LES ARRIERES IMPOSABLES DISTINCTEMENT

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LES ARRIERES IMPOSABLES DISTINCTEMENT
Les arriérés de rentes alimentaires qui sont attribuées par décision judiciaire sont imposables
distinctement au taux afférent à l’ensemble des autres revenus imposables, et ce afin d’éviter
qu’une globalisation de telles rentes ne donne lieu à une imposition aux taux progressifs les
plus élevés. Dans le chef du débirentier, les arriérés de rentes alimentaires sont déductibles
pour autant qu’ils soient payés en vertu d’une décision judiciaire et que le paiement ait lieu au
cours d’une période postérieure à la période imposable à laquelle se rapportent les arriérés.
Les intérêts judiciaires sur de tels arriérés ne bénéficient d’aucune déduction fiscale. Les
arriérés d’honoraires et les arriérés de rémunérations payés par le fait d’une autorité publique
sont imposables au taux moyen d’imposition de la dernière année antérieure au cours de
laquelle le contribuable a eu une activité professionnelle normale afférent à l’ensemble des
autres revenus (taux de l’année en cours).Les arriérés de profits qui se rapportent à des actes
accomplis pendant plus de douze mois et payés, en une fois, par une autorité publique sont
imposables au taux afférent à l’ensemble des autres revenus (taux de l’année en cours). On
observera qu’un contribuable qui aurait à la fois des revenus de cessation dont la taxation est
différente (par exemple des arriérés de profits et une plus-value de cessation), est tenu
d’imputer les frais professionnels supportés après cessation proportionnellement sur ses
différents types de revenus. C’est ainsi que le tribunal de première instance d’Anvers
(jugement du 6 septembre 2006) a refusé à un avocat le droit de déduire de tels frais
exclusivement sur les arriérés de profit (taxés plus lourdement) et pas sur la plus-value de
cessation.
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