :
• Faible résolution des échographes (!):Insuffisance
de discrimination entre les lésions bénignes et
malignes ;
• Absence de signes suspects associés tels:
adénopathies latéro-cervicales, infiltration des
structures avoisinantes…
• Étude transversale;
• Pas de ponction de nodules effectuée.
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Discussion
• Néamoins, l’échographie associée à la
scintigraphie n’ont pas permis d’évoquer le
diagnostic de cancer (hypofixanthypoéchogène)
• Statistiques locales (Service Endocrinologie
- CUK): carcinome thyroïdien dans 0,7%
des cas
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Conclusion
• L’échographie comparée à la scintigraphie
comme test de référence s’est révélée être
une bonne méthode d’étude morphologique
et diagnostique dans notre milieu.
• Les nodules isolés sont une indication
supplémentaire de montée en fréquence afin
d’exclure une multinodularité et un
néoplasme.
Willy Mpoyo
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